Tuesday, March 12, 2019

Emmanuel Macron contre la démocratie en Algérie


Le Drian, ministre des affaires étrangères français, exprime la satisfaction d'Emmanuel Macron de voir Bouteflika prolonger illégalement son règne en vue de sauvegarder le régime des pillards qui a servi fidèlement les intérêts de la France.
La déclaration diplomatique de le Drian renie les aspirations des citoyens algériens à la liberté de choisir leur voie, de se débarrasser de Bouteflika, de sa famille de ses nervis, des pillards mafieux qui l'entourent et ont détruit  l'Algérie. 

''-Je salue la déclaration du président Bouteflika par laquelle il annonce ne pas solliciter un cinquième mandat et prendre des mesures pour rénover le système politique algérien.''
De son côté Emmanuel Macron jubile. Le clan Bouteflika lui convient parfaitement. Jamais la France n'a connu de facilité de s'imposer en Algérie en qualité de puissance tutrice. 
C'était la France de Giscard d'Estaing, Mitterrand, Chirac, Sakorzy, Hollande qui avaient étouffé les aspirations du peuple algérien à la démocratie, à la souveraineté citoyenne. Cette France néocoloniale disposait en Algérie d'une armée de serviteurs très bien installés dans les rouages névralgiques du cabinet noir qui décidait (décide encore) de tout en Algérie : Belkhir, Touati, Lamari, Nezar et un bon nombre d'anciens militaires et fonctionnaires qui furent injectés par le général de Gaulle dans les quartiers généraux de Oujda et Ghardimaou.
Si le peuple algérien n'a pas encore accédé à la démocratie c'est en raison du refus de la France de voir les peuples de ses anciennes colonies jouir d'une réelle indépendance, de se reconstruire, de sortir du sous-développement grâce aux précieuses ressources naturelles dont profitent la puissance néocoloniale. 
Emmanuel Macron s'oppose énergiquement à l'instauration d'un Etat de droit moderne. Il n'admettra une telle émancipation à aucun pays d'Afrique anciennement colonisé par la France.
Son soutien à Bouteflika exprimé ce matin depuis Djibouti ne vient pas d'un démocrate neutre. Il vient d'un néocolonialiste. C'est un mépris à l'égard du peuple algérien qui réclame depuis près de trois semaines la fin du régime monarchique instauré en Algérie avec la bénédiction de la France qui en a retiré de faramineux bénéfices sur de nombreux plans.

HOCINE MAHDI
Le 12 mars 2019    

Tuesday, March 05, 2019

Le président français ment, pourquoi ?



Le président français ment, pourquoi ?
En parlant de la barbarie de la police contre les Gilets Jaunes (plusieurs manifestants gravement blessés - yeux éborgnés, mains arrachées, jambes estropiées, têtes atteintes) Emmanuel Macron ignore royalement la femme algérienne de 80 ans qui a été assassinée par une bombe lacrymogène alors qu'elle se trouvait à l'intérieur de son appartement. 
La bombe a été tirée (lancée) par un policier.
Pourquoi Emmanuel Macron se vante-t-il que la police n'ait tué personne pendant plusieurs mois de violentes manifestations ?

Même les poids lourds des médias français et la majorité des analystes (leurs invités au quotidien) font comme lui. Ont-ils reçu l'injonction de se taire sur les circonstances de la mort de Zineb ?
Nous le pensons.
Ignoble mensonge qui est un deuxième assassinat de l'octogénaire Zineb !

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Emanuel Macron : « - C’est un miracle qu’après autant de samedis avec cette violence, il n’y ait eu aucun mort à déplorer de la part des forces de l’ordre »
Elle s'appelait Zineb. Elle avait 80 ans. Elle est morte après avoir reçu une grenade en plein visage à Marseille.





Sunday, February 24, 2019

Du 1er NOVEMBRE 1954 au 22 février 2019

Après la douloureuse marche ''7 années de guerre barakat'' quand, en 1962, des moudjahidine de l'extérieur avaient massacré des djounoud de l'intérieur pour offrir le koursi au duo Ben Bella-Boumédiene, il y a eu des centaines de mouvements contestataires qui furent étouffés dans le sang.
Belkhir, Touati, Lamari, Toufik, Nezar (des officiers de l'armée française promus cadres de l'ANP mais qui sont restés engagés au service de l'ancienne puissance coloniale) étaient déterminés à assassiner trois millions et demi de citoyens pour conserver la direction masquée du pouvoir absolu politique, économique et militaire en Algérie. 
Par conséquent, la main étrangère qui menaçait et continue de menacer la cohésion nationale, l'intégrité territoriale et la stabilité de l'Algérie, c'était eux. Ils avaient (ils ont encore) la main sur tous les réseaux dans le choix des présidents, des ministres, des banquiers, des plantons, des walis et des maires serviles et voleurs, des exécuteurs des basses besognes ainsi que de la fabrication des milliardaires et des pillards, des faux patriotes et des faux moudjahidines, des pompiers-pyromanes, des importateurs-affameurs, des bourreaux des libertés fondamentales, des saboteurs de la compétence, du Savoir-Faire, de l'honnêteté intellectuelle et de l'intégrité morale...
Ce qu'ils ont fait en 1980, en 1988, en 1991-2018,  ils sont bien capables de le refaire plus cruellement en 2019.
Mais les citoyens viennent de briser ce matin le carcan de la peur malgré les menaces du général Gaid Salah, du premier ministre Ahmed Ouyahia et de toute la mafia dont s'est entouré Bouteflika afin de mourir président en prenant le risque de disloquer l'Algérie et en offrant ses richesses naturelles à la France et aux USA.
Ce vendredi 22 février 2019, une partie des citoyens est sortie dans la rue. 
Principales revendications : 
La fin du système Bouteflika, la souveraineté réelle du pays, des élections libres, l'indépendance de la justice, la dignité citoyenne.
Ce vendredi 22 février 2019 est un jour d'espoir, un jour de fête...
Des portraits muraux de Bouteflika arrachés, piétinés, déchirés avec rage, qui pouvait imaginer un tel spectacle ?
Après les stades transformés en tribunes politiques par les supporters, après les habitants de Kherrata qui ont manifesté avec des drapeaux noirs, signe de deuil de voir le pays livré à des pillards sans vergogne qui se cachent derrière l'impotence de Bouteflika et écrasent le peuple, voici les rues, d'un bout à l'autre du pays, qui résonnent de la voix du citoyen déterminé à reconquérir sa souveraineté dans un pays réellement indépendant, totalement libéré de la tutelle de l'ancienne puissance coloniale : la France sangsue, la France vampire qui continue de voler les richesses de l'Afrique en affamant les peuples africains par le biais de dictateurs qu'elle leur impose par la puissance destructrice des armes. 
Nous avons souvent accusé les gouvernants africains et maghrébins d'être les ennemis du citoyen, de la justice, de la liberté, de la souveraineté citoyenne. 
Ce VENDREDI 19 Février 2019, dans presque toutes les rues de l'Algérie, nos accusations ont été scandées par des dizaines de milliers de citoyens en même temps : jeunes, adultes, vieillards, hommes et femmes,Arabes et Tamazight, tous unis contre le régime des médiocres, des pillards, des vrais ennemis de la nation.
Nous avons tant espéré, tant rêvé, tant attendu de vivre ce moment magique où, d'un bout à l'autre du pays, les rues résonneront de la voix des citoyens en révolte et portant pacifiquement les mêmes revendications de liberté, de dignité, de justice.
Le 22 février 2019 porte en lui les senteurs revigorantes du Premier novembre 1954 et celle du 11 décembre 1960.

Hocine Mahdi
Texte écrit le 22 février 2019 avec l'émotion de quelqu'un qui découvre que la réalisation des rêves les plus fous relève du domaine du possible.
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PS. 1 /
Des nombreux slogans libérateurs nous avons retenu la réponse cinglante des manifestants au mensonge honteux du premier ministre Ahmed Ouyahia :
-"Le peuple algérien est heureux de la candidature de Bouteflika."
Réponse des manifestants en arabe :
-"Ouyahia ya tahane, echaâb ma ouche farhane."
Traduction approximative :
-"Ouyahia le cocu, le peuple n'est pas heureux de la candidature de Bouteflika."
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PS. 2 /
Le 22 février 2018 j'ai publié sur ma page Facebook le post ci-dessous. Le 22 février 2019 les citoyens ont envahi les rues presque dans toutes les villes du pays. 
Belle coïncidence.
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Pouvons-nous espérer un sursaut patriotique et humain pour arracher l'Algérie des mains des rongeurs qui continuent d'épuiser toutes les énergies et les volontés positives de la nation ?
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PS.3 /
Séquence émouvante :
Une dame octogénaire au milieu des manifestants. Energie et lucidité. Voix percutante, elle dira :
-"La France est toujours là. Elle n'est pas encore partie."
Précisons que Saïd Bouteflika accompagné de deux responsables du premier cercle présidentiel auraient séjourné à Paris en vue d'obtenir le quitus d'Emmanuel Macron pour la désignation d'Ahmed Ouyahia en qualité de vice-président pour palier à la maladie handicapante d'Abdelaziz Bouteflika. 
Macron aurait rejeté la proposition en se basant sur un rapport de sa police politique. Selon ce rapport Ouyahia serait honni par la population algérienne. 
  
H M
   
    
  
  


Thursday, February 14, 2019

Emmanuel MACRON, l'escroc intellectuel !

A chaque débat avec des centaines de respectables Maires dans une petite ville de France, Emmanuel Macron savait à l'avance les question qu'on allait lui poser et avait préparé les réponses. 
Les Maires autorisés à poser des questions à sa majesté étaient désignés par une équipe de l'Elysée.
Une grosse parodie de débats libres.
Le plus grave c'est que des Analystes politiques, des médiateurs, des journalistes, des écrivains envahissent les plateaux Tv pour clamer leur admiration à l'égard du Président qui maîtrise parfaitement tous les dossiers et répond aux questions avec une clarté exceptionnelle.

Dernière trouvaille: 
Macron invite à l'Elysée plus d'une centaines d'élus des territoires d'outre-mer.
Sélection préalable des Maires qui poseront des questions au monarque, lequel monarque va pouvoir étaler ses compétences, sa connaissance de tous les problèmes dont souffrent les citoyens français. La parodie des débats est  télévisée en direct et sur les plateaux tv des analystes politiques, des directeurs de journaux, des éditorialistes de renom, des spécialistes en tout genre, des écrivains se préparent à l'opération lèche-bottes-du-prince.
Ecoutez cet invité de la Réunion, J-H Ratenon, député, qui n'a pas joué la comédie. Il a quitté la salle de réunion de l'Elysée.
- "Je ne participe pas à ce genre de mascarade."
Jean-Hugues Ratenon avait prévenu... s'il n'avait pas l'opportunité de s'exprimer, il quitterait la rencontre entre les élus ultramarins et Emmanuel Macron. Le député a mis sa menace à exécution.
-"J'ai constaté que tout était déjà préparé, les noms de ceux qui devaient prendre la parole étaient déjà connus de madame la ministre Girardin, c'est elle qui animait les débats, et même les questions étaient connues", a-t-il commenté.
Et d'ajouter : 
-"je ne participe pas à ce genre de mascarade(...) je ne m'allonge pas devant le pouvoir, devant le système."

Jean-Hugues Ratenon a par ailleurs pointé du doigt le "soutien" véhiculé par le discours de Michel Vergoz, maire de Sainte-Rose, à la politique d'Emmanuel Macron pendant les échanges, allant jusqu'à le "considérer comme un traître".
L'escroquerie intellectuelle et politique d'Emmanuel n'a trompé l'opinion que grâce aux analystes politiques et aux journalistes des gros médias qui n'ont pas eu l'honnêteté de révéler les mécanismes de la parodie.

HOCINE MAHDI
Le 12 férier 2019

PS : Aucun média à forte audience, public et privé, n'a diffusé un seul mot de Jean-Hugues Ratenon.
La liberté d'expression est sélective au pays des droits de l'homme comme dans les pires dictatures fabriquées par la France dans ses anciennes colonies en Afrique, en Asie et au Maghreb.

Tuesday, January 01, 2019

Algérie 2018 : La crise s'aggrave

Les harragas dévorés par la mer Méditerranée se diversifient : aux jeunes s'ajoutent des enfant, des femmes et des vieux. Aux chômeurs s'ajoutent des ingénieurs, des médecins, des professeurs. 
C'est d'abord la faillite d'une gouvernance dont les vrais décideurs négligent les citoyens qui, dans un Etat de droit, sont la source de tous les pouvoirs.
N'en déplaise aux ministres et aux imams, accuser les harragas équivaut à la réaction d'une personne normalement constituée qui fait l'aveugle et le sourd quand elle se trouve face à une grave situation dont elle est responsable. 
Les harragas aspirent à la dignité, ils ne la trouvent pas dans leur pays.
Les harragas aspirent à la justice, ils ne  la trouvent pas dans leur pays.
Les harragas aspirent au bien-être, ils ne le trouvent pas dans leur pays.
A qui la faute si, en désespoir de cause, il se lance dans une opération suicidaire : celle de traverser la mer sur  un rafiot déglingué avec une chance sur deux de réussir ?
Les ministres et les imams connaissent la réponse. Alors pourquoi accusent-ils les harragas de tous les maux ?

2018, une année dramatique

Donald Trump, élu préféré du Klu Klux Klan, déclare la guerre au monde entier et sème la misère dans les pays dont les gouvernants ne se couchent pas sous ses pieds. 
L'Amérique d'abord ! 
Il renie les accords internationaux qui ont été ratifiés par ses prédécesseurs : écologiques, économiques, et nucléaires. 
L'Amérique d'abord !
Il poursuit la destruction du Yémen en s'engageant dans la coalition Arabie saoudite-Emirats arabes unis : armement sophistiqué, haute technologie de l'information, expertise militaire et participation de soldats américains de haut niveau à la guerre contre l'un des pays les plus pauvres du monde.
L'Amérique d'abord !
Il exige des centaines de milliards de dollars du roi saoudien en paiement de la protection de la famille royale saoudienne et du trône contre la colère du peuple dont le plus grand nombre vit sous le seuil de pauvreté. Selon lui, l'Arabie Saoudite ne résistera pas douze minutes en cas d'agression étrangère. Puisque elle est riche elle doit payer Washington.  
L'Amérique d'abord !
Il déclare la guerre au peuple palestinien et à l'Autorité palestinienne en offrant la Palestine au régime d'apartheid sioniste et en reniant les droits de 90 % des réfugiés, s'inscrivant ainsi à contre-courant des résolutions de la Communauté internationale et de la Convention de Genève.
L'Amérique d'abord !
Il se solidarise avec les dictateurs qui assassinent et répriment sauvagement leurs opposants pacifiques quand les dictateurs en question obéissent à ses injonctions impériales (impérialistes), à l'exemple du roi Mohamed Ben Salmane. 
Que sera l'année 2019 avec un président, le plus puissant du monde, qui préfère l'argent sale à la déontologie ?

HOCINE MAHDI

Le 1er janvier 2019