Sidérant :
Nous apprenons par la voix d'un expert français* que la mort d'un prisonnier dans un véhicule de police pendant son transfert ne peut-être qu'accidentelle.
Abdelhak G**. serait mort d'étouffement en régurgitant ses vomissures ou sa salive. Âgé de 51 ans il s'opposait à son expulsion vers l'Algérie.
En premier lieu la police avait mis le décès sur le compte d'une crise cardiaque pour se disculper d'un homicide.
Comment peut mourir un homme en régurgitant ses vomissures ou sa salive s'il se trouve dans des conditions normales pendant son transfert ?
Avait-il la bouche scotchée ?
Portait-il une cagoule trop serrée au cou ?
Qu'est-ce qui fait dire à l'expert français que la mort ne peut qu'être accidentelle presque immédiatement après la diffusion de l'information ?
Il y a eu quelque part une faute grave que la police a l'intention de relativiser ou d'escamoter. Ce qu'elle a fait avec succès dans de nombreux cas de mort suspecte dont les auteurs sont des policiers.
L'enquête ordonnée par le Procureur sera certainement clôturée par un non-lieu.
Affaire à suivre.
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Hocine Mahdi
...... Le 24 août 2014
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*) Entretien avec les services d'information I-télé le 23 août 2014 en soirée.
**) Abelhak G était dirigé vers l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle.
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