Cathérine Asthon se remet-elle en cause ?
Par Hocine Mahdi
Le 30 Septembre 2011
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Réaction épidermique à l'injure qu'a faite avant hier Nétanyahu à l'Union Européenne et au Qartette en annonçant la construction de 1.100 logements coloniaux à Jérusalem-EST ?
Retour au pragmatisme politique ?
Pas si sûr !
Dans le discours Cathérine Asthton a reconnu ce jeudi 29 septembre 2011 que l'accession de l'Etat Palestinien à la qualité de membre à part entière de l'ONU est légitime.
Comme elle avait qualifié le 28 septembre 2011 la construction de logements à Jérusalem-EST et dans les territoires occupés palestiniens de hors-la-loi.
Mais en actes concrets elle fait le contraire de ce qu'elle déclare dans ses discours ampoulés. Nous l'avons vue derrière Mahmoud Abbas, le poussant d'accepter le fait accompli des colonies et de retourner aux parodies des négociations sans poser de condition.
Nous l'avons vue essayer de dissuader Mahmoud Abbas de déposer son dossier auprès du Con...seil de l'ONU en le menaçant de bloquer l'aide financière européenne.
Nous l'avons entendu s'opposer à l'obtention par l'Etat Palestinien d'un siège à l'ONU.
Va t-elle voter en faveur des Palestiniens au Con...seil d'insécurité de l'ONU ?
De toute façon Netanyahu s'en balance.
C'est d'ailleurs pour cela que dés qu'il était entré de New York à Tel Aviv il a annoncé le prochain chantier à Jéusalem -EST de 1.100 lgements coloniaux qui débutera dans deux mois.
UNE MANIERE DE VOYOU POUR DIRE NIET A LA PAIX QUI LE FORCERA A ABANDNNER LA CISJORDANIE ET JERUSALEM-EST.
Il compte sur le parapluie du veto de Washington.
Il se comporte comme un chef de gang qui a sous la main des magistrats véreux (Al Caponne par exemple).
L'ONU ne le sanctionnera pas tant qu'elle sera tenu en laisse par l'usage abusif, malhonnête et immoral du veto américain.
Rien ne l'arrêtera s'il n'y aura pas contre lui un embargo comme celui qui a mis fin à l'apartheid en Afrique du Sud et une conférence internationale dont seront exclus les USA.
Cathérine Ashton est en mesure d'initier l'embargo et la conférence.
Elle n'en fera rien.
Elle continuera de marcher derrière les Américains comme une chienne dressée pour mordre les Paletiniens.
Hocine Mahdi
Le 30 septembre 2011
Friday, September 30, 2011
Tuesday, September 27, 2011
Barack Hussein Obama est d'abord un Américain
Voici un article que j'ai publié en décembre 2008 et où je disais que Barack Obama ne fera pas mieux que George Bush pour la Palestine. Dans cet article j'ai expliqué pourquoi. Plusieurs grands journeaux l'ont censuré parce que j'étais l'un des rares analystes et chroniqueurs du monde arabe à dire ce que quatre-vingt dix neuf pour cent de mes confrères ne voulaient pas entendre tant ils croyaient que Barack Obama était une espèce de Mahdi el Mountader. Il a fallu le discours du président américain à la tribue de l'Onu en septembre 2011 pour presque tous les analystes, les observateurs, les chroniqueurs du monde entier et d'Israël reprennent ce que j'ai écrit en Décembre 2008 en s'indignat de ses trahisons. Barack Obama avait subjugué tous les Arabe et le Jury du Nobel par son discours de main tendue du Caire. Pourtant il fallait simplement être attentif à ce qui se passait en Amérique pour savoir qu'un président a des lignes rouges à ne pas franchir s'il veut gouverner son pays tranquillement. L'expérience de Nixon et de Jimmy sont un bon repère. La Palestine était une ligne rouge et ces deux hommes avaient tenté de mettre le pied dessus en mésestimant la puissance des lobbies sionistes. Ils ont
chèrement payé.
Barack a retenu la leçon tout simplement.
Hocine Mahdi
Brack Obama est d'abord un américain.
Le franc succès de Barack Obama contre John Mac Cain n’est que la revanche des citoyens américains qui n’ont pas été écoutés par une équipe dirigeante qui avait cru disposer d’assez de temps (la durée du deuxième mandat) pour achever victorieusement sa guerre en Irak et, du même coup, se faire pardonner ses crimes et ses mensonges.
C’est par conséquent une sévère sanction du corps électoral contre une élite politique et, au-delà de cette élite, contre la composante active du parti républicain qui a cautionné toutes les tromperies, toutes les déviations et toutes les atrocités d’une guerre injuste. Guerre dont les raisons profondes sont liées à l’accaparement par la force des ressources énergétiques de l’un des trois pays du Moyen Orient qui demeuraient fermés aux entreprises américaines et à l’ultra libéralisme affameur des deux tiers de la population mondiale.
Après huit ans d’indifférence face aux souffrances du peuple irakien les électeurs américains ont dit clairement que la spoliation du pétrole ne mérite pas l’anéantissement d’une nation souveraine. La conjoncture est telle que n’importe quel candidat aurait gagné contre un concurrent managé par le parti républicain. Obama et ses mentors de toutes les couleurs ont eu la présence d’esprit de saisir une opportunité qui ne se présente qu’une ou deux fois au cours d’un siècle. Et ce n’est pas rien dans un pays où le corps électoral a une réputation de paresseux, de versatile et d’apolitique, sans compter de très bonnes raisons de démobilisation induites par l’échec total sur le plan économique : chômage et refinancement mafieux des banques prédatrices et autres spéculateurs de la grosse finance au moment où des millions de citoyens américains vivent en dessous du seuil de la pauvreté et sont expulsés de leurs logements par les chasseurs de primes qui avaient racheté leurs dettes pour en tirer de faramineux dividendes. George Walker Bush, Dick Chéney, Donald Rumsfeld, Collin Powell, Charles Perle, Bolton, John Négroponte, Condoleezza Rice ont tellement méprisé l’opinion mondiale et ridiculisé le citoyen ordinaire américain avec des discours infantilisants et des actions barbares d’un autre âge au nom de la civilisation occidentale -forcément judéo chrétienne- prétendument menacée par les arabes et les musulmans qui en veulent à la nation américaine d’être intelligente, riche, heureuse et puissante. En apparence les discours voltigeaient aux raz des pâquerettes. Volontairement irrationnels Ils étaient conçus pour inspirer la peur et la haine à l’égard de tous ceux qui critiquent les « valeurs » de l’ultra libéralisme et de la démocratie occidentale. Sentiments latents, savamment réactivés dès les premières heures de l’explosion des trois tours de New York. Par son comportement de shérif immoral au Moyen Orient et en Amérique latine George Walker Bush a choqué le monde entier sauf le peuple civilisé américain. A cause de lui jamais les USA n’ont été aussi détestés. En Amérique latine, en Asie et dans le monde arabe cette haine a des raisons objectives puisque à peu près tous les dictateurs sanguinaires du Tiers Monde ont été fabriqués et sont financés et protégés par la Maison Blanche. Cette fois le virus anti US a contaminé les citoyens civilisés d’Europe, d’Australie, du Canada. Le vote consternant qui a prolongé le règne de Bush pour un deuxième mandat a aggravé cette haine et l’a étendue de l’équipe dirigeante et de l’armée au peuple. Plus de 60 % des électeurs US condamnaient la politique de Bush mais ils ont été séduits par le discours sécuritaire et des promesses insensées faites par le parti républicain en faillite de crédibilité (persistance des menaces d’agressions terroristes à l’intérieur des frontières des USA, nécessité de frapper les éventuels agresseurs chez eux, relance économique).
N’est-ce pas consternant ?
Ne dirait-on pas que les électeurs US marchaient sur la tête en 2004 ?
Bush que l’on qualifie généralement de stupide, de débile et d’affairiste aux dents de requin (notez la contradiction) a-t-il fait pire que ses prédécesseurs de Roosevelt à Clinton ?Assurément non. Car, à regarder de près les quatre-vingts dernières années de l’histoire de la Maison Blanche nous ne relèverons qu’une différence insignifiante. Bush a été plus insolent, plus déluré, plus ouvertement bonimenteur, plus irrévérencieux à l’égard des règles diplomatiques et protocolaires. Il a déchiré le voile d’hypocrisie derrière lequel s’abritaient ses devanciers pour ravager d’autres pays. En ignorant souverainement le Conseil de sécurité, l’ONU, l'Union
Européenne, la Cour Internationale de Justice, il n’avait pas innové. En fabriquant de gros mensonges pour la consommation interne il n’avait rien inventé non plus. Ni d’ailleurs en noyant l’Irak sous un déluge de bombes dont beaucoup de modèles sont d’usage prohibé par les Conventions internationales ou au stade des essais.
Roosevelt, Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson, Nixon, Reagan, Carter, Bush père, Clinton, pour ne citer que les plus contemporains à la mise en fonction de la société des nations puis de l’ONU avec son tribunal pénal qui fut inauguré à Nuremberg. Chacun a eu son ‘’Irak’’ ou ses ‘’Irak’’. Tous ont piétiné des résolutions du Conseil de sécurité et de l’ONU pour envahir un pays ou le soumettre aux « bons » soins d’un dictateur qui sera le harki de la Maison Blanche. Ils l’ont fait sans trop heurter l’opinion mondiale. Une raison très simple à cela : la couverture médiatique en direct de la guerre était politiquement interdite et techniquement irréalisable. Les services de propagande filmaient et sélectionnaient les scènes à diffuser au public en fonction du discours de la Maison Blanche. En manipulant les séquences ils pouvaient fabriquer des « vérités » que personne n’avait la possibilité de démentir avant des années, voire des décennies. Ce qui n’a pas été le cas de Bush dont les mensonges ont été éventés instantanément et dont la barbarie a été filmée et diffusée en direct dans le monde entier sans qu’il ne puisse rien faire pour la censurer en dehors des USA. Tout ce qu’il a pu faire c’était d’assassiner les journalistes les plus téméraires et de bombarder les bureaux d’une station TV ennemie qui avait déployé des équipes sur tous les fronts où les civils mouraient par centaines quotidiennement en Irak et en Afghanistan. De Franklin Roosevelt à Bill Clinton que de pays ont subi le rouleau compresseur US ! Cuba, l’Iran, les Philippines, le Honduras, le Nicaragua, le Venezuela, l’Argentine, le Chili, Haïti, Grenade, le Vietnam, le Congo, la Libye, le minuscule Liban. Une longue liste de pays qui furent déstabilisés, récupérés, envahis, occupés, pillés, livrés à des dictateurs sanguinaires et aux fléaux de la pauvreté, de l’ignorance et de la maladie.
Le peuple américain a montré une constante : ne pas se mêler du mal que commettent ses élus ailleurs, loin de son regard. Il ne manifestera son courroux que lorsque des centaines de soldats américains reviendront au pays dans des cercueils plombés.
La guerre du Vietnam est l’illustration de cet état d’esprit égocentrique. Est-ce pour cela que George Walker Bush a obtenu un second mandat malgré ses gros mensonges, malgré son arrogance, malgré l’incroyable mépris qu’il a manifesté à l’égard de ses propres électeurs qui lui demandaient un peu de retenue en Irak ? En cela le corps électoral américain a choqué le monde entier. Une telle arrogance de la part d’un chef d’Etat démocratiquement élu est politiquement suicidaire dans les démocraties occidentales où la société civile et la presse constituent un réel contre pouvoir : la liberté d’expression et le libre choix électoral obligent les politiciens à observer quelques règles civiques et comportementales. Nous ne disons pas que Bush aurait été plus attentif aux appels pressants de ses concitoyens s’il avait eu le droit de briguer un troisième mandat présidentiel. Qui sait ? Cela nous semble assez probable. Il aurait été à coup sûr moins exhibitionniste, à la manière de Carter et de Clinton.
La déception nous vient d’ailleurs.
Dans son ensemble l’Europe n’a retenu que les crimes de Bush en Irak. Elle a passé allègrement l’éponge sur les quatre-vingts dernières années d’atrocités qui furent perpétrées à travers le monde par les précédents locataires de la Maison Blanche. Or c’est en regardant dans le rétroviseur du temps que nous nous rendons compte que tout ce qu’a fait et continue de faire Bush contre l’Irak, la Syrie, le Liban, l’Afghanistan, l’Iran, l’Egypte et la Palestine, le Venezuela s’inscrit dans la politique américaine réfléchie et adoptée par Roosevelt et approfondie par Eisenhower et ses successeurs. En premier lieu cette politique belliqueuse et concurrentielle contre les puissances impériales européennes au Moyen Orient (Angleterre, France) ciblait la récupération des pays gros producteurs de pétrole (Arabie Saoudite, Iran, Irak, Syrie) où les entreprises américaines étaient timidement présentes.
-‘’Aucune puissance économique ne survivra si elle ne contrôle pas les pays producteurs de pétrole et les voies maritimes pour le transport de cette irremplaçable richesse énergétique.’’
C’est le premier commandement de la bible de la Maison Blanche.
Roosevelt, Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson, Nixon, Reagan, Carter, Clinton, Bush père et fils (bientôt Barack Obama), tous ont commencé leur mandat par examiner ce qui a été fait et ce qui reste à faire pour maintenir, consolider et étendre la domination politique et économique sur les régions du monde productrices de richesses et de pétrole qui sont indispensables à la prospérité et à la puissance des USA.
Démocrates et républicains suivent la même ligne dans ce domaine de souveraineté : le contrôle et l’exploitation des gros gisements mondiaux par les entreprises américaines, la multiplication des bases militaires aux points névralgiques des cinq continents qui permettent des interventions immédiates et foudroyantes en direction des Etats « voyous » qui seraient tentés de remettre en cause « les intérêts américains » ou l’hégémonie US. Les deux éléments se confondant dans la feuille de route des élus à la Maison Blanche. Contrairement à ses devanciers George W. Bush, deuxième du nom, a été le shérif immoral qui n’a pas du tout honte d’exhiber ses perversions sur la place publique. Tandis que ses prédécesseurs faisaient quelques efforts de paraître civilisés au moins aux yeux de leurs alliés européens, George W. Bush n’a jamais été gêné de se comporter en empereur de la planète, de regarder ses amis d’Europe de très haut, de se montrer arrogant et futile en toutes circonstance, cruel, au dessus des institutions et des lois internationales, de mépriser l’opinion mondiale, de ne pas prendre au sérieux les électeurs américains qui se dressent contre lui après l’avoir élu pour un deuxième mandat consécutif sur un programme de guerre parce qu’ils avaient peur de leurs ombres. Ceux-ci avaient mis du temps pour s’apercevoir que l’Etat le plus voyou des deux derniers siècles et probablement de tous les temps est en train de massacrer les Irakiens injustement, en leurs noms et avec leur consentement. Particulièrement entre 2004 et 2008 : mandat usurpé grâce à l’apport des lobbies d’affaires et sionistes qui ont trouvé en lui un « chien de garde » exceptionnellement vigilant sur tout ce qui touche à leurs intérêts. Nous serions en droit de penser, de dire, d’écrire que la divulgation des preuves qui lavent leur ancien allié contre l’Iran, Saddam Hussein, de toutes les accusations -possession d’armes de destruction massive et complicité avec Ben Laden- a moins pesé que la mort de centaines de soldats US dans la décision tardive du peuple américain de revendiquer la fin de la guerre injuste en Irak.Prise de conscience et remords tardifs comme ce fut le cas pendant la dévastation du Vietnam (défoliant orange, pilonnage incessant, gazage, usage d’armes de destruction massive, génocide).
Pendant des années c’était l’indifférence totale, voire l’aveuglement mais le nombre de G’ls tués fut le détonateur de l’impressionnante mobilisation populaire devant le parvis de la Maison Blanche. Ce fut le cas pour la réaction de la majorité de la population française contre le système colonial en Algérie à partir de 1958 où l’usage de la torture, du napalm, du terrorisme d’Etat contre les populations civiles avait entraîné la mort de près de 20.000 (vingt mille) soldats français. En général là où l’Etat le plus voyou de la planète et de l’histoire contemporaine provoque et finance des atrocités insoutenables sans engager l’armée américaine (Chili, Argentine, Congo, Liban, Iran, Syrie, Angola, Somalie, Afrique du Sud, Palestine) le peuple américain s’obstine à ne rien voir, ne rien entendre, ne rien comprendre. Il reste douillettement enfermé dans son petit confort comme un enfant gâté qui ne désire pas savoir qu’il doit son train de vie très élevé au massacre de dizaines de millions d’innocents en Afrique, en Amérique Latine et en Asie longtemps après l’extermination des indiens. Qu’il le doit aussi aux dictateurs sanguinaires qu’installe et protège la Maison Blanche dans les pays riches en ressources naturelles. Pour piller ces richesses au profit de l’économie et de l’industrie américaines : système de spoliation qui interdit aux gouvernants du Tiers Monde de consacrer une partie de ces richesses pour le développement économique, industriel, culturel, sanitaire et infrastructurel à l’intérieur de leurs frontières. C’est pour cela que la pauvreté, l’ignorance, la maladie, le crime organisé paralysent des pays comme le Zaïre, le Niger, L’Egypte, l’Algérie, le Maroc, le Chili, L’Argentine, le Honduras, le Moyen Orient dont le PIB serait multiplié par dix si la plus value des ressources naturelles avait été investie dans des programmes de développement interne, la formation, la recherche, les infrastructures socio économique. Système de prédation qui affame en générant la corruption et la gabegie, torture, massacre les « indigènes » des pays soumis au diktat des entreprises américaines et à la « protection » de la Maison Blanche (bases militaires et conventions sécuritaires) : Arabie Saoudite, Koweït, Egypte, Irak à partir de novembre 2OO8, Maroc, Jordanie et les monarchies confettis du Golfe persique. Le règne sanguinaire de l’ultra libéral Bush junior a révélé à l’opinion mondiale que le peuple américain ne s’aperçoit qu’il n’est pas seul sur terre que lorsque les chaînes de télévision à large audience et les journaux à gros tirages veuillent bien l’informer sur les crimes de ses dirigeants dans certains pays. D’où le sentiment de haine contre les Américains qui s’est généralisé sur les cinq continents. Les analystes des médias à large diffusion publique et de vulgarisation seraient bien inspirés s’ils orienteraient leurs travaux sur les quatre-vingts dernières années pour décortiquer les soubassements et les mécanismes de l’hégémonie américaine.
Bush junior n’est pas le seul président des USA à avoir bafoué le Conseil de Sécurité de l’ONU, les conventions de guerre, la Cour Internationale de Justice.
De Roosevelt à Clinton, républicains et démocrates, tous ses devanciers au bureau ovale ont fait la même chose sans état d’âme. Sur le plan strict du droit international l’administration américaine est passible du tribunal pénal international au même titre que les nazis pour les crimes contre l’humanité qu’elle a perpétrés à travers le monde depuis les années qui ont été prises en considération par les actes du tribunal de Nuremberg. Le peuple américain ne s’est jamais intéressé au viol du droit international commis par ses dirigeants.
Pourquoi l’aurait-il fait tant que cela n’affectait pas son confort matériel ?
Mais jamais, au grand jamais, il n’a exprimé un tel soulagement au moment où fut déclarée l’humiliante défaite électorale d’une équipe dirigeante qui avait réussi de le persuader à accepter l’inacceptable en le manipulant par le mensonge, éveillant en lui la peur et la haine de tout ce que représente et de tous ceux qui représentent l’Islam à travers la personne de Ben Laden qui était un pion du Pentagone et de la CIA en Afghanistan contre les soviétiques.
Comme le furent les Talibans, Saddam Hussein, Marcos, Mobutu, Videla, Duvalier, les escadrons noirs, Pinochet, Ariel Sharon.
Comme le sont actuellement Hosni Moubarek, El Maliki, Ehud Olmert, El Talabani, Mahmoud Abbas, Abdallah le jordanien, les monarques saoudiens et maghrébins.
Quant à Barack Obama, ce n’est pas pour diminuer de son mérite que nous avons emprunté ce long détour. C’est avant tout pour essayer de comprendre la passivité d’un peuple jouissant d’un bagage culturel non négligeable face au règne du shérif immoral et de ses devanciers à la Maison Blanche.
Peuple amnésique.
Peuple indifférent.
Peuple égocentrique qui se nourrit du sang et des malheurs des autres peuples comme un vampire justement grâce aux crimes de ses dirigeants, de son armée, de ses services de sécurité dont la CIA qui sélectionnent et protègent les dictateurs dans un Tiers Monde assoiffé de liberté, de Savoir et de bien être.
Un Tiers Monde où les maladies du Moyen Age, la famine et l’eau impropre à la consommation tuent des millions d’enfants et d’adultes parce que des trillions de dollars sont gaspillés dans des guerres inutiles et distribués aux gros spéculateurs de la finance productrice de chômage, de pauvreté et d’injustice socio - économique alors qu’une petite centaine de milliards de dollars intelligemment investie enrayera durablement les causes d’une catastrophe humanitaire que les membres du G8 regardent avec mépris ou condescendance.
Certes Barack Obama et ses mentors Blancs et Noirs ont eu un flair extraordinaire.
Désigné comme ennemi public numéro 1 sur les cinq continents (sauf à la CIJ et au TPI) Bush déteignait sur tous ceux qui l’approchaient et particulièrement sur son entourage du parti républicain. A l’évidence, les américains s’étaient préparés à un vote sanction contre les dirigeants d’un parti politique qui leur a menti et les a méprisé : les raisons mercantiles de l’invasion de l’Irak, les massacres des civils dans des quartiers résidentiels, la torture, les prisons secrètes, les avions et les bateaux transformés en laboratoires de torture, Abou Ghraib, Guantanamo, l’agression du Liban en 2006, les détournements de deniers publics par la société Halliburton, les entreprises privées américaines et anglaises payées pour tuer des civils irakiens, pour torturer, pour réprimer au nom de l’Etat Américain, donc au nom du peuple américain sans être comptable devant une juridiction pénale et l’ONU.
Dans ce contexte d’immoralité généralisée Barack Obama ne pouvait craindre que des rivaux au sein du parti démocrate. Sa victoire sur Hillary Clinton est plus significative et méritoire que son franc succès contre Mac Cain. Il était devenu le premier président des USA au moment précis où sa belle rivale blanche avait jeté l’éponge en lui reconnaissant de grandes qualités humaines et intellectuelles. C’est à ce moment précis que les barrières ségrégationnistes ont subi de larges fissures. Des fissures assez larges pour estimer que Barack Obama ait réalisé le rêve pour lequel se sont sacrifiés Martin Luther King, Malcolm X, Mohamed Ali (Cassius Clay) et des centaines de milliers de descendants d’esclaves en Amérique comme les ‘’Panthers noires ‘’. La vague mondiale de sympathie qui a salué le remplacement d’un criminel de guerre Blanc par le fils d’un immigrant kenyan musulman de peau noire et d’une américaine chrétienne de peau blanche (d’origine européenne) est sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Comme est sans précédent la vague mondiale de haine qui a submergé l’Amérique depuis que Bush a anéanti l’Irak en se servant d’un stupide mensonge qui sera pris pour parole d’évangile par toute l’Europe judéo chrétienne civilisée.
Autant Bush junior est déclaré coupable d’avoir terrorisé et affamé des peuples désarmés mais très riches en ressources naturelles pour les piller, autant Barack Obama est ressenti par les peuples sous dictature comme une personnalité amie ou très proche d’eux qui leur rendra justice en les libérant des dictateurs qui leur ont été imposés par les maîtres successifs de la Maison Blanche.
Utopie!!!
Barack Obama est d’abord un Américain élu sous la baguette d’un parti qui est pour la démocratie en Amérique, en Europe et au profit des sionistes seulement en terre palestinienne mais qui soutient, protège et finance les dictateurs en Amérique latine, en Afrique, en Asie et dans le monde Arabe pour des raisons géostratégiques et économiques.
Même s’il le voudrait Barack Obama n’aura pas le droit de changer un système qui s’oppose énergiquement à ce que des dirigeants du Tiers Monde exploitent les richesses naturelles pour combattre la pauvreté, l’analphabétisme et la mal vie chez eux.Les assassinats de Mossadegh, de Lumumba et de Salvador Allende, pour ne citer que ces trois exemples, faisaient partie des commandements inviolables de la bible de la Maison Blanche.
Même si Barack Obama était président à l’époque il aurait ordonné ou couvert politiquement et financièrement ces trois coups d’Etat parce que le pétrole de l’Iran au même titre que le cuivre et les immenses forêts du Chili étaient indispensables à la prospérité de l’Amérique et devaient être exploités par des entreprises américaines même s’il fallait condamner des dizaines de millions de citoyens chiliens et iraniens à crever de faim. Comme d’ailleurs les minerais précieux du Congo. Pour cela il fallait confier la direction du Chili à Pinochet, celle du Congo à Mobutu et le trône de l’Iran à un enfant qui sera téléguidé par l’ambassadeur américain à Téhéran.
Nous ne doutons pas que l’élection d’un candidat démocrate métissé soit une très bonne chose pour les Américains.
Mais qu’en sera-t-il pour l’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie et le Moyen Orient dont les dictateurs sont des tueurs à gages de Washington et des anciennes puissances coloniales européennes (généralement on dit des marionnettes) ?
Déjà sur le problème de la décolonisation de la Palestine Obama le démocrate n’a pas dévié de la ligne de Bush junior le républicain : ligne suivie méthodiquement par Roosevelt, Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson, Nixon, Reagan, Carter, Clinton, Bush père.
Barack Obama s’est exprimé avec une grande fermeté dans un discours écrit spécialement à l’intention des lobbies sionistes (AIPAC) qui pèsent lourdement sur la scène politique, médiatique et financière en Occident :
El Qods sera la capitale du sionisme. Une et indivisible. L’Etat sioniste recevra trente milliards de dollars d’aide militaire. La Maison Blanche veillera à ce que l’armée sioniste demeure indéfiniment la plus puissante du Moyen Orient.
C'est lui qui a fait cette déclaration.
Les intellectuels arabes ne l'ont pas entendu ? Nous sommes sûrs qu'ils l'ont très bien entendu et très bien compris mais ils continuent de croire en lui.
Pour nous son discours clair ne fait que renforcer notre conviction souvent répétée que la Palestine occupée aura toujours le statut de la plus importante base militaire US en Méditerranée sinon du monde.
Son discours a été diffusé en direct, repris et commenté par les chaînes TV du monde entier. Et, comme pour narguer les modérés, fidèles ‘’amis’’ et ‘’alliés’’, que compte l’Amérique dans le monde arabe et musulman Obama a placé sur le fauteuil de Condoleezza Rice une fidèle amie et alliée de la horde sioniste qui ne sera pas moins exigeante sur les concessions que devront faire encore et toujours les Palestiniens pour espérer un geste de charité ou de mansuétude de la Maison Blanche.
Comme par exemple celui d’ordonner à Peres, Olmert, et Ehud Barak de modérer leurs opérations barbares qui scandalisent les citoyens européens sans le soutien desquels l’occupation et la colonisation de la Palestine connaîtront le triste sort de l’apartheid en Afrique du Sud.
Il semblerait que le premier président Noir (métissé) des Etats-Unis ne voulait pas confier le poste de Rice à Hillary Clinton qui en rêvait depuis son éviction humiliante de la course à la présidentielle. Il aurait cédé à des recommandations - pressions amicales (mieux vaut avoir les Clinton avec soi que contre soi).
Retenons de cet épisode du feuilleton des actes post électoraux marquants d’Obama ceci :
Lors de la présentation d’une partie de sa nouvelle équipe la belle blonde, ex première dame de la plus grande puissance mondiale, a versé des larmes publiquement quand il lui a tressé une couronne de compliments sur ses qualités humaines, ses compétences, son courage, son patriotisme.
Pendant des siècles nous étions habitués de voir des Noirs sensibles à la considération que leur manifeste le maître Blanc.
Les larmes de la belle Hillary (émue ou humiliée ?) seraient une coquetterie de l’Histoire ou une belle avancée d’une partie de l’humanité – assurément la plus barbare de notre temps – vers la reconnaissance de la valeur de l’autre.
Vers la reconnaissance de la valeur des autres, devrions-nous dire.
Le reste n'est pas encourageant.
Quel signe a voulu envoyer Obama au monde en reconduisant Robert Gates au poste de Secrétaire d’Etat à la défense qu’il occupe actuellement sous la baguette du criminel Bush ?
Nous y voyons une hiérarchisation des problèmes urgents de l’équipe gouvernementale qui sera en fonction à partir du 20 Janvier 2009. Parmi ces problèmes la décolonisation de la Palestine n’est pas envisagée avec la prise en compte du plan arabe. La paix viendra en dernier.
L’urgence c’est la guerre, encore la guerre. toujours la guerre.
L’urgence c’est encore le maintien de l’état de ni guerre ni paix au Moyen Orient.
Certes la question de l’Irak sera traitée de manière plus intelligente. Mais l’Afghanistan, le Pakistan, l’Iran et la Syrie connaîtront menaces, désordres et massacres tant qu’ils ne s’aligneront pas sur les positions ‘’modérées’’ des pétromonarchies du Golfe et de l’Egypte.
Pour les peuples arabes les choses sont claires : Bush et Obama même combat.
C’est bonnet blanc, blanc bonnet.
Pour les dictateurs arabes aussi les choses sont claires : Ils ne craindront pas la destitution légale par des élections libres et honnêtes que les dirigeants démocrates de l’Occident s’abstiendront de leur imposer en concertation avec Barack Obama qui a encore besoin d’eux.
Pour les démocrates du monde Arabe le combat continue.
On ne mendie pas la démocratie.
On se bat pour l’arracher comme on se bat pour la liberté, la dignité, l’indépendance et la justice.
Tant pis si le grand avocat et humaniste Obama verra en nous des « terroristes ». Il n’avait pas hésité à briser ses amitiés avec des intellectuels palestiniens opposés à la construction des colonies en Palestine. Certainement en faisant cela il désirait bénéficier de l’onction des lobbies sionistes et évangélistes avant d’aller embrasser le mur des lamentations à El Qods occupée et martyrisée.
Actuellement Evio Morales et Chavez sont ciblés par la Maison Blanche pour le crime de vouloir combattre le fléau de la pauvreté chez eux.
Que fera Barack Obama contre la stratégie américaine de déstabilisation de ces hommes qui tentent de protéger leurs pays du pillage de leurs richesses par des entreprises américaines ?
Le 3 décembre 2008
Hocine Mahdi
Ban Ki Moon s’humilie
Après U Thant, Boutros Boutros Ghali et Kofi Annan, voici venu le tour de Ban Ki-moon de s’humilier pendant que les hordes sionistes règlent la question palestinienne en usant des méthodes nazies qui furent condamnées par le Tribunal Pénal International à Nuremberg. Pire. Sous les ailes protectrices de leurs tuteurs -Angleterre, France, Allemagne, USA- les hordes sionistes ont dépassé de très loin tout ce que l’imaginaire des nazis les plus extrémistes pouvait inventer en matière de cruauté envers un peuple dépossédé de ses terres et de sa liberté. Un peuple qui a le tort de résister à l’anéantissement, la poitrine et les mains nues, face à une armée de colonisation. Un peuple qui a eu la force de survire à une opération planifiée d’extermination et mise à exécution sous le couvert de la déclaration Balfour quand le colonialisme anglais avait cru découvrir un pays sans peuple (la Palestine) pour l’offrir à un peuple sans pays (le peuple juif) comme si le spirituel pouvait être éternellement contenu à l’intérieur des frontières d’une entité géographique, aussi vaste soit-elle.Ban Ki-moon supplie les criminels sionistes d’être un peu moins cruels, un peu moins exhibitionnistes quand les prendra l’envie de casser du Palestinien en gros ou en détail.-‘’Faites ce que vous voulez mais soyez discrets’’.Tel est le message du secrétaire général de l’ONU aux criminels qui déshonorent cette auguste institution dont personne ne sait plus à quoi elle sert.Ban Ki-moon lui-même doit se demander pourquoi il a accepté d’occuper un poste honorifique et pourquoi il n’est pas autorisé d’utiliser les armes juridiques qui sont entre ses mains pour régler tout de suite et dans les meilleures conditions le problème palestinien ?Il doit se demander pourquoi il n’est pas autorisé d’appliquer les résolutions de l’ONU qui n’ont pas été rendues caduques par le veto de la Maison Blanche ?Et nous, nous nous demandons pourquoi Ban Ki-moon n’a pas démissionné depuis qu’il s’est rendu compte qu’il n’est autorisé de faire que ce que veut bien lui permettre de faire l’ambassadeur américain à l’ONU ? Le 3 décembre 2008Mahdi HocineQue valent les dirigeants Arabes ?Selon les affirmations du commissaire onusien de l’aide alimentaire et sanitaire aux Palestiniens la contribution des gouvernements arabes à l’effort d’éviter une catastrophe humanitaire à Gaza ne dépasse guère le 1% (nous disons bien un pour cent) de ce que reçoivent les Gazouis des pays, non arabes, qui se solidarisent contre le colonialisme en Palestine et contre le blocus imposé par la horde sioniste à un million et demi de colonisés. Ceux-ci sont logiquement sous la protection de l’Europe, de la Russie et de l’ONU jusqu’au jour où Washington mettra à exécution la solution qui conviendra le mieux à ses intérêts au Moyen Orient. C'est-à-dire la neutralisation des indépendantistes qui sont considérés terroristes par l’Etat terroriste US, la mise au pas ou la dislocation de l’Iran, du Hezbollah libanais, du Hamas et de la Syrie dont la résistance à la construction du Grand Moyen Orient version Bush - Sharon retarde la réalisation des plans hégémoniques US dans la région.Les dirigeants arabes voudraient bien multiplier par mille leur aide aux habitants de Gaza mais ils ne sont pas libres de décider. Les exemples de Moubarak et de Abdallah le jordanien sont flagrants. L’Egypte officielle est en mesure de casser le blocus sioniste en ouvrant ses frontières avec Gaza aux convois de l’aide humanitaire. Tout ce que risque de perdre Moubarak c’est l’aumône annuelle de 1 (un) milliard de dollars que lui verse l’administration américaine en récompense de ses bonnes relations avec les hordes sionistes. Ce n’est que pour cette raison qu’il ferme les yeux sur les horribles souffrances d’un millions et demi de palestiniens privés de médicaments, d’électricité, de gaz, de nourriture, d‘eau potable depuis des mois.Il ferme les yeux mais il ouvre sa grande g… de repu en demandant aux Palestiniens de renoncer à la lutte armée de libération pour mériter les largesses de Bush. Renoncer au démantèlement des colonies sionistes, à la démolition du mur de la honte qui divise la Palestine en minuscules bantoustans séparés les uns des autres par des villages et des barrages coloniaux, ne plus exiger la restitution partielle d’El Qods ni le retour des réfugiés en exil. Avec cela il vend le pétrole des égyptiens à très vil prix aux sionistes mais n’en vend pas aux Palestiniens dont les hôpitaux et les boulangeries sont à l’arrêt à cause de la pénurie du carburant. C’est exactement le plan que Bush senior, Clinton, Bush junior avaient tracé avec Sharon et les lobbys sionistes depuis Camp David pour le futur - virtuel - Etat palestinien auquel Arafat et Mahmoud Abbas auraient souscrit à la conférence d’Oslo sans consulter le peuple palestinien. Il nous semble que le futur président Noir américain Barack Hussein Obama ne déviera pas d’un iota de cette ligne qui divise les palestiniens en partisans de la lutte armée pour la libération de toute la Palestine et en partisans du plan américain sur la base des discussions d’Oslo.Malheureusement l’Europe, la Russie, le secrétaire général de l’ONU, les magistrats de la Cour Internationale de Justice et la majorité des dirigeants arabes (soutenus par les médias et les intellectuels de service) s’impliquent à fond dans ce processus de forbans.Alors que valent les dirigeants arabes ?Pas plus que le 1% (un pour cent) que représente leur risible contribution pour éviter une catastrophe humanitaire à Gaza.A lui seul le Koweït a les capacités de consacrer un budget annuel pour couvrir tous les besoins du peuple palestinien. Le Qatar aussi. Comme les royaumes confettis du Golfe. Nous n’évoquons pas ici le cas particulier de l’Arabie Saoudite dont la famille royale est totalement inféodée à l’administration américaine et qui est, de ce fait, l’un des principaux obstacles sur le chemin des libertés et de l’émancipation technologique, sociale, culturelle et économique du monde arabe. Ceci à cause de sa servitude vis-à-vis de Washington autant que de sa puissante position au sein de l’OPEP qu’elle casse de l’intérieur quand les décisions de cette organisation déplaisent aux Américains.A Gaza tous les palestiniens peuvent crever comme le souhaitent les hordes sionistes et Bush. Ils n’entendront que des discours de compassion feinte de la ligue de Amr Moussa. Il y a certainement quelques gouvernements arabes qui aimeraient bien leur tendre ; une main secourable pour ne pas paraître aux yeux de l’opinion interne plus pingres que les Européens en matière de solidarité. Mais au dessus de leurs têtes danse l’épée invisible de la destitution, de la punition, de l’agression. La leçon du traître à son pays qui désobéit à ses « employeurs » a été bien apprise par les dirigeants arabes au point que ceux-ci n’osent plus respirer sans demander la permission à Bush. Soyons indulgents à leur égard. Rédha Pahlavi, Marcos, Mobutu, Gemayel, Saddam Hussein, Duvalier, ont payé chèrement leur double trahison. El Ghadafi a été bombardé dans son lit et a fini par comprendre que la durée de son règne et de sa vie dépend du bon vouloir de la CIA.Les autres ont peur de connaître le même sort que Saddam.C’est donc pour ne pas déplaire à leur « employeur » que la majorité des dirigeants arabes regardent en silence les palestiniens mourir à petit feu à cause du blocus américano – sioniste qui a été mis en place en guise de punition collective avec l’arrière pensée de saper le crédit des indépendantistes. Ceux-ci revendiquent l’application complète des résolutions de l’ONU sans interférence de la Maison Blanche sur le dossier. Et la Maison Blanche s’oppose à l’idée que l’ONU reprenne le dossier pour un règlement équitable de la question palestinienne. Entre l’ONU et la Maison Blanche les dirigeants arabes ont choisi le camp du plus fort : celui qui leur assure de demeurer rois ou présidents jusqu’à la mort et de rouler sur des milliards de dollars en condamnant leurs concitoyens à la survie végétative.Le 7 décembre 2008 Mahdi HocineObama persiste et signeD’un jour à l’autre le président Noir américain dévoile quelques pans de ses futures actions, une fois assis sur le trône de l’empereur déchu. Disons qu’il se dévoile. En politique étrangère il ne fait guère mieux que ses prédécesseurs. Une main brandit le bâton et l’autre main offre des carottes immangeables. S’adressant à l’Iran ilCommande (ne propose pas) l’arrêt de l’enrichissement de l’uranium et de l’aide aux organisations terroristes palestiniennes et libanaises en désignant le Hamas et le Hezbollah. En contrepartie il promet à l’Iran le déblocage des fonds iraniens gelés dans les banques américaines et la normalisation des relations commerciales. Le ton est impératif, voire menaçant. Il a dit aux Iraniens :’’Ce que vous faites est en contradiction de ce que veut l’Amérique’’.Peut-on être plus impérial, plus ‘’Busher’’ que cela ?!Et que veut l’Amérique ?La puissance coloniale sioniste possède la technologie et l’arme nucléaires, aucun pays de la région ne sera autorisé d’en faire autant.Le message ne comporte aucune ambiguïté mais c’est un plagiat indiscutable.Si nous reprenons les discours de Bush sur le problème que représente l’Iran pour Washington nous retrouvons les mêmes paroles avec la même veine belliqueuse. Bush pourra déposer plainte pour plagiat contre le grand avocat Obama, il remportera le procès sans la moindre difficulté.Vérifiez amis lecteurs.Le 8 décembre 2008Mahdi HocineVu et entenduMort pour la FranceDans la soirée du 3 décembre 2008 la chaîne 3 de la télévision publique française a revisité les atrocités des guerres du vingtième siècle. Celles bien entendu qui ont mobilisé, souvent contre leur gré, des adolescents français sous le drapeau tricolore au son de la Marseillaise : cet hymne résolument martial qui fut inventé par Rouget de l’Isle pour haranguer les foules pendant la belle révolution française contre la monarchie.Les documents filmés qui ont été diffusés proviennent des archives de l’INA qui détient des preuves irréfutables que le système colonial est un crime contre l’humanité. Les invités sur le plateau sont des acteurs qui ont survécu aux guerres de 1939 – 1945, du Vietnam et d’Afrique, notamment la dernière phase de la longue guerre de libération d’Algérie (1830-1962). Une guerre de toutes les atrocités imaginables presque ininterrompues en 132 ans d’un système colonial inhumain.Combien de jeunes français engagés par amour de leur patrie ou enrôlés de force pour servir de chair à canon n’ont jamais accepté de parler de leurs traumatismes, estimant qu’ils avaient manqué à leurs devoirs d’humanistes face à des crimes gratuits perpétrés contre des populations civiles qui vivaient dans un total dénuement, en sous humains ? C’était particulièrement visible dans les séquences filmées au Vietnam et en Algérie en feu.Pierre Maunilari, âgé aujourd’hui de 74 ans (soixante quatorze ans), fut envoyé en 1956 en Algérie. Il avait 22 ans (vingt-deux ans), ingénieur de formation il avait toutes les raisons de voir l’avenir en rose. La France était en plein boom économique. Hélas ! Il avait compté sans les « événements » d’Algérie qui allaient bouleverser les prévisions et les rêves d’une jeunesse qui mordait la vie à pleines dents.Après le visionnage de séquences qui montrent les lieux où il avait combattu les fellaghas Pierre Maunilari commence à évoquer ses souvenirs. Mais au bout de quelques secondes les sanglots l’étouffent et des larmes coulent sur ses joues de respectable vieillard qui ne peut oublier les horreurs d’une guerre où il fut poussé sous la contrainte de la loi. Tout de même il aura la force de rapporter deux faits qui l’ont profondément marqué. Il a assisté à la torture d’un suspect. A ses yeux c’était un grand déshonneur pour tous les soldats et pour l’Etat républicain. Une autre fois, en sa présence on a tué un détenu en lui tirant dans le dos. Il décrit succinctement l’assassinat : ‘’Un soldat a ordonné au détenu d’aller chercher du bois. Le détenu a tourné le dos. Le soldat a tiré sur lui. On appelle cela la corvée de bois’’.52 ans après l’assassinat le vieillard Pierre Maunilari pleure comme un enfant quand il témoigne de ce qu’il a vu quand il était jeune soldat dans nos djebels.A la lumière de son témoignage nous comprenons pourquoi des dizaines de milliers de soldats français se taisent sur ce qu’ils ont vu et fait pendant la guerre d’Algérie. Ils se reprochent d’avoir participé à une guerre qu’en leur âme et conscience ils n’admettaient pas. Ils évitent d’en parler pour essayer de guérir d’un traumatisme incurable. Nombreux s’accusent de lâcheté, de couardise. En I956 les associations des objecteurs de conscience, des pacifistes et les comités contre la torture étaient à l’état embryonnaire. Les militaires de la sensibilité de Pierre Maunilari souffraient.Seuls.En silence.Ils n’avaient pas avec qui partager leur fardeau. Certains ont déserté, d’autres se sont suicidés, d’autres encore ont perdu la raison ou sombré dans l’alcoolisme et la consommation de la drogue. Mais un grand nombre s’enferme avec ses douloureux souvenirs. Ils ne voulaient pas aller au Vietnam, en Algérie, en Syrie, au Tchad tuer ou mourir pour la France colonialiste qui se prétendait mère des droits de l’homme, mais on les avait envoyés de force, au nom d’une loi scélérate qui dévoie le devoir citoyen et le patriotisme.Les sanglots de Pierre Maunilari devraient être une leçon d’humilité pour les nostalgiques du système colonial et pour les sarkozistes qui falsifient l’histoire avec leurs lois du colonialisme « positif ». Des lois qui tendent à effacer un passé dont la France officielle a honte et qu’elle ne peut regarder en face et assumer.Le jour viendra où des magistrats du tribunal international consciencieux remettront les pendules à l’heure du droit, de l’histoire non falsifiée et de la justice, écouteront enfin tous les peuples opprimés et éviteront à tous les Pierre Maunilari du monde de souffrir pendant plus de cinquante ans d’un traumatisme d’une guerre qu’ils ne voulaient pas faire parce qu’elle ne les concernait pas et parce qu’elle était injuste.Nous n’attendons pas cette révolution intellectuelle, juridique, morale, humaine en un mot, de Carla d’El Ponte, de Luis Moréno Ocampo, de Ban Ki-moon et de la commission juridique actuelle de l’Union Européenne. Mais les crimes US en Irak, au Liban, en Palestine et en Amérique latine ont ouvert les yeux des citoyens dans les cinq continents. Forcément de ce réveil brutal de la citoyenneté universelle émergeront des femmes et des hommes libres et respectueux des droits humains qui oeuvreront pour la justice, la paix et le bien être de la personne sans discrimination.L’émission de la chaîne 3 de la télévision publique française diffusée une semaine avant la célébration de l’historique journée du 11 décembre 1960 en Algérie, serait-ce un hasard ?Ce jour là le peuple algérien avait envahi les rues pour réclamer l’indépendance. Il était armé de banderoles, de courage et d’espoir.Ce jour là le peuple algérien avait gagné la guerre sans tirer un seul coup de feu contre des soldats enragés qui mitraillaient de toutes les directions pour assassiner le plus de manifestants possible.Quant à la puissance coloniale, elle croyait avoir étouffé la révolution algérienne grâce à la terrible campagne de répression exercée contre le peuple par l’armée française. Une armée qui se croyait invincible et que le gouvernement socialiste de l’époque avait dotée des pleins pouvoirs. Une armée enfin heureuse d’avoir effacé son humiliante défaite de Dien Bien Phu en écrasant les maquisards algériens et en pacifiant pour un siècle l’Algérie. L’histoire se répète.Le1° Mai 2003 Bush avait annoncé pompeusement la conquête de l’Irak sans la perte d’un soldat US. Mais c’est à partir de ce moment que les soldats américains commencèrent à mourir par dizaines. La guerre de l’Irak avait réellement débuté après cette annonce prématurée d’un chef d’Etat qui ignore le sens qu’accordent les peuples vaincus au mot indépendance.L’histoire se répète cruellement parce que les hommes du pouvoir et les puissances spoliatrices n’en retiennent pas les leçons.
Le 9 décembre 2008
Hocine Mahdi
La rengaine de Ouyahia
Trois fois premier ministre sous le régime de la forfaiture, le technocrate Ouyahia revient nous rejouer la rengaine ‘’mains propres’’ en pointant de l’index le cancer de la mauvaise gouvernance en Algérie : la corruption.Trois fois premier ministre sous le régime de la forfaiture, le technocrate Ouyahia parle comme un homme qui n’a jamais exercé une responsabilité dans les hautes sphères d’un pouvoir qui a survécu à tous les séismes politiques grâce à la répression, à l’exclusion et à la corruption.Coïncidence.Au moment où il nous rejoue sa mauvaise partition les projecteurs de l’actualité se braquent furtivement sur un homme de loi et de foi qui est persécuté depuis 1992 pour avoir osé s’attaquer au cancer de la corruption au plus haut niveau de la sphère du pouvoir. Nous nommons le citoyen Mellouk Benyoucef, un commis légaliste de l’Etat algérien, qui croyait servir son pays en dénonçant les faux moudjahidine tapis dans les rouages des institutions nationales.En décembre 2008, soit 26 ans après avoir initié un acte exemplaire de patriotisme, Mellouk reste la cible d’un pouvoir revanchard qui n’arrête pas de le persécuter.En principe quand un ministre en fonction reconnaît avoir découvert douze mille faux moudjahidine après une longue enquête de ses services et de l’organisation des anciens moudjahine il innocente automatiquement Mellouk des accusations de diffamation qui ont valu à ce dernier une incarcération arbitraire, la perte de son travail et de son salaire, l’isolement administratif, le retrait de son passeport.Ceci en vertu de la loi algérienne, de la constitution algérienne, des valeurs morales algériennes et de la « famille » dite révolutionnaire.Mellouk a dénoncé avec preuve la corruption d’en haut : c’est le crimeque ne lui pardonneront jamais les barons du régime.Toute sa vie il payera le fait d’avoir été plus honnête que ses supérieurs hiérarchiques, absolument immunisé contre le cancer de la corruption, plus respectueux du sacrifice des moudjahidine qui n’ont pas fait de leur participation à la guerre de libération un fonds de commerce.Le technocrate Ouyahia peut toujours délirer. Personne n’est mieux placé que lui pour savoir que la corruption est le sang qui irrigue la gouvernance du monde arabe. Les Mellouk que l’on ne peut acheter on les incarcère ou on les tue à petit feu.D’ailleurs, sa comique sortie médiatique est venue quelques mois après que Bouteflika ait acheté les moudjahidine et leurs descendants, les enfants de chouhada tendance Bounedjemia, les députés, de nombreuses associations « civiles » caporalisées pour le supplier à l’exercice d’un troisième mandat présidentiel.Méthode éprouvée et infaillible :Augmenter substantiellement les pensions, les subventions, les honoraires, ajouter des privilèges matériels à des privilèges matériels à une clientèle de plus en plus gourmande.Une anecdote :Le jour où a été rendue publique l’information concernant le triplement des indemnités (de cent mille à trois cent mille dinars et une nouvelle voiture) des députés pour les encourager à voter sans débat préalable la révision partielle de la constitution, les retraités ont reçu une lettre leur annonçant une augmentation entre 4O et 7O dinars par mois de leur maigre pension suite à la révision des cotisations IRG.Cela se confirme : l’argent du pétrole ne relancera pas l’économie, ne diminuera pas le chômage, ne développera pas la recherche scientifique et technol ogique, n’améliorera pas l’éducation, la formation et la santé, ne combattra pas la précarité. Il servira à consolider la ceinture de sécurité du régime de la forfaiture en achetant adhésions et armes de répression.
Hocine Mahdi
Le 27 Décembre 2OO8
La mountader fi el moubacher (*)
Visite surprise de George Walker Bush en Irak. Notez l’importance de la date :Un 14 décembre.Jour mémorable de son plus beau butin de guerre après les immenses gisements de pétrole de Mossoul et de Kerkouk qu’il s’est empressé de confier à la garde d’un gouvernement kurde indépendant (on dit autonome, moi je dis mon œil). En l’occurrence la capture dans un trou à rat de Saddam Hussein qui sera mondialement médiatisée : ridicule mise en scène qui déshonore l’armée US plus que l’ancien harki du Pentagone et ami de Rumsfeld et de la famille Bush.Visite surprise d’un chef de guerre sans gloire à ses troupes d’assassins grassement rémunérés qui ont dévasté l’Irak à la manière des envahisseurs européens sur le continent américain au cours des siècles de la barbarie absolue : tout détruire, tout brûler, violer, torturer, exterminer, piller, démembrer parce que la seule loi qui était appliquée en ces temps làétait celle de la force bestiale.Et gare aux peuples vaincus !Depuis la conquête de l’Irak nous avons constaté que dans tous les pays où se rendait Bush en visite officielle des milliers de citoyens révoltés descendaient dans la rue pour brûler son effigie et lui crier leur haine. Exception faite en Arabie Saoudite, au Qatar, en Egypte et dans d’autres pays arabes dits modérés où la CIAprotège les familles régnantes et les dictateurs. S’ils avaient pu le faire les manifestants de tous les pays auraient certainement bombardé l’indésirable visiteur :-de tomates pourries,-d’œufs,-du contenu des pots de chambre recueilli auprès des enfants privés d’eau potable en Afrique, au Yémen, en Afghanistan, en Palestine et en Irak,-de pierres ramassés dans les décombres des maisons irakiennes libanaises, afghanes et palestiniennes rasées par l’aviation et les bombes à fragmentation de l’industrie sophistiquée américaine,-de chaussures des estropiés à retardement des frappes chirurgicales qui laisseront des milliers de bombes dont l’explosion, longtemps après la guerre, tueront et handicaperont des citoyens qui ont oublié les atrocités de l’occupation (46 ans après l’indépendance les mines antipersonnel de l’armée française font des victimes en Algérie).Le risque était si grand, si visible que les Etats hôtes déployaient d’impressionnantes forces de sécurité et de répression qui forment des barrages de plusieurs kilomètres autour de la résidence de l’encombrant invité.En Suisse, en Allemagne, en Australie, en Angleterre, en France, au Canada, au Japon, nous assistions au même scenarii : partout des citoyens de tous les milieux armés de pancartes insultantes et de mannequins représentant la caricature de Bush. Il y eut même des manifestants qui formèrent une haie et baissèrent pantalon et slip en faisant le geste de déféquer sur le visage de Bush. Faute de pouvoir le faire dans la réalité ils ont conçu ce tableau éphémère d’une grande inspiration de l’impuissance des humanistes à combattre pacifiquement les pouvoirs voyous qui dévastent le monde.Nous pensons, sans risque de nous tromper, que c’est pour réaliser le rêve de centaines de milliers de citoyens du monde qui n’ont aucune chance d’approcher si près de Bush et de lui dire tout le mal qu’ils pensent de lui que le journaliste Ezzaydi El Mountader a traité Bush de chien en lui lançant sa paire de chaussures à la tête. S’il avait l’intention de toucher sa cible le téléaste de la chaîne TV el Baghdadia aurait réussi. C’eût été un jeu d’enfant tant il en était proche. La symbolique du geste comptait plus qu’une légère blessure en la circonstance. Car dans la tradition du Moyen Orient le lancer d’une paire de chaussures à la tête d’une personne c’est la manifestation à l’égard de celle-ci d’un mépris extrême et d’une haine mortelle. Et, comme nous l’avons constaté en Europe, en Australie, en Amérique Latine, en Asie, des centaines de millions de citoyens du monde qui militent en faveur de la paix et contre la pauvreté ont montré le même degré de répulsion envers le 2ème Hitler de l’histoire contemporaine en le brûlant symboliquement et en exhibant leurs postérieurs malgré la sauvagerie des forces de répression en Europe, au Canada et en Australie où le jeu démocratique autorise les manifestations de rues parce que les citoyens ne renoncent pas facilement à leurs droits constitutionnels comme les peuples arabes.El Mountader Ezzaydi a bien accusé Bush d’être à l’origine de la mort de centaines de milliers d’Irakiens en sachant de quoi il parle.Il était à Felloudja, à Nadjaf, à Bagdad etc. quand les hélicoptères américains bombardaient des quartiers résidentiels, massacrant des centaines de civils qui ont manifesté leur farouche opposition à l’occupation barbare.Il était présent quand l’armée américaine a livré les sites archéologiques et les musées au pillage des prédateurs dont des sionistes qui ne pouvaient espérer une si belle occasion d’effacer les vestiges d’une civilisation de cinq millénaires qui sont classés patrimoine mondial par l’UNESCO.Il a vu des milliers de bébés mourir faute de lait, de médicaments, de produits d’hygiène, d’eau potable à cause du blocus anglo-américain dont le bilan était de six cents mille enfants morts avant le 1° Janvier 2000.Il a vu des hélicoptères et des chars canardant des journalistes qui étaient reconnaissables au gilet de la presse pour les empêcher d’informer, de filmer les atrocités, de dire ce qu’ils ont vu et ce qu’ils en pensent.Ces horreurs, ni Bush ni El Talabani ni El Maliki ne leur accordent de l’importance, les considérant comme des dégâts collatéraux inévitables quand la puissance occupante est engagée dans la noble mission de destituer un dictateur sanguinaire qui a menacé le régime sioniste (51ème Etat US) de liquidation même quand il est ridiculement armé et que ses principaux fournisseurs en armement sont les seuls défenseurs à l’ONU du colonialisme en Palestine : France, Angleterre, Allemagne, USA.La conférence de presse s’est déroulée dans l’inviolable et hyper sécurisé quartier vert de Bagdad, sanctuaire où sont isolés les dirigeants de l’occupation, les missions étrangères et le « gouvernement » pseudo souverain et démocratique irakien. Comme à son habitude Bush a été insolent et menteur. Sa première déclaration était une provocation et une insulte au vu du drame insupportable de la nation irakienne :-‘’L’occupation de l’Irak fut une décision très difficile mais c’était indispensable pour la sécurité de l’Amérique’’.Pour ce mensonge grossier Bush méritait la mise en quarantaine par le président, le premier ministre et les parlementaires irakiens (élus du peuple ???). Mais ceux-ci étaient au garde à vous, dociles, dévoués, exprimant la reconnaissance du ventre.Et pour cause !Pendant ces dernières années l’administration Bush a distribué 100 (cent) milliards de dollars aux officiels et aux chefs de tribus irakiens. En principe cinquante milliards de ce pactole aurait dû servir à la reconstructions des grosses infrastructures et les villes et villages qui furent rasés par l’expérimentation de la ‘’guerre’’ des étoiles dans la réalité d’une guerre d’invasion après le désarmement du pays ciblé (l’ONU s’étant chargée de cette basse besogne).Ce scandale financier n’a pas été déterré et dénoncé par le président, le gouvernement et les parlementaires « élus du peuple irakien ??? ». Il est examiné par le Congrès élu par la majorité du peuple américain qui sent que le moment est venu de respecter quelque peu la loi et la morale pour améliorer l’image de l’Amérique en Europe, en Australie, au Japon et au Canada qui sont des amis et des alliés à ne plus négliger.En répétant ses mensonges autant de fois que possible Bush applique une stratégie de son maître à penser Hitler :-‘’S’il sera répété dix fois ou cent fois, un mensonge restera un mensonge. S’il sera répété mille fois, le même mensonge deviendra une vérité’’.C’est important à retenir :Ezzaydi a traité Bush de chien en lui lançant sa paire de chaussures au visage sans vouloir le toucher. Ce qui était à sa portée puisqu’il se tenait au deuxième rang de la minuscule salle de conférence.Quand vous apprenez que Bush a commis l’outrecuidance de débarquer en Irak sans que ses harkis de confiance, les dirigeants irakiens, n’aient été informés de la visite, vous vous dites que ceux qui auraient dû bombarder ‘’l’Empereur’’ en déchéance de leurs chaussures sont El Talabani, El Maliki, les ministres et les parlementaires (élus du peuple irakien???).Beaucoup d’intellectuels de service, de journalistes fonctionnaires des médias étatiques et privés survivent grâce à la mondialisation de la censure, de l’autocensure, du mensonge médiatique, de la rétention de l’information, de la manipulation de l’opinion en cours depuis 2001 sous le contrôle de l’administration Bush. Ils sont unanimes à qualifier le geste de Mountader Ezzaydi de la marque d’une mauvaise éducation, de non professionnel, de ridicule, d’inconvenable, de honteux, d’enfantin, estimant qu’un journaliste dispose d’une arme très efficace (sa plume et sa caméra) et de la liberté d’expression pour transmettre ses messages.Ah si le ridicule tuait !Depuis que Bush avait décidé secrètement d’anéantir l’Irak et avait chargé la CIA de fabriquer un prétexte plausible pour mobiliser l’opinion américaine et européenne autour de son projet, des milliers de livres et de reportages filmés, des dizaines de milliers d’articles de presse, de travaux universitaires et de conférences diffusés quotidiennement à travers le monde n’ont eu aucun effet sur le comportement de l’administration Bush. Les sondages d’opinion le démontrent indiscutablement : ce sont les échecs successifs de la politique économique, la faillite de l’ultralibéralisme, l’affaire des subprimes et les scandales financiers de la bourse et des banques, les conséquences de l’ouragan Katerina et leur mauvaise gestion en Louisiane par Bush et son équipe dont le principe est d’ignorer les bas fonds de l’humanité et les laissés-pour-compte, l’explosion de la pauvreté, l’inaccessibilité aux soins à une impressionnante masse de démunis en Amérique qui ont détourné une partie de l’électorat républicain ducandidat John Mac Caïn qui n’avait rien de consistant sur ce plan à proposer.Si des intellectuels américains solides, sérieux, peu subversifs, habituellement écoutés par les cerveaux de la Maison Blanche, ont été méprisés et accusés d’antipatriotes parce que dans leurs analyses ils avaient anticipé la catastrophe humanitaire que nous constatons aujourd’hui en Irak, qu’en sera-t-il des écrits des « grands » journalistes et intellectuels arabes qui se sont montrés incapables de combattre au sein de leur société les comportements et les idées rétrogrades ?Nombre d’entre ceux-ci ont déserté les champs de bataille (leurs pays), se sont réfugiés en Amérique, au Canada, chez les anciennes puissances colonialistes européennes pour pouvoir dénoncer des dictateurs qui sont soutenus et protégés par les USA et les puissances en question. Cela peut sembler un paradoxe mais acceptons sans préjugé ce postulat dans la mesure où certains n’ont pas trouvé une autre solution de se soustraire à l’incarcération, à la torture, à l’arbitraire des dictateurs et aux couteaux des égorgeurs des extrémistes religieux dont les exactions contre les citoyens ordinaires n’ont fait que consolider les dictatures en place.Faut-il encore que ces intellectuels de bonne éducation aient le sens de la mesure. Vivant loin de la guerre ou servant de porte-voix au pouvoir irakien ils doivent comprendre que le travail de la presse libre, malgré sa pertinence, n’a aucun effet sur les décisions del’administration américaine qui, avant l’invasion, avait tracé le plan chitanique de ramener l’Irak à l’âge de pierre et de le vider de sa matière grise. La catastrophe humanitaire était appréhendée par les stratèges de l’occupation comme un élément fondamental dans cette guerre destinée à décourager les résidus du nationalisme arabe et du front de la résistance de suivre l’exemple de Saddam qui se croyait assez fort pour renverser le rapport des forces dans la région. C’était parfaitement étudié et prémédité. La Syrie, la Libye et l’Iran étaient les principaux destinataires du message : la horde sioniste doit demeurer la plus grande puissance militaire du Moyen Orient. Toute concurrence est interdite.C’est de ce point de vue que l’agression de Mountader Ezzaydi contre le criminel Bush mérite l’attention et interpelle tous les journalistes du Monde Arabe dont le travail considérable n’atteint jamais les antichambres des pouvoirs de décision.Qu’ils soient laïcs, démocrates, musulmans modérés et ouverts aux autres religions, ces journalistes sont encore regardés comme une curiosité folklorique même (surtout) quand leurs observations, leurs projections et leurs analyses se révèlent d’une indiscutable justesse et rejoignent celles des compétences occidentales reconnues ou servant de références à la pensée contemporaine.La guerre est sale.Elle provoque des réactions exacerbées chez l’homme qui a des repères du bien, du mal, du droit, du respect de l’autre.Quand le langage de la logique et de la raison ne porte pas ses fruits c’est l’acte d’une colère spontané et d’une violence difficilement contrôlable qui peut surgir en des moments et en des lieux imprévisibles.Ezzaydi est doublement traumatisé par tout ce qu’il a vu grâce à sa profession inefficace de journaliste mais plus encore par sa qualité de citoyen irakien souffrant de l’occupation de son pays: cinq millions d’expatriés et de réfugiés, un nombre incalculable de morts et d’handicapés, des villes et des villages dévastés par l’aviation et en face quatre ou cinq mille soldats de l’armée d’occupation tués en cinq ans et qui sont honorés comme des martyrs d’une mission civilisatrice divine.Et en face, encore, un président détesté dans son propre pays et par la majorité des peuples de l’Occident civilisé. Un président arrogant qui piétine les règles élémentaires diplomatiques en entrant en Irak sans avertir préalablement le président ‘’démocratiquement’’ élu par le peuple irakien. C’est un acte de piraterie contre la nation irakienne qui serait souveraine selon Bush et El Talabani.Que le jeune journaliste ait estimé qu’un lancer de chaussures aurait plus d’impact qu’un million d’articles critiques, de caricatures, d’images de cadavres et de fleuves de sang dans les rues, c’est génial (une journaliste libre allemande a si joliment articulé le mot génial face à des confrères sionistes, américains, arabes et européens**).Les alter mondialistes auraient tous souhaité se trouver à quelques mètres de Bush dans tous les pays qu’il a visités pour le bombarder d’œufs, de tomates pourries et de matières fécales. Personnellement, dès que j’entends Bush répéter ses grossiers mensonges je me surprends à désirer avec une telle ardeur qu’il lui arrive un grand malheur comme à Ariel Sharon.Parce que tuer ou blesser en ce fin de règne tragi-comique Bush c’est le hisser sur le piédestal des grands hommes qui ont consacré leur vie au bien être de l’humanité.Ce sera le plus lamentable échec du Bien contre le Mal. Ce seront une fois de plus les puissances qui dominent le monde par le crime, le mensonge et la corruption qui écriront l’histoire à leur convenance comme ils l’ont fait pour la colonisation et le pillage du Tiers Monde.Mountader Ezzaydi n’est pas un héros, il n’est pas un mal éduqué, c’est un citoyen ordinaire qui n’a pas supporté d’entendre Bush ressasser ses mensonges d’un air décontracter comme s’il s’adressait à un troupeau de moutons ou à des vassaux. Mountader n’avait en main que ses chaussures pour réfuter les mensonges du plus grand criminel du siècle.En refusant d’être assimilé à un mouton ou à un vassal. C’est la signification de son acte qui lui a valu le titre de héros décerné par les peuples arabes opprimés sous les bottes de dictateurs protégés et financés par l’Amérique et les anciennes puissances coloniales.Bush lui-même a dit un jour que s’il vivrait dans un pays occupé il prendrait les armes pour défendre sa liberté. Cela ne l’empêche pas de classer les résistants irakiens, libanais, palestiniens, afghans dans la catégorie des terroristes parce qu’ils remettent en cause l’hégémonie US au Moyen Orient.Quel est le journaliste professionnel, libre, digne de respect qui peut encore manifester du respect à l’égard de Bush ?Quel est l’intellectuel libre, digne de respect qui peut encore manifester du respect à l’égard de l’auteur des pires atrocités de ce siècle naissant ? A titre personnel je me sens plus proche de Mountader Ezzaydi que des journalistes qui croient qu’ils ont le pouvoir d’influer sur le calendrier d’une puissance hégémonique seulement en noircissant du papier.Ce qui prouve qu’ils ne connaîssent rien des objectifs que poursuit l’administration US depuis I903 malgré une Documentation abondante et accessible à tous et une littérature éclairante sur le sujet mais très peudiffusée, donc très peu lue parce qu’elle dit des vérités que les journaux à gros tirages et les chaînes TV influentes en Occident s’interdisent de répercuter sur une opinion que l’on veut passive, déconnectée de la réalité monde.Pour des raisons que l’éthique intellectuelle condamne.
* Titre en arabe pour la rime. Traduction en Français : ‘’Un direct inattendu’’.**Emission Kiosque de TV5 MONDE (décembre 2008).
Le 20 Décembre 2008
MAHDI HOCINE
chèrement payé.
Barack a retenu la leçon tout simplement.
Hocine Mahdi
Brack Obama est d'abord un américain.
Le franc succès de Barack Obama contre John Mac Cain n’est que la revanche des citoyens américains qui n’ont pas été écoutés par une équipe dirigeante qui avait cru disposer d’assez de temps (la durée du deuxième mandat) pour achever victorieusement sa guerre en Irak et, du même coup, se faire pardonner ses crimes et ses mensonges.
C’est par conséquent une sévère sanction du corps électoral contre une élite politique et, au-delà de cette élite, contre la composante active du parti républicain qui a cautionné toutes les tromperies, toutes les déviations et toutes les atrocités d’une guerre injuste. Guerre dont les raisons profondes sont liées à l’accaparement par la force des ressources énergétiques de l’un des trois pays du Moyen Orient qui demeuraient fermés aux entreprises américaines et à l’ultra libéralisme affameur des deux tiers de la population mondiale.
Après huit ans d’indifférence face aux souffrances du peuple irakien les électeurs américains ont dit clairement que la spoliation du pétrole ne mérite pas l’anéantissement d’une nation souveraine. La conjoncture est telle que n’importe quel candidat aurait gagné contre un concurrent managé par le parti républicain. Obama et ses mentors de toutes les couleurs ont eu la présence d’esprit de saisir une opportunité qui ne se présente qu’une ou deux fois au cours d’un siècle. Et ce n’est pas rien dans un pays où le corps électoral a une réputation de paresseux, de versatile et d’apolitique, sans compter de très bonnes raisons de démobilisation induites par l’échec total sur le plan économique : chômage et refinancement mafieux des banques prédatrices et autres spéculateurs de la grosse finance au moment où des millions de citoyens américains vivent en dessous du seuil de la pauvreté et sont expulsés de leurs logements par les chasseurs de primes qui avaient racheté leurs dettes pour en tirer de faramineux dividendes. George Walker Bush, Dick Chéney, Donald Rumsfeld, Collin Powell, Charles Perle, Bolton, John Négroponte, Condoleezza Rice ont tellement méprisé l’opinion mondiale et ridiculisé le citoyen ordinaire américain avec des discours infantilisants et des actions barbares d’un autre âge au nom de la civilisation occidentale -forcément judéo chrétienne- prétendument menacée par les arabes et les musulmans qui en veulent à la nation américaine d’être intelligente, riche, heureuse et puissante. En apparence les discours voltigeaient aux raz des pâquerettes. Volontairement irrationnels Ils étaient conçus pour inspirer la peur et la haine à l’égard de tous ceux qui critiquent les « valeurs » de l’ultra libéralisme et de la démocratie occidentale. Sentiments latents, savamment réactivés dès les premières heures de l’explosion des trois tours de New York. Par son comportement de shérif immoral au Moyen Orient et en Amérique latine George Walker Bush a choqué le monde entier sauf le peuple civilisé américain. A cause de lui jamais les USA n’ont été aussi détestés. En Amérique latine, en Asie et dans le monde arabe cette haine a des raisons objectives puisque à peu près tous les dictateurs sanguinaires du Tiers Monde ont été fabriqués et sont financés et protégés par la Maison Blanche. Cette fois le virus anti US a contaminé les citoyens civilisés d’Europe, d’Australie, du Canada. Le vote consternant qui a prolongé le règne de Bush pour un deuxième mandat a aggravé cette haine et l’a étendue de l’équipe dirigeante et de l’armée au peuple. Plus de 60 % des électeurs US condamnaient la politique de Bush mais ils ont été séduits par le discours sécuritaire et des promesses insensées faites par le parti républicain en faillite de crédibilité (persistance des menaces d’agressions terroristes à l’intérieur des frontières des USA, nécessité de frapper les éventuels agresseurs chez eux, relance économique).
N’est-ce pas consternant ?
Ne dirait-on pas que les électeurs US marchaient sur la tête en 2004 ?
Bush que l’on qualifie généralement de stupide, de débile et d’affairiste aux dents de requin (notez la contradiction) a-t-il fait pire que ses prédécesseurs de Roosevelt à Clinton ?Assurément non. Car, à regarder de près les quatre-vingts dernières années de l’histoire de la Maison Blanche nous ne relèverons qu’une différence insignifiante. Bush a été plus insolent, plus déluré, plus ouvertement bonimenteur, plus irrévérencieux à l’égard des règles diplomatiques et protocolaires. Il a déchiré le voile d’hypocrisie derrière lequel s’abritaient ses devanciers pour ravager d’autres pays. En ignorant souverainement le Conseil de sécurité, l’ONU, l'Union
Européenne, la Cour Internationale de Justice, il n’avait pas innové. En fabriquant de gros mensonges pour la consommation interne il n’avait rien inventé non plus. Ni d’ailleurs en noyant l’Irak sous un déluge de bombes dont beaucoup de modèles sont d’usage prohibé par les Conventions internationales ou au stade des essais.
Roosevelt, Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson, Nixon, Reagan, Carter, Bush père, Clinton, pour ne citer que les plus contemporains à la mise en fonction de la société des nations puis de l’ONU avec son tribunal pénal qui fut inauguré à Nuremberg. Chacun a eu son ‘’Irak’’ ou ses ‘’Irak’’. Tous ont piétiné des résolutions du Conseil de sécurité et de l’ONU pour envahir un pays ou le soumettre aux « bons » soins d’un dictateur qui sera le harki de la Maison Blanche. Ils l’ont fait sans trop heurter l’opinion mondiale. Une raison très simple à cela : la couverture médiatique en direct de la guerre était politiquement interdite et techniquement irréalisable. Les services de propagande filmaient et sélectionnaient les scènes à diffuser au public en fonction du discours de la Maison Blanche. En manipulant les séquences ils pouvaient fabriquer des « vérités » que personne n’avait la possibilité de démentir avant des années, voire des décennies. Ce qui n’a pas été le cas de Bush dont les mensonges ont été éventés instantanément et dont la barbarie a été filmée et diffusée en direct dans le monde entier sans qu’il ne puisse rien faire pour la censurer en dehors des USA. Tout ce qu’il a pu faire c’était d’assassiner les journalistes les plus téméraires et de bombarder les bureaux d’une station TV ennemie qui avait déployé des équipes sur tous les fronts où les civils mouraient par centaines quotidiennement en Irak et en Afghanistan. De Franklin Roosevelt à Bill Clinton que de pays ont subi le rouleau compresseur US ! Cuba, l’Iran, les Philippines, le Honduras, le Nicaragua, le Venezuela, l’Argentine, le Chili, Haïti, Grenade, le Vietnam, le Congo, la Libye, le minuscule Liban. Une longue liste de pays qui furent déstabilisés, récupérés, envahis, occupés, pillés, livrés à des dictateurs sanguinaires et aux fléaux de la pauvreté, de l’ignorance et de la maladie.
Le peuple américain a montré une constante : ne pas se mêler du mal que commettent ses élus ailleurs, loin de son regard. Il ne manifestera son courroux que lorsque des centaines de soldats américains reviendront au pays dans des cercueils plombés.
La guerre du Vietnam est l’illustration de cet état d’esprit égocentrique. Est-ce pour cela que George Walker Bush a obtenu un second mandat malgré ses gros mensonges, malgré son arrogance, malgré l’incroyable mépris qu’il a manifesté à l’égard de ses propres électeurs qui lui demandaient un peu de retenue en Irak ? En cela le corps électoral américain a choqué le monde entier. Une telle arrogance de la part d’un chef d’Etat démocratiquement élu est politiquement suicidaire dans les démocraties occidentales où la société civile et la presse constituent un réel contre pouvoir : la liberté d’expression et le libre choix électoral obligent les politiciens à observer quelques règles civiques et comportementales. Nous ne disons pas que Bush aurait été plus attentif aux appels pressants de ses concitoyens s’il avait eu le droit de briguer un troisième mandat présidentiel. Qui sait ? Cela nous semble assez probable. Il aurait été à coup sûr moins exhibitionniste, à la manière de Carter et de Clinton.
La déception nous vient d’ailleurs.
Dans son ensemble l’Europe n’a retenu que les crimes de Bush en Irak. Elle a passé allègrement l’éponge sur les quatre-vingts dernières années d’atrocités qui furent perpétrées à travers le monde par les précédents locataires de la Maison Blanche. Or c’est en regardant dans le rétroviseur du temps que nous nous rendons compte que tout ce qu’a fait et continue de faire Bush contre l’Irak, la Syrie, le Liban, l’Afghanistan, l’Iran, l’Egypte et la Palestine, le Venezuela s’inscrit dans la politique américaine réfléchie et adoptée par Roosevelt et approfondie par Eisenhower et ses successeurs. En premier lieu cette politique belliqueuse et concurrentielle contre les puissances impériales européennes au Moyen Orient (Angleterre, France) ciblait la récupération des pays gros producteurs de pétrole (Arabie Saoudite, Iran, Irak, Syrie) où les entreprises américaines étaient timidement présentes.
-‘’Aucune puissance économique ne survivra si elle ne contrôle pas les pays producteurs de pétrole et les voies maritimes pour le transport de cette irremplaçable richesse énergétique.’’
C’est le premier commandement de la bible de la Maison Blanche.
Roosevelt, Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson, Nixon, Reagan, Carter, Clinton, Bush père et fils (bientôt Barack Obama), tous ont commencé leur mandat par examiner ce qui a été fait et ce qui reste à faire pour maintenir, consolider et étendre la domination politique et économique sur les régions du monde productrices de richesses et de pétrole qui sont indispensables à la prospérité et à la puissance des USA.
Démocrates et républicains suivent la même ligne dans ce domaine de souveraineté : le contrôle et l’exploitation des gros gisements mondiaux par les entreprises américaines, la multiplication des bases militaires aux points névralgiques des cinq continents qui permettent des interventions immédiates et foudroyantes en direction des Etats « voyous » qui seraient tentés de remettre en cause « les intérêts américains » ou l’hégémonie US. Les deux éléments se confondant dans la feuille de route des élus à la Maison Blanche. Contrairement à ses devanciers George W. Bush, deuxième du nom, a été le shérif immoral qui n’a pas du tout honte d’exhiber ses perversions sur la place publique. Tandis que ses prédécesseurs faisaient quelques efforts de paraître civilisés au moins aux yeux de leurs alliés européens, George W. Bush n’a jamais été gêné de se comporter en empereur de la planète, de regarder ses amis d’Europe de très haut, de se montrer arrogant et futile en toutes circonstance, cruel, au dessus des institutions et des lois internationales, de mépriser l’opinion mondiale, de ne pas prendre au sérieux les électeurs américains qui se dressent contre lui après l’avoir élu pour un deuxième mandat consécutif sur un programme de guerre parce qu’ils avaient peur de leurs ombres. Ceux-ci avaient mis du temps pour s’apercevoir que l’Etat le plus voyou des deux derniers siècles et probablement de tous les temps est en train de massacrer les Irakiens injustement, en leurs noms et avec leur consentement. Particulièrement entre 2004 et 2008 : mandat usurpé grâce à l’apport des lobbies d’affaires et sionistes qui ont trouvé en lui un « chien de garde » exceptionnellement vigilant sur tout ce qui touche à leurs intérêts. Nous serions en droit de penser, de dire, d’écrire que la divulgation des preuves qui lavent leur ancien allié contre l’Iran, Saddam Hussein, de toutes les accusations -possession d’armes de destruction massive et complicité avec Ben Laden- a moins pesé que la mort de centaines de soldats US dans la décision tardive du peuple américain de revendiquer la fin de la guerre injuste en Irak.Prise de conscience et remords tardifs comme ce fut le cas pendant la dévastation du Vietnam (défoliant orange, pilonnage incessant, gazage, usage d’armes de destruction massive, génocide).
Pendant des années c’était l’indifférence totale, voire l’aveuglement mais le nombre de G’ls tués fut le détonateur de l’impressionnante mobilisation populaire devant le parvis de la Maison Blanche. Ce fut le cas pour la réaction de la majorité de la population française contre le système colonial en Algérie à partir de 1958 où l’usage de la torture, du napalm, du terrorisme d’Etat contre les populations civiles avait entraîné la mort de près de 20.000 (vingt mille) soldats français. En général là où l’Etat le plus voyou de la planète et de l’histoire contemporaine provoque et finance des atrocités insoutenables sans engager l’armée américaine (Chili, Argentine, Congo, Liban, Iran, Syrie, Angola, Somalie, Afrique du Sud, Palestine) le peuple américain s’obstine à ne rien voir, ne rien entendre, ne rien comprendre. Il reste douillettement enfermé dans son petit confort comme un enfant gâté qui ne désire pas savoir qu’il doit son train de vie très élevé au massacre de dizaines de millions d’innocents en Afrique, en Amérique Latine et en Asie longtemps après l’extermination des indiens. Qu’il le doit aussi aux dictateurs sanguinaires qu’installe et protège la Maison Blanche dans les pays riches en ressources naturelles. Pour piller ces richesses au profit de l’économie et de l’industrie américaines : système de spoliation qui interdit aux gouvernants du Tiers Monde de consacrer une partie de ces richesses pour le développement économique, industriel, culturel, sanitaire et infrastructurel à l’intérieur de leurs frontières. C’est pour cela que la pauvreté, l’ignorance, la maladie, le crime organisé paralysent des pays comme le Zaïre, le Niger, L’Egypte, l’Algérie, le Maroc, le Chili, L’Argentine, le Honduras, le Moyen Orient dont le PIB serait multiplié par dix si la plus value des ressources naturelles avait été investie dans des programmes de développement interne, la formation, la recherche, les infrastructures socio économique. Système de prédation qui affame en générant la corruption et la gabegie, torture, massacre les « indigènes » des pays soumis au diktat des entreprises américaines et à la « protection » de la Maison Blanche (bases militaires et conventions sécuritaires) : Arabie Saoudite, Koweït, Egypte, Irak à partir de novembre 2OO8, Maroc, Jordanie et les monarchies confettis du Golfe persique. Le règne sanguinaire de l’ultra libéral Bush junior a révélé à l’opinion mondiale que le peuple américain ne s’aperçoit qu’il n’est pas seul sur terre que lorsque les chaînes de télévision à large audience et les journaux à gros tirages veuillent bien l’informer sur les crimes de ses dirigeants dans certains pays. D’où le sentiment de haine contre les Américains qui s’est généralisé sur les cinq continents. Les analystes des médias à large diffusion publique et de vulgarisation seraient bien inspirés s’ils orienteraient leurs travaux sur les quatre-vingts dernières années pour décortiquer les soubassements et les mécanismes de l’hégémonie américaine.
Bush junior n’est pas le seul président des USA à avoir bafoué le Conseil de Sécurité de l’ONU, les conventions de guerre, la Cour Internationale de Justice.
De Roosevelt à Clinton, républicains et démocrates, tous ses devanciers au bureau ovale ont fait la même chose sans état d’âme. Sur le plan strict du droit international l’administration américaine est passible du tribunal pénal international au même titre que les nazis pour les crimes contre l’humanité qu’elle a perpétrés à travers le monde depuis les années qui ont été prises en considération par les actes du tribunal de Nuremberg. Le peuple américain ne s’est jamais intéressé au viol du droit international commis par ses dirigeants.
Pourquoi l’aurait-il fait tant que cela n’affectait pas son confort matériel ?
Mais jamais, au grand jamais, il n’a exprimé un tel soulagement au moment où fut déclarée l’humiliante défaite électorale d’une équipe dirigeante qui avait réussi de le persuader à accepter l’inacceptable en le manipulant par le mensonge, éveillant en lui la peur et la haine de tout ce que représente et de tous ceux qui représentent l’Islam à travers la personne de Ben Laden qui était un pion du Pentagone et de la CIA en Afghanistan contre les soviétiques.
Comme le furent les Talibans, Saddam Hussein, Marcos, Mobutu, Videla, Duvalier, les escadrons noirs, Pinochet, Ariel Sharon.
Comme le sont actuellement Hosni Moubarek, El Maliki, Ehud Olmert, El Talabani, Mahmoud Abbas, Abdallah le jordanien, les monarques saoudiens et maghrébins.
Quant à Barack Obama, ce n’est pas pour diminuer de son mérite que nous avons emprunté ce long détour. C’est avant tout pour essayer de comprendre la passivité d’un peuple jouissant d’un bagage culturel non négligeable face au règne du shérif immoral et de ses devanciers à la Maison Blanche.
Peuple amnésique.
Peuple indifférent.
Peuple égocentrique qui se nourrit du sang et des malheurs des autres peuples comme un vampire justement grâce aux crimes de ses dirigeants, de son armée, de ses services de sécurité dont la CIA qui sélectionnent et protègent les dictateurs dans un Tiers Monde assoiffé de liberté, de Savoir et de bien être.
Un Tiers Monde où les maladies du Moyen Age, la famine et l’eau impropre à la consommation tuent des millions d’enfants et d’adultes parce que des trillions de dollars sont gaspillés dans des guerres inutiles et distribués aux gros spéculateurs de la finance productrice de chômage, de pauvreté et d’injustice socio - économique alors qu’une petite centaine de milliards de dollars intelligemment investie enrayera durablement les causes d’une catastrophe humanitaire que les membres du G8 regardent avec mépris ou condescendance.
Certes Barack Obama et ses mentors Blancs et Noirs ont eu un flair extraordinaire.
Désigné comme ennemi public numéro 1 sur les cinq continents (sauf à la CIJ et au TPI) Bush déteignait sur tous ceux qui l’approchaient et particulièrement sur son entourage du parti républicain. A l’évidence, les américains s’étaient préparés à un vote sanction contre les dirigeants d’un parti politique qui leur a menti et les a méprisé : les raisons mercantiles de l’invasion de l’Irak, les massacres des civils dans des quartiers résidentiels, la torture, les prisons secrètes, les avions et les bateaux transformés en laboratoires de torture, Abou Ghraib, Guantanamo, l’agression du Liban en 2006, les détournements de deniers publics par la société Halliburton, les entreprises privées américaines et anglaises payées pour tuer des civils irakiens, pour torturer, pour réprimer au nom de l’Etat Américain, donc au nom du peuple américain sans être comptable devant une juridiction pénale et l’ONU.
Dans ce contexte d’immoralité généralisée Barack Obama ne pouvait craindre que des rivaux au sein du parti démocrate. Sa victoire sur Hillary Clinton est plus significative et méritoire que son franc succès contre Mac Cain. Il était devenu le premier président des USA au moment précis où sa belle rivale blanche avait jeté l’éponge en lui reconnaissant de grandes qualités humaines et intellectuelles. C’est à ce moment précis que les barrières ségrégationnistes ont subi de larges fissures. Des fissures assez larges pour estimer que Barack Obama ait réalisé le rêve pour lequel se sont sacrifiés Martin Luther King, Malcolm X, Mohamed Ali (Cassius Clay) et des centaines de milliers de descendants d’esclaves en Amérique comme les ‘’Panthers noires ‘’. La vague mondiale de sympathie qui a salué le remplacement d’un criminel de guerre Blanc par le fils d’un immigrant kenyan musulman de peau noire et d’une américaine chrétienne de peau blanche (d’origine européenne) est sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Comme est sans précédent la vague mondiale de haine qui a submergé l’Amérique depuis que Bush a anéanti l’Irak en se servant d’un stupide mensonge qui sera pris pour parole d’évangile par toute l’Europe judéo chrétienne civilisée.
Autant Bush junior est déclaré coupable d’avoir terrorisé et affamé des peuples désarmés mais très riches en ressources naturelles pour les piller, autant Barack Obama est ressenti par les peuples sous dictature comme une personnalité amie ou très proche d’eux qui leur rendra justice en les libérant des dictateurs qui leur ont été imposés par les maîtres successifs de la Maison Blanche.
Utopie!!!
Barack Obama est d’abord un Américain élu sous la baguette d’un parti qui est pour la démocratie en Amérique, en Europe et au profit des sionistes seulement en terre palestinienne mais qui soutient, protège et finance les dictateurs en Amérique latine, en Afrique, en Asie et dans le monde Arabe pour des raisons géostratégiques et économiques.
Même s’il le voudrait Barack Obama n’aura pas le droit de changer un système qui s’oppose énergiquement à ce que des dirigeants du Tiers Monde exploitent les richesses naturelles pour combattre la pauvreté, l’analphabétisme et la mal vie chez eux.Les assassinats de Mossadegh, de Lumumba et de Salvador Allende, pour ne citer que ces trois exemples, faisaient partie des commandements inviolables de la bible de la Maison Blanche.
Même si Barack Obama était président à l’époque il aurait ordonné ou couvert politiquement et financièrement ces trois coups d’Etat parce que le pétrole de l’Iran au même titre que le cuivre et les immenses forêts du Chili étaient indispensables à la prospérité de l’Amérique et devaient être exploités par des entreprises américaines même s’il fallait condamner des dizaines de millions de citoyens chiliens et iraniens à crever de faim. Comme d’ailleurs les minerais précieux du Congo. Pour cela il fallait confier la direction du Chili à Pinochet, celle du Congo à Mobutu et le trône de l’Iran à un enfant qui sera téléguidé par l’ambassadeur américain à Téhéran.
Nous ne doutons pas que l’élection d’un candidat démocrate métissé soit une très bonne chose pour les Américains.
Mais qu’en sera-t-il pour l’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie et le Moyen Orient dont les dictateurs sont des tueurs à gages de Washington et des anciennes puissances coloniales européennes (généralement on dit des marionnettes) ?
Déjà sur le problème de la décolonisation de la Palestine Obama le démocrate n’a pas dévié de la ligne de Bush junior le républicain : ligne suivie méthodiquement par Roosevelt, Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson, Nixon, Reagan, Carter, Clinton, Bush père.
Barack Obama s’est exprimé avec une grande fermeté dans un discours écrit spécialement à l’intention des lobbies sionistes (AIPAC) qui pèsent lourdement sur la scène politique, médiatique et financière en Occident :
El Qods sera la capitale du sionisme. Une et indivisible. L’Etat sioniste recevra trente milliards de dollars d’aide militaire. La Maison Blanche veillera à ce que l’armée sioniste demeure indéfiniment la plus puissante du Moyen Orient.
C'est lui qui a fait cette déclaration.
Les intellectuels arabes ne l'ont pas entendu ? Nous sommes sûrs qu'ils l'ont très bien entendu et très bien compris mais ils continuent de croire en lui.
Pour nous son discours clair ne fait que renforcer notre conviction souvent répétée que la Palestine occupée aura toujours le statut de la plus importante base militaire US en Méditerranée sinon du monde.
Son discours a été diffusé en direct, repris et commenté par les chaînes TV du monde entier. Et, comme pour narguer les modérés, fidèles ‘’amis’’ et ‘’alliés’’, que compte l’Amérique dans le monde arabe et musulman Obama a placé sur le fauteuil de Condoleezza Rice une fidèle amie et alliée de la horde sioniste qui ne sera pas moins exigeante sur les concessions que devront faire encore et toujours les Palestiniens pour espérer un geste de charité ou de mansuétude de la Maison Blanche.
Comme par exemple celui d’ordonner à Peres, Olmert, et Ehud Barak de modérer leurs opérations barbares qui scandalisent les citoyens européens sans le soutien desquels l’occupation et la colonisation de la Palestine connaîtront le triste sort de l’apartheid en Afrique du Sud.
Il semblerait que le premier président Noir (métissé) des Etats-Unis ne voulait pas confier le poste de Rice à Hillary Clinton qui en rêvait depuis son éviction humiliante de la course à la présidentielle. Il aurait cédé à des recommandations - pressions amicales (mieux vaut avoir les Clinton avec soi que contre soi).
Retenons de cet épisode du feuilleton des actes post électoraux marquants d’Obama ceci :
Lors de la présentation d’une partie de sa nouvelle équipe la belle blonde, ex première dame de la plus grande puissance mondiale, a versé des larmes publiquement quand il lui a tressé une couronne de compliments sur ses qualités humaines, ses compétences, son courage, son patriotisme.
Pendant des siècles nous étions habitués de voir des Noirs sensibles à la considération que leur manifeste le maître Blanc.
Les larmes de la belle Hillary (émue ou humiliée ?) seraient une coquetterie de l’Histoire ou une belle avancée d’une partie de l’humanité – assurément la plus barbare de notre temps – vers la reconnaissance de la valeur de l’autre.
Vers la reconnaissance de la valeur des autres, devrions-nous dire.
Le reste n'est pas encourageant.
Quel signe a voulu envoyer Obama au monde en reconduisant Robert Gates au poste de Secrétaire d’Etat à la défense qu’il occupe actuellement sous la baguette du criminel Bush ?
Nous y voyons une hiérarchisation des problèmes urgents de l’équipe gouvernementale qui sera en fonction à partir du 20 Janvier 2009. Parmi ces problèmes la décolonisation de la Palestine n’est pas envisagée avec la prise en compte du plan arabe. La paix viendra en dernier.
L’urgence c’est la guerre, encore la guerre. toujours la guerre.
L’urgence c’est encore le maintien de l’état de ni guerre ni paix au Moyen Orient.
Certes la question de l’Irak sera traitée de manière plus intelligente. Mais l’Afghanistan, le Pakistan, l’Iran et la Syrie connaîtront menaces, désordres et massacres tant qu’ils ne s’aligneront pas sur les positions ‘’modérées’’ des pétromonarchies du Golfe et de l’Egypte.
Pour les peuples arabes les choses sont claires : Bush et Obama même combat.
C’est bonnet blanc, blanc bonnet.
Pour les dictateurs arabes aussi les choses sont claires : Ils ne craindront pas la destitution légale par des élections libres et honnêtes que les dirigeants démocrates de l’Occident s’abstiendront de leur imposer en concertation avec Barack Obama qui a encore besoin d’eux.
Pour les démocrates du monde Arabe le combat continue.
On ne mendie pas la démocratie.
On se bat pour l’arracher comme on se bat pour la liberté, la dignité, l’indépendance et la justice.
Tant pis si le grand avocat et humaniste Obama verra en nous des « terroristes ». Il n’avait pas hésité à briser ses amitiés avec des intellectuels palestiniens opposés à la construction des colonies en Palestine. Certainement en faisant cela il désirait bénéficier de l’onction des lobbies sionistes et évangélistes avant d’aller embrasser le mur des lamentations à El Qods occupée et martyrisée.
Actuellement Evio Morales et Chavez sont ciblés par la Maison Blanche pour le crime de vouloir combattre le fléau de la pauvreté chez eux.
Que fera Barack Obama contre la stratégie américaine de déstabilisation de ces hommes qui tentent de protéger leurs pays du pillage de leurs richesses par des entreprises américaines ?
Le 3 décembre 2008
Hocine Mahdi
Ban Ki Moon s’humilie
Après U Thant, Boutros Boutros Ghali et Kofi Annan, voici venu le tour de Ban Ki-moon de s’humilier pendant que les hordes sionistes règlent la question palestinienne en usant des méthodes nazies qui furent condamnées par le Tribunal Pénal International à Nuremberg. Pire. Sous les ailes protectrices de leurs tuteurs -Angleterre, France, Allemagne, USA- les hordes sionistes ont dépassé de très loin tout ce que l’imaginaire des nazis les plus extrémistes pouvait inventer en matière de cruauté envers un peuple dépossédé de ses terres et de sa liberté. Un peuple qui a le tort de résister à l’anéantissement, la poitrine et les mains nues, face à une armée de colonisation. Un peuple qui a eu la force de survire à une opération planifiée d’extermination et mise à exécution sous le couvert de la déclaration Balfour quand le colonialisme anglais avait cru découvrir un pays sans peuple (la Palestine) pour l’offrir à un peuple sans pays (le peuple juif) comme si le spirituel pouvait être éternellement contenu à l’intérieur des frontières d’une entité géographique, aussi vaste soit-elle.Ban Ki-moon supplie les criminels sionistes d’être un peu moins cruels, un peu moins exhibitionnistes quand les prendra l’envie de casser du Palestinien en gros ou en détail.-‘’Faites ce que vous voulez mais soyez discrets’’.Tel est le message du secrétaire général de l’ONU aux criminels qui déshonorent cette auguste institution dont personne ne sait plus à quoi elle sert.Ban Ki-moon lui-même doit se demander pourquoi il a accepté d’occuper un poste honorifique et pourquoi il n’est pas autorisé d’utiliser les armes juridiques qui sont entre ses mains pour régler tout de suite et dans les meilleures conditions le problème palestinien ?Il doit se demander pourquoi il n’est pas autorisé d’appliquer les résolutions de l’ONU qui n’ont pas été rendues caduques par le veto de la Maison Blanche ?Et nous, nous nous demandons pourquoi Ban Ki-moon n’a pas démissionné depuis qu’il s’est rendu compte qu’il n’est autorisé de faire que ce que veut bien lui permettre de faire l’ambassadeur américain à l’ONU ? Le 3 décembre 2008Mahdi HocineQue valent les dirigeants Arabes ?Selon les affirmations du commissaire onusien de l’aide alimentaire et sanitaire aux Palestiniens la contribution des gouvernements arabes à l’effort d’éviter une catastrophe humanitaire à Gaza ne dépasse guère le 1% (nous disons bien un pour cent) de ce que reçoivent les Gazouis des pays, non arabes, qui se solidarisent contre le colonialisme en Palestine et contre le blocus imposé par la horde sioniste à un million et demi de colonisés. Ceux-ci sont logiquement sous la protection de l’Europe, de la Russie et de l’ONU jusqu’au jour où Washington mettra à exécution la solution qui conviendra le mieux à ses intérêts au Moyen Orient. C'est-à-dire la neutralisation des indépendantistes qui sont considérés terroristes par l’Etat terroriste US, la mise au pas ou la dislocation de l’Iran, du Hezbollah libanais, du Hamas et de la Syrie dont la résistance à la construction du Grand Moyen Orient version Bush - Sharon retarde la réalisation des plans hégémoniques US dans la région.Les dirigeants arabes voudraient bien multiplier par mille leur aide aux habitants de Gaza mais ils ne sont pas libres de décider. Les exemples de Moubarak et de Abdallah le jordanien sont flagrants. L’Egypte officielle est en mesure de casser le blocus sioniste en ouvrant ses frontières avec Gaza aux convois de l’aide humanitaire. Tout ce que risque de perdre Moubarak c’est l’aumône annuelle de 1 (un) milliard de dollars que lui verse l’administration américaine en récompense de ses bonnes relations avec les hordes sionistes. Ce n’est que pour cette raison qu’il ferme les yeux sur les horribles souffrances d’un millions et demi de palestiniens privés de médicaments, d’électricité, de gaz, de nourriture, d‘eau potable depuis des mois.Il ferme les yeux mais il ouvre sa grande g… de repu en demandant aux Palestiniens de renoncer à la lutte armée de libération pour mériter les largesses de Bush. Renoncer au démantèlement des colonies sionistes, à la démolition du mur de la honte qui divise la Palestine en minuscules bantoustans séparés les uns des autres par des villages et des barrages coloniaux, ne plus exiger la restitution partielle d’El Qods ni le retour des réfugiés en exil. Avec cela il vend le pétrole des égyptiens à très vil prix aux sionistes mais n’en vend pas aux Palestiniens dont les hôpitaux et les boulangeries sont à l’arrêt à cause de la pénurie du carburant. C’est exactement le plan que Bush senior, Clinton, Bush junior avaient tracé avec Sharon et les lobbys sionistes depuis Camp David pour le futur - virtuel - Etat palestinien auquel Arafat et Mahmoud Abbas auraient souscrit à la conférence d’Oslo sans consulter le peuple palestinien. Il nous semble que le futur président Noir américain Barack Hussein Obama ne déviera pas d’un iota de cette ligne qui divise les palestiniens en partisans de la lutte armée pour la libération de toute la Palestine et en partisans du plan américain sur la base des discussions d’Oslo.Malheureusement l’Europe, la Russie, le secrétaire général de l’ONU, les magistrats de la Cour Internationale de Justice et la majorité des dirigeants arabes (soutenus par les médias et les intellectuels de service) s’impliquent à fond dans ce processus de forbans.Alors que valent les dirigeants arabes ?Pas plus que le 1% (un pour cent) que représente leur risible contribution pour éviter une catastrophe humanitaire à Gaza.A lui seul le Koweït a les capacités de consacrer un budget annuel pour couvrir tous les besoins du peuple palestinien. Le Qatar aussi. Comme les royaumes confettis du Golfe. Nous n’évoquons pas ici le cas particulier de l’Arabie Saoudite dont la famille royale est totalement inféodée à l’administration américaine et qui est, de ce fait, l’un des principaux obstacles sur le chemin des libertés et de l’émancipation technologique, sociale, culturelle et économique du monde arabe. Ceci à cause de sa servitude vis-à-vis de Washington autant que de sa puissante position au sein de l’OPEP qu’elle casse de l’intérieur quand les décisions de cette organisation déplaisent aux Américains.A Gaza tous les palestiniens peuvent crever comme le souhaitent les hordes sionistes et Bush. Ils n’entendront que des discours de compassion feinte de la ligue de Amr Moussa. Il y a certainement quelques gouvernements arabes qui aimeraient bien leur tendre ; une main secourable pour ne pas paraître aux yeux de l’opinion interne plus pingres que les Européens en matière de solidarité. Mais au dessus de leurs têtes danse l’épée invisible de la destitution, de la punition, de l’agression. La leçon du traître à son pays qui désobéit à ses « employeurs » a été bien apprise par les dirigeants arabes au point que ceux-ci n’osent plus respirer sans demander la permission à Bush. Soyons indulgents à leur égard. Rédha Pahlavi, Marcos, Mobutu, Gemayel, Saddam Hussein, Duvalier, ont payé chèrement leur double trahison. El Ghadafi a été bombardé dans son lit et a fini par comprendre que la durée de son règne et de sa vie dépend du bon vouloir de la CIA.Les autres ont peur de connaître le même sort que Saddam.C’est donc pour ne pas déplaire à leur « employeur » que la majorité des dirigeants arabes regardent en silence les palestiniens mourir à petit feu à cause du blocus américano – sioniste qui a été mis en place en guise de punition collective avec l’arrière pensée de saper le crédit des indépendantistes. Ceux-ci revendiquent l’application complète des résolutions de l’ONU sans interférence de la Maison Blanche sur le dossier. Et la Maison Blanche s’oppose à l’idée que l’ONU reprenne le dossier pour un règlement équitable de la question palestinienne. Entre l’ONU et la Maison Blanche les dirigeants arabes ont choisi le camp du plus fort : celui qui leur assure de demeurer rois ou présidents jusqu’à la mort et de rouler sur des milliards de dollars en condamnant leurs concitoyens à la survie végétative.Le 7 décembre 2008 Mahdi HocineObama persiste et signeD’un jour à l’autre le président Noir américain dévoile quelques pans de ses futures actions, une fois assis sur le trône de l’empereur déchu. Disons qu’il se dévoile. En politique étrangère il ne fait guère mieux que ses prédécesseurs. Une main brandit le bâton et l’autre main offre des carottes immangeables. S’adressant à l’Iran ilCommande (ne propose pas) l’arrêt de l’enrichissement de l’uranium et de l’aide aux organisations terroristes palestiniennes et libanaises en désignant le Hamas et le Hezbollah. En contrepartie il promet à l’Iran le déblocage des fonds iraniens gelés dans les banques américaines et la normalisation des relations commerciales. Le ton est impératif, voire menaçant. Il a dit aux Iraniens :’’Ce que vous faites est en contradiction de ce que veut l’Amérique’’.Peut-on être plus impérial, plus ‘’Busher’’ que cela ?!Et que veut l’Amérique ?La puissance coloniale sioniste possède la technologie et l’arme nucléaires, aucun pays de la région ne sera autorisé d’en faire autant.Le message ne comporte aucune ambiguïté mais c’est un plagiat indiscutable.Si nous reprenons les discours de Bush sur le problème que représente l’Iran pour Washington nous retrouvons les mêmes paroles avec la même veine belliqueuse. Bush pourra déposer plainte pour plagiat contre le grand avocat Obama, il remportera le procès sans la moindre difficulté.Vérifiez amis lecteurs.Le 8 décembre 2008Mahdi HocineVu et entenduMort pour la FranceDans la soirée du 3 décembre 2008 la chaîne 3 de la télévision publique française a revisité les atrocités des guerres du vingtième siècle. Celles bien entendu qui ont mobilisé, souvent contre leur gré, des adolescents français sous le drapeau tricolore au son de la Marseillaise : cet hymne résolument martial qui fut inventé par Rouget de l’Isle pour haranguer les foules pendant la belle révolution française contre la monarchie.Les documents filmés qui ont été diffusés proviennent des archives de l’INA qui détient des preuves irréfutables que le système colonial est un crime contre l’humanité. Les invités sur le plateau sont des acteurs qui ont survécu aux guerres de 1939 – 1945, du Vietnam et d’Afrique, notamment la dernière phase de la longue guerre de libération d’Algérie (1830-1962). Une guerre de toutes les atrocités imaginables presque ininterrompues en 132 ans d’un système colonial inhumain.Combien de jeunes français engagés par amour de leur patrie ou enrôlés de force pour servir de chair à canon n’ont jamais accepté de parler de leurs traumatismes, estimant qu’ils avaient manqué à leurs devoirs d’humanistes face à des crimes gratuits perpétrés contre des populations civiles qui vivaient dans un total dénuement, en sous humains ? C’était particulièrement visible dans les séquences filmées au Vietnam et en Algérie en feu.Pierre Maunilari, âgé aujourd’hui de 74 ans (soixante quatorze ans), fut envoyé en 1956 en Algérie. Il avait 22 ans (vingt-deux ans), ingénieur de formation il avait toutes les raisons de voir l’avenir en rose. La France était en plein boom économique. Hélas ! Il avait compté sans les « événements » d’Algérie qui allaient bouleverser les prévisions et les rêves d’une jeunesse qui mordait la vie à pleines dents.Après le visionnage de séquences qui montrent les lieux où il avait combattu les fellaghas Pierre Maunilari commence à évoquer ses souvenirs. Mais au bout de quelques secondes les sanglots l’étouffent et des larmes coulent sur ses joues de respectable vieillard qui ne peut oublier les horreurs d’une guerre où il fut poussé sous la contrainte de la loi. Tout de même il aura la force de rapporter deux faits qui l’ont profondément marqué. Il a assisté à la torture d’un suspect. A ses yeux c’était un grand déshonneur pour tous les soldats et pour l’Etat républicain. Une autre fois, en sa présence on a tué un détenu en lui tirant dans le dos. Il décrit succinctement l’assassinat : ‘’Un soldat a ordonné au détenu d’aller chercher du bois. Le détenu a tourné le dos. Le soldat a tiré sur lui. On appelle cela la corvée de bois’’.52 ans après l’assassinat le vieillard Pierre Maunilari pleure comme un enfant quand il témoigne de ce qu’il a vu quand il était jeune soldat dans nos djebels.A la lumière de son témoignage nous comprenons pourquoi des dizaines de milliers de soldats français se taisent sur ce qu’ils ont vu et fait pendant la guerre d’Algérie. Ils se reprochent d’avoir participé à une guerre qu’en leur âme et conscience ils n’admettaient pas. Ils évitent d’en parler pour essayer de guérir d’un traumatisme incurable. Nombreux s’accusent de lâcheté, de couardise. En I956 les associations des objecteurs de conscience, des pacifistes et les comités contre la torture étaient à l’état embryonnaire. Les militaires de la sensibilité de Pierre Maunilari souffraient.Seuls.En silence.Ils n’avaient pas avec qui partager leur fardeau. Certains ont déserté, d’autres se sont suicidés, d’autres encore ont perdu la raison ou sombré dans l’alcoolisme et la consommation de la drogue. Mais un grand nombre s’enferme avec ses douloureux souvenirs. Ils ne voulaient pas aller au Vietnam, en Algérie, en Syrie, au Tchad tuer ou mourir pour la France colonialiste qui se prétendait mère des droits de l’homme, mais on les avait envoyés de force, au nom d’une loi scélérate qui dévoie le devoir citoyen et le patriotisme.Les sanglots de Pierre Maunilari devraient être une leçon d’humilité pour les nostalgiques du système colonial et pour les sarkozistes qui falsifient l’histoire avec leurs lois du colonialisme « positif ». Des lois qui tendent à effacer un passé dont la France officielle a honte et qu’elle ne peut regarder en face et assumer.Le jour viendra où des magistrats du tribunal international consciencieux remettront les pendules à l’heure du droit, de l’histoire non falsifiée et de la justice, écouteront enfin tous les peuples opprimés et éviteront à tous les Pierre Maunilari du monde de souffrir pendant plus de cinquante ans d’un traumatisme d’une guerre qu’ils ne voulaient pas faire parce qu’elle ne les concernait pas et parce qu’elle était injuste.Nous n’attendons pas cette révolution intellectuelle, juridique, morale, humaine en un mot, de Carla d’El Ponte, de Luis Moréno Ocampo, de Ban Ki-moon et de la commission juridique actuelle de l’Union Européenne. Mais les crimes US en Irak, au Liban, en Palestine et en Amérique latine ont ouvert les yeux des citoyens dans les cinq continents. Forcément de ce réveil brutal de la citoyenneté universelle émergeront des femmes et des hommes libres et respectueux des droits humains qui oeuvreront pour la justice, la paix et le bien être de la personne sans discrimination.L’émission de la chaîne 3 de la télévision publique française diffusée une semaine avant la célébration de l’historique journée du 11 décembre 1960 en Algérie, serait-ce un hasard ?Ce jour là le peuple algérien avait envahi les rues pour réclamer l’indépendance. Il était armé de banderoles, de courage et d’espoir.Ce jour là le peuple algérien avait gagné la guerre sans tirer un seul coup de feu contre des soldats enragés qui mitraillaient de toutes les directions pour assassiner le plus de manifestants possible.Quant à la puissance coloniale, elle croyait avoir étouffé la révolution algérienne grâce à la terrible campagne de répression exercée contre le peuple par l’armée française. Une armée qui se croyait invincible et que le gouvernement socialiste de l’époque avait dotée des pleins pouvoirs. Une armée enfin heureuse d’avoir effacé son humiliante défaite de Dien Bien Phu en écrasant les maquisards algériens et en pacifiant pour un siècle l’Algérie. L’histoire se répète.Le1° Mai 2003 Bush avait annoncé pompeusement la conquête de l’Irak sans la perte d’un soldat US. Mais c’est à partir de ce moment que les soldats américains commencèrent à mourir par dizaines. La guerre de l’Irak avait réellement débuté après cette annonce prématurée d’un chef d’Etat qui ignore le sens qu’accordent les peuples vaincus au mot indépendance.L’histoire se répète cruellement parce que les hommes du pouvoir et les puissances spoliatrices n’en retiennent pas les leçons.
Le 9 décembre 2008
Hocine Mahdi
La rengaine de Ouyahia
Trois fois premier ministre sous le régime de la forfaiture, le technocrate Ouyahia revient nous rejouer la rengaine ‘’mains propres’’ en pointant de l’index le cancer de la mauvaise gouvernance en Algérie : la corruption.Trois fois premier ministre sous le régime de la forfaiture, le technocrate Ouyahia parle comme un homme qui n’a jamais exercé une responsabilité dans les hautes sphères d’un pouvoir qui a survécu à tous les séismes politiques grâce à la répression, à l’exclusion et à la corruption.Coïncidence.Au moment où il nous rejoue sa mauvaise partition les projecteurs de l’actualité se braquent furtivement sur un homme de loi et de foi qui est persécuté depuis 1992 pour avoir osé s’attaquer au cancer de la corruption au plus haut niveau de la sphère du pouvoir. Nous nommons le citoyen Mellouk Benyoucef, un commis légaliste de l’Etat algérien, qui croyait servir son pays en dénonçant les faux moudjahidine tapis dans les rouages des institutions nationales.En décembre 2008, soit 26 ans après avoir initié un acte exemplaire de patriotisme, Mellouk reste la cible d’un pouvoir revanchard qui n’arrête pas de le persécuter.En principe quand un ministre en fonction reconnaît avoir découvert douze mille faux moudjahidine après une longue enquête de ses services et de l’organisation des anciens moudjahine il innocente automatiquement Mellouk des accusations de diffamation qui ont valu à ce dernier une incarcération arbitraire, la perte de son travail et de son salaire, l’isolement administratif, le retrait de son passeport.Ceci en vertu de la loi algérienne, de la constitution algérienne, des valeurs morales algériennes et de la « famille » dite révolutionnaire.Mellouk a dénoncé avec preuve la corruption d’en haut : c’est le crimeque ne lui pardonneront jamais les barons du régime.Toute sa vie il payera le fait d’avoir été plus honnête que ses supérieurs hiérarchiques, absolument immunisé contre le cancer de la corruption, plus respectueux du sacrifice des moudjahidine qui n’ont pas fait de leur participation à la guerre de libération un fonds de commerce.Le technocrate Ouyahia peut toujours délirer. Personne n’est mieux placé que lui pour savoir que la corruption est le sang qui irrigue la gouvernance du monde arabe. Les Mellouk que l’on ne peut acheter on les incarcère ou on les tue à petit feu.D’ailleurs, sa comique sortie médiatique est venue quelques mois après que Bouteflika ait acheté les moudjahidine et leurs descendants, les enfants de chouhada tendance Bounedjemia, les députés, de nombreuses associations « civiles » caporalisées pour le supplier à l’exercice d’un troisième mandat présidentiel.Méthode éprouvée et infaillible :Augmenter substantiellement les pensions, les subventions, les honoraires, ajouter des privilèges matériels à des privilèges matériels à une clientèle de plus en plus gourmande.Une anecdote :Le jour où a été rendue publique l’information concernant le triplement des indemnités (de cent mille à trois cent mille dinars et une nouvelle voiture) des députés pour les encourager à voter sans débat préalable la révision partielle de la constitution, les retraités ont reçu une lettre leur annonçant une augmentation entre 4O et 7O dinars par mois de leur maigre pension suite à la révision des cotisations IRG.Cela se confirme : l’argent du pétrole ne relancera pas l’économie, ne diminuera pas le chômage, ne développera pas la recherche scientifique et technol ogique, n’améliorera pas l’éducation, la formation et la santé, ne combattra pas la précarité. Il servira à consolider la ceinture de sécurité du régime de la forfaiture en achetant adhésions et armes de répression.
Hocine Mahdi
Le 27 Décembre 2OO8
La mountader fi el moubacher (*)
Visite surprise de George Walker Bush en Irak. Notez l’importance de la date :Un 14 décembre.Jour mémorable de son plus beau butin de guerre après les immenses gisements de pétrole de Mossoul et de Kerkouk qu’il s’est empressé de confier à la garde d’un gouvernement kurde indépendant (on dit autonome, moi je dis mon œil). En l’occurrence la capture dans un trou à rat de Saddam Hussein qui sera mondialement médiatisée : ridicule mise en scène qui déshonore l’armée US plus que l’ancien harki du Pentagone et ami de Rumsfeld et de la famille Bush.Visite surprise d’un chef de guerre sans gloire à ses troupes d’assassins grassement rémunérés qui ont dévasté l’Irak à la manière des envahisseurs européens sur le continent américain au cours des siècles de la barbarie absolue : tout détruire, tout brûler, violer, torturer, exterminer, piller, démembrer parce que la seule loi qui était appliquée en ces temps làétait celle de la force bestiale.Et gare aux peuples vaincus !Depuis la conquête de l’Irak nous avons constaté que dans tous les pays où se rendait Bush en visite officielle des milliers de citoyens révoltés descendaient dans la rue pour brûler son effigie et lui crier leur haine. Exception faite en Arabie Saoudite, au Qatar, en Egypte et dans d’autres pays arabes dits modérés où la CIAprotège les familles régnantes et les dictateurs. S’ils avaient pu le faire les manifestants de tous les pays auraient certainement bombardé l’indésirable visiteur :-de tomates pourries,-d’œufs,-du contenu des pots de chambre recueilli auprès des enfants privés d’eau potable en Afrique, au Yémen, en Afghanistan, en Palestine et en Irak,-de pierres ramassés dans les décombres des maisons irakiennes libanaises, afghanes et palestiniennes rasées par l’aviation et les bombes à fragmentation de l’industrie sophistiquée américaine,-de chaussures des estropiés à retardement des frappes chirurgicales qui laisseront des milliers de bombes dont l’explosion, longtemps après la guerre, tueront et handicaperont des citoyens qui ont oublié les atrocités de l’occupation (46 ans après l’indépendance les mines antipersonnel de l’armée française font des victimes en Algérie).Le risque était si grand, si visible que les Etats hôtes déployaient d’impressionnantes forces de sécurité et de répression qui forment des barrages de plusieurs kilomètres autour de la résidence de l’encombrant invité.En Suisse, en Allemagne, en Australie, en Angleterre, en France, au Canada, au Japon, nous assistions au même scenarii : partout des citoyens de tous les milieux armés de pancartes insultantes et de mannequins représentant la caricature de Bush. Il y eut même des manifestants qui formèrent une haie et baissèrent pantalon et slip en faisant le geste de déféquer sur le visage de Bush. Faute de pouvoir le faire dans la réalité ils ont conçu ce tableau éphémère d’une grande inspiration de l’impuissance des humanistes à combattre pacifiquement les pouvoirs voyous qui dévastent le monde.Nous pensons, sans risque de nous tromper, que c’est pour réaliser le rêve de centaines de milliers de citoyens du monde qui n’ont aucune chance d’approcher si près de Bush et de lui dire tout le mal qu’ils pensent de lui que le journaliste Ezzaydi El Mountader a traité Bush de chien en lui lançant sa paire de chaussures à la tête. S’il avait l’intention de toucher sa cible le téléaste de la chaîne TV el Baghdadia aurait réussi. C’eût été un jeu d’enfant tant il en était proche. La symbolique du geste comptait plus qu’une légère blessure en la circonstance. Car dans la tradition du Moyen Orient le lancer d’une paire de chaussures à la tête d’une personne c’est la manifestation à l’égard de celle-ci d’un mépris extrême et d’une haine mortelle. Et, comme nous l’avons constaté en Europe, en Australie, en Amérique Latine, en Asie, des centaines de millions de citoyens du monde qui militent en faveur de la paix et contre la pauvreté ont montré le même degré de répulsion envers le 2ème Hitler de l’histoire contemporaine en le brûlant symboliquement et en exhibant leurs postérieurs malgré la sauvagerie des forces de répression en Europe, au Canada et en Australie où le jeu démocratique autorise les manifestations de rues parce que les citoyens ne renoncent pas facilement à leurs droits constitutionnels comme les peuples arabes.El Mountader Ezzaydi a bien accusé Bush d’être à l’origine de la mort de centaines de milliers d’Irakiens en sachant de quoi il parle.Il était à Felloudja, à Nadjaf, à Bagdad etc. quand les hélicoptères américains bombardaient des quartiers résidentiels, massacrant des centaines de civils qui ont manifesté leur farouche opposition à l’occupation barbare.Il était présent quand l’armée américaine a livré les sites archéologiques et les musées au pillage des prédateurs dont des sionistes qui ne pouvaient espérer une si belle occasion d’effacer les vestiges d’une civilisation de cinq millénaires qui sont classés patrimoine mondial par l’UNESCO.Il a vu des milliers de bébés mourir faute de lait, de médicaments, de produits d’hygiène, d’eau potable à cause du blocus anglo-américain dont le bilan était de six cents mille enfants morts avant le 1° Janvier 2000.Il a vu des hélicoptères et des chars canardant des journalistes qui étaient reconnaissables au gilet de la presse pour les empêcher d’informer, de filmer les atrocités, de dire ce qu’ils ont vu et ce qu’ils en pensent.Ces horreurs, ni Bush ni El Talabani ni El Maliki ne leur accordent de l’importance, les considérant comme des dégâts collatéraux inévitables quand la puissance occupante est engagée dans la noble mission de destituer un dictateur sanguinaire qui a menacé le régime sioniste (51ème Etat US) de liquidation même quand il est ridiculement armé et que ses principaux fournisseurs en armement sont les seuls défenseurs à l’ONU du colonialisme en Palestine : France, Angleterre, Allemagne, USA.La conférence de presse s’est déroulée dans l’inviolable et hyper sécurisé quartier vert de Bagdad, sanctuaire où sont isolés les dirigeants de l’occupation, les missions étrangères et le « gouvernement » pseudo souverain et démocratique irakien. Comme à son habitude Bush a été insolent et menteur. Sa première déclaration était une provocation et une insulte au vu du drame insupportable de la nation irakienne :-‘’L’occupation de l’Irak fut une décision très difficile mais c’était indispensable pour la sécurité de l’Amérique’’.Pour ce mensonge grossier Bush méritait la mise en quarantaine par le président, le premier ministre et les parlementaires irakiens (élus du peuple ???). Mais ceux-ci étaient au garde à vous, dociles, dévoués, exprimant la reconnaissance du ventre.Et pour cause !Pendant ces dernières années l’administration Bush a distribué 100 (cent) milliards de dollars aux officiels et aux chefs de tribus irakiens. En principe cinquante milliards de ce pactole aurait dû servir à la reconstructions des grosses infrastructures et les villes et villages qui furent rasés par l’expérimentation de la ‘’guerre’’ des étoiles dans la réalité d’une guerre d’invasion après le désarmement du pays ciblé (l’ONU s’étant chargée de cette basse besogne).Ce scandale financier n’a pas été déterré et dénoncé par le président, le gouvernement et les parlementaires « élus du peuple irakien ??? ». Il est examiné par le Congrès élu par la majorité du peuple américain qui sent que le moment est venu de respecter quelque peu la loi et la morale pour améliorer l’image de l’Amérique en Europe, en Australie, au Japon et au Canada qui sont des amis et des alliés à ne plus négliger.En répétant ses mensonges autant de fois que possible Bush applique une stratégie de son maître à penser Hitler :-‘’S’il sera répété dix fois ou cent fois, un mensonge restera un mensonge. S’il sera répété mille fois, le même mensonge deviendra une vérité’’.C’est important à retenir :Ezzaydi a traité Bush de chien en lui lançant sa paire de chaussures au visage sans vouloir le toucher. Ce qui était à sa portée puisqu’il se tenait au deuxième rang de la minuscule salle de conférence.Quand vous apprenez que Bush a commis l’outrecuidance de débarquer en Irak sans que ses harkis de confiance, les dirigeants irakiens, n’aient été informés de la visite, vous vous dites que ceux qui auraient dû bombarder ‘’l’Empereur’’ en déchéance de leurs chaussures sont El Talabani, El Maliki, les ministres et les parlementaires (élus du peuple irakien???).Beaucoup d’intellectuels de service, de journalistes fonctionnaires des médias étatiques et privés survivent grâce à la mondialisation de la censure, de l’autocensure, du mensonge médiatique, de la rétention de l’information, de la manipulation de l’opinion en cours depuis 2001 sous le contrôle de l’administration Bush. Ils sont unanimes à qualifier le geste de Mountader Ezzaydi de la marque d’une mauvaise éducation, de non professionnel, de ridicule, d’inconvenable, de honteux, d’enfantin, estimant qu’un journaliste dispose d’une arme très efficace (sa plume et sa caméra) et de la liberté d’expression pour transmettre ses messages.Ah si le ridicule tuait !Depuis que Bush avait décidé secrètement d’anéantir l’Irak et avait chargé la CIA de fabriquer un prétexte plausible pour mobiliser l’opinion américaine et européenne autour de son projet, des milliers de livres et de reportages filmés, des dizaines de milliers d’articles de presse, de travaux universitaires et de conférences diffusés quotidiennement à travers le monde n’ont eu aucun effet sur le comportement de l’administration Bush. Les sondages d’opinion le démontrent indiscutablement : ce sont les échecs successifs de la politique économique, la faillite de l’ultralibéralisme, l’affaire des subprimes et les scandales financiers de la bourse et des banques, les conséquences de l’ouragan Katerina et leur mauvaise gestion en Louisiane par Bush et son équipe dont le principe est d’ignorer les bas fonds de l’humanité et les laissés-pour-compte, l’explosion de la pauvreté, l’inaccessibilité aux soins à une impressionnante masse de démunis en Amérique qui ont détourné une partie de l’électorat républicain ducandidat John Mac Caïn qui n’avait rien de consistant sur ce plan à proposer.Si des intellectuels américains solides, sérieux, peu subversifs, habituellement écoutés par les cerveaux de la Maison Blanche, ont été méprisés et accusés d’antipatriotes parce que dans leurs analyses ils avaient anticipé la catastrophe humanitaire que nous constatons aujourd’hui en Irak, qu’en sera-t-il des écrits des « grands » journalistes et intellectuels arabes qui se sont montrés incapables de combattre au sein de leur société les comportements et les idées rétrogrades ?Nombre d’entre ceux-ci ont déserté les champs de bataille (leurs pays), se sont réfugiés en Amérique, au Canada, chez les anciennes puissances colonialistes européennes pour pouvoir dénoncer des dictateurs qui sont soutenus et protégés par les USA et les puissances en question. Cela peut sembler un paradoxe mais acceptons sans préjugé ce postulat dans la mesure où certains n’ont pas trouvé une autre solution de se soustraire à l’incarcération, à la torture, à l’arbitraire des dictateurs et aux couteaux des égorgeurs des extrémistes religieux dont les exactions contre les citoyens ordinaires n’ont fait que consolider les dictatures en place.Faut-il encore que ces intellectuels de bonne éducation aient le sens de la mesure. Vivant loin de la guerre ou servant de porte-voix au pouvoir irakien ils doivent comprendre que le travail de la presse libre, malgré sa pertinence, n’a aucun effet sur les décisions del’administration américaine qui, avant l’invasion, avait tracé le plan chitanique de ramener l’Irak à l’âge de pierre et de le vider de sa matière grise. La catastrophe humanitaire était appréhendée par les stratèges de l’occupation comme un élément fondamental dans cette guerre destinée à décourager les résidus du nationalisme arabe et du front de la résistance de suivre l’exemple de Saddam qui se croyait assez fort pour renverser le rapport des forces dans la région. C’était parfaitement étudié et prémédité. La Syrie, la Libye et l’Iran étaient les principaux destinataires du message : la horde sioniste doit demeurer la plus grande puissance militaire du Moyen Orient. Toute concurrence est interdite.C’est de ce point de vue que l’agression de Mountader Ezzaydi contre le criminel Bush mérite l’attention et interpelle tous les journalistes du Monde Arabe dont le travail considérable n’atteint jamais les antichambres des pouvoirs de décision.Qu’ils soient laïcs, démocrates, musulmans modérés et ouverts aux autres religions, ces journalistes sont encore regardés comme une curiosité folklorique même (surtout) quand leurs observations, leurs projections et leurs analyses se révèlent d’une indiscutable justesse et rejoignent celles des compétences occidentales reconnues ou servant de références à la pensée contemporaine.La guerre est sale.Elle provoque des réactions exacerbées chez l’homme qui a des repères du bien, du mal, du droit, du respect de l’autre.Quand le langage de la logique et de la raison ne porte pas ses fruits c’est l’acte d’une colère spontané et d’une violence difficilement contrôlable qui peut surgir en des moments et en des lieux imprévisibles.Ezzaydi est doublement traumatisé par tout ce qu’il a vu grâce à sa profession inefficace de journaliste mais plus encore par sa qualité de citoyen irakien souffrant de l’occupation de son pays: cinq millions d’expatriés et de réfugiés, un nombre incalculable de morts et d’handicapés, des villes et des villages dévastés par l’aviation et en face quatre ou cinq mille soldats de l’armée d’occupation tués en cinq ans et qui sont honorés comme des martyrs d’une mission civilisatrice divine.Et en face, encore, un président détesté dans son propre pays et par la majorité des peuples de l’Occident civilisé. Un président arrogant qui piétine les règles élémentaires diplomatiques en entrant en Irak sans avertir préalablement le président ‘’démocratiquement’’ élu par le peuple irakien. C’est un acte de piraterie contre la nation irakienne qui serait souveraine selon Bush et El Talabani.Que le jeune journaliste ait estimé qu’un lancer de chaussures aurait plus d’impact qu’un million d’articles critiques, de caricatures, d’images de cadavres et de fleuves de sang dans les rues, c’est génial (une journaliste libre allemande a si joliment articulé le mot génial face à des confrères sionistes, américains, arabes et européens**).Les alter mondialistes auraient tous souhaité se trouver à quelques mètres de Bush dans tous les pays qu’il a visités pour le bombarder d’œufs, de tomates pourries et de matières fécales. Personnellement, dès que j’entends Bush répéter ses grossiers mensonges je me surprends à désirer avec une telle ardeur qu’il lui arrive un grand malheur comme à Ariel Sharon.Parce que tuer ou blesser en ce fin de règne tragi-comique Bush c’est le hisser sur le piédestal des grands hommes qui ont consacré leur vie au bien être de l’humanité.Ce sera le plus lamentable échec du Bien contre le Mal. Ce seront une fois de plus les puissances qui dominent le monde par le crime, le mensonge et la corruption qui écriront l’histoire à leur convenance comme ils l’ont fait pour la colonisation et le pillage du Tiers Monde.Mountader Ezzaydi n’est pas un héros, il n’est pas un mal éduqué, c’est un citoyen ordinaire qui n’a pas supporté d’entendre Bush ressasser ses mensonges d’un air décontracter comme s’il s’adressait à un troupeau de moutons ou à des vassaux. Mountader n’avait en main que ses chaussures pour réfuter les mensonges du plus grand criminel du siècle.En refusant d’être assimilé à un mouton ou à un vassal. C’est la signification de son acte qui lui a valu le titre de héros décerné par les peuples arabes opprimés sous les bottes de dictateurs protégés et financés par l’Amérique et les anciennes puissances coloniales.Bush lui-même a dit un jour que s’il vivrait dans un pays occupé il prendrait les armes pour défendre sa liberté. Cela ne l’empêche pas de classer les résistants irakiens, libanais, palestiniens, afghans dans la catégorie des terroristes parce qu’ils remettent en cause l’hégémonie US au Moyen Orient.Quel est le journaliste professionnel, libre, digne de respect qui peut encore manifester du respect à l’égard de Bush ?Quel est l’intellectuel libre, digne de respect qui peut encore manifester du respect à l’égard de l’auteur des pires atrocités de ce siècle naissant ? A titre personnel je me sens plus proche de Mountader Ezzaydi que des journalistes qui croient qu’ils ont le pouvoir d’influer sur le calendrier d’une puissance hégémonique seulement en noircissant du papier.Ce qui prouve qu’ils ne connaîssent rien des objectifs que poursuit l’administration US depuis I903 malgré une Documentation abondante et accessible à tous et une littérature éclairante sur le sujet mais très peudiffusée, donc très peu lue parce qu’elle dit des vérités que les journaux à gros tirages et les chaînes TV influentes en Occident s’interdisent de répercuter sur une opinion que l’on veut passive, déconnectée de la réalité monde.Pour des raisons que l’éthique intellectuelle condamne.
* Titre en arabe pour la rime. Traduction en Français : ‘’Un direct inattendu’’.**Emission Kiosque de TV5 MONDE (décembre 2008).
Le 20 Décembre 2008
MAHDI HOCINE
Procès de Hosni Moubarak : Tantaoui lave plus blanc !!!
Procès de Mohamed Hosni Moubarak :
Tantaoui lave plus blanc !!!
Par Hocine Mahdi
///////////////
Le président de la Cour Ahmed Rifhat n'a jamais caché son jeu en vérité. Dans les premiers jours du procès de la famille Moubarak il avait joué à découvert, sans tricherie devrions-nous dire.
En premier lieu il avait mis tout son art dans les entourloupettes judiciaires pour faire taire l'accusation et les avocats de la partie civile. Un vieux loup des parodies de procès qui étaient la spécialité des magistrats sous la casquette du président déboulonné par la fougue de la jeunesse égyptienne.
Une justice à deux vitesse ?
Non.
Une justice téléguidée et des magistrats à plat-ventre.
Le maréchal Tantaoui auditionné en cachette, loin des oreilles et des yeux des avocats qui ont été mandatés par les parents des manifestants assassinés par les forces de sécurité, la police et la milice, cela ne doit étonner personne.
Le maréchal Tantaoui est un vieux compagnon de Moubarak qui en fera son ministre de la défense pour garantir la pérennité du régime et celle des relations fructueuses avec le voisin sioniste en marchant sur le dos des palestiniens.
Le vieux magistra Ahmed Rifhat qui, vu son âge, devait couler une paisible retraite dans son douar natal, était semble t-il le conseiller personnel du dictateur déchu.
Vous voyez à peu près où nous voulons en venir ?
Non !
Nous allons éclairer vos lanternes.
La populace en Egypte soupçonne le maréchal et le magistrat d'avoir fabriqué un témoignage pour laver le dictateur de toute implication dans la sauvage répression des manifestants.
Moubarak n'aurait pas donné des ordres pour tirer sur les manifestants.
Admettons.
Alors qui a ordonné au Maréchal Tantaoui de réprimer la jeunesse égyptienne insurgée ?
Ce n'est quand même pas une invention puisque l'ancien ministre de la défense (actuel dépositaire du pouvoir du dictateur déchu) avait lui même déclaré qu'on lui avait ordonné de réprimer les manifestations mais qu'il avait refusé d'autoriser son armée de tirer sur les civils.
Qui est ce "on" ?
Il n'y avait que Moubarak qui était en position hiérarchque de lui donner des ordres aussi graves.
La Cour suprême est saisie du dossier d'un vieux magistrat, ancien conseiller du dictateur qu'il veut à tout prix innocenter en prenant le risque d'embraser l'Egypte.
Nous ne voulons pas croire à cela.
Mais ce vendredi les égyptiens sont invités à envahir les rues pour secouer le gouvernement de transition et le conseil militaire.
Et demander un autre magistrat pour juger Moubarak et ses enfants.
Hocine Mahdi
Le 27 septembre 2011
Tantaoui lave plus blanc !!!
Par Hocine Mahdi
///////////////
Le président de la Cour Ahmed Rifhat n'a jamais caché son jeu en vérité. Dans les premiers jours du procès de la famille Moubarak il avait joué à découvert, sans tricherie devrions-nous dire.
En premier lieu il avait mis tout son art dans les entourloupettes judiciaires pour faire taire l'accusation et les avocats de la partie civile. Un vieux loup des parodies de procès qui étaient la spécialité des magistrats sous la casquette du président déboulonné par la fougue de la jeunesse égyptienne.
Une justice à deux vitesse ?
Non.
Une justice téléguidée et des magistrats à plat-ventre.
Le maréchal Tantaoui auditionné en cachette, loin des oreilles et des yeux des avocats qui ont été mandatés par les parents des manifestants assassinés par les forces de sécurité, la police et la milice, cela ne doit étonner personne.
Le maréchal Tantaoui est un vieux compagnon de Moubarak qui en fera son ministre de la défense pour garantir la pérennité du régime et celle des relations fructueuses avec le voisin sioniste en marchant sur le dos des palestiniens.
Le vieux magistra Ahmed Rifhat qui, vu son âge, devait couler une paisible retraite dans son douar natal, était semble t-il le conseiller personnel du dictateur déchu.
Vous voyez à peu près où nous voulons en venir ?
Non !
Nous allons éclairer vos lanternes.
La populace en Egypte soupçonne le maréchal et le magistrat d'avoir fabriqué un témoignage pour laver le dictateur de toute implication dans la sauvage répression des manifestants.
Moubarak n'aurait pas donné des ordres pour tirer sur les manifestants.
Admettons.
Alors qui a ordonné au Maréchal Tantaoui de réprimer la jeunesse égyptienne insurgée ?
Ce n'est quand même pas une invention puisque l'ancien ministre de la défense (actuel dépositaire du pouvoir du dictateur déchu) avait lui même déclaré qu'on lui avait ordonné de réprimer les manifestations mais qu'il avait refusé d'autoriser son armée de tirer sur les civils.
Qui est ce "on" ?
Il n'y avait que Moubarak qui était en position hiérarchque de lui donner des ordres aussi graves.
La Cour suprême est saisie du dossier d'un vieux magistrat, ancien conseiller du dictateur qu'il veut à tout prix innocenter en prenant le risque d'embraser l'Egypte.
Nous ne voulons pas croire à cela.
Mais ce vendredi les égyptiens sont invités à envahir les rues pour secouer le gouvernement de transition et le conseil militaire.
Et demander un autre magistrat pour juger Moubarak et ses enfants.
Hocine Mahdi
Le 27 septembre 2011
Sunday, September 25, 2011
Barack Netanyahu Obama, président des USA
Palestine-ONU :
Barack Netanyahu Obama, président des USA !
Par Hocine Mahdi
////////////////
Barack Netanyahu Obama, c'est le nouveau sobriquet que donnent les Arabes et des Israëliens au président noir des Etats Unis après son discours de renégat à la tribune de l'ONU contre la reconnaissance de l'Etat palestinien.
Un journaliste de Jérusalem l'a qualifié de soldat sioniste. Le chroniqueur anglais Robert Fisk le croque avec une féroce dérision. Un prêtre noir américain l'accuse d'avoir vendu le vote des noirs aux diables de Wall Street. La meilleure vient de grands journalistes arabes (de Londres, Paris et d'ailleurs) qui expriment leurs regrets de l'avoir applaudi au début de sa carrière présidentielle, d'avoir cru en lui.
Ce ne sont que quelques réactions sur des centaines d'autres qui épinglent l'immoralité politique d'un homme dont l'élection à la tête de la première puissance mondiale avait fait rêver plus de six milliards de personnes à travers le monde. L'avènement d'une planète sans guerre, sans arme, sans famine leur semblait désormais à portée de main.
Franchement qui s'attendait à ce déluge de moqueries, d'insultes, d'accusations (bien méritées) en ce mois de septembre 2011 ? Des israëliens modérés sont allés jusqu'à écrire que le président américain, en soutenant aveuglement le premier ministre sioniste et les colons, a fait plus de mal à leur pays que les troupes extrémistes de Liebermann.
Nous avons eu la lucidité d'écrire en 2009* dans une longue chronique que Barack Netanyahu Obama est d'abord un américain et ne fera pas mieux que George W. Bush en ce qui concerne l'indépendance de la Palestine. Nous avons été accusés de défaitistes et même d'antisémites. Nous avons été censurés par des journaux démocrates comme le Monde, le Nouvel Observateur, le Point, l'Express et même par notre journal préféré "Libération" qui avait plus de tripes que les autres qui sont ligotés par la loi Gayssot (affaires de Garaudy et de l'Abbé Pierre) . En Algérie aussi le Quotidien d'Oran et El Watan enterraient nos contributions trop rugueuses mais défendables.
Nous n'étions pas des devins, nous étions simplement très attentifs à cette Amérique démocratique qui a toujours était au dessus des lois internationales et qui, sur près de 8O veto en a brandi plus de la moitié contre les droits du peuple Palestinien.
Mais, nous le disons avec un pincement au coeur : il fallait être vraiment surmené, intéréssé ou complaisant par nécessité pour voir en Barack Netanyahu Obama un homme de Paix. Nous parlons particulièrement des intellectuels, des observateurs, des chroniqueurs, des analystes du Monde Arabe et du Tiers Monde qui se sont exprimés avec un enthousiame enfantin et ils sont très nombreux, hélas !
Vous pouvez vérifier, c'est très facile.
Cela nous désolait au point que nous nous étions mis à souhaiter de nous être trompés sur la personnalité du successeur de George W. Bush.
Franchement quand plus de 77 % de l'opinion Européenne et plus de 70 % de citoyens Américains et sionistes se mettent à souhaiter l'indépendance de la Palestine et que le président Américain se couche sur injonction des lobbies sionistes pour essayer d'obtenir un deuxième mandat à la Maison Blanche, il y a de quoi vomir.
On ne sacrifie pas un peuple pour acheter 4 années de pouvoir sur la planète. C'est se rabaisser plus bas qu'un vulgaire dictateur arabe ou d'une république bananière. Nous l'avons dit plusieurs fois et nous le répéterons à chaque occasion que nous aurons de le faire.
Barack Netanyahu Obama a commis sa forfaiture où ?
A la tribune de l'ONU.
Comme son protégé le criminel de guerre sioniste Benjamin qui, si le TPI fonctionnera selon la charte de l'ONU, se trouvera bientôt entre quatre murs comme tous les criminels de guerre qui n'ont pas été soustraits à la justice INTERNATIONALE par l'abus du veto américain.
A coup sûr l'action désespérée et frondeuse à la fois de Mahmoud Abbas auprès du Con...seil de l'insécurité de l'ONU ne sera pas couronnée immédiatement par l'obtention du 194° siège de la boiteuse institution. Mais elle a eu le mérite de révéler à l'opinion mondiale la félonie des anciennes puissances coloniales et du président américain qui sont très nettement minoritaires à l'Assemblée générale et au Con...seil d'insécurité de l'ONU.
Minoritaires mais jouissant "légalement" du pouvoir d'une écrasante majorité.
C'est la démocratie à l'envers et immorale voulue et exercée par les puissants de ce monde.
Et comment parler autrement d'une "démocratie" où le bulletin de vote d'une ancienne puissance coloniale est égal à prés de cinq bulletins de vote des pays néo colonisés mais qui se prétendent souverains ?
A l'orée du troisième millénaire l'ONU en est encore au mode de scrutin qui avait cours pendant l'âge d'or du colonialisme en Afrique quand la voix d'un colon blanc valait dix voix indigènes.
La démocratie à l'envers !
C'est de cette manière simple et claire que le président du Mexique a judicieusement dénoncé le droit de veto, le comparant au fait du prince qui n'est plus tolérable dans toutes les institutions onusiennes.
Sur 193 pays membres de l'ONU seulement cinq ont le droit d'abuser du veto comme bon leur semble contre les lois internationales. C'est inique.
Trente six fois les américains ont sorti leur veto contre les droits légitimes du peuple Palestinien.
Il faut le faire quand on se vante d'être la plus civilisée, la plus grande, la plus belle et la meilleure démocratie du monde comme le font les USA !
Nous en arrivons à la proposition du président franco-sioniste Nicolos Liebermann Sarkozy qui veut bien que l'Etat palestinien accède au statut d'observateur mais il impose une condition : Mahmoud Abbas s'interdira de recourir à la Cour Internationale de Justice contre les spoliateurs de la Cisjordanie et de Jérusalem et contre les criminels de guerre sionistes.
Pourquoi ? Il ne nous répondra jamais. Nous savons seulement que ses meilleurs amis sionistes
risqueront de passer les années qui leur restent à vivre drrière les baarreaux.
En outre il appelle "amicalement" Mahmoud Abbas de retourner à la table des négociations sans poser de condition. Il s'oppose au démantèlement des colonies, l'échange des territoires étant indipensable à l'Union Européenne et aux américains qui ne savent que faire des colons (leurs ressortissants) qui s'étaient mobilisés par cupidité en vue d'inverser les données démographiques en faveur de la puissance coloniale sioniste.
Nous défions quiconque d'oser affirmer le contraire.
Au nom de la patrie des droit de l'homme, la France, qui jouit du droit de veto au Con...seil de l'insécuté de l'ONU le sieur Nicolas Liebermann Sarkozy défend sans honte la position du premier ministre sioniste qui exige le beurre et l'argent du beurre.
Comme Cathérine Livni Ashton, Blair Péres, Cameron Ashkernazi, Merkel Meïr et le quartette voici le sieur Nicolas Liebermann Sarkozy qui attend de voir dans quelle direction tournera le vent pour voter utile en vue d'épargner au grand juriste et démocrate Barack Netanyahu Obama le déshonneur de brandir le 37° veto américain contre les droits légitimes du peuple Palestinien.
Belle coallition, n'est-ce pas ?
Hocine Mahdi
le 26 Septembre 2011
*) - Lire " Barack Obama est d'abord un américain" (hocineculture blogspot.com).
Barack Netanyahu Obama, président des USA !
Par Hocine Mahdi
////////////////
Barack Netanyahu Obama, c'est le nouveau sobriquet que donnent les Arabes et des Israëliens au président noir des Etats Unis après son discours de renégat à la tribune de l'ONU contre la reconnaissance de l'Etat palestinien.
Un journaliste de Jérusalem l'a qualifié de soldat sioniste. Le chroniqueur anglais Robert Fisk le croque avec une féroce dérision. Un prêtre noir américain l'accuse d'avoir vendu le vote des noirs aux diables de Wall Street. La meilleure vient de grands journalistes arabes (de Londres, Paris et d'ailleurs) qui expriment leurs regrets de l'avoir applaudi au début de sa carrière présidentielle, d'avoir cru en lui.
Ce ne sont que quelques réactions sur des centaines d'autres qui épinglent l'immoralité politique d'un homme dont l'élection à la tête de la première puissance mondiale avait fait rêver plus de six milliards de personnes à travers le monde. L'avènement d'une planète sans guerre, sans arme, sans famine leur semblait désormais à portée de main.
Franchement qui s'attendait à ce déluge de moqueries, d'insultes, d'accusations (bien méritées) en ce mois de septembre 2011 ? Des israëliens modérés sont allés jusqu'à écrire que le président américain, en soutenant aveuglement le premier ministre sioniste et les colons, a fait plus de mal à leur pays que les troupes extrémistes de Liebermann.
Nous avons eu la lucidité d'écrire en 2009* dans une longue chronique que Barack Netanyahu Obama est d'abord un américain et ne fera pas mieux que George W. Bush en ce qui concerne l'indépendance de la Palestine. Nous avons été accusés de défaitistes et même d'antisémites. Nous avons été censurés par des journaux démocrates comme le Monde, le Nouvel Observateur, le Point, l'Express et même par notre journal préféré "Libération" qui avait plus de tripes que les autres qui sont ligotés par la loi Gayssot (affaires de Garaudy et de l'Abbé Pierre) . En Algérie aussi le Quotidien d'Oran et El Watan enterraient nos contributions trop rugueuses mais défendables.
Nous n'étions pas des devins, nous étions simplement très attentifs à cette Amérique démocratique qui a toujours était au dessus des lois internationales et qui, sur près de 8O veto en a brandi plus de la moitié contre les droits du peuple Palestinien.
Mais, nous le disons avec un pincement au coeur : il fallait être vraiment surmené, intéréssé ou complaisant par nécessité pour voir en Barack Netanyahu Obama un homme de Paix. Nous parlons particulièrement des intellectuels, des observateurs, des chroniqueurs, des analystes du Monde Arabe et du Tiers Monde qui se sont exprimés avec un enthousiame enfantin et ils sont très nombreux, hélas !
Vous pouvez vérifier, c'est très facile.
Cela nous désolait au point que nous nous étions mis à souhaiter de nous être trompés sur la personnalité du successeur de George W. Bush.
Franchement quand plus de 77 % de l'opinion Européenne et plus de 70 % de citoyens Américains et sionistes se mettent à souhaiter l'indépendance de la Palestine et que le président Américain se couche sur injonction des lobbies sionistes pour essayer d'obtenir un deuxième mandat à la Maison Blanche, il y a de quoi vomir.
On ne sacrifie pas un peuple pour acheter 4 années de pouvoir sur la planète. C'est se rabaisser plus bas qu'un vulgaire dictateur arabe ou d'une république bananière. Nous l'avons dit plusieurs fois et nous le répéterons à chaque occasion que nous aurons de le faire.
Barack Netanyahu Obama a commis sa forfaiture où ?
A la tribune de l'ONU.
Comme son protégé le criminel de guerre sioniste Benjamin qui, si le TPI fonctionnera selon la charte de l'ONU, se trouvera bientôt entre quatre murs comme tous les criminels de guerre qui n'ont pas été soustraits à la justice INTERNATIONALE par l'abus du veto américain.
A coup sûr l'action désespérée et frondeuse à la fois de Mahmoud Abbas auprès du Con...seil de l'insécurité de l'ONU ne sera pas couronnée immédiatement par l'obtention du 194° siège de la boiteuse institution. Mais elle a eu le mérite de révéler à l'opinion mondiale la félonie des anciennes puissances coloniales et du président américain qui sont très nettement minoritaires à l'Assemblée générale et au Con...seil d'insécurité de l'ONU.
Minoritaires mais jouissant "légalement" du pouvoir d'une écrasante majorité.
C'est la démocratie à l'envers et immorale voulue et exercée par les puissants de ce monde.
Et comment parler autrement d'une "démocratie" où le bulletin de vote d'une ancienne puissance coloniale est égal à prés de cinq bulletins de vote des pays néo colonisés mais qui se prétendent souverains ?
A l'orée du troisième millénaire l'ONU en est encore au mode de scrutin qui avait cours pendant l'âge d'or du colonialisme en Afrique quand la voix d'un colon blanc valait dix voix indigènes.
La démocratie à l'envers !
C'est de cette manière simple et claire que le président du Mexique a judicieusement dénoncé le droit de veto, le comparant au fait du prince qui n'est plus tolérable dans toutes les institutions onusiennes.
Sur 193 pays membres de l'ONU seulement cinq ont le droit d'abuser du veto comme bon leur semble contre les lois internationales. C'est inique.
Trente six fois les américains ont sorti leur veto contre les droits légitimes du peuple Palestinien.
Il faut le faire quand on se vante d'être la plus civilisée, la plus grande, la plus belle et la meilleure démocratie du monde comme le font les USA !
Nous en arrivons à la proposition du président franco-sioniste Nicolos Liebermann Sarkozy qui veut bien que l'Etat palestinien accède au statut d'observateur mais il impose une condition : Mahmoud Abbas s'interdira de recourir à la Cour Internationale de Justice contre les spoliateurs de la Cisjordanie et de Jérusalem et contre les criminels de guerre sionistes.
Pourquoi ? Il ne nous répondra jamais. Nous savons seulement que ses meilleurs amis sionistes
risqueront de passer les années qui leur restent à vivre drrière les baarreaux.
En outre il appelle "amicalement" Mahmoud Abbas de retourner à la table des négociations sans poser de condition. Il s'oppose au démantèlement des colonies, l'échange des territoires étant indipensable à l'Union Européenne et aux américains qui ne savent que faire des colons (leurs ressortissants) qui s'étaient mobilisés par cupidité en vue d'inverser les données démographiques en faveur de la puissance coloniale sioniste.
Nous défions quiconque d'oser affirmer le contraire.
Au nom de la patrie des droit de l'homme, la France, qui jouit du droit de veto au Con...seil de l'insécuté de l'ONU le sieur Nicolas Liebermann Sarkozy défend sans honte la position du premier ministre sioniste qui exige le beurre et l'argent du beurre.
Comme Cathérine Livni Ashton, Blair Péres, Cameron Ashkernazi, Merkel Meïr et le quartette voici le sieur Nicolas Liebermann Sarkozy qui attend de voir dans quelle direction tournera le vent pour voter utile en vue d'épargner au grand juriste et démocrate Barack Netanyahu Obama le déshonneur de brandir le 37° veto américain contre les droits légitimes du peuple Palestinien.
Belle coallition, n'est-ce pas ?
Hocine Mahdi
le 26 Septembre 2011
*) - Lire " Barack Obama est d'abord un américain" (hocineculture blogspot.com).
Saturday, September 24, 2011
Procès Moubarak : A quoi jouent les Magistrats ?
Procès de Hosni Moubarak, ses enfants et ses tueurs :
A quoi jouent les Magistrats ?
Par Hocine Mahdi
Le 24 Septembre 2011
////////////////////
Le témoignage du maréchal Tantaoui a bouleversé les règles d'une Justice prétendument indépendante.
Premier couac : pour les avocats des parties civiles l'audience à huis clos réservée à l'ancien ministre de la défense du régime Moubarak devait commencer à 11 heures. Mais les magistrats
ont ouvert la séance deux heures d'avance sur le programme.
En catimini...
Ils ont entendu et enregistré le témoignage du maréchal Tantaoui sans autoriser les avocats mandatés par les familles des martyrs de la révolution d'accéder à la salle d'audience.
Est-ce là l'acte souverain de magistrats libérés des injonctions extra judiciaires et travaillant en leur âme et conscience ?
Assurément non !
Que les médias lourds soient tenus à l'écart pour préserver la sérénité des débats contradictoires c'est acceptable. Car nous avons vu les perturbations qu'elles ont occasionnées à cause d'avocats inciviques plus désireux de profiter de la télévision pour vendre leurs images que de faire correctement leur travail. Sans doute parce qu'ils avaient l'information que le procès n'était que de la poudre aux yeux pour calmer la grogne de la rue.
Mais fermer la porte de la salle d'audience au nez des avocats des parties civiles c'est indéniablement la continuité sur la ligne de l'arbitraire instaurée par Mohammed Hosni Sayed Moubarak et ses prédécesseurs.
Bien avant l'ouverture de ce procès le Maréchal Tantaoui avait implicitement reconnu qu'il avait reçu l'ordre du président déchu de lancer l'armée contre les manifestants pour faire taire les clameurs de la rue. Déclaration fracassante s'il en est devant une nouvelle promotion d'offiiciers et en présence de la presse.
Est-il revenu sur cette déclaration qui conforte les accusations portées contre Hosni Moubarak et Djamel Moubarak d'avoir ordonné aux forces de sécurité et au ministre de l'intérieur de tirer sur les manifestants.
Si c'est le cas le Maréchal Tantaoui a menti ce matin aux magistrats pour soutenir la thèse mensongère des défenseurs du président déchu et de son fils.
A savoir les policiers et les forces de sécurité auraient agi de leur propre chef.
Ce serait une aberration de plus des résidus d'un régime qui est encore puissant au sein des institutions de souveraineté en Egypte : armée, police, justice, système financier, médias.
Nous l'avons bien constaté : dès les premiers jours du procès le président de la Cour avait commencé à mettre des bâtons dans les roues des avocats qui sont mandatés par les familles des martyrs de la révolution.
Allons nous vers la relaxe de Moubarak et de ses enfants ?
Certainement !
Le clan du maréchal Tantaoui qui oeuvre en vue de sauvegarder les structures du régime est la seule carte qui reste entre les mains de Washington pour maintenir à un bon niveau les relations sécuritaires diplomatiques et commerciales entre l'Egypte et le régime d'apartheid sioniste et il se sent de plus en plus fort.
Fort au point de reconduire l'Etat d'urgence qui a servi à Moubarak d'écraser le peuple égyptien pendant vingt cinq longues années.
Hocine Mahdi
Le 24 septembre 2011
A quoi jouent les Magistrats ?
Par Hocine Mahdi
Le 24 Septembre 2011
////////////////////
Le témoignage du maréchal Tantaoui a bouleversé les règles d'une Justice prétendument indépendante.
Premier couac : pour les avocats des parties civiles l'audience à huis clos réservée à l'ancien ministre de la défense du régime Moubarak devait commencer à 11 heures. Mais les magistrats
ont ouvert la séance deux heures d'avance sur le programme.
En catimini...
Ils ont entendu et enregistré le témoignage du maréchal Tantaoui sans autoriser les avocats mandatés par les familles des martyrs de la révolution d'accéder à la salle d'audience.
Est-ce là l'acte souverain de magistrats libérés des injonctions extra judiciaires et travaillant en leur âme et conscience ?
Assurément non !
Que les médias lourds soient tenus à l'écart pour préserver la sérénité des débats contradictoires c'est acceptable. Car nous avons vu les perturbations qu'elles ont occasionnées à cause d'avocats inciviques plus désireux de profiter de la télévision pour vendre leurs images que de faire correctement leur travail. Sans doute parce qu'ils avaient l'information que le procès n'était que de la poudre aux yeux pour calmer la grogne de la rue.
Mais fermer la porte de la salle d'audience au nez des avocats des parties civiles c'est indéniablement la continuité sur la ligne de l'arbitraire instaurée par Mohammed Hosni Sayed Moubarak et ses prédécesseurs.
Bien avant l'ouverture de ce procès le Maréchal Tantaoui avait implicitement reconnu qu'il avait reçu l'ordre du président déchu de lancer l'armée contre les manifestants pour faire taire les clameurs de la rue. Déclaration fracassante s'il en est devant une nouvelle promotion d'offiiciers et en présence de la presse.
Est-il revenu sur cette déclaration qui conforte les accusations portées contre Hosni Moubarak et Djamel Moubarak d'avoir ordonné aux forces de sécurité et au ministre de l'intérieur de tirer sur les manifestants.
Si c'est le cas le Maréchal Tantaoui a menti ce matin aux magistrats pour soutenir la thèse mensongère des défenseurs du président déchu et de son fils.
A savoir les policiers et les forces de sécurité auraient agi de leur propre chef.
Ce serait une aberration de plus des résidus d'un régime qui est encore puissant au sein des institutions de souveraineté en Egypte : armée, police, justice, système financier, médias.
Nous l'avons bien constaté : dès les premiers jours du procès le président de la Cour avait commencé à mettre des bâtons dans les roues des avocats qui sont mandatés par les familles des martyrs de la révolution.
Allons nous vers la relaxe de Moubarak et de ses enfants ?
Certainement !
Le clan du maréchal Tantaoui qui oeuvre en vue de sauvegarder les structures du régime est la seule carte qui reste entre les mains de Washington pour maintenir à un bon niveau les relations sécuritaires diplomatiques et commerciales entre l'Egypte et le régime d'apartheid sioniste et il se sent de plus en plus fort.
Fort au point de reconduire l'Etat d'urgence qui a servi à Moubarak d'écraser le peuple égyptien pendant vingt cinq longues années.
Hocine Mahdi
Le 24 septembre 2011
Friday, September 23, 2011
Printemps arabe : Zineb, 19 ans, syrienne...
Printemps arabe : Zineb, 19 ans, syrienne...
Par Hocine Mahdi
Zineb El Hosseini est la soeur d'un manifestant syrien. Les forces de sécurité de Bachar le lion en papier hygiénique en veulent particulièrement à l'activiste mais n'arrivent pas à l'appréhender. Alors elles violent le domicile de ses parents et enlèvent sa jeune soeur qui servira de monnaie d'échange : les parents recevront un coup de téléphone.
- Amenez nous votre fils, nous libérerons Zineb.
Entre-temps le manifestant a été assassiné en pleine rue. Mais la fille ne sera pas libérée.
Quelques jours plus tard les parents reçoivent un deuxième coup de téléphone :
- Passez prendre Zineb.
Le père court à l'endroit indiqué. Le corps de Zineb lui est livré emballé dans un sac à ordures noir, décapité et démembré.
Les traces de torture marquent le cadavre entier, du sommet du crâne au bout des orteils.
Chut !
Ne dites pas à Bachar le lion en papier hygiénique que ses forces de sécurité ont enlevé une "horma" syrienne et l'ont découpée en morceaux à la place de son frère qui réclamait sa destitution comme tous les manifestants syriens.
Bachar le lion en papier hygiènieque vous répondra que c'est un complot de l'étranger et des chaînes TV satélitaires anglaises, qatarie, égyptiennes qui veulent destabiliser la syrie qui tient tête à la puissace américaine.
Hocine Mahdi
Le 21 septembre 2011
Par Hocine Mahdi
Zineb El Hosseini est la soeur d'un manifestant syrien. Les forces de sécurité de Bachar le lion en papier hygiénique en veulent particulièrement à l'activiste mais n'arrivent pas à l'appréhender. Alors elles violent le domicile de ses parents et enlèvent sa jeune soeur qui servira de monnaie d'échange : les parents recevront un coup de téléphone.
- Amenez nous votre fils, nous libérerons Zineb.
Entre-temps le manifestant a été assassiné en pleine rue. Mais la fille ne sera pas libérée.
Quelques jours plus tard les parents reçoivent un deuxième coup de téléphone :
- Passez prendre Zineb.
Le père court à l'endroit indiqué. Le corps de Zineb lui est livré emballé dans un sac à ordures noir, décapité et démembré.
Les traces de torture marquent le cadavre entier, du sommet du crâne au bout des orteils.
Chut !
Ne dites pas à Bachar le lion en papier hygiénique que ses forces de sécurité ont enlevé une "horma" syrienne et l'ont découpée en morceaux à la place de son frère qui réclamait sa destitution comme tous les manifestants syriens.
Bachar le lion en papier hygiènieque vous répondra que c'est un complot de l'étranger et des chaînes TV satélitaires anglaises, qatarie, égyptiennes qui veulent destabiliser la syrie qui tient tête à la puissace américaine.
Hocine Mahdi
Le 21 septembre 2011
Lettre ouverte à Abdallah ibn abdelaziz, monarque saoudien.
Palestine-ONU : La dernière ligne.
Qu'allez vous faire Roi sans souveraineté ?
Par Hocine Mahdi
citoyen arabe
/////////////////
Pour lever toute équivoque je déteste tous les rois et les dirigeants arabes qui s'accrochent au Koursi grâce à la monstruosité des services de sécurité, de l'armée, des milices, des chébiha et n'admettent pas que les citoyens réclament un peu de dignité et de liberté, une justice indépendante et équitable à l'égard des puissants comme des démunis, un système éducatif aux normes universelles qui ouvre l'esprit sur le Savoir, le savoir-faire et l'innovation, des lois et des institutions qui protègent les biens et les deniers publics du pillage perpétrer quotidiennement par la famille et les relais de l'équipe régnante. des parlements souverains qui contrôlent et sanctionnent le travail des gouvernants, des walis et des maires élus par les citoyens sur un programme de travail et de développement de la cité, la souveraineté citoyenne et celle du mouvement associatif qui ne doit pas être subventionné selon son degré de docilité ou d'accointances à l'égard de l'équipe dirigeante, l'ouverture des médias publics à toutes les sensibilités à l'intérieur de la nation, la protection et la promotion du patrimoine culturel sous toutes ses formes, le bannissement du régionalisme, du tribalisme, de l'obscurantisme qui ont servi à nos dictateurs de diviser la nation pour s'éterniser illégalement au pouvoir en attisant des haines ancestrales imbéciles et en assassinant, exilant, torturant, emprisonnant tous les opposants qui représentent une sérieuse alternative pour la prospérité du pays.
Pour lever toute équivoque je vous déteste personnellement parce que c'est votre tribu qui a maintenu le monde arabe à la lisère de l'âge des cavernes et bien que vous ayez les bagages intellectuels pour le tirer des ténèbres vous avez choisi la facilité de prospérer sous les bottes et la protection des dirigeant américains comme le dernier des dictateurs mafieux de notre continent.
Vous venez de débloquer 250.000 millions de dollars en faveur de l'Autorité Palestinienne tout en sachant que le peuple palestinien a moins besoin de votre argent que d'actions politiques et diplomatiques très fortes, à l'exemple de la Turquie qui était pourtant le meilleur partenaire des USA et des sionistes dans le monde arabo musulmane.
- La rupture immédiate de vos relations secrètes et visibles avec le régime d'apartheid sioniste en Palestine.
- réactiver le procès du Tribunal pénal international sur les dossiers de Dear Yassine, Kafr Kassem, Sabra, Chatila, Jénine, Gaza. Si le procureur Luis Moréno Ocompo a eu "l'autorisation"* de déclencher en moin d'un mois des procédures contre El Guedhafi, le Rwanda (en épargnant la France, pourquoi ? ), la Bosnie, le Liban, pourquoi a t-il été empêché d'engager des procès contre les coupables de crimes contre l'humanité à Gaza, Jénine, Chatila, Sabra, Kafr Kassem, Dear Yacine ?
Les enfants, les femmes, les vieillards PALESTINIENS massacrés par l'aviation et les bombes de fabrication américaine ne sont-ils pas des êtres humains comme les Rwandais, les bosniaques et El Harriri ?
Vous, Moubarak, Fouad Siniora, Abdallah de Jordanie et Mahmoud Abbas aviez grandement contribué au blocage des procédures sur ordre de George Walker Bush puis de Hussein Barck Obama qui vous auraient promis une rapide création de l'Etat palestinien en échange de votre énième trahison contre la Palestine.
Personnellement je vous accuse de complicité dans le blocage des procédures du TPI.
- Reconstruire incessamment GAZA.
Vous disposez de considérables moyens de pression, mille fois plus que la Turquie, sur vos maîtres de Washington et vos faux amis de l'Union Européenne qui dans chacun de leurs actes politiques, nous démontrent que vous n'êtes que des guignols à leurs yeux.
Vous avez entendu hier jusqu'au bout le discours de Hussein Barack Obama à la Tribune de l'ONU.
Si vous étiez au service de la Nation Arabe vous auriez quitté d'un seul mouvement la salle. L'Union Eurpéenne et les USA l'ont bien fait parce qu'ils ne supportaient pas qu'un dictateur, en l'occurrence Ahmadinadjed, lise une petite liste de leurs violations des lois internationales, de leur ignoble exploitation du terrorisme islamiste qu'ils ont eux-même fabriqué pour destabiliser les régimes pro soviétiques des années soixante/quatre-vingts, Abou Graib, la destruction de l'Irak sur un simple mensonge auquel personne ne croyait en Europe, en Amérique, au Canada mais que tous ont prit pour une vérité biblique. Par solidarité avec le criminel contre l'humanité George Walker Bush.
Je ne vois pas ce que peuvent avoir de mieux que vous les dirigeants Occidentaux.
Eux travaillent pour la prospérité de la nation européenne.
Vous, vous travaillez pour eux contre votre nation.
Vous avez entendu hier Hussein Barack Obama à la tribune de l'ONU.
Il a déféqué sur votre plan de paix et sur toutes vos concessions que vous avez imposées à Mahmoud Abbas, sur l'injonction de Washington, et qui sont autant de trahisons contre le peuple palestinien, la nation arabe et la paix au Moyen Orient.
Qu'allez vous faire après le discours de Hussein Barack Obama qui nous a prouvé indiscutablement que vous n'êtes que ses "obligés" ?
Nous n'attendons pas de vous un magnifique sursaut de dignité comme celui de Tayeb Rajeb Erdogan.
Vous n'en êtes pas capables.
Je vous suggère quelques actions urgentes qui ne dérangeront pas trop Barack Obama.
- Briser l'embargo contre Gaza
- Reconstruire Gaza
- Rompre vos relations visibles et secrètes avec le régime d'apartheid sioniste en Palestine
- Ne plus accepter aucun compromis avec Washington et le quartette avant le démantèlement intégral des colonies, la destruction du mur de séparation, la libération total de Jérusalem, l'application sans condition des résolutions de l'ONU qui ont été gelées par le veto américain (près de 40 fois).
- Revoir vos relations avec les anciennes puissances coloniales, les USA et le Canada sur la base d'un partenariat équitable qui tienne compte de votre souveraineté. Nous les voyons chaque jour pendant cette cession de l'ONU : tous très actifs et unanimement solidaires avec le criminel contre l'humanité Netanyhu pour protéger les colons européens, américains, canadiens, australiens en territoires palestiniens, libanais et syriens occupés en 1967.
- Remplacer la ligue des dictateurs arabes par la ligue de la Nation arabe unie (à l'exemple de l'Union Européenne).
- Mettre les richesses arabes au service du développement technologique, économique, industriel, culturel de la Nation arabe qui disposent de toutes les potentialités matérielles et humaines pour dépasser l'Union Européenne mais qui est prisonnière de ses dirigeants qui ne l'aiment pas.
- Rationaliser les faramineux budgets que vous consacrez annuellement à des équipements militaires SOPHISTIQUES qui ne vous serviront à rien ou à massacrer vos concitoyens-électeurs qui oseront vous demander un peu de respect, de liberté, de dignité, de justice et des conditions de vie acceptables mais que vous accuserez d'être manipulés par les sionistes, les islamistes, les communistes, les ennemis extérieurs.
Ce qu'ont fait Ben Ali, Moubarak, Abdallah Saleh, El Guedhafi, Bachar el Assad qui, eux, entretiennent des relations secrètes stratégiques avec le sionisme.
A tel point stratégiques que Pérès, Netanhyahu, Liebermann sont en train de se donner un mal fou pour sauver le régime syrien.
- Vous avez l'argent et le pouvoir de soustraire le peuple palestinien à la mendicité auprès des donateurs occidentaux qui ne voient que des réfugies dans tous les Palestiniens. Votre aumône de 250.000 millions de dollars ne libérera pas la Palestine de la charité intéressée occidentale. Vous avez vu le chantage au subvention du Congrès américain et de l'Europe contre Mahmoud Abbas pour lui barrer la route d'un siège à l'ONU. Que perdrez vous en finançant pendant quatre ou cinq ans l'Etat Palestinien pour lui assurer une autonomie d'action politique ?
Qu'allez-vous faire après le discours injurieux de Barack Hussein Obama à votre égard, à l'égard de la nation arabe, à l'égard du droit international et à l'égard de tout ce que devrait représenter l'ONU pour la Paix dans le monde ?
A coup sûr vous n'aurez pas un sursaut de dignité de la qualité d'un certain dirigeant turc : Tayeb Rajeb Erdogan.
Même si celui-ci, humilié par l'Europe et les sionistes, cherche une sortie honorable et de meilleurs partenaires pour son pays. Il vous semble profiter du problème palestinien. Tant mieux puisqu'il le fait selon le souhait de la Nation arabe.
Combien de fois vous avez été humiliés par vos "amis" occidentaux sans jamais réagir en êtres humains dignes et libres ?
Erdogan l'a fait avant la fin de son premier mandat électoral sans craindre d'être destabilisé par la CIA et le Mossad car il a été élu sans fraude par la majorité des citoyens turcs.
Hocine Mahdi
Le 21septembre 2011
*) C'est le Con...seil de sécurité présidé par Barack Obama qui ordonne les enquêtes.
Qu'allez vous faire Roi sans souveraineté ?
Par Hocine Mahdi
citoyen arabe
/////////////////
Pour lever toute équivoque je déteste tous les rois et les dirigeants arabes qui s'accrochent au Koursi grâce à la monstruosité des services de sécurité, de l'armée, des milices, des chébiha et n'admettent pas que les citoyens réclament un peu de dignité et de liberté, une justice indépendante et équitable à l'égard des puissants comme des démunis, un système éducatif aux normes universelles qui ouvre l'esprit sur le Savoir, le savoir-faire et l'innovation, des lois et des institutions qui protègent les biens et les deniers publics du pillage perpétrer quotidiennement par la famille et les relais de l'équipe régnante. des parlements souverains qui contrôlent et sanctionnent le travail des gouvernants, des walis et des maires élus par les citoyens sur un programme de travail et de développement de la cité, la souveraineté citoyenne et celle du mouvement associatif qui ne doit pas être subventionné selon son degré de docilité ou d'accointances à l'égard de l'équipe dirigeante, l'ouverture des médias publics à toutes les sensibilités à l'intérieur de la nation, la protection et la promotion du patrimoine culturel sous toutes ses formes, le bannissement du régionalisme, du tribalisme, de l'obscurantisme qui ont servi à nos dictateurs de diviser la nation pour s'éterniser illégalement au pouvoir en attisant des haines ancestrales imbéciles et en assassinant, exilant, torturant, emprisonnant tous les opposants qui représentent une sérieuse alternative pour la prospérité du pays.
Pour lever toute équivoque je vous déteste personnellement parce que c'est votre tribu qui a maintenu le monde arabe à la lisère de l'âge des cavernes et bien que vous ayez les bagages intellectuels pour le tirer des ténèbres vous avez choisi la facilité de prospérer sous les bottes et la protection des dirigeant américains comme le dernier des dictateurs mafieux de notre continent.
Vous venez de débloquer 250.000 millions de dollars en faveur de l'Autorité Palestinienne tout en sachant que le peuple palestinien a moins besoin de votre argent que d'actions politiques et diplomatiques très fortes, à l'exemple de la Turquie qui était pourtant le meilleur partenaire des USA et des sionistes dans le monde arabo musulmane.
- La rupture immédiate de vos relations secrètes et visibles avec le régime d'apartheid sioniste en Palestine.
- réactiver le procès du Tribunal pénal international sur les dossiers de Dear Yassine, Kafr Kassem, Sabra, Chatila, Jénine, Gaza. Si le procureur Luis Moréno Ocompo a eu "l'autorisation"* de déclencher en moin d'un mois des procédures contre El Guedhafi, le Rwanda (en épargnant la France, pourquoi ? ), la Bosnie, le Liban, pourquoi a t-il été empêché d'engager des procès contre les coupables de crimes contre l'humanité à Gaza, Jénine, Chatila, Sabra, Kafr Kassem, Dear Yacine ?
Les enfants, les femmes, les vieillards PALESTINIENS massacrés par l'aviation et les bombes de fabrication américaine ne sont-ils pas des êtres humains comme les Rwandais, les bosniaques et El Harriri ?
Vous, Moubarak, Fouad Siniora, Abdallah de Jordanie et Mahmoud Abbas aviez grandement contribué au blocage des procédures sur ordre de George Walker Bush puis de Hussein Barck Obama qui vous auraient promis une rapide création de l'Etat palestinien en échange de votre énième trahison contre la Palestine.
Personnellement je vous accuse de complicité dans le blocage des procédures du TPI.
- Reconstruire incessamment GAZA.
Vous disposez de considérables moyens de pression, mille fois plus que la Turquie, sur vos maîtres de Washington et vos faux amis de l'Union Européenne qui dans chacun de leurs actes politiques, nous démontrent que vous n'êtes que des guignols à leurs yeux.
Vous avez entendu hier jusqu'au bout le discours de Hussein Barack Obama à la Tribune de l'ONU.
Si vous étiez au service de la Nation Arabe vous auriez quitté d'un seul mouvement la salle. L'Union Eurpéenne et les USA l'ont bien fait parce qu'ils ne supportaient pas qu'un dictateur, en l'occurrence Ahmadinadjed, lise une petite liste de leurs violations des lois internationales, de leur ignoble exploitation du terrorisme islamiste qu'ils ont eux-même fabriqué pour destabiliser les régimes pro soviétiques des années soixante/quatre-vingts, Abou Graib, la destruction de l'Irak sur un simple mensonge auquel personne ne croyait en Europe, en Amérique, au Canada mais que tous ont prit pour une vérité biblique. Par solidarité avec le criminel contre l'humanité George Walker Bush.
Je ne vois pas ce que peuvent avoir de mieux que vous les dirigeants Occidentaux.
Eux travaillent pour la prospérité de la nation européenne.
Vous, vous travaillez pour eux contre votre nation.
Vous avez entendu hier Hussein Barack Obama à la tribune de l'ONU.
Il a déféqué sur votre plan de paix et sur toutes vos concessions que vous avez imposées à Mahmoud Abbas, sur l'injonction de Washington, et qui sont autant de trahisons contre le peuple palestinien, la nation arabe et la paix au Moyen Orient.
Qu'allez vous faire après le discours de Hussein Barack Obama qui nous a prouvé indiscutablement que vous n'êtes que ses "obligés" ?
Nous n'attendons pas de vous un magnifique sursaut de dignité comme celui de Tayeb Rajeb Erdogan.
Vous n'en êtes pas capables.
Je vous suggère quelques actions urgentes qui ne dérangeront pas trop Barack Obama.
- Briser l'embargo contre Gaza
- Reconstruire Gaza
- Rompre vos relations visibles et secrètes avec le régime d'apartheid sioniste en Palestine
- Ne plus accepter aucun compromis avec Washington et le quartette avant le démantèlement intégral des colonies, la destruction du mur de séparation, la libération total de Jérusalem, l'application sans condition des résolutions de l'ONU qui ont été gelées par le veto américain (près de 40 fois).
- Revoir vos relations avec les anciennes puissances coloniales, les USA et le Canada sur la base d'un partenariat équitable qui tienne compte de votre souveraineté. Nous les voyons chaque jour pendant cette cession de l'ONU : tous très actifs et unanimement solidaires avec le criminel contre l'humanité Netanyhu pour protéger les colons européens, américains, canadiens, australiens en territoires palestiniens, libanais et syriens occupés en 1967.
- Remplacer la ligue des dictateurs arabes par la ligue de la Nation arabe unie (à l'exemple de l'Union Européenne).
- Mettre les richesses arabes au service du développement technologique, économique, industriel, culturel de la Nation arabe qui disposent de toutes les potentialités matérielles et humaines pour dépasser l'Union Européenne mais qui est prisonnière de ses dirigeants qui ne l'aiment pas.
- Rationaliser les faramineux budgets que vous consacrez annuellement à des équipements militaires SOPHISTIQUES qui ne vous serviront à rien ou à massacrer vos concitoyens-électeurs qui oseront vous demander un peu de respect, de liberté, de dignité, de justice et des conditions de vie acceptables mais que vous accuserez d'être manipulés par les sionistes, les islamistes, les communistes, les ennemis extérieurs.
Ce qu'ont fait Ben Ali, Moubarak, Abdallah Saleh, El Guedhafi, Bachar el Assad qui, eux, entretiennent des relations secrètes stratégiques avec le sionisme.
A tel point stratégiques que Pérès, Netanhyahu, Liebermann sont en train de se donner un mal fou pour sauver le régime syrien.
- Vous avez l'argent et le pouvoir de soustraire le peuple palestinien à la mendicité auprès des donateurs occidentaux qui ne voient que des réfugies dans tous les Palestiniens. Votre aumône de 250.000 millions de dollars ne libérera pas la Palestine de la charité intéressée occidentale. Vous avez vu le chantage au subvention du Congrès américain et de l'Europe contre Mahmoud Abbas pour lui barrer la route d'un siège à l'ONU. Que perdrez vous en finançant pendant quatre ou cinq ans l'Etat Palestinien pour lui assurer une autonomie d'action politique ?
Qu'allez-vous faire après le discours injurieux de Barack Hussein Obama à votre égard, à l'égard de la nation arabe, à l'égard du droit international et à l'égard de tout ce que devrait représenter l'ONU pour la Paix dans le monde ?
A coup sûr vous n'aurez pas un sursaut de dignité de la qualité d'un certain dirigeant turc : Tayeb Rajeb Erdogan.
Même si celui-ci, humilié par l'Europe et les sionistes, cherche une sortie honorable et de meilleurs partenaires pour son pays. Il vous semble profiter du problème palestinien. Tant mieux puisqu'il le fait selon le souhait de la Nation arabe.
Combien de fois vous avez été humiliés par vos "amis" occidentaux sans jamais réagir en êtres humains dignes et libres ?
Erdogan l'a fait avant la fin de son premier mandat électoral sans craindre d'être destabilisé par la CIA et le Mossad car il a été élu sans fraude par la majorité des citoyens turcs.
Hocine Mahdi
Le 21septembre 2011
*) C'est le Con...seil de sécurité présidé par Barack Obama qui ordonne les enquêtes.
Thursday, September 22, 2011
Palestine-ONU : Jour J moins 1, Où sont les monarques Arabes ?
Palestine-ONU : Jour J moins 1
Où sont les roitelets arabes ?
Par Hocine Mahdi
////////////////
Première réaction d'un roitelet arabe, larbin notoire de Washington :
L'Arabie Saoudite dénoue le cordon de la bourse et "offre" à Mahmoud Abbas 250.000 millions de dollars alors que ce qui aidera véritablement le peuple palestinien c'est la rupture immédiate des relations secrètes et visibles des roitelets du Moyen Orient et du Golfe arabique avec le régime d'apartheid sioniste, des actions énergiques et urgentes contre l'embargo qui tue à petit feu les habitants de Gaza et une révision de leurs relations avec les anciennes puissances coloniales qui se sont solidarisés avec le criminel de guerre Netanyahu à l'ONU.
Tout de même disons merci à Monsieur Edorgan le Turc dont le discours au siège de la ligue des dictateurs arabes a fortement secoué la conscience des roitelets séniles du Moyen Orient qui ne peuvent respirer avant de demander la permission à la CIA et au Mossad.
Une fois leur beau plan de paix des "lâches" rejeté par Barack Obama, Netanyahu et l'Union Européenne, que reste aux monarques séniles du Moyen Orient pour sauver la face ?
Ils le savent mais auront il la dignité de se débarrasser de la tutelle américaine ?
Car ce n'est qu'une question de dignité et de sens de responsabilité envers les peuples qu'ils gouvernent.
Hocine Mahdi
Le 21 septembre 2011
Où sont les roitelets arabes ?
Par Hocine Mahdi
////////////////
Première réaction d'un roitelet arabe, larbin notoire de Washington :
L'Arabie Saoudite dénoue le cordon de la bourse et "offre" à Mahmoud Abbas 250.000 millions de dollars alors que ce qui aidera véritablement le peuple palestinien c'est la rupture immédiate des relations secrètes et visibles des roitelets du Moyen Orient et du Golfe arabique avec le régime d'apartheid sioniste, des actions énergiques et urgentes contre l'embargo qui tue à petit feu les habitants de Gaza et une révision de leurs relations avec les anciennes puissances coloniales qui se sont solidarisés avec le criminel de guerre Netanyahu à l'ONU.
Tout de même disons merci à Monsieur Edorgan le Turc dont le discours au siège de la ligue des dictateurs arabes a fortement secoué la conscience des roitelets séniles du Moyen Orient qui ne peuvent respirer avant de demander la permission à la CIA et au Mossad.
Une fois leur beau plan de paix des "lâches" rejeté par Barack Obama, Netanyahu et l'Union Européenne, que reste aux monarques séniles du Moyen Orient pour sauver la face ?
Ils le savent mais auront il la dignité de se débarrasser de la tutelle américaine ?
Car ce n'est qu'une question de dignité et de sens de responsabilité envers les peuples qu'ils gouvernent.
Hocine Mahdi
Le 21 septembre 2011
Palestine-ONU : Jour J moin1, Sarkozy au double langage.
Palestine-ONU: Jour J. moins 1
Le double langage de Zarkozy
Par Hocine Mahdi
A la tribune de l'ONU, comme en Tunisie de Ben Ali et en Egypte de Moubarak, Sarkozy a tenu le double langage qui tente de ménager la chèvre et le chou. Il parait que c'est le nouvel art de la communication politi...chienne. Mais il tombe dans la duplicité sans le vouloir.
Par exemple:
Il se tait pudiquement sur le sort pas du tout enviable des onze mille prisonniers politiques palestiniens qui croupissent dans les geôles sionistes sans statut (femmes et enfants compris). Par contre il pleure sur les mauvaises conditions de détention d'un soldat sioniste qui a été fait prisonnier dans un accrochage avec un groupe de résistants.
Nous rappelons que Nicolas Sarkozy a reçu les parents du soldat sioniste. Mais il n'a pas daigné aller vers les parents des gamins (des lanceurs de pierre) qui sont détenus arbitrairement et dans des conditions hitlériennes chez l'humaniste, le légaliste, le démocrate et néanmoins criminel de guerre avéré Shimon Pérès .
A propos de l'avenir du peuple palestinien Sarkozy n'a rien apporté de nouveau.
Il a demandé à Mahmoud Abbas de retourner à la table des négociations sans condition préalable.
C'est ce qu'exigent furieusement Barack Obama, Nétanyahu, Cathérine Asthon, Cameron, Tony Blair, Berlusconi, le Canada entre autres.
Les observateurs ont retenu que le brouillon président français a fixé le délai de douze mois pour la création d'un Etat palestinien.
Est-ce nouveau ?
George Walker Bush avait aussi fixé un délai pour l'indépendance de la Palestine: l'an de grâce 2005.
Nous sommes en 2011.
Avant lui, à Madrid, on avait également fixé un délai : l'an de grâce 1999.
Et nous sommes en 2011.
Mais le plus choquant nous vient de l'empereur américain :
A la tribune de l'ONU, en 2010, Hussein Barck Obama avait créer l'espoir de la renaissance de l'Etat palestnien en 2011.
A la même tribune de l'ONU, en 2011, le même Hussein Barack Obama s'oppose de toute la puissance de son droit de veto à la simple obtention d'un siège onusien par les palestiniens.
Pourquoi ?
Pour un sordide calcul électoraliste.
Ne prenez pas la peine de chercher l'obstacle qui sera inventé en 2012 contre la renaissance de l'Etat palestinien. Une nuée de conseillers se sont déjà mobilisés pour piéger le terrain.
Ce qui nous amène à répéter que sans le préalable du démantèlement des colonies, sans le préalable de la libération de Jésuralem-Est, sans le préalable du retour aux frontières de 1967, les négociations traîneront jusqu'en 4011 sans que la Palestine n'accède à l'indépendance.
Mais que cache le soutien aveugle des anciennes puissances coloniales aux criminels de guerre sioniste ?
Hocine Mahdi
Le 22 septembre 2011
Le double langage de Zarkozy
Par Hocine Mahdi
A la tribune de l'ONU, comme en Tunisie de Ben Ali et en Egypte de Moubarak, Sarkozy a tenu le double langage qui tente de ménager la chèvre et le chou. Il parait que c'est le nouvel art de la communication politi...chienne. Mais il tombe dans la duplicité sans le vouloir.
Par exemple:
Il se tait pudiquement sur le sort pas du tout enviable des onze mille prisonniers politiques palestiniens qui croupissent dans les geôles sionistes sans statut (femmes et enfants compris). Par contre il pleure sur les mauvaises conditions de détention d'un soldat sioniste qui a été fait prisonnier dans un accrochage avec un groupe de résistants.
Nous rappelons que Nicolas Sarkozy a reçu les parents du soldat sioniste. Mais il n'a pas daigné aller vers les parents des gamins (des lanceurs de pierre) qui sont détenus arbitrairement et dans des conditions hitlériennes chez l'humaniste, le légaliste, le démocrate et néanmoins criminel de guerre avéré Shimon Pérès .
A propos de l'avenir du peuple palestinien Sarkozy n'a rien apporté de nouveau.
Il a demandé à Mahmoud Abbas de retourner à la table des négociations sans condition préalable.
C'est ce qu'exigent furieusement Barack Obama, Nétanyahu, Cathérine Asthon, Cameron, Tony Blair, Berlusconi, le Canada entre autres.
Les observateurs ont retenu que le brouillon président français a fixé le délai de douze mois pour la création d'un Etat palestinien.
Est-ce nouveau ?
George Walker Bush avait aussi fixé un délai pour l'indépendance de la Palestine: l'an de grâce 2005.
Nous sommes en 2011.
Avant lui, à Madrid, on avait également fixé un délai : l'an de grâce 1999.
Et nous sommes en 2011.
Mais le plus choquant nous vient de l'empereur américain :
A la tribune de l'ONU, en 2010, Hussein Barck Obama avait créer l'espoir de la renaissance de l'Etat palestnien en 2011.
A la même tribune de l'ONU, en 2011, le même Hussein Barack Obama s'oppose de toute la puissance de son droit de veto à la simple obtention d'un siège onusien par les palestiniens.
Pourquoi ?
Pour un sordide calcul électoraliste.
Ne prenez pas la peine de chercher l'obstacle qui sera inventé en 2012 contre la renaissance de l'Etat palestinien. Une nuée de conseillers se sont déjà mobilisés pour piéger le terrain.
Ce qui nous amène à répéter que sans le préalable du démantèlement des colonies, sans le préalable de la libération de Jésuralem-Est, sans le préalable du retour aux frontières de 1967, les négociations traîneront jusqu'en 4011 sans que la Palestine n'accède à l'indépendance.
Mais que cache le soutien aveugle des anciennes puissances coloniales aux criminels de guerre sioniste ?
Hocine Mahdi
Le 22 septembre 2011
Tuesday, September 20, 2011
Palestine-ONU : Jour J moins 4, Pourquoi pas une conférence internationale ?
Palestine-ONU : Jour J moins 4 : Pourquoi pas une conférence internationale ?
Par Hocine Mahdi
/////////
La question est cruciale dans la mesure où deux pays orphelins s'opposent de toute leur énergie et leur duplicité à une conférence internationale de Paix sous les couleurs de l'ONU.
Sur 193 membres il faut admettre que les deux pays hors-la-loi, en l'occurrence Les USA et Israël, sont vraiment isolés au sein des institutions mondiales. Mais ils ont toujours été au dessus des Lois universelles qui s'appliquent à toutes les nations. Ils jouissent du droit de veto qui a l'exorbitant pouvoir d'annuler le vote libre et démocratique des 191 Etats qui ne pensent pas comme eux.
Ce qui nous donne un peu d'espoir c'est que des intellectuels palestiniens chrétiens, juifs et musulmans engagés en faveur d'une Paix durable au Moyen Orient sont parvenus à la conclusion
que les négociations stérilisées des trente dernières années sous l'arbitrage malhonnête de Washington n'ont fait qu'aggraver les problèmes de la colonisation, des réfugies, des ressources d'eau, des richesses minérales, de l'insécurité dont souffre depuis 1948 le peuple Palestinien sans que les Occidentaux en parlent jamais.
Ces négociations stériles donnaient la possibilité aux gouvernants sionistes de gauche, de droite et du centre, de créer la situation du fait accompli en colonisant le plus de territoires possible.
Le fait accompli ayant force de loi dans l'esprit de la puissance d'occupation sioniste, tout ce que recherchent Netanyahu et Liebermann c'est de gagner du temps en insistant sur la reprise des négociations stériles en marge des institutions internationales, sans calendrier précis et sans limite dans le temps.
C'est comme S'ils demandaient à Mahmoud Abbas de revenir à la table des "trahisons" sans rien demander de plus de ce que décidera de lui donner charitablement Netanyahu.
En fait il est exigé de Mahmoud Abbas de se suicider politiquement et physiquement.
Bizarrement tous les "démocrates" de la planète se sont docilement alignés derrière le criminel de guerre Benjamin Netanyahu.
Pour l'histoire nous nommons les plus actifs : Hussein Barack Obama, Hillary Clinton, le Congrès américain, le parti de George W. Bush (le boucher de l'Irak, du Liban et de Gaza), Sarkozy, Tony Blair (la caniche de George Bush), Cathérine Ashton au nom de l'Union Européenne, le Club des donateurs qui finance la gouvernance de Mahmoud Abbas et dont l'Arabie Saoudite ne verse pas sa contribution pour pouvoir tenir en laisse l'Autorité palestinienne, le Canada, le quartette...
Quant à nous, nous nous sommes alignés très sagement derrière l'opinion mondiale et les intellectuels libres qui ne voient dans la reprise immédiate des négociations stériles qu'un leurre...
Sauf si Nétanyahu appliquera toutes les résolutions de l'ONU: soit le démantèlement des colonies, la destruction du mur de la honte, la libération de Jérusalem Est avant l'organisation d'une conférence internationale de Paix où les USA n'auront qu'une voix comme tous les participants.
Hocine Mahdi
Le 20 septembre 2011
Par Hocine Mahdi
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La question est cruciale dans la mesure où deux pays orphelins s'opposent de toute leur énergie et leur duplicité à une conférence internationale de Paix sous les couleurs de l'ONU.
Sur 193 membres il faut admettre que les deux pays hors-la-loi, en l'occurrence Les USA et Israël, sont vraiment isolés au sein des institutions mondiales. Mais ils ont toujours été au dessus des Lois universelles qui s'appliquent à toutes les nations. Ils jouissent du droit de veto qui a l'exorbitant pouvoir d'annuler le vote libre et démocratique des 191 Etats qui ne pensent pas comme eux.
Ce qui nous donne un peu d'espoir c'est que des intellectuels palestiniens chrétiens, juifs et musulmans engagés en faveur d'une Paix durable au Moyen Orient sont parvenus à la conclusion
que les négociations stérilisées des trente dernières années sous l'arbitrage malhonnête de Washington n'ont fait qu'aggraver les problèmes de la colonisation, des réfugies, des ressources d'eau, des richesses minérales, de l'insécurité dont souffre depuis 1948 le peuple Palestinien sans que les Occidentaux en parlent jamais.
Ces négociations stériles donnaient la possibilité aux gouvernants sionistes de gauche, de droite et du centre, de créer la situation du fait accompli en colonisant le plus de territoires possible.
Le fait accompli ayant force de loi dans l'esprit de la puissance d'occupation sioniste, tout ce que recherchent Netanyahu et Liebermann c'est de gagner du temps en insistant sur la reprise des négociations stériles en marge des institutions internationales, sans calendrier précis et sans limite dans le temps.
C'est comme S'ils demandaient à Mahmoud Abbas de revenir à la table des "trahisons" sans rien demander de plus de ce que décidera de lui donner charitablement Netanyahu.
En fait il est exigé de Mahmoud Abbas de se suicider politiquement et physiquement.
Bizarrement tous les "démocrates" de la planète se sont docilement alignés derrière le criminel de guerre Benjamin Netanyahu.
Pour l'histoire nous nommons les plus actifs : Hussein Barack Obama, Hillary Clinton, le Congrès américain, le parti de George W. Bush (le boucher de l'Irak, du Liban et de Gaza), Sarkozy, Tony Blair (la caniche de George Bush), Cathérine Ashton au nom de l'Union Européenne, le Club des donateurs qui finance la gouvernance de Mahmoud Abbas et dont l'Arabie Saoudite ne verse pas sa contribution pour pouvoir tenir en laisse l'Autorité palestinienne, le Canada, le quartette...
Quant à nous, nous nous sommes alignés très sagement derrière l'opinion mondiale et les intellectuels libres qui ne voient dans la reprise immédiate des négociations stériles qu'un leurre...
Sauf si Nétanyahu appliquera toutes les résolutions de l'ONU: soit le démantèlement des colonies, la destruction du mur de la honte, la libération de Jérusalem Est avant l'organisation d'une conférence internationale de Paix où les USA n'auront qu'une voix comme tous les participants.
Hocine Mahdi
Le 20 septembre 2011
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