Tuesday, July 11, 2017

Mahmoud Abbas reconnaît qu’on décide pour lui

Au sommet de Doha :

Mahmoud Abbas reconnaît qu’on décide pour lui.

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Nous reprenons ci-dessous les minutes de deux coups de téléphones qu’il nous est difficile de qualifier vu la tragédie qui nous endeuille. 

Le dialogue surréaliste s’est déroulé entre le président de l'Autorité palestinien, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre et ministre des affaires étrangères du Qatar pays organisateur d’un sommet « urgent » sur l’opération génocidaire à Gaza. 

Logiquement la réunion aurait dû avoir lieu au plus tard le 1er janvier 2009. Comme Bush ne voulait pas d’une action de la ligue arabe il avait chargé les monarques prétendus  "modérés" du Moyen-Orient et la France de saborder toute tentative allant dans ce sens en usant de toutes les ficelles diplomatiques. L’important étant que les hordes sionistes aient les coudés franches pour liquider le plus grand nombre possible de cadres politiques et de combattants indépendantistes palestiniens en massacrant le moins possible de civils. 

Dès le début de l’opération génocidaire Hosni Moubarak, Abdallah Ibn Abdelaziz, Ahmed Es Sabah, Abdallah II de Jordanie et Sarkozy ont magouillé en coulisse de telle sorte que rien ne bouge. Ils se sont même offert le luxe de retarder un débat du Conseil de sécurité de l’ONU sur les carnages de Gaza. Condaleezza Rice manoeuvrait comme une diablesse pour éviter une résolution qui accuserait les hordes sionistes et les contraindrait à l’arrêt immédiat des massacres. 

Au bout de 20 jours de pilonnage dévastateur sur l’enclave palestinienne les monarques arabes commençaient à ressentir le danger face à l’opinion qui les taxait de traîtres. Hitler en personne ne se serait pas acharné avec tant de sauvagerie sur une ville sans défense, la plus densément peuplée au monde au kilomètre carré et qui ne possède aucune issue vers l’extérieur. 

Ce que les juristes, les observateurs, le CICR, le droit international, la Convention de Genève qualifient de crime contre l’Humanité n’est aux yeux de Bush et de ses alliés qu’une simple action de maintien de l’ordre public. 

Le monarque du Qatar s’est résigné a organisé le sommet du ‘’sursaut d’honneur’’ qui ne rassemblera que 13 chefs d’Etat Arabes.

Voici ce qu’a raconté le premier ministre du Qatar :
‘’- J’ai appelé Mahmoud Abbas et lui ai dit : Tu es le premier concerné par les travaux du sommet. Ton peuple est en train de mourir, viens."
Mahmoud Abbas m’a répondu : 
"-J’ai téléphoné à Amr Moussa qui m’a dit que le sommet de Doha est annulé faute de quorum."
J’ai dit à Abbas : 
"- Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? Tu as mon numéro de téléphone. Viens."
Mahmoud Abbas m’a répondu : 
"-Il me sera difficile d’obtenir le visa."
J’ai dit à Mahmoud Abbas : 
"-Je me charge de t’obtenir le visa, viens."
Mahmoud Abbas m’a répondu : 
"-Je t’appellerai dans une demi heure."
Le premier ministre qatari poursuit : une demi heure après. Non. Une heure et demi après Mahmoud Abbas m’a appelé et m’a dit : 
"-J’ai subi de fortes pressions. Si je viendrai je serai égorgé d’une oreille à l’autre-’’.
Fin de l’entretien.
Qui a menacé Mahmoud Abbas de l’égorger ?
La liste des suspects est longue. Citons le chef de bande Bush, ses adjoints Condoleezza Rice, Nicolas Zarkozy, Ehud Olmert et ses larbins arabes Abdallah Ibn Abdelaziz, Hosni Moubarak, Es Sabah, Abdallah de Jordanie.
Attendons le jour où l’un des suspects écrira ses mémoires.
Un indice à ne pas négliger : Bush a exigé que l’opération génocidaire « plomb durci » doit se terminer par la liquidation de la résistance palestinienne à n’importe quel prix.

Janvier 2009
-------------Mahdi Hocine
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