Saturday, February 27, 2016

La mort ou la Liberté, une belle leçon de patriotisme.

Le journaliste El Qeeq a mis fin à sa grève de la faim contre la détention administrative qui peut durer plus de dix ans sans jugement et dont 700 PALESTINIENS sont victimes en ce moment.

95 jours de jeûne.

Refusant les soins autant que la nourriture.

Résistant à toutes les formes de chantage et de marchandage.

Il était au bord de l'agonie. 

Les hommes de main de Netanyahu se sont finalement agenouillés de peur que la mort du gréviste ne noircisse plus encore l'image du régime d'apartheid sioniste en Europe et au USA où la majorité des citoyens demande la fin de la colonisation de la Palestine alors que leurs gouvernants évitent de se frotter aux lobbys sionistes qui partagent avec eux tous les pouvoirs.

La victoire de Mohamed El Qeeq est double.

1)- Grâce à lui le monde entier a appris que la justice "civilisée" du régime sioniste fonctionne à l'envers : Au dessus des magistrats ce sont des policiers, des soldats, des agents du renseignement et leurs indicateurs qui décident du maintien en détention ou de la libération d'un innocent contre qui ils ne disposent d'aucune charge ni motif d'inculpation. 

2)- Il a posé une question que tous les humanistes ne cessent de poser depuis des lustres : 

A quoi servent la Convention de Genève, le Tribunal Pénal International et l'Onu qui réagissent avec fermeté contre les Allemands, les Serbes et les Rwandais et se couchent quand les USA et le régime d'apartheid commettent les mêmes crimes contre des peuples désarmés au Moyen Orient ?

Attention, rien n'est acquis. 
De très nombreux prisonniers Palestiniens ont été libérés suite à des accords internationaux avec Netanyahu puis ont été remis en prison (détention administrative) sans inculpation. 
Le régime d'apartheid sioniste a l'habitude d'emprisonner des milliers d'innocents en vue de les échanger au cas où la résistance palestinienne capturerait un soldat sioniste au cours d'un accrochage (mille prisonniers palestiniens échangés contre un seul prisonnier sioniste). 
Une puissance coloniale peut tout se permettre contre un peuple vaincu quand la communauté internationale ferme les yeux.

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Hocine Mahdi

 ....... Le 26 février 2016

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Monday, February 15, 2016

Le viol n'a ni nationalité ni religion !


Comme le proxénétisme, le viol n'a ni nationalité ni religion.

Le violeur est l'homme dans toute sa laideur intérieure :

L'Américain, l'Africain, l'Arabe, l'Asiatique, l'Européen, le Maghrébin...

Il est l'homme de toutes les contrées et de tous les métiers.

Il est imam, prêtre, journaliste, ministre, enseignant, médecin, juge, chef d'entreprise, artiste, patron, ouvrier, chômeur, truand, universitaire, maire, préfet, et même président d'un Etat de droit légalement élu par des dizaines de millions de citoyens honnêtes.

Il est marié, veuf, célibataire.

Il est de tous les âges.

Comme la prostitution, le viol est à tous les échelons de la société, qu'elle soit civilisée ou arriérée.

Le viol est un crime odieux qui est couvert et demeure impuni quand l'auteur appartient à la caste d'en haut.

Il sera lourdement sanctionné, jusqu'à dix ans de prison, quand l'auteur appartient à la caste d'en bas.

Il fait le beurre des médias, scandalise l'opinion. 

L'autre crime odieux est la manipulation politique et médiatique qui cible une communauté ou une religion en vue d'attiser la haine de l'autre.

Le viol collectif de Cologne a engendré un ignoble lynchage médiatique à l'encontre des réfugiés syriens alors que les premiers résultats des enquêtes de la police allemande démontrent que les violeurs sont de toutes les couleurs, de toutes les religions mais surtout des extrémistes qui mènent une guerre meurtrière contre les réfugiés (agressions, camps d'hébergement incendiés, manifestations violentes). 

Des chaînes de télévisions européennes auraient escamoté des documents vidéo parce qu'ils montrent des jeunes hommes Blancs agressant des femmes Blanches en cette horrible nuit en Allemagne.

Le viol collectif de Cologne n'a pas livré tous ses secrets. 

Peut-être ne le fera-t-il jamais. 

Mais il a donné lieu au viol des consciences par le biais de la désinformation et de la manipulation de l'opinion publique en pointant du doigt les réfugiés syriens en particulier. 

Les journalistes manipulateurs ne sont pas moins criminels que les violeurs. 

C'est notre intime conviction.

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Hocine Mahdi

...............Le 15 février 2016

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