Tuesday, July 01, 2014

Même mort Mohamed Boudiaf dérange !

Ben Bella l'avait enfermé dans un camp du Sud pour le punir d'avoir réclamé le vote libre de tous les algériens pour le choix du président de la république.
Libéré du camp du Sud il sera exilé pour le crime d'avoir revendiqué le plein exercice de la souveraineté citoyenne en Algérie.
En 1992, le 29 juin, il sera assassiné pour avoir décidé de libérer le pays du régime de la rente.
En 2014, le 29 juin, la police de la république algérienne démocratique et populaire tente d'interdire à des citoyens algériens de se recueillir sur sa tombe en reconnaissance de ses sacrifices pour la nation.  
En 2014 ni le ministère ni l'organisation des anciens moudjahidine n'ont honoré la mémoire d'un ancien moudjahid de la première heure qui avait déclaré un jour : "Je ferai la révolution même avec les singes". 
Comme on le voit même dans sa tombe Mohamed Boudiaf continue de déranger les barons du système de la rente.
Il est vrai que ses revendications de 1962 sont exprimées par la majorité des citoyens en 2014 et mobilisent les forces vives de la nation. 
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Hocine Mahdi
------ Le 1er juillet 2014
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