Monday, January 04, 2010

Djamila Bouhired, l’échec du système

Djamila Bouhired, l’échec du système

Le cri de détresse de DJAMILA BOUHIRED rejoint le cri de rage qu’a lancé il y a quelques années le fonctionnaire du ministère de la justice et ancien moudjahed YOUCEF MELLOUK.
L’une et l’autre ont braqué de puissants projecteurs sur les facettes cachées de deux institutions budgétivores comme des puits sans fond et qui, jusque là, s’adonnent uniquement au pompage des deniers publics pour les répartir in équitablement entre des clientèles spécifiques, boulimiques et sans mérite.
Nous citons le ministère des anciens moudjahidine et l’organisation des anciens moudjahidine avec ses multiples tentacules dont les enfants des anciens moudjahidine et les enfants de chouhada qui jouissent de la reconnaissance officielle du ministère de l’intérieur alors qu’elles pullulent de dizaines de milliers de faux moudjahidine*, de leur progéniture et de faux enfants de chouhada genre bounedjema. Ce fils de harki d’une indécente audace (comme tous les escrocs d’ailleurs) qui s’est singularisé pendant les deux campagnes de soutien à Bouteflika en 2004 et 2009.
Toute une faune de détrousseurs de cadavres…
A ceux-ci il ne faut pas faire plus que chanter à la gloire du Zaïm en place pour ramasser des privilèges en nature et en espèces à la pelle américaine même quand la misère écrase la majorité des citoyens qu’ils soient travailleurs, retraités ou chômeurs au vu du pouvoir d’achat du dinar et de la spirale inflationniste.
YOUCEF MELLOUK a été écrabouillé parce qu’il a eu la mauvaise idée de toucher au couvercle du puits de dame magouille au sein des deux institutions boulimiques, opaques et intouchables, ayant un statut particulier en Algérie. Dans un Etat de droit et d’honneur les dossiers qu’a pu rendre public YOUCEF MELLOUK auraient à coup sûr déclenché une action en profondeur de salubrité dont le résultat certain aurait été de libérer le pays des forces parasitaires qui nous barrent la route vers la paix, la reconstruction, la justice, les libertés citoyennes, le progrès.
Ne nous étonnons donc pas de voir que sous le système de la rente les honnêtes fonctionnaires de la trempe de YOUCEF MELLOUK soient jetés en prison par des juges qui ont reçu l’ordre d’appliquer la loi à l’envers. Ce n’était pas uniquement pour protéger les vrais criminels qui sont dans ce cas bien précis des… magistrats faussaires. C’était pour détourner l’attention de l’opinion publique des barons du système qui ont rendu possible et durable le trafic des coupables (pensez à l’affaire Khalifa et Sidi Said).
Ne nous étonnons donc pas de voir que sous le système de la rente les anciens moudjahidine restés fidèles au serment de novembre 1954 soient déchus de la famille autoproclamée « révolutionnaire ». Ce qui signifie automatiquement l’oubli et le dénuement. Et des milliers de vrais révolutionnaires sont morts dans l’oubli et le dénuement total après juillet 1962. Et des milliers de vrais révolutionnaires vivent dans l’oubli et le dénuement à ce jour. Leur faute : ils n’ont pas eu l’indignité de quémander à plat ventre des privilèges ou de prétendre au partage de la rente. Personne n’entend parler d’eux parce qu’ils n’ont pas eu la réputation internationale et historique de notre sœur DJAMILA qui en est restée digne jusqu’au bout. L’existence anachronique des forces parasitaires de pression est la conséquence du non droit, de la mauvaise gouvernance, du mariage contre nature des dirigeants politiques et de l’institution judiciaire, du grenouillage politico médiatique, du verrouillage médiatique, de la confiscation des libertés citoyennes. Enfin de tout ce qui légalise le crime contre la nation, le détournement des lois, le fait du prince.
Nous avons écrit cela avant et après 1988.
Si le système de non droit et de la rente a pu survivre à ce jour malgré de gros séismes c’est qu’il a utilisé des méthodes inhumaines pour appâter le ventre mou d’une société épuisée par cent trente année de lutte, aveuglée par l’ignorance et perturbée depuis l’indépendance par les contingences d’un quotidien à la limite du supportable.
Le chantage est ignoble.
Des privilèges de toutes sortes en contrepartie de courbettes et d’applaudissements dans une période où le fait de pouvoir acheté une boite de concentré de tomate, un bidon d’huile ou un boite de lait pour bébé dans un magasin de l’Etat rendait fou de bonheur le chef de famille. Cette période noire où les travailleurs -ouvriers et cadres moyens- se voyaient implicitement autorisés d’abandonner leurs postes de travail à toute heure de la journée pour aller faire la queue devant les magasins de l’Etat avant que la marchandise ne tombe sous la main des spéculateurs et de la mafia du marché noir.
Si tu veux nourrir tes enfants sans faire la queue applaudit le zaïm. La suggestion injonction s’adressait à un peuple privé de l’indispensable et livré aux affameurs. C’était une situation provoquée par le laxisme délibéré de gouvernants visant la dignité des citoyens en les forçant à ne penser qu’à la marmite et au médicament introuvable sur le marché légal pour l’enfant malade.
Mange autant que tu veux à condition que tu applaudisses autant que nous te le demandons à la gloire du zaïm. Ne pense pas, ne réfléchis pas, ne critique pas et tu n’auras plus besoin plus besoin de faire la queue pour tes achats. Ton quota de Souk el fellah te sera livré au bureau, à domicile, où tu le désires.
Couche-toi, rampe, lèche les bottes du caporal, tu auras tout.
Le marché est sordide mais il a attiré la catégorie malsaine de la société qui s’est imposée en minorité agissante et influente ayant pignon sur palais: les paresseux, les khobzistes, les girouettes, les dépravés, les prédateurs, les revanchards, les harkis masqués, les marsiens**, les faux moudjahidine, les faux enfants de chouhada, les escrocs du genre Bounedjma qui ont tout obtenu du système de la rente et ont mangé à la table du zaïm. Bien sûr grâce à la complicité rémunérée de vrais anciens moudjahidine qui ont cédé à l’attrait du lucre et de la luxure, exigeant de la nation les honoraires que demande tout mercenaire qui s’engage dans un combat qui n’est pas le sien, pour de l’argent. Aussi les faux témoignages vendus à prix d’or par de vrais moudjahidine ont fait de l’attestation communale le plus juteux des registres de commerce pour une nuée de bénéficiaires dont le passé n’est pas irréprochable pour ne pas dire plus. Au lieu d’être un acte de gratitude et de reconnaissance de la patrie pour services rendus, ce qui est préférable à tout l’or du monde quand on s’est battu par conviction pour la liberté de son pays.
Et ce n’est pas là seulement le langage d’un utopiste.
Combien sont-ils les anciens moudjahidine qui, comme DJAMILA BOUHIRED ET YOUCEF MELLOUK, avaient la possibilité de grenouiller dans les eaux malsaines de l’à-plat-ventrisme mais se sont tenus à l’écart des compromissions politiciennes, ont vertement critiqué les méfaits du système de la rente, ont choisi de vivre modestement pour pouvoir conserver intact leur prestigieux passé de combattant de la liberté ?
Ils se sont noyés dans l’anonymat, difficile donc de les dénombrer.
Combien sont-ils ceux qui comme DJAMILA BOUHIRED ET YOUCEF MELLOUK ont rejeté des offres faramineuses pour que leur participation à la guerre de libération ne serve pas de caution morale aux déviations politiciennes qui ont assassiné en 1962 le rêve collectif d’une Algérie citoyenne, équitable, solidaire, légaliste, prospère, protectrice de la dignité de ses enfants, sans discrimination.
Oui. DJAMILA BOUHIRED fut et restera à jamais l’un des plus beaux symboles du combat libérateur à l’échelle mondiale. Elle fut aussi et restera à jamais l’un des plus beaux symboles d’un magnifique mouvement révolutionnaire qui fut brisé dans le sang à l’issue d’un terrible fratricide, en I962, sous le regard moqueur de l’armée coloniale qui était en train de plier ses bagages.
Soyons logiques.
Comment attendre une bouée de sauvetage de ceux qui ont noyé le pays dans un fleuve de sang pour en devenir les maîtres ?
Ce serait attendre un peu de pitié d’un bourreau dont le métier est de couper les têtes à la chaîne.
Le cri de détresse de DJAMILA BOUHIRED est le contraire de la mendicité. Il illustre la légitime revendication d’un droit inaliénable que les gouvernants ont accaparé par le fait du prince. Les gouvernants se sont toujours servis de ce droit comme instrument de pression et de chantage contre les hommes et les femmes d’honneur qui se sont tenus loin des magouilles politiciennes par conviction, par fidélité à leur engagement moral de résistants. Nous ne doutons pas que des millions de citoyens ont saisi le sens du cri de DJAMILA.
Pour ma part grâce à ce cri et au large élan de solidarité qu’il a suscité au sein de la société algérienne j’ai obtenu la réponse à une question qui me tourmentait.
En octobre 2009 le gouvernement algérien a distribué une grande quantité de drapeaux en mobilisant des équipes qui ont fait du porte à porte pour suggérer aux récipiendaires de les suspendre à leurs balcons le premier jour de novembre 2009. Peine perdue. La célébration de l’anniversaire de la révolution était dans les cœurs. Rares étaient les balcons et les fenêtres où flottait notre beau drapeau comme le désiraient les dirigeants du pays.
Par contre une semaine avant le match de l’équipe nationale de football c’était un raz de marée de drapeau vert et blanc qui inondait le pays. Les fenêtres, les balcons, des façades entières de maisons, les rues, les têtes, les poitrines, les poignets se paraient de vert et blanc, les costumes étaient en vert et blanc, les gâteaux et les bonbons étaient en vert et blanc, les cadeaux étaient en vert et blanc. Nous n’avons vu cela qu’en 1960, 1962 et 2009. nous reverrons certainement cela en janvier et juin 2010, mais nous n’assisterons pas à une si belle communion le 5 juillet, le 20 août et le premier novembre.
A présent j’ai compris.
Les citoyens accordent tellement de valeur au drapeau national qu’ils en refusent l’exploitation par des gouvernants qui n’ont rien fait pour en être dignes.
C’est du moins l’explication qui me semble la plus plausible.
Pour être digne du drapeau il faut aimer le pays, travailler pour le pays, se sacrifier pour le pays, mourir pour le pays.
Les gouvernants n’ont rien fait de semblable.
DJAMILA BOUHIRED l’a fait avant et après l’indépendance, YOUCEF MELLOUK a sacrifié sa carrière de haut cadre de l’Etat, les footballeurs l’ont fait sans rien demander qui soit compris comme un indu indécent ou malhonnête.
L’agression contre nos joueurs en Egypte, l’incarcération de YOUCEF et l’ingratitude des gouvernants à l’égard de notre sœur à tous DJAMILA ont été ressenties de la même manière par des millions d’Algériens. Nous n’avons vu semblables élans qu’en I958 (grève des prisonniers politiques), en I96O et en I962.
Je lis dans les faits exceptionnels de novembre 2009 les signaux de l’impatience des citoyens de voir notre pays enfin placé sur les rails qui nous mèneront pacifiquement vers l’alternance, l’Etat de droit et la bonne gouvernance sans lesquels aucun pays n’émergera du sous-développement.
DJAMILA BOUHIRED fut une femme exemplaire pendant la guerre de libération. Aujourd’hui elle est punie parce qu’elle n’a pas monnayé sa caution morale à ceux qui ont brisé la révolution. Son combat actuel est le combat silencieux mais visible de millions d’algériens anonymes qui revendiquent de mille manières un Etat de droit.
Que feront les gouvernants face à cette impatience si clairement exprimée, impossible à éluder ?
Ont-ils compris que si des millions de citoyens se sont déclarés disposés de participer aux frais d’hospitalisation à l’étranger de DJAMILA c’est en réaction à l’ingratitude des révolutionnaires qui avaient étouffé la révolution pour le Koursi qu’il monopolise depuis 1962 ?
Pour ma part je suis certain qu’ils ont très bien compris mais qu’ils feront absolument tout leur possible pour que rien ne changera dans les méthodes de gouvernance et du choix des hommes qui gouverneront.

Mahdi hocine décembre 2009

*-Le ministre des moudjaidine Chérif Abbas a reconnu le traitement de dix mille dossiers de faux moudjahidine. Il cumule les fonctions de ministre et de patron de l’organisation des anciens moudjahidine.

**-Révolutionnaires de la dernière minute. Ils s’étaient engagés quelques mois avant le 19 mars 1962 et avant le 5 juillet 1962. Les combats fratricides de cette période noire de notre histoire récente ayant facilité les intrusions et les reconversions crapuleuses. Ce sont eux qui ont détourné l’attestation communale de sa véritable vocation de titre honorifique et en ont fait un registre de commerce.

H.B. Obama, la grosse déception de l’an de grâce 2009

H.B. Obama,
la grosse déception de l’an de grâce 2009

Au moins au tout début de son entrée à la Maison Blanche -une entrée triomphale-
le métis Hussein Barak Obama avait allumé la flamme de l’espérance chez des centaines de millions de citoyens du Tiers Monde. Particulièrement pour les arabes tellement assoiffés de liberté, de justice et de Paix il avait incarné une espèce de révolutionnaires que l’Amérique officielle déteste au plus haut point et qu’elle n’a jamais cessé de pourchasser dans tous les coins et recoins de la planète bien avant le maccarthysme de triste mémoire. Un cocktail bien dosé de Mossadegh, Lumumba, Allende, Chavez, Mandela et Gandhi.
Son discours d’investiture puis celui du Caire constituaient théoriquement un virage en tête d’épingle de la stratégie belliqueuse de Washington principalement en Amérique latine et au Moyen Orient qui restent encore la chasse gardée du Pentagone. C’était tout à fait le contraire de la démarche criminelle de George Walker Bush, de ses prédécesseurs et de ce qu’ont représentés ceux-ci de hogra, de pillage, de famine auxquels ils avaient condamnés des pays très riches en matières premières et en potentialités technologiques mais qui s’opposaient à l’ultra libéralisme à l’américaine.
Là où George Walker Bush et ses prédécesseurs s’étaient comportés en usurpateurs et en tyrans prétendant tenir leur puissance et leur mission du Dieu des Chrétiens Hussein Barak Obama avait apporté, en parole, un changement radical, se disant disposé de se comporter en partenaire respectueux des faibles, des forts et des institutions internationales. Avant lui aucun président de la puissante Amérique ne l’avait fait dans un pays arabe du Moyen Orient.
Vu de l’extérieur Hussein Barak Obama c’est le port élégant, la jeunesse ambitieuse, la richesse multiculturelle et multi cultuelle, un bon bagage intellectuel, l’identité assumée, le verbe mesuré et pertinent. Mais derrière cette somme exceptionnelle de valeurs rarement réunies chez un chef d’Etat américain nous pressentions des zones d’ombre qui ne le différenciaient pas de George Walker Bush, de Clinton, de Reagan, de Nixon. A chacun de ses premiers discours de maître du monde nous éprouvions un gros malaise. Nous pensions qu’il n’aura pas les mains libres pour faire ce qu’il promet et qu’il le savait. Déjà la récupération du ministre de la défense de Bush et le recrutement de Hillary Clinton à un poste qui la faisait baver d’envie inspiraient une grosse crainte sur le devenir de la Palestine, du Liban, de l’Irak, de la Syrie, de l’Afghanistan. Entre Hillary et Livni c’est le grand amour. Que celle-ci ait noyé la population civile de Gaza et du Sud Liban sous un déluge de bombes au phosphore et autres produits prohibés par la Convention de Genève cela ne comptait pas aux yeux de l’américaine : un massacre de plus ou de moins cela ne ferait pas plus mal aux Arabes.
Ce n’est que le début.
En quelques semaines à peine de règne Hussein Barak Obama revient sur les positions courageuses qu’il avait proclamées dans son discours d’investiture et dans celui du Caire.
Effacées de sa mémoire les belles promesses de Paix, de fraternité et de respect qu’il avait faites aux Arabes et aux musulmans…
Un ultra rapide retournement de veste.
Obama a trahi des centaines de millions de démocrates du Tiers Monde qui ont vu en lui un légaliste bien décidé à contribuer à l’instauration de l’Etat de droit dans les pays où George Walker Bush et ses prédécesseurs avaient fabriqué et protégé des dictateurs sans foi ni loi.
Nous n’allons pas décortiquer la première année d’exercice d’un chef d’Etat bien élu, par le peuple et avec de l’argent librement collecté par le peuple. Un chef d’Etat qui a, paradoxalement, très vite adopté la démarche zélée d’un obligé de l’AIPAC et des barons de la finance. Donnant à nos yeux l’image d’un Nègre de service soumis à des sphères d’influence ultraconservatrices au plan de la politique étrangère à suivre.
Il nous est très pénible de le dire. Nous observons que Hussein Barak Obama s’est aligné sur les positions du criminel de guerre George Walker Bush en ce qui concerne les exactions sionistes de nature nazie, l’implantation des colonies en Cisjordanie, la judaïsation d’El Qods précédée par les expulsions manu militari des Palestiniens de leurs domiciles qui sont rétrocédés sur le champ à des colons juifs d’importation. Lui, le juriste intègre qui avait décrété hors-la-loi l’implantation des colonies, il n’a pas bronché.
Quelques exemples :
1) George Walker Bush avait exercé pressions et menaces contre des Etats européens dont les magistrats ont ouvert des procédures judiciaires contre des dirigeants et des officiers militaires sionistes commanditaires et coupables de crimes contre l’humanité au Liban et en Palestine. Cas d’Ariel Sharon en Belgique poursuivi pour le génocide de Sabra et Chatila.
2) En 2009 c’est le légaliste Hussein Barak Obama qui a exercé des pressions sur le Conseil de sécurité de l’ONU à fin que le rapport de la Commission Goldstone n’atterrisse pas sur le bureau du procureur Ocompo du Tribunal Pénal International, épargnant ainsi à Shimon Pères, Tzipi Livni, Ehud Barak, Ehud Olmert, Netannyahou, George Walker Bush et leurs acolytes une condamnation certaine pour le génocide perpétré à Gaza en décembre 2008 et janvier 2009. Avant cela il avait exercé une pression étouffante sur ses obligés Mahmoud Abbas et Hosni Moubarak pour saborder les travaux de la Convention de Genève des droits de l’homme qui est habilité de statuer sur le rapport de la Commission d’enquête Goldstone. En appelant l’Europe civilisée d’annuler les lois qui autorisent les magistrats européens de poursuivre et de condamner les auteurs sionistes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. L’Espagne gouvernée par le socialiste Zapatéro et la France sous le règne de Sarkozy ont été les premières à répondre à cet appel. L’Amérique étant impliquée jusqu’au cou dans toutes les exactions des sionistes au Liban, en Syrie, en Jordanie et en Palestine nous comprenons parfaitement la démarche de Washington.
3) George Walker Bush et ses prédécesseurs avaient financé l’implantation des colonies en Palestine occupée. Ils avaient financé la construction du mur qui enferme les Palestiniens dans la plus vaste prison à ciel ouvert de l’histoire de l’humanité. Ils ont fourni à Hosni Moubarak les équipements technologiques et l’argent pour renforcer l’enfermement des Palestiniens LE LONG DES FRONTIERES EGYPTIENNES.
4) En 2009 Hussein Barak Obama fournit à Hosni Moubarak des équipements sophistiqués et de l’argent pour installer un rempart métallique de 30 mètres de profondeurs sous terre et de plusieurs kilomètres de long pour bloquer définitivement les tunnels grâce auxquels les palestiniens s’approvisionnent semi clandestinement d’Egypte en nourriture, en médicaments et en produits domestiques d’absolue nécessité depuis que les hordes sionistes les maintiennent sous un blocus inhumain.
5) En 2009 le légaliste Hussein Barak Obama ferme les yeux sur l’expulsion des Palestiniens d’El Qods de leurs domiciles lesquels domiciles sont attribués à des colons juifs d’importation.
6) George Walker Bush a fait assassiné Yasser Arafat et fabriqué la marionnette Mahmoud Abbas pour réduire le fait colonial en Palestine à une simple question de réfugiés économiques venus personne ne peut dire d’où et regroupés sur des territoires de souveraineté sioniste. Des migrants qui n’ont besoin que d’une aide humanitaire.
7) En 2009 Hussein Barak Obama n’arrête pas d’exercer des pressions sur ses obligés Hosni Moubarak, Abdallah le Saoudien, Abdallah le Jordanien et Mahmoud Abbas pour ne plus revendiquer les territoires palestiniens colonisés, de ne plus revendiquer le retour des réfugiés palestiniens qui le désirent, de considérer le génocide de Gaza comme une simple bavure de soldats zélés et de revenir SANS CONDITION à la table des négociations avec comme partenaires les criminels de guerre sionistes.
En sachant que le peuple palestinien n’obtiendra rien tant que l’ONU ne prendra pas ses responsabilités et ne fera rien pour appliquer les résolutions qui reconnaissent le droit de ce peuple à un Etat INDEPENDANT à l’intérieur des frontières de 1967.
En sachant également la stérilité de 18 ans de blablabla sous la baguette inéquitable américaine qui impose aux arabes (ses obligés) plus de soumission et plus de concessions en faveur des hordes sionistes. Parce que ni Bush ni ses prédécesseurs ne voulaient d’un Etat palestinien souverain et ne cachaient nullement leurs intentions de parvenir à forcer les Palestiniens à envahir la Jordanie, la Syrie, l’Egypte. Si les négociations de Paix ont traîné pendant 18 ans et les opérations du genre « plomb durci » sont publiquement approuvées et soutenues par Washington c’est pour dire aux Palestiniens qu’ils n’ont devant eux que l’exil ou la mort.
Nous ne faisons pas partie des centaines de millions de Tiers-mondistes arabes, latino-américains, maghrébins, asiatiques qui ont cru aux belles promesses de l’élégant Hussein Barak Obama. Par chance nous avons eu le bon réflexe de l’écrire au lendemain de son discours inattendu du Caire par lequel il avait subjugué le monde arabo-musulman et le jury du prix Nobel de la Paix. L’expérience nous ayant plus d’une fois démontré que les puissants présidents de la première puissance de la planète sont tenus en laisse par plus puissants qu’eux qui les contraignent à des compromis et même à des compromissions inacceptables pour un homme à principes. Des lobbys qui détiennent l’exorbitant pouvoir de déchoir qui ils veulent : les maîtres de la grosse finance et des médias, l’Eglise, la Synagogue… Jimmy Carter, Bill Clinton, la famille Kennedy et bien d’autres en savent quelque chose.
Tout de même nous sommes choqués par la vitesse du changement de cap entrepris par Hussein Barak Obama. Au vu de ses engagements déclarés concernant le Climat, Guantanamo, les colonies en Palestine, l’Irak, l’Afghanistan… Son attitude servile face à l’AIPAC et aux criminels de guerre sionistes qui le méprisent plus qu’ils ne méprisent Hosni Moubarek, Abdallah le Saoudien, Abdallah le Jordanien, la marionnette Mahmoud Abbas et sa bande de négociateurs qui ont passé plus de dix huit ans à se traîner sur le ventre et à embrasser les criminels sionistes comme des frères de lait. Tout cela en contrepartie d’une misérable obole de quelques centaines de millions de dollars et d’une protection assurée conjointement par la CIA et le Mossad.
Suprême infamie !
On sait le temps et l’argent que consacre le couple Obama à l’enfance malheureuse mais on a vu son indifférence et sa neutralité inhumaine quand les enfants palestiniens ont été bombardés au phosphore dans les écoles et dans leurs domiciles. Hussein Barak Obama était le grand vainqueur des joutes électorales. Bush était en train d’assumer les derniers jours de son mandat présidentiel sanglant en essayant d’exterminer les habitants de Gaza.
Hussein Barak Obama gardait le silence.
Les enfants de Palestine ne méritaient pas un mot de réconfort de l’Elu Noir Américain. C’était en Janvier 2009.
Des enfants palestiniens d’El Qods ont été chassés de leurs domiciles par l’armée sioniste. Il pleut, il fait froid. Ils vivent dans la rue sous des tentes de fortune. Nous sommes en Décembre 2009. Hussein Barak Obama, puissant président de la plus grande puissance de la planète garde toujours le silence. Demain ce sera la fête de Noël. Il ira sans doute offrir des cadeaux aux enfants malheureux de Chicago.
Il a déjà oublié que toutes les souffrances des Palestiniens depuis I956 sont la conséquence directe de la stratégie américaine au Moyen Orient et que les hordes sionistes ne sont que les instruments de cette stratégie.
Mahdi Hocine
Décembre 2009









L’Etat Suédois Antisémite


L’Etat suédois n’a pas sanctionné le journal Aftonbladet pour le crime d’avoir informé ses lecteurs d’un trafic d’organes humains prélevés sur des prisonniers palestiniens qui ont été trucidés par l’armée sioniste après interrogatoire.
La bande à Shimon Pères, Netannyahou en tête, l’accuse d’antisémitisme primaire. Rien de nouveau. Ce n’est là qu’une méthode éprouvée des hordes sionistes pour détourner l’opinion mondiale des crimes contre l’humanité impunie auxquels nous a habitués l’armée d’occupation au Liban et en Palestine. Les citoyens européens et américains se laissent prendre à tous les coups par une propagande à la limite du débile. Ce n’est pas qu’ils soient crétins au point de prendre des vessies pour des lanternes. Leur défaut c’est de ne pas réfléchir par paresse et de ne pas rechercher la vérité par désintérêt, alors ils avalent toutes les couleuvres que leur servent leurs sources d’information préférées. Et plus les bestioles sont grosses plus ils en apprécient le goût.
Mais voici qu’en décembre 2009 une universitaire américaine prend son courage à quatre mains et dévoile un secret qui la torture de remords depuis l’an de grâce 2000. Secret de polichinelle dirions-nous, mais parce qu’elle est Américaine et pas antisioniste pour un sou ses révélations ont dérangé la bande à Shimon Pères.
Voyons pourquoi.
Il y a près de vingt ans la délicieuse Américaine avait enregistré une discussion explosive avec le docteur Jéhuda Hiss en qualité de patron du principal institut médicolégal des hordes sionistes. Les confidences du triste sire relèvent du contenu fictionnel des films d’horreur, spécialité très lucrative de l’industrie américaine du cinéma. Il lui avait froidement raconté comment ses collaborateurs démontaient les organes de palestiniens lesquels organes sont exportés en Amérique où le marché noir de la pièce humaine de rechange est plus que florissant. Appréhendés dans des rafles des palestiniens jeunes et robustes sont butés après interrogatoire ou en chemin. Une fois remis à l’institut médicolégal du docteur Hiss leurs cadavres sont ouverts du menton au bas du ventre, évidés, grossièrement recousus (nous avons vu des photos montrées par une chaîne TV sioniste) et enterrés secrètement sans que les parents sachent où.
Qui ignore que les cliniques européennes et américaines s’approvisionnent en organes humains chez les pauvres en vie du Tiers Monde qui sacrifient qui un rein, qui un œil, qui un poumon pour nourrir leurs nombreuses familles ? Qui ignore que les puissances coloniales ont toujours utilisé les cadavres des colonisés pour des expériences médicales ?
C’était au temps où le CIR et autres ONG humanitaires ne disposaient pas de moyens adéquats pour suivre la trace d’un prisonnier et pour enquêter. Mais là nous sommes au seuil du troisième millénaire, pourtant les pratiques du moyen âge perdurent. Et c’est la puissance coloniale que les européens et les américains considèrent comme l’une des meilleures démocraties de notre temps qui assassine des prisonniers « indigènes » et vend leurs organes vitaux en Amérique et en Europe.
Cette fois Shimon Pères et sa bande n’ont pas crié au scandale, au dénigrement, à la manipulation, à l’antisémitisme…
Et pour cause !
Après le journal suédois accusé d’antisémitisme primaire c’est une chaîne télé et des journaux sionistes qui ont pris le relais et se sont déchaînés contre les méthodes monstrueuses de Pères et sa bande, dignes héritiers des sciences nazies en matière d’extermination de l’espèce humaine colonisée. Tout se faisant grâce la complaisance-complicité des puissances occidentales dites civilisées et se prétendant défenderesses des droits humains dans le monde.
Qu’en pense l’humaniste, prix Nobel de la Paix des cimetières 2009, Hussein Barak Obama ?
Qu’en pensent ses nervis Angéla Merkel, José Luis Zapatéro, Gordon Brown, Nicola Sarkozy qui empêche les magistrats de leurs pays de juger les auteurs blancs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dont les victimes sont des Arabes, des Asiatiques, des Africains, des latino-américains et des Maghrébins ?
Qu’en pensent ses serviteurs Hosni Moubarak, Abdallah le saoudien, Abdallah le Jordanien et autres monarques de pacotille qui ne tiendraient pas une seule minute sur le trône sans la protection de Washington, Londres et Paris ?
Quant à l’universitaire américaine qui a mis près de vingt ans pour se libérer de son affreux secret, elle doit calculer le nombre de vies humaines qu’elle aurait certainement sauvées depuis qu’elle garde pour elle les confidences du patron de l’institut médicolégal Jéhuda Hiss. Elle aurait évité à l’Etat suédois d’être taxé d’antisémitisme primaire pour ne pas avoir condamné un journal qui n’a dit que la vérité.
Pauvre Nancy Sheper-Hugue, elle ne mesure pas ce qu’elle a perdu. Le jury du Nobel l’aurait gratifiée d’un prix spécial et ne se serait pas laissé subjugué par les beaux discours d’un homme qui parlent de Paix et protège des auteurs de crimes contre l’humanité.

Mahdi Hocine
Décembre 2009




Eric Besson ou le diable Masqué

Le beau et génial écrivain Besson a fui la charmante Ségolène pour se réfugier sous les ailes du gagnant ; le brouillon et minuscule Nicolas Sarkozy maître de l’UMP et actuel président de tous les français, selon la formule consacrée. Quelle mouche l’a piqué ? Nul ne saurait le dire. Mais du fait que Sarko a vilainement braconné dans les chasses gardées des milieux politiques et jusque dans les égouts lepénistes, à la recherche des compétences en berne chez ses concurrents, il doit y avoir du louche. Le racolage à tout bout de champ c’était la guerre des tranchées d’un monarque sans couronne qui, à peine installé à l’Elysée, pensait déjà à une seconde mandature gagnée avec un pourcentage de voix plus important que la première. Mais comme les vents ne soufflent pas toujours dans la direction de nos ambitions…
La panne d’idée, les retombées du crash boursier américain, des promesses non tenues et impossible à tenir c’était plus que ce qu’il fallait pour gonfler d’heure en heure les rangs des déçus. Heureusement que le diable masqué ne manque pas d’inspiration. A force de fouiller dans les poubelles des idées périmées il a réussi à en pêcher une toute bête, toute crasseuse, mais qui défoule les foules en période de vaches maigrichonnes. Tout le monde voyait bien que le génial Besson a simplement plagié son ennemi de toujours Le Pen en utilisant un emballage moins voyant. Les slogans ‘’les Français d’abord ‘’ et ‘’ les immigrés non européens dehors’’ sont résumés dans un vocable qui se veut intelligent : débat sur l’identité française.
Entendez la vieille rengaine du repli sur soi, la peur de l’autre, le rejet de l’autre, la haine de l’autre…
Qui est l’autre ?
Le basané qui vole notre travail et le pain de nos enfants, le Noir polygame qui met en faillite les services sociaux, le chinetoque envahissant, le musulman qui veut islamisé le monde en usant des bombes et du couteau, le Tiers-mondiste qui n’a pas de quoi se nourrir dans son pays et qui nous colonise comme les criquets en prenant le risque de finir dans le ventre des requins.
Beau débat en perspective !
Mais comme les idées périmées n’ont plus la côte c’est la France du cœur, la France républicaine qui a répondu à la France haineuse et bêtement méchante. Besson et Sarko sont priés de revoir leurs copies. Il leur est demandé de travailler, de respecter les promesses électorales au lieu de faire dans la diversion et la manipulation. La France d’en bas réclame que lui soit assurées les conditions d’une vie décente et digne d’un citoyen libre. Pour le reste elle n’a jamais douté de son identité. Ce n’est pas le colon sioniste Nicolas Sarkozy qui lui donnerait des leçons de patriotisme en lui désignant des têtes de turcs pour lui faire oublier ses malheurs.
Le Nord d’Af, le p’tit nègre, le bougnoule, le chinetoque, le foulard, la burqua, les minarets et quoi encore ?
Ceci est notre lecture des pétitions qui circulent en France contre le débat sur l’identité française initié par le couple contre nature Besson Sarkozy (l’intellectuel et l’affairiste) pour essayer de calmer la grogne des Français.
Le Pen à de quoi être fier et se sentir légitimé. A chaque fois que la France souffre de mauvaise gouvernance les hommes du pouvoir défaillant s’inspirent de ses idées et de son langage raciste et racolent sur ses plates-bandes pour gagner du temps ou tromper les Français.
Mahdi Hocine
Décembre 2009