Les non dits de Netanyahu !

Juste après l'annonce de la trêve de 72 heures Benyamin Netanyahu  a convoqué la presse pour charger le Hamas et la résistance palestinienne armée de tous les crimes imaginables.

Il a passé sous silence le désastre humanitaire de huit années de blocus auquel il a soumis la population de Gaza.

Il s'est gardé de reconnaître qu'il a saboté toutes les chances de paix en sabordant les accords d'Oslo et toutes les négociations avec Mahmoud Abbas qu'il a plus d'une fois humilié en multipliant les colonies.

Il s'est tu sur le fait qu'il a violé toutes les conditions de la trêve qu'il avait signée avec le Hamas en 2012 sous l'arbitrage des USA, de l'Egypte et de l'ONU.

Il n'a fourni aucune information sur les trois fils de colons qui ont été enlevés (par qui ?*) et dont la mort lui a servi de prétexte pour massacrer les habitants de Gaza et remettre en prison les détenus qu'il avait libérés dans l'opération de Gilad Chalit.

Il n'a fait que répéter les grandes lignes de la propagande sécuritaire sioniste qui l'autorise d'exterminer tous les Palestiniens et tous les Arabes en se vantant de bénéficier de l'onction de la communauté internationale. Dans ce registre il s'est félicité de la très bonne coopération du président égyptien avec Israël contre le Hamas. 

C'est le seul point que nous avons retenu. Même si ce n'était un secret pour personne puisque les médias égyptiens privés et publics télécommandés par Abdelfatah Sissi ont mené une horrible guerre contre la résistance palestinienne en relayant la propagande sioniste. 

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Hocine Mahdi

.......Le 8 août 2014

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*) La résistance palestinienne n'a pas kidnappé les fils de colons. Elle l'aurait déclaré. Netanyahu a menti sur les auteurs de l'enlèvement et sur l'emprisonnement d'un officier sioniste pour engager plus Barack Obama et Ban-ki moon dans sa guerre contre les habitants de Gaza. Le président américain et le secrétaire général de l'ONU commençaient à le mettre en garde à propos des massacres des civils palestiniens, notamment les femmes et les enfants.