Finalement la vieille marionnette Abdoulaye Wade a reconnu son humiliante défaite, lui qui clamait quelques jours avant les élections que tout le peuple l'aime et désire le voir reconduit à la tête de l'Etat pour un troisième mandat.
Il s'est incliné mais dans le déshonneur.
Comme tous les "zouama*" de notre malheureux continent ensanglanté par des assoiffés du pouvoir.
Il s'est incliné après avoir pris le risque de mettre son pays à feu et à sang en exploitant les fibres tribales et ethniques des sénégalais.
A l'âge de 85 ans Wade a violé la constitution au lieu d'avoir la sagesse de se retirer dignement, la tête haute, pour continuer de jouir du respect d'une très importante partie du peuple sénégalais et de gagner l'estime de tous les citoyens de notre continent.
Comme Mandela en Afrique du Sud qui avait renoncé à son droit légitime de se représenter pour un autre mandat. C'était pour encourager l'alternance pacifique et légale en Afrique.
A l'âge de 85 ans Abdoulaye Wade aurait pu choisir de suivre le chemin de son ami Senghor qui était pourtant un homme de la France dans son propre pays, à l'instar de Houphouêt Boigny, Bokassa, Omar Bongo, Hassan II, Ben Bella et bien d'autres que nous ne pouvons pas citer ici. Elle est très longue la liste des "zouama" qui sont assis les fesses sur deux chaises et ont le coeur à Londres, Paris ou Washington.
C'est la malédiction de notre continent et du monde arabe toujours prisonniers de la "démokhratie**" à parti unique et du zaïm*** qui ne quitte le pouvoir que pour le cimetière ou l'exil.
Par la force.
Mais jamais par des élections réellement libres et honnêtes.
Et dire que ce système a été instauré par le général de Gaulle dans la majorité des anciennes colonies françaises. Les gisements du pétrole et des matières premières faisaient (font) la prospérité de l'industrie française.
HOCINE MAHDI
Le 26 mars 2012
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*)Zouama : guides de la nation autodéclarés, dictateurs qui s'accordent le titre de père de la nation.
**) démokhratie : démocratie de façade qui permet aux gouvernements occidentaux d'entretenir de très bonnes relations avec des dictateurs sanguinaires, de les financer et de les protéger contre la volonté des peuple par intérêt. Exemple Moubarak avec les Américais et Ben Ali avec les Français.
***)Zaïm : singulier de zouama.
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