Enfance martyrisée
Indignons-nous !
Comment répondre à la cascade de messages qu’a provoqué ma chronique sur le commerce sexuel des enfants âgés entre six et quatorze ans ? J’ai reçu des messages de toute l’Europe, du Canada, d’Egypte, du Maroc, d’Algérie. J’en reçois chaque jour. Cela veut dire que les citoyens du monde peuvent former une magnifique chaîne de protection autour des enfants qu’exploitent leurs gouvernants et des touristes fortunés.
Indignons-nous !
Ce cri de cœur a été lancé avant moi par l’humaniste juif de nationalité française Stéphane Hessel qui, à l’âge de quatre-vingt douze ans, continue de se battre pour la justice, la paix, la fraternité, pour un monde sans haine, sans arme, pour la décolonisation de la Palestine. En début d’année il avait publié un opuscule où il appelait les citoyens libres de ce monde déchiré à s’indigner contre le mal et les êtres malfaisants. Le titre de l’opuscule : indignez-vous ! En quelques jours l’opuscule a battu le record des ventes en France. Je n’ai pas encore eu la chance de le lire mais j’ai eu le grand plaisir d’entendre le grand monsieur Hessel (grand par ses idées, son amour du prochain, sa modestie et son abnégation). Il mérite le Nobel mieux que Barack Obama qui avait promis la Paix mais qui protège les criminels de guerre qui ont de la Palestine un abattoir.
Et comment ne pas nous indigner quand, chaque jour, des pervers occidentaux débarquent en Afrique du Nord, en Asie et au Moyen Orient pour commettre un crime qui est très sévèrement puni en Europe, au Canada et en Amérique où les lois sont appliquées sans discrimination ?
Dans les pays pauvres comme la Tunisie, le Maroc et l’Egypte le code pénal protège les enfants contre l’esclavage sexuel mais policiers et magistrats sont tenus de fermer les yeux quand le violeur est un touriste ou un résident européen. Pour un même crime au Maroc et en Tunisie un touriste occidental risque au pire de passer trois mois en prison, un Marocain écopera de dix ans de prison, même tarif pour un Tunisien (sans compter les séances de torture et de sodomisation dans les commissariats).
Et comment ne pas nous indigner quand nous apprenons qu’un ministre français a profité d’une mission diplomatique en Tunisie pour assouvir ses perversions sexuels sur des enfants grâce à la criminelle complaisance de l’équipe Ben Ali Zine el Abidine. D’autres personnalités ont fait la même chose au Maroc en profitant de la générosité du roi très calculateur qui exploite perfidement leurs vils instincts pour acheter leur soutien sur les questions de la torture, de la corruption et de la mauvaise gouvernance.
Rien n’est gratuit comme on le voit. Mais pourquoi sacrifier des enfants à la boulimie des pédophiles ?
Un enfant de six ans qu’on viol c’est un enfant qu’on assassine à chaque fois qu’on le pénètre.
Fille ou garçon.
Or les touristes pervers occidentaux paient sans compter quand la proie qu’on leur propose est âgée moins de dix ans. En Égypte ce sont les touristes venant des monarchies pétrolières arabes (Emirats, Koweït, Arabie Saoudite) qui achètent des gamines de dix à douze ans pour un bain de jouvence de quelques semaines. C’est monstrueux.
Indignons-nous ensemble.
Formons une solide chaîne de solidarité pour protéger les enfants que la misère jette dans les bras des proxénètes (parfois des parents très pauvres ou cupides sont complices).
Poètes, journalistes, artistes, citoyens libres du monde entier, crions ensemble notre indignation pour être écoutés par les avocats marocains et tunisiens qui doivent se mobiliser pour que les crimes de commerce sexuel des enfants et celui de pédophilie soient punis sans discrimination aucune.
Poétesses, poètes, trempés vos plumes dans du cyanure et empoisonnez les pédophiles, les proxénètes, les gouvernants, les procureurs, les juges, les politiciens et les policiers qui ferment les yeux sur l’esclavage sexuel des enfants dans les pays pauvres. Chroniqueurs, votre style séduit et mobilise sur des questions humanitaires. Imaginez que c’est votre petit frère ou voisin ou encore votre gamin de huit ans qui est soumis à la torture d’un pédophile, réagissez avec la force destructrice de votre talent. Messieurs Kamel Daoud, Ammari Chawki, Abed Charef, René Blakmamm, Jean Daniel, car c’est votre combat. C’est notre combat à tous, citoyens libre d’un monde à libérer de la politique « politichienne ». Il faut parvenir à l’adoption d’une loi sans frontière qui condamne avec la même sévérité et dans tous les pays du monde l’esclavage sexuel des enfants. Exigeons de l’UNICEF de mieux soutenir les associations qui se battent à la fois contre la mafia et les autorités au Maghreb, en Egypte pour bannir l’esclavage sexuel des enfants dan les pays pauvres.
Car un enfant âgé entre six ans et quatorze ans n’est jamais consentant. Il se soumet à la loi du plus fort et à la force de l’habitude.
Le 28 Juin 2011
Mahdi hocine
Indignons-nous !
Comment répondre à la cascade de messages qu’a provoqué ma chronique sur le commerce sexuel des enfants âgés entre six et quatorze ans ? J’ai reçu des messages de toute l’Europe, du Canada, d’Egypte, du Maroc, d’Algérie. J’en reçois chaque jour. Cela veut dire que les citoyens du monde peuvent former une magnifique chaîne de protection autour des enfants qu’exploitent leurs gouvernants et des touristes fortunés.
Indignons-nous !
Ce cri de cœur a été lancé avant moi par l’humaniste juif de nationalité française Stéphane Hessel qui, à l’âge de quatre-vingt douze ans, continue de se battre pour la justice, la paix, la fraternité, pour un monde sans haine, sans arme, pour la décolonisation de la Palestine. En début d’année il avait publié un opuscule où il appelait les citoyens libres de ce monde déchiré à s’indigner contre le mal et les êtres malfaisants. Le titre de l’opuscule : indignez-vous ! En quelques jours l’opuscule a battu le record des ventes en France. Je n’ai pas encore eu la chance de le lire mais j’ai eu le grand plaisir d’entendre le grand monsieur Hessel (grand par ses idées, son amour du prochain, sa modestie et son abnégation). Il mérite le Nobel mieux que Barack Obama qui avait promis la Paix mais qui protège les criminels de guerre qui ont de la Palestine un abattoir.
Et comment ne pas nous indigner quand, chaque jour, des pervers occidentaux débarquent en Afrique du Nord, en Asie et au Moyen Orient pour commettre un crime qui est très sévèrement puni en Europe, au Canada et en Amérique où les lois sont appliquées sans discrimination ?
Dans les pays pauvres comme la Tunisie, le Maroc et l’Egypte le code pénal protège les enfants contre l’esclavage sexuel mais policiers et magistrats sont tenus de fermer les yeux quand le violeur est un touriste ou un résident européen. Pour un même crime au Maroc et en Tunisie un touriste occidental risque au pire de passer trois mois en prison, un Marocain écopera de dix ans de prison, même tarif pour un Tunisien (sans compter les séances de torture et de sodomisation dans les commissariats).
Et comment ne pas nous indigner quand nous apprenons qu’un ministre français a profité d’une mission diplomatique en Tunisie pour assouvir ses perversions sexuels sur des enfants grâce à la criminelle complaisance de l’équipe Ben Ali Zine el Abidine. D’autres personnalités ont fait la même chose au Maroc en profitant de la générosité du roi très calculateur qui exploite perfidement leurs vils instincts pour acheter leur soutien sur les questions de la torture, de la corruption et de la mauvaise gouvernance.
Rien n’est gratuit comme on le voit. Mais pourquoi sacrifier des enfants à la boulimie des pédophiles ?
Un enfant de six ans qu’on viol c’est un enfant qu’on assassine à chaque fois qu’on le pénètre.
Fille ou garçon.
Or les touristes pervers occidentaux paient sans compter quand la proie qu’on leur propose est âgée moins de dix ans. En Égypte ce sont les touristes venant des monarchies pétrolières arabes (Emirats, Koweït, Arabie Saoudite) qui achètent des gamines de dix à douze ans pour un bain de jouvence de quelques semaines. C’est monstrueux.
Indignons-nous ensemble.
Formons une solide chaîne de solidarité pour protéger les enfants que la misère jette dans les bras des proxénètes (parfois des parents très pauvres ou cupides sont complices).
Poètes, journalistes, artistes, citoyens libres du monde entier, crions ensemble notre indignation pour être écoutés par les avocats marocains et tunisiens qui doivent se mobiliser pour que les crimes de commerce sexuel des enfants et celui de pédophilie soient punis sans discrimination aucune.
Poétesses, poètes, trempés vos plumes dans du cyanure et empoisonnez les pédophiles, les proxénètes, les gouvernants, les procureurs, les juges, les politiciens et les policiers qui ferment les yeux sur l’esclavage sexuel des enfants dans les pays pauvres. Chroniqueurs, votre style séduit et mobilise sur des questions humanitaires. Imaginez que c’est votre petit frère ou voisin ou encore votre gamin de huit ans qui est soumis à la torture d’un pédophile, réagissez avec la force destructrice de votre talent. Messieurs Kamel Daoud, Ammari Chawki, Abed Charef, René Blakmamm, Jean Daniel, car c’est votre combat. C’est notre combat à tous, citoyens libre d’un monde à libérer de la politique « politichienne ». Il faut parvenir à l’adoption d’une loi sans frontière qui condamne avec la même sévérité et dans tous les pays du monde l’esclavage sexuel des enfants. Exigeons de l’UNICEF de mieux soutenir les associations qui se battent à la fois contre la mafia et les autorités au Maghreb, en Egypte pour bannir l’esclavage sexuel des enfants dan les pays pauvres.
Car un enfant âgé entre six ans et quatorze ans n’est jamais consentant. Il se soumet à la loi du plus fort et à la force de l’habitude.
Le 28 Juin 2011
Mahdi hocine
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