Sarkozy tenait à revenir très vite à la tête de l'UMP pour continuer de jouir de l'immunité judiciaire à l'exemple de Jacques Chirac. Mais son nom est apparu dans de nombreuses affaires malodorantes.
Bien que très lente à la détente la tortue (la justice) l'a rattrapé dans une course bien curieuse où la vélocité du lièvre (Nicolas Sarkozy) a montré ses limites.
Bien que très lente à la détente la tortue (la justice) l'a rattrapé dans une course bien curieuse où la vélocité du lièvre (Nicolas Sarkozy) a montré ses limites.
Au terme de seize heures de garde-à-vue l'ancien président de la république française est mis en examen pour corruption active et trafic d'influence. Mais aussitôt dehors il éructe contre des magistrats ''syndicalistes'' qui se vengeraint contre lui. Il se plaint d'avoir été volontairement humilié comme un délinquant d'une banlieue chaude.
Dans un entretien à TF1 et Europe 1, il a nié toutes les accusations portées contre lui et accuse Hollande et ses ministres d'instrumentaliser la justice. Pour démontrer l'instrumentalisation il cite malicieusement le cas du ministre socialiste Jerôme Cahuzac qui n'a pas passé une seconde en garde-à-vue mais sans dire que celui-ci avait demandé aux juges de le recevoir pour leur avouer son délit avant d'être convoqué par les enquêteurs de la police judiciaire.
La guerre entre les juges et Sarkozy qui les méprise parce qu'ils sont insoumis va se poursuivre sur le plan médiatique. Cela ne fera que retarder inutilement le traitement des huit affaires où l'ancien président français est impliqué et risque une lourde condamnation ou de se retirer de la scène politique comme son ex bras droit François Copé.
Surtout que certains de ses anciens ministres et cadres de son parti ont décidé de lui barrer la route de l'Elysée.
Pour lui ce sera surement plus dur que la prison.
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Hocine Mahdi
-----Le 2 juillet 2014
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