Palestine-ONU :
Barack Netanyahu Obama, président des USA !
Par Hocine Mahdi
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Barack Netanyahu Obama, c'est le nouveau sobriquet que donnent les Arabes et des Israëliens au président noir des Etats Unis après son discours de renégat à la tribune de l'ONU contre la reconnaissance de l'Etat palestinien.
Un journaliste de Jérusalem l'a qualifié de soldat sioniste. Le chroniqueur anglais Robert Fisk le croque avec une féroce dérision. Un prêtre noir américain l'accuse d'avoir vendu le vote des noirs aux diables de Wall Street. La meilleure vient de grands journalistes arabes (de Londres, Paris et d'ailleurs) qui expriment leurs regrets de l'avoir applaudi au début de sa carrière présidentielle, d'avoir cru en lui.
Ce ne sont que quelques réactions sur des centaines d'autres qui épinglent l'immoralité politique d'un homme dont l'élection à la tête de la première puissance mondiale avait fait rêver plus de six milliards de personnes à travers le monde. L'avènement d'une planète sans guerre, sans arme, sans famine leur semblait désormais à portée de main.
Franchement qui s'attendait à ce déluge de moqueries, d'insultes, d'accusations (bien méritées) en ce mois de septembre 2011 ? Des israëliens modérés sont allés jusqu'à écrire que le président américain, en soutenant aveuglement le premier ministre sioniste et les colons, a fait plus de mal à leur pays que les troupes extrémistes de Liebermann.
Nous avons eu la lucidité d'écrire en 2009* dans une longue chronique que Barack Netanyahu Obama est d'abord un américain et ne fera pas mieux que George W. Bush en ce qui concerne l'indépendance de la Palestine. Nous avons été accusés de défaitistes et même d'antisémites. Nous avons été censurés par des journaux démocrates comme le Monde, le Nouvel Observateur, le Point, l'Express et même par notre journal préféré "Libération" qui avait plus de tripes que les autres qui sont ligotés par la loi Gayssot (affaires de Garaudy et de l'Abbé Pierre) . En Algérie aussi le Quotidien d'Oran et El Watan enterraient nos contributions trop rugueuses mais défendables.
Nous n'étions pas des devins, nous étions simplement très attentifs à cette Amérique démocratique qui a toujours était au dessus des lois internationales et qui, sur près de 8O veto en a brandi plus de la moitié contre les droits du peuple Palestinien.
Mais, nous le disons avec un pincement au coeur : il fallait être vraiment surmené, intéréssé ou complaisant par nécessité pour voir en Barack Netanyahu Obama un homme de Paix. Nous parlons particulièrement des intellectuels, des observateurs, des chroniqueurs, des analystes du Monde Arabe et du Tiers Monde qui se sont exprimés avec un enthousiame enfantin et ils sont très nombreux, hélas !
Vous pouvez vérifier, c'est très facile.
Cela nous désolait au point que nous nous étions mis à souhaiter de nous être trompés sur la personnalité du successeur de George W. Bush.
Franchement quand plus de 77 % de l'opinion Européenne et plus de 70 % de citoyens Américains et sionistes se mettent à souhaiter l'indépendance de la Palestine et que le président Américain se couche sur injonction des lobbies sionistes pour essayer d'obtenir un deuxième mandat à la Maison Blanche, il y a de quoi vomir.
On ne sacrifie pas un peuple pour acheter 4 années de pouvoir sur la planète. C'est se rabaisser plus bas qu'un vulgaire dictateur arabe ou d'une république bananière. Nous l'avons dit plusieurs fois et nous le répéterons à chaque occasion que nous aurons de le faire.
Barack Netanyahu Obama a commis sa forfaiture où ?
A la tribune de l'ONU.
Comme son protégé le criminel de guerre sioniste Benjamin qui, si le TPI fonctionnera selon la charte de l'ONU, se trouvera bientôt entre quatre murs comme tous les criminels de guerre qui n'ont pas été soustraits à la justice INTERNATIONALE par l'abus du veto américain.
A coup sûr l'action désespérée et frondeuse à la fois de Mahmoud Abbas auprès du Con...seil de l'insécurité de l'ONU ne sera pas couronnée immédiatement par l'obtention du 194° siège de la boiteuse institution. Mais elle a eu le mérite de révéler à l'opinion mondiale la félonie des anciennes puissances coloniales et du président américain qui sont très nettement minoritaires à l'Assemblée générale et au Con...seil d'insécurité de l'ONU.
Minoritaires mais jouissant "légalement" du pouvoir d'une écrasante majorité.
C'est la démocratie à l'envers et immorale voulue et exercée par les puissants de ce monde.
Et comment parler autrement d'une "démocratie" où le bulletin de vote d'une ancienne puissance coloniale est égal à prés de cinq bulletins de vote des pays néo colonisés mais qui se prétendent souverains ?
A l'orée du troisième millénaire l'ONU en est encore au mode de scrutin qui avait cours pendant l'âge d'or du colonialisme en Afrique quand la voix d'un colon blanc valait dix voix indigènes.
La démocratie à l'envers !
C'est de cette manière simple et claire que le président du Mexique a judicieusement dénoncé le droit de veto, le comparant au fait du prince qui n'est plus tolérable dans toutes les institutions onusiennes.
Sur 193 pays membres de l'ONU seulement cinq ont le droit d'abuser du veto comme bon leur semble contre les lois internationales. C'est inique.
Trente six fois les américains ont sorti leur veto contre les droits légitimes du peuple Palestinien.
Il faut le faire quand on se vante d'être la plus civilisée, la plus grande, la plus belle et la meilleure démocratie du monde comme le font les USA !
Nous en arrivons à la proposition du président franco-sioniste Nicolos Liebermann Sarkozy qui veut bien que l'Etat palestinien accède au statut d'observateur mais il impose une condition : Mahmoud Abbas s'interdira de recourir à la Cour Internationale de Justice contre les spoliateurs de la Cisjordanie et de Jérusalem et contre les criminels de guerre sionistes.
Pourquoi ? Il ne nous répondra jamais. Nous savons seulement que ses meilleurs amis sionistes
risqueront de passer les années qui leur restent à vivre drrière les baarreaux.
En outre il appelle "amicalement" Mahmoud Abbas de retourner à la table des négociations sans poser de condition. Il s'oppose au démantèlement des colonies, l'échange des territoires étant indipensable à l'Union Européenne et aux américains qui ne savent que faire des colons (leurs ressortissants) qui s'étaient mobilisés par cupidité en vue d'inverser les données démographiques en faveur de la puissance coloniale sioniste.
Nous défions quiconque d'oser affirmer le contraire.
Au nom de la patrie des droit de l'homme, la France, qui jouit du droit de veto au Con...seil de l'insécuté de l'ONU le sieur Nicolas Liebermann Sarkozy défend sans honte la position du premier ministre sioniste qui exige le beurre et l'argent du beurre.
Comme Cathérine Livni Ashton, Blair Péres, Cameron Ashkernazi, Merkel Meïr et le quartette voici le sieur Nicolas Liebermann Sarkozy qui attend de voir dans quelle direction tournera le vent pour voter utile en vue d'épargner au grand juriste et démocrate Barack Netanyahu Obama le déshonneur de brandir le 37° veto américain contre les droits légitimes du peuple Palestinien.
Belle coallition, n'est-ce pas ?
Hocine Mahdi
le 26 Septembre 2011
*) - Lire " Barack Obama est d'abord un américain" (hocineculture blogspot.com).
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