Thursday, May 21, 2015

Zyed et Bouna : les magistrats les ont achevés

ZYED ET BOUNA.
Lorsque ces deux adolescents se sont réfugiés dans l'enclos du transformateur EDF, un des policiers avait dit à ses collègues du commissariat par liaison radio :
"- «Je pense qu’ils sont en train de s’introduire sur le site EDF… Il faudrait ramener du monde, qu’on puisse cerner le quartier quoi… Ils vont bien ressortir… En même temps, s’ils entrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau…»".
Donc les policiers savaient que Zyed et Bouna étaient en danger de mort en pénétrant sur le site du transformateur.
Malgré cela les juges ont relaxé les policiers en affirmant que ceux-ci (les policiers) ne pouvait pas savoir ni imaginer que Zyed et Bouna étaient en danger de mort.
Excusez les répétitions. Elles s'imposent dans ce contexte juridique où tous les mots ont un triple sens et autant d'interprétations.
Dix ans après le crime de "non assistance à personnes en danger de mort" les juges ont réussi à faire disparaitre du débat judiciaire la preuve irréfutable de la culpabilité des policiers.
Le procès a été mené par les magistrats de bout en bout à charge contre les parties civiles soupçonnées de vouloir salir la fonction de la police.
Cela nous ramène trente ans en arrière où l'on pouvait assassiner des écoliers et de paisibles ouvriers Noirs et Basanés sans craindre la Justice française.
Cela confirme que l'apartheid social, culturel, scolaire et judiciaire n'est pas prêt de disparaitre en France.
Rachida Dati, qu'as-tu de tes engagements militants de jeunesse pour les droits humains avant de devenir la sherpa de Sarkozy ?
Harlem Désir qu'as-tu fait des acquis de la marche des "Beurs" après avoir trahi l'idéal des Marcheurs pour devenir le "Nègre" de service de François Hollande ?
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Hocine Mahdi
...........Le 21 Mai 2015
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P.S. pour rappel :

Le 27 octobre 2005, Bouna Traoré, 15 ans, et Zyed Benna, 17 ans, sont morts par électrocution à l’issue d’une course-poursuite avec la police à Clichy-sous-Bois. Ce drame avait provoqué trois semaines d’émeutes en banlieue et l’état d’urgence.






Thursday, May 14, 2015

Le quotidien des clandestins à Calais

Il a fallu la mise en ligne d'une vidéo amateur sur les réseaux sociaux pour que les médias français se rendent compte du quotidien intenable des clandestins et pour chialer comme des pleureuses professionnelles sur le triste sort des malheureux qui rêvent de passer en Angleterre.
Des CRS s'acharnant sur des jeunes Africains.
Une violence extrême.
Des coups de poing.
Des coups de pied.
Des coups de matraque même quand "le sale Nègre" est étendu ou plier en deux par terre.
Les journalistes commentent le triste "évènement" comme si c'était de l'inédit mais des militants d'associations caritatives les coincent en répondant froidement à leurs stupides questions :
- Mais c'est presque tous les jours que les policiers tabassent les migrants qui cherchent à rejoindre l'Angleterre parce qu'ils se savent indésirables en France.
Les médias français étaient-ils aveugles, sourds et muets avant que la vidéo ne soit diffusée sur Internet ?
Pas du tout.
Ils cherchent l'audimat et les problèmes des migrants clandestins ne rapportent pas gros sur ce plan là. 
Mieux encore.
Le silence est plus payant en ce domaine où des êtres humains sont maltraités comme des animaux sauvages.
Retenons que la violence barbare des CRS a été mise sur le compte de la fatigue due au déficit en personnel.
La belle excuse ! 
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Hocine Mahdi
..........Le 14 mai 2015
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Wednesday, May 13, 2015

Le soleil ne brille-t-il que pour les autres ?



 Et moi qui croyais que le soleil ne brillait que pour les autres !
 J’avais l’habitude de fuir très tôt Constantine 
 où les espaces de détente  ne sont   plus que lieux bruyants
 fréquentés par la fripouille.
 Au  bord de la mer, entre Jijel et Bejaia, il y a mille 
 et un espaces  où la beauté   de la nature vous réconcilie
 avec vous-même.
 En car le voyage est long mais les paysages 
  qui défilent sous vos yeux 
  sont agréables et vous donnent envie 
  de ne penser qu’aux bonnes choses.
  Voici pourquoi après chaque accrochage avec 
  le rédacteur en chef je m’évade
  vers la mer en car, sans bagage, 
  rempli d’une grosse colère contre moi 
   et contre tout le monde.
   Il est trop prudent, trop frileux le rédac en chef.
   Toujours à supprimer les mots qui font mouche 
   et les phrases clés.
   Il a peur des magistrats, 
   de l’imprimeur, 
   de perdre son quota quotidien 
   de la manne publicitaire qui fait vivre le journal.
   Insupportable ! 
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   Hocine Mahdi
   Texte écrit en Mars 2006
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