Pour faire plaisir à Yves le Drian, ministre français de la défense, le chef de l'Etat algérien et son premier ministre Abdelmalek Sellal ont humilié l'entraîneur de l'équipe algérienne de football.
En effet, alors que le yougoslave Vahid Halilhodzic était entièrement absorbé par la préparation de la coupe du monde ils lui ont lancé entre les jambes le français Christian Gourcuff au palmarès rachitique sur le plan international mais qui s'exhibera avec ostentation là où la décence lui interdit de paraître.
C'est un acte inqualifiable dans le registre des coups de poignard dans le dos.
Homme d'honneur le Yougoslave n'en a pas moins respecté son calendrier de travail avec l'équipe de foot qui, grâce à lui, a frôler l'exploit au Brésil.
De retour en Algérie il s'est produit un renversement de la situation qui semble répondre à une revendication des fans de l'équipe national de football.
L'exploitation politique du foot (opium du peuple ou instrument de diversion) est une constante chez les dictateurs.
Aussi Bouteflika oublie vite qu'il avait humilié Halilhodzic à qui il propose le maintien à son poste d'entraîneur des fennecs.
Mais un homme qui a de la dignité n'obéit pas aux décisions capricieuses des monarques qui sont trop habitués d'acheter les consciences avec de l'argent.
Le Yougoslave a démontré d'une manière cinglante que ni les milliards de dinars ni les privilèges ne méritent qu'un homme d'honneur courbe l'échine ou aliène sa liberté de conscience.
Merci monsieur Hailhodzic de votre belle résistance aux choses du ventre. C'est tellement rare de nos jours dans ce beau pays.
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Hocine Mahdi
-----Le' 8 juillet 2014
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