Hier, les larmes dans la voix, Mahmoud Abbas a lancé un S O S...
Netanyahu l'a menacé de bloquer l'aide financière qui lui vient de l'ONU s'il demandera en septembre 2011 à celle-ci de reconnaître l'Etat Palestinien sur les frontières de 1967.
Ce que nous voudrions savoir :
1)Pourquoi cette aide doit-elle obligatoirement transiter par la banque centrale sioniste?
2)Pourquoi le Qatar et le Bahreïn se soumettent-ils au diktat de Washington qui leur interdit de verser un seul dollar sans son aval à l'Autorité palestinienne ?
3) Au nom de quelle loi Washington impose t-elle à sa "Majesté"(1) du Qatar et à celle de Bahreïn (nations prétendues souveraines) de ne pas soustraire le Peuple Palestinien à la charité de l'Occident (2) qui est injustement du côté des criminels sionistes ?
4)A lui seul le Roi du Qatar est en mesure de prendre en charge tous les besoins de la nation palestinienne et sont devoir est de le faire s'il est un bon musulman et s'il n'est pas un harki de Washington, pourquoi obéit-il à Barack Obama qui ne veut pas d'un nation palestienne réellement indépendante?
Nous demandons à tous nos amis de l'Europe, d'Amérique, du Cannada et d'Australie d'écrire un Mail à Barack Obama pour lui poser une seule question:
1) Pourquoi protége t-il les criminels sionistes contre la loi et contre les peuples du monde entier comme le faisait George W. Bush avant sa vertigineuse chute dans les poubelles de l'Histoire ?
Le 28 Août 2011
Hocine Mahdi
1) Il n'y a qu'une majesté : celle du Tout Puissant.
2) Nous parlons des gouvernements pas des citoyens.
Sunday, August 28, 2011
Saturday, August 27, 2011
France-Algérie : Paternalisme et mauvaise foi !
Par Hocine Mahdi
Dans un entretien fleuve accordé ce jeudi à El Watan l'ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, n'a nullement failli à la tradition paternaliste des mauvais élèves qui se muent en donneurs de leçons qu'ils ont très mal apprises.
Selon lui le Printemps arabes est une "fausse bonne idée". Cela veut dire quoi ? Mystère !? Nous y reviendrons dans une prochaine chronique.
Selon lui, en ce qui concerne les relations franco-algériennes, il faut faire abstraction de tout et ne voir que le commerce et les affaires qui placent la France en tête de liste des fournisseurs de notre pays, nous causant des préjudices énormes car, pour les mêmes critères qualité prix, l'échange avec l'Allemagne ou le Japon nous fera économiser au moins 30% des dépenses. En fait c'est un appel à peine déguisé d'oublier impérativement tout le reste. Nous croyons que sur ce plan là il est en parfaite symbiose avec le président de l'Assemblé nationale algérienne croupion et le premier ministre algérien : déchiqueter les pages noires de 132 ans de campagne de pacification civilisationnelle à coups de pogroms, de déportation, d'acculturation, de reniement de notre appartenance à l'espèce humaine. Sur ce sujet nous reviendrons aussi dans une prochaine chronique.
Pour l'instant, c'est d'une importance capitale à relever, nous nous fixons sur son évocation du semblant de méa culpa du ministre français des affaires étrangères, le nommé Alain Juppé, qui s'est inspiré de son brouillon patron Sarco-le-coco pas du tout drôle :
"- On a peut-être eu tort, nous français, de croire que la stabilité (des dictateurs) l'emportait sur la démocratie (réclamée par les peuples des anciennes colonies).
Admirez les circonvolutions, le style alambiqué, la mauvaise foi...
Admirez la politesse condescendante, insultante à l'égard des peuples de notre continent martyrisés, assoiffés de liberté et de justice sous l'emblème d'une indépendance virtuelle.
Que font donc le "peut-être" et le "croire" dans une phrase qui se veut un appel à la compréhension, plutôt à l'oubli comme le font toujours les grandes puissances après un massacre impardonnable parce que se sachant immunisées contre la loi ?
Voici une autre tentative d'escroquerie politico-intellectuelle de "positiver" l'histoire horrible de la France postcoloniale.
Écoeurant quand on connaît l'étendue des connaissances du cacique Alain Juppé !
Mais enfin qui a remis le pouvoir à vie à Houphouêt Boigny en Côte d'Ivoire, à Omar Bango, à Senghor ?
Qui a intronisé Bokassa, Déby et Gbagbo ?
Qui a offert en héritage le Gabon au batard de Omar Bango ?
Que de dictateurs sanguinaires la France n'a t-elle imposés à la tête de ses anciennes colonies, sous le contrôle de "conseillers" militaires et des ambassadeurs français ?
Et pourquoi, s'il vous plaît ?
Pour perpétuer son pillage des précieuses richesses de notre continent sans prendre le risque de sacrifier la vie des bons soldats français ni de salir le drapeau de la république française. La protection des intérêts français en Afrique étant confiée à des amis loyaux de la France : les dictateurs étant plus efficaces dans les opérations répressives.
C'était la stratégie de la république française postcoloniale.
La stabilité des dictatures sanguinaires était primordiale. Le dictateur servant en priorité les intérêts français dans son pays et les intérêts de sa propre famille...
Aussi l'un des soucis majeurs de ceux qui ont gouverné la France durant ces cinquante dernières années a été la stabilité des régime "amis". Le système est parfaitement rodé: des cadres de l'armée française forment, entraînent, équipent, guident l'armée du dictateur qui a les prérogatives de déclencher les campagnes de répression sauvage contre ses concitoyens utopistes qui revendiquent une indépendance réelle de leur pays.
Non. Les formules alambiquée ne sont pas admises pour expliquer un soutien inconditionnel de la France, pendant plus d'un demi siècle (et cela continue) au terrorisme d'Etat en Afrique où la France dicte sa loi aux dictateurs dans les secteurs les plus sensibles.
"-On a eu peut-être tort, nous français, de croire que la stabilité devait l'emporter sur la démocratie-".
Non. C'est trop facile de se chercher des circonstances atténuantes avec le "peut-être" et le "croire" car la stabilité était voulu et décidé par les services de l'Elysée.
Nous posons quelques questions très simple mais nous doutons que le brillant Alain Juppé aura le courage de nous répondre :
Pendant ces cinquante dernières années où l'Etat républicain français a soutenu et souvent protégé les dictateurs dans ses anciennes colonies, combien de citoyens furent embastillés, exilés, assassinés, enterrés vivants ?
Combien de génocides furent perpétrés avec la complicité de l'armée française (cas du Rwanda) ?
Combien d'opposants de l'envergure de Mehdi Benbarka furent piégés par des ministres et des barbouzes français et remis à des Oufkir qui les ont fait fondre dans des bassins de chaux vive ?
Alain Juppé est un vieux routier des ministères de souveraineté en france. Il est l'un des plus brillants et des mieux placés hommes politiques à savoir pourquoi l'Etat républicain français oeuvrait ouvertement et inlassablement à la stabilité des dictatures contre les aspirations des peuples de notre continent à la démocratie, à la justice...
Jusqu'au dernier jour du règne sanguinaire de Zine el Abidine Ben Ali la France avait proposé d'exporter ses gendarmes en Tunisie pour mater la rébellion. Heureusement que le dictateur avait pris rapidement la fuite. Pour la première fois dans l'histoire les insurgés ont pris de vitesse les grandes puissances qui avaient intérêt à protéger le dictateur ami (nous dirons leur harki).
A l'évidence, pour les Africains du Nord au Sud, la France postcoloniale n'est pas plus humaine que la France coloniale.
Allez donc visiter les pays où les grosses entreprises françaises ont le monopole sur l'exploitation des gisements miniers : pétrole, uranium, or. Les peuples vivent à l'âge de pierre. En cinquante ans l'Etat français républicain a eu largement le temps et les moyens techniques et financiers d'y construire les infrastructures de base dont a besoin un pays pour sortir du sous développement. Rien qu'en prélevant un petit pourcentage sur les faramineux bénéfices des grosses entreprises comme Elf-Aquitaine, Avéra, les banques et en réduisant les dépenses en armement périmé.
Le 28 Août 2011
Hocine Mahdi
Dans un entretien fleuve accordé ce jeudi à El Watan l'ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, n'a nullement failli à la tradition paternaliste des mauvais élèves qui se muent en donneurs de leçons qu'ils ont très mal apprises.
Selon lui le Printemps arabes est une "fausse bonne idée". Cela veut dire quoi ? Mystère !? Nous y reviendrons dans une prochaine chronique.
Selon lui, en ce qui concerne les relations franco-algériennes, il faut faire abstraction de tout et ne voir que le commerce et les affaires qui placent la France en tête de liste des fournisseurs de notre pays, nous causant des préjudices énormes car, pour les mêmes critères qualité prix, l'échange avec l'Allemagne ou le Japon nous fera économiser au moins 30% des dépenses. En fait c'est un appel à peine déguisé d'oublier impérativement tout le reste. Nous croyons que sur ce plan là il est en parfaite symbiose avec le président de l'Assemblé nationale algérienne croupion et le premier ministre algérien : déchiqueter les pages noires de 132 ans de campagne de pacification civilisationnelle à coups de pogroms, de déportation, d'acculturation, de reniement de notre appartenance à l'espèce humaine. Sur ce sujet nous reviendrons aussi dans une prochaine chronique.
Pour l'instant, c'est d'une importance capitale à relever, nous nous fixons sur son évocation du semblant de méa culpa du ministre français des affaires étrangères, le nommé Alain Juppé, qui s'est inspiré de son brouillon patron Sarco-le-coco pas du tout drôle :
"- On a peut-être eu tort, nous français, de croire que la stabilité (des dictateurs) l'emportait sur la démocratie (réclamée par les peuples des anciennes colonies).
Admirez les circonvolutions, le style alambiqué, la mauvaise foi...
Admirez la politesse condescendante, insultante à l'égard des peuples de notre continent martyrisés, assoiffés de liberté et de justice sous l'emblème d'une indépendance virtuelle.
Que font donc le "peut-être" et le "croire" dans une phrase qui se veut un appel à la compréhension, plutôt à l'oubli comme le font toujours les grandes puissances après un massacre impardonnable parce que se sachant immunisées contre la loi ?
Voici une autre tentative d'escroquerie politico-intellectuelle de "positiver" l'histoire horrible de la France postcoloniale.
Écoeurant quand on connaît l'étendue des connaissances du cacique Alain Juppé !
Mais enfin qui a remis le pouvoir à vie à Houphouêt Boigny en Côte d'Ivoire, à Omar Bango, à Senghor ?
Qui a intronisé Bokassa, Déby et Gbagbo ?
Qui a offert en héritage le Gabon au batard de Omar Bango ?
Que de dictateurs sanguinaires la France n'a t-elle imposés à la tête de ses anciennes colonies, sous le contrôle de "conseillers" militaires et des ambassadeurs français ?
Et pourquoi, s'il vous plaît ?
Pour perpétuer son pillage des précieuses richesses de notre continent sans prendre le risque de sacrifier la vie des bons soldats français ni de salir le drapeau de la république française. La protection des intérêts français en Afrique étant confiée à des amis loyaux de la France : les dictateurs étant plus efficaces dans les opérations répressives.
C'était la stratégie de la république française postcoloniale.
La stabilité des dictatures sanguinaires était primordiale. Le dictateur servant en priorité les intérêts français dans son pays et les intérêts de sa propre famille...
Aussi l'un des soucis majeurs de ceux qui ont gouverné la France durant ces cinquante dernières années a été la stabilité des régime "amis". Le système est parfaitement rodé: des cadres de l'armée française forment, entraînent, équipent, guident l'armée du dictateur qui a les prérogatives de déclencher les campagnes de répression sauvage contre ses concitoyens utopistes qui revendiquent une indépendance réelle de leur pays.
Non. Les formules alambiquée ne sont pas admises pour expliquer un soutien inconditionnel de la France, pendant plus d'un demi siècle (et cela continue) au terrorisme d'Etat en Afrique où la France dicte sa loi aux dictateurs dans les secteurs les plus sensibles.
"-On a eu peut-être tort, nous français, de croire que la stabilité devait l'emporter sur la démocratie-".
Non. C'est trop facile de se chercher des circonstances atténuantes avec le "peut-être" et le "croire" car la stabilité était voulu et décidé par les services de l'Elysée.
Nous posons quelques questions très simple mais nous doutons que le brillant Alain Juppé aura le courage de nous répondre :
Pendant ces cinquante dernières années où l'Etat républicain français a soutenu et souvent protégé les dictateurs dans ses anciennes colonies, combien de citoyens furent embastillés, exilés, assassinés, enterrés vivants ?
Combien de génocides furent perpétrés avec la complicité de l'armée française (cas du Rwanda) ?
Combien d'opposants de l'envergure de Mehdi Benbarka furent piégés par des ministres et des barbouzes français et remis à des Oufkir qui les ont fait fondre dans des bassins de chaux vive ?
Alain Juppé est un vieux routier des ministères de souveraineté en france. Il est l'un des plus brillants et des mieux placés hommes politiques à savoir pourquoi l'Etat républicain français oeuvrait ouvertement et inlassablement à la stabilité des dictatures contre les aspirations des peuples de notre continent à la démocratie, à la justice...
Jusqu'au dernier jour du règne sanguinaire de Zine el Abidine Ben Ali la France avait proposé d'exporter ses gendarmes en Tunisie pour mater la rébellion. Heureusement que le dictateur avait pris rapidement la fuite. Pour la première fois dans l'histoire les insurgés ont pris de vitesse les grandes puissances qui avaient intérêt à protéger le dictateur ami (nous dirons leur harki).
A l'évidence, pour les Africains du Nord au Sud, la France postcoloniale n'est pas plus humaine que la France coloniale.
Allez donc visiter les pays où les grosses entreprises françaises ont le monopole sur l'exploitation des gisements miniers : pétrole, uranium, or. Les peuples vivent à l'âge de pierre. En cinquante ans l'Etat français républicain a eu largement le temps et les moyens techniques et financiers d'y construire les infrastructures de base dont a besoin un pays pour sortir du sous développement. Rien qu'en prélevant un petit pourcentage sur les faramineux bénéfices des grosses entreprises comme Elf-Aquitaine, Avéra, les banques et en réduisant les dépenses en armement périmé.
Le 28 Août 2011
Hocine Mahdi
Wednesday, August 24, 2011
Palestiniens: Les massacres qui se perpétuent
Enquête sur un massacre est un ouvrage écrit en 1982 par un Israëlien, pas un Arabe, un juif et publié en décembre de la même année par les éditions du Seuil. Amon Kapéliouk, journaliste et collaborateur du journal français le Monde, a le mérite d'avoir pris le sujet à chaud avec une certaine objectivité. J'ai lu et relu cet ouvrage je ne sais combien de fois parce que, indirectement, il démontre combien était impliquée l'administration Réagan dans les massacres dont elle ne voulait pas. C'est paradoxal. Mais c'est cela la politique américaine. Le pogrom a été organisé par le ministre de la défense Ariel Sharon en concertation avec le premier ministre Menahem Begin et le ministre des affaires étrangères Itshak Shamir et exécuté par les phalanges chrétiennes de Béchir Gémayel après l'assassinat de celui-ci.
Objectif : chasser les réfugiés palestiniens du Liban en les terrorisant par un massacre d'envergure. Philip Habib et Morris Draper, les envoyés spéciaux de Réagan, étaient au Liban pendant les trois jours qu'a duré le massacre. Ils avaient justement pour mission de protéger les civiles palestiniens après l'expulsion de Yasser Arafat et ses troupes du pays du Cédre. Sharon en avait décidé autrement. Profitant du laxisme de la force française d'interposition sous mandat de l'ONU il avait occupé Beyrouth pour régler ses comptes avec les civiles palestiniens.
Dans cette note de lecture je me contenterai de reprendre scrupuleusement quelques passages qui décrivent des scènes horribles.
Je vous laisse le soin de commenter. Mon objectif est que Barack Obama ne se voile plus la face. Dans tous les malheurs et toutes les souffrances des Palestiniens l'Etat US porte une lourde responsabilité. Le veto qu'il a décidé de brandir en septembre prochain contre le projet de l'Autorité palestinienne sera source d'autres malheurs et d'autres souffrances pour le peuple palestinien. Barack Obama peut régler équitablement le conflit Israëlo-palestinien mais il a décidé de prendre le parti des oppresseurs sionistes. C'est cruel, c'est malhonnête, c'est odieux, c'est criminel.
Scène 1): Fracassant les portes des maisons ils (les soldats) liquident des familles entières en plein repas du soir. Des habitants (du camp Chatila) sont tués dans leur lit, en pyjama. Dans de nombreux appartements on retrouvera des enfants de 3 à 4 ans enveloppés dans des couvertures ensanglantées. Mais souvent les tueurs ne se contentent pas de donner la mort. Dans de nombreux cas les assaillants coupent les membres de leurs victimes avant de les achever. Ils écrasent la tête des enfants et des bébés contre les murs. Des femmes et même des fillettes sont violées avant d'être assassinées.
Scène 2): A la hache, au couteau, les miliciens chrétiens répandent la terreur, abattent sans discernement hommes, femmes, enfants, vieillards. Parfois ils laissent volontairement la vie sauve à un seul membre d'une famille, tuant les autres sous ses yeux, pour que le malheureux puisse ensuite raconter ce qu'il a vécu. De même ne font-ils aucune différence entre musulman et Chrétien Libanais et Palestiniens. Tous ceux qui vivent dans les camps des réfugiés doivent subir le même sort.
Scène 3): Dans le quartier Horsh Tabet, à Chatila, toute la famille Mikdad est assassinée dès le début des massacres. Originaire de Kesserouane cette famille possède un garage à Chatila depuis plus de trente ans. Ses 39 membres, femmes, hommes, enfants, sont exécutés sans exception. Certains égorgés, d'autres éventrés. Parmi eux une jeune femme de 29 ans, du nom de Zaineb, en est à son huitième mois de grossesse. On lui ouvre le ventre et le foetus est placé sur le bras de sa mère morte. Ses sept autres enfants sont tués. Une de ses parentes, Wafa Hamoud, 26 ans, enceinte de sept mois, est tuée avec ses quatre enfants.
Scène 4): Dans ce quartier plusieurs femmes sont violées avant d'être assassinées. Elles sont ensuite déshabillées et leurs corps disposés en croix. L'une des jeunes filles violées de la familles Mikdad est âgée de 7 ans.
Scène 5): Un enfant de 13 ans raconte:-"A côté de moi il y avait un bébé de 9 mois qui criait sans arrêt. Cela énervait un des soldats qui au bout d'un moment a dit: j'en ai marre de ses cris...Puis il a tiré une balle dans l'épaule du bébé. J'ai commencé à pleurer et j'ai dit au soldats que c'était le seul enfant qui restait de ma famille. Mais cela a énervé plus le soldat qui s'est emparé du bébé et l'a écartelé, le coupant en deux.
Scnène 6): Journalistes et diplomates européens et américains - et parmi eux l'ambassadeur de France Paul-Marc Henri - parcourent ce qui reste des ruelles du camp des réfugiés. Ils découvrent des centaines de corps éparpillés, des membres déchiquetés. Une mère serrant son bébé, tous deux abattus d'une balle en pleine tête. Des femmes nues, pieds et poings liés derrière le dos. Un bébé la tête écrasée dans une mare de sang, un biberon à ses côtés. Sur une planche à repasser, près d'une maison, on a soigneusement placé les membres coupés d'un bébé en cercle la tête couronnant le tout.
Scène 7) Une manifestation de pacifistes juifs est organisée devant l'appartement du premier ministre Menahem Begin. Elle est dispersée violemment à coup de matraque et de gaz lacrymogène. Le poète Haim Goury déclare:" -Je ne pleure pas à cause du gaz, je pleure pour le meurtre des enfants, des femmes et des familles de Beyrouth.
A côté de lui le professeur Epstein, un vieil homme de 80 ans, dit en sanglotant: "-J'ai honte d'être israëlien après ce qui s'est passé à Beyrouth. Cela me rappelle trop les nazis".
Le livre de Amon Kapéliouk reprend des extraits d'articles de la presse sioniste et américaine. Des détails plus horribles que ceux que nous avons présentés ci-dessus sont dans le Washigton Post et quelques journaux de l'Occident civilisé.
Pour finir notez que l'Union Européenne, le secrétaire général de l'ONU, la Ligue arabe ont versé quelques larmes de crocodile, comme à chaque fois que les Palestiniens sont massacrés, après ce fut le silence totale.
En attendant le prochain pogrom. Les sionistes ont tous les droits et de faire pire qu'Hitler sous les parapluies des USA et de l'Union européenne. C'est la leçon que onus avons retenue.
Le 24 Août 2011
Mahdi Hocine
Objectif : chasser les réfugiés palestiniens du Liban en les terrorisant par un massacre d'envergure. Philip Habib et Morris Draper, les envoyés spéciaux de Réagan, étaient au Liban pendant les trois jours qu'a duré le massacre. Ils avaient justement pour mission de protéger les civiles palestiniens après l'expulsion de Yasser Arafat et ses troupes du pays du Cédre. Sharon en avait décidé autrement. Profitant du laxisme de la force française d'interposition sous mandat de l'ONU il avait occupé Beyrouth pour régler ses comptes avec les civiles palestiniens.
Dans cette note de lecture je me contenterai de reprendre scrupuleusement quelques passages qui décrivent des scènes horribles.
Je vous laisse le soin de commenter. Mon objectif est que Barack Obama ne se voile plus la face. Dans tous les malheurs et toutes les souffrances des Palestiniens l'Etat US porte une lourde responsabilité. Le veto qu'il a décidé de brandir en septembre prochain contre le projet de l'Autorité palestinienne sera source d'autres malheurs et d'autres souffrances pour le peuple palestinien. Barack Obama peut régler équitablement le conflit Israëlo-palestinien mais il a décidé de prendre le parti des oppresseurs sionistes. C'est cruel, c'est malhonnête, c'est odieux, c'est criminel.
Scène 1): Fracassant les portes des maisons ils (les soldats) liquident des familles entières en plein repas du soir. Des habitants (du camp Chatila) sont tués dans leur lit, en pyjama. Dans de nombreux appartements on retrouvera des enfants de 3 à 4 ans enveloppés dans des couvertures ensanglantées. Mais souvent les tueurs ne se contentent pas de donner la mort. Dans de nombreux cas les assaillants coupent les membres de leurs victimes avant de les achever. Ils écrasent la tête des enfants et des bébés contre les murs. Des femmes et même des fillettes sont violées avant d'être assassinées.
Scène 2): A la hache, au couteau, les miliciens chrétiens répandent la terreur, abattent sans discernement hommes, femmes, enfants, vieillards. Parfois ils laissent volontairement la vie sauve à un seul membre d'une famille, tuant les autres sous ses yeux, pour que le malheureux puisse ensuite raconter ce qu'il a vécu. De même ne font-ils aucune différence entre musulman et Chrétien Libanais et Palestiniens. Tous ceux qui vivent dans les camps des réfugiés doivent subir le même sort.
Scène 3): Dans le quartier Horsh Tabet, à Chatila, toute la famille Mikdad est assassinée dès le début des massacres. Originaire de Kesserouane cette famille possède un garage à Chatila depuis plus de trente ans. Ses 39 membres, femmes, hommes, enfants, sont exécutés sans exception. Certains égorgés, d'autres éventrés. Parmi eux une jeune femme de 29 ans, du nom de Zaineb, en est à son huitième mois de grossesse. On lui ouvre le ventre et le foetus est placé sur le bras de sa mère morte. Ses sept autres enfants sont tués. Une de ses parentes, Wafa Hamoud, 26 ans, enceinte de sept mois, est tuée avec ses quatre enfants.
Scène 4): Dans ce quartier plusieurs femmes sont violées avant d'être assassinées. Elles sont ensuite déshabillées et leurs corps disposés en croix. L'une des jeunes filles violées de la familles Mikdad est âgée de 7 ans.
Scène 5): Un enfant de 13 ans raconte:-"A côté de moi il y avait un bébé de 9 mois qui criait sans arrêt. Cela énervait un des soldats qui au bout d'un moment a dit: j'en ai marre de ses cris...Puis il a tiré une balle dans l'épaule du bébé. J'ai commencé à pleurer et j'ai dit au soldats que c'était le seul enfant qui restait de ma famille. Mais cela a énervé plus le soldat qui s'est emparé du bébé et l'a écartelé, le coupant en deux.
Scnène 6): Journalistes et diplomates européens et américains - et parmi eux l'ambassadeur de France Paul-Marc Henri - parcourent ce qui reste des ruelles du camp des réfugiés. Ils découvrent des centaines de corps éparpillés, des membres déchiquetés. Une mère serrant son bébé, tous deux abattus d'une balle en pleine tête. Des femmes nues, pieds et poings liés derrière le dos. Un bébé la tête écrasée dans une mare de sang, un biberon à ses côtés. Sur une planche à repasser, près d'une maison, on a soigneusement placé les membres coupés d'un bébé en cercle la tête couronnant le tout.
Scène 7) Une manifestation de pacifistes juifs est organisée devant l'appartement du premier ministre Menahem Begin. Elle est dispersée violemment à coup de matraque et de gaz lacrymogène. Le poète Haim Goury déclare:" -Je ne pleure pas à cause du gaz, je pleure pour le meurtre des enfants, des femmes et des familles de Beyrouth.
A côté de lui le professeur Epstein, un vieil homme de 80 ans, dit en sanglotant: "-J'ai honte d'être israëlien après ce qui s'est passé à Beyrouth. Cela me rappelle trop les nazis".
Le livre de Amon Kapéliouk reprend des extraits d'articles de la presse sioniste et américaine. Des détails plus horribles que ceux que nous avons présentés ci-dessus sont dans le Washigton Post et quelques journaux de l'Occident civilisé.
Pour finir notez que l'Union Européenne, le secrétaire général de l'ONU, la Ligue arabe ont versé quelques larmes de crocodile, comme à chaque fois que les Palestiniens sont massacrés, après ce fut le silence totale.
En attendant le prochain pogrom. Les sionistes ont tous les droits et de faire pire qu'Hitler sous les parapluies des USA et de l'Union européenne. C'est la leçon que onus avons retenue.
Le 24 Août 2011
Mahdi Hocine
Palestine : Le crime de Barack Obama
En 1948 il y a eu Kafr Kassem, en fin 2008 début 2009 il y a eu Gaza. Entre ces deux dates repères et après il y a eu et il y aura d'autres massacres qui passeront inaperçus parce que l'heure est à la discrétion, la stratègie étant à la prudence car l'opinion occidentale a appris à déceler le vrai du faux et n'avale plus aveuglement les mensonges des Bernard-Henri Levy et autres apologistes du sionisme barbare.
L'heure est grave malgré tout. Le peuple Palestinien est l'objet d'un sordide marchandage entre d'un côté le Quartette qui veut en finir au plus vite avec le conflit arabo-israëlien, de l'autre Washington qui veut un règlement selon les désirs des sionistes qui sont ses gendarmes au Moyen Orient. Vers la fin septembre "l'Autorité Palestinienne" sera bloquée dans ses initiatives de Paix par le veto de Barack Obama qui a décidé de l'obliger à négocier éternellement avec ses ennemis même si elle n'obtiendra rien.
Et que reste t-il à négocier puisque la colonisation a dévoré tous les territoires que l'ONU avait accordé à la partie palestinienne ?
Cela ne dérangerait nullement les Américains si le veto de Barack Obama embrasera une fois de plus la région car le peuple palestinien ne verra plus qu'une solution à son problème: la lutte armée. Ce qui a été pris par la force des armes ne sera rendu que par la force des Lois ou celle des armes.
Or toutes les lois internationales, toutes les institutions internationales reconnaissent les droits des Palestiniens mais Washington bloque depuis des décennies l'application de toutes les résolutions qui ont été adoptées à l'unanimité des membres de l'ONU moins deux : les USA et les sionistes, naturellement.
Sans cacher ses desseins hégémoniques sur le Moyen Orient.
L'indépendance de la Palestine n'est plus une affaire de négociations entre les sionistes et l'Autorité Palestinienne. C'est une affaire de l'Europe, de la Chine, de la Russie, de la ligue Arabe, de l'ONU, de l'opinion internationale qui sont tenues d'agir sur tous les plans pour dessaisir Washington du dossier. Si elles ont réellement la volonté politique de rendre justice au peuple Palestinien et de prévenir une nouvelle escalade de la violence dont les seules victimes ne seront que des civiles palestiniens.
Comme toujours.
Le 24 Août 2011
Mahdi Hocine
L'heure est grave malgré tout. Le peuple Palestinien est l'objet d'un sordide marchandage entre d'un côté le Quartette qui veut en finir au plus vite avec le conflit arabo-israëlien, de l'autre Washington qui veut un règlement selon les désirs des sionistes qui sont ses gendarmes au Moyen Orient. Vers la fin septembre "l'Autorité Palestinienne" sera bloquée dans ses initiatives de Paix par le veto de Barack Obama qui a décidé de l'obliger à négocier éternellement avec ses ennemis même si elle n'obtiendra rien.
Et que reste t-il à négocier puisque la colonisation a dévoré tous les territoires que l'ONU avait accordé à la partie palestinienne ?
Cela ne dérangerait nullement les Américains si le veto de Barack Obama embrasera une fois de plus la région car le peuple palestinien ne verra plus qu'une solution à son problème: la lutte armée. Ce qui a été pris par la force des armes ne sera rendu que par la force des Lois ou celle des armes.
Or toutes les lois internationales, toutes les institutions internationales reconnaissent les droits des Palestiniens mais Washington bloque depuis des décennies l'application de toutes les résolutions qui ont été adoptées à l'unanimité des membres de l'ONU moins deux : les USA et les sionistes, naturellement.
Sans cacher ses desseins hégémoniques sur le Moyen Orient.
L'indépendance de la Palestine n'est plus une affaire de négociations entre les sionistes et l'Autorité Palestinienne. C'est une affaire de l'Europe, de la Chine, de la Russie, de la ligue Arabe, de l'ONU, de l'opinion internationale qui sont tenues d'agir sur tous les plans pour dessaisir Washington du dossier. Si elles ont réellement la volonté politique de rendre justice au peuple Palestinien et de prévenir une nouvelle escalade de la violence dont les seules victimes ne seront que des civiles palestiniens.
Comme toujours.
Le 24 Août 2011
Mahdi Hocine
Tuesday, August 23, 2011
Une prière pour Safia : Quarantième jour
Il y a quarante jours mon ange s'est envolée vers le paradis.
Chaque nuit mes yeux s'accrochent au ciel pour questionner les étoiles.
Safia où es-tu ?
La dernière image que je garde de toi, juste avant que l'on te couvre d'un drap blanc, ton beau visage serein, animé d'un sourire pudique. On aurait dit que tu dormais paisiblement.
Aujourd'hui j'ai retiré de mes archives poussiéreuses le poème (prétentieux?) de jeunesse que tu aimais beaucoup parce qu'il évoque l'une de nos premières rencontres.
C'était le premier nuage dans nos relations.
En relisant cc matin le poème j'ai ressenti la même douleur que le jour où tu étais partie tristement pour réfléchir au danger que tu courais en liant ta vie à celle d'un homme qui rêvait de changer le monde. Mais tu étais revenue avec la volonté de tempérer mes ardeurs "révolutionnaires" ou "anarchistes" qui m'exposaient continuellement à des représailles. A la longue et par amour tu t'étais résignée à me laisser courir derrière mes rêves fous de contribuer, sous une féroce dictature, à l'émergence d'un monde sans guerre, sans injustice, sans famine, sans spoliateur, sans hogra, sans frontière. Tu riais de mes rêves d'adolescents qui résistaient anormalement à l'usure des responsabilités familiales mais qui t'ont fait très mal.
Me pardonneras tu toutes les misères, toutes les souffrances que tu as endurées avec moi à causes de mes rêves fous d'adolescents qui résistent toujours à l'usure du temps?
Voici le poème en question :
D O U L E U R
Dans cet hôpital triste
De tous abandonné
Car je suis anarchiste
Un jour à mon chevet
Tu es venue t'asseoir
Toute bonté, toute délicatesse
Moi qui n'espérait plus avoir
De personne aucune largesse
Je t'ai regardé avec étonnement
Comme on regarde l'inattendu
Subjugué et de bonheur débordant
Remerciant les cieux de cet imprévu
Mes chagrins s'étaient envolés
Soufflés par ton radieux sourire
A présent j'ai envie de pleurer
Ton absence me fait souffrir.
Puisse Dieu t'accueillir dans son paradis pour te faire oublier l'enfer que tu as vécu avec moi par amour.
le 23 Août 2011
Mahdi Hocine
Chaque nuit mes yeux s'accrochent au ciel pour questionner les étoiles.
Safia où es-tu ?
La dernière image que je garde de toi, juste avant que l'on te couvre d'un drap blanc, ton beau visage serein, animé d'un sourire pudique. On aurait dit que tu dormais paisiblement.
Aujourd'hui j'ai retiré de mes archives poussiéreuses le poème (prétentieux?) de jeunesse que tu aimais beaucoup parce qu'il évoque l'une de nos premières rencontres.
C'était le premier nuage dans nos relations.
En relisant cc matin le poème j'ai ressenti la même douleur que le jour où tu étais partie tristement pour réfléchir au danger que tu courais en liant ta vie à celle d'un homme qui rêvait de changer le monde. Mais tu étais revenue avec la volonté de tempérer mes ardeurs "révolutionnaires" ou "anarchistes" qui m'exposaient continuellement à des représailles. A la longue et par amour tu t'étais résignée à me laisser courir derrière mes rêves fous de contribuer, sous une féroce dictature, à l'émergence d'un monde sans guerre, sans injustice, sans famine, sans spoliateur, sans hogra, sans frontière. Tu riais de mes rêves d'adolescents qui résistaient anormalement à l'usure des responsabilités familiales mais qui t'ont fait très mal.
Me pardonneras tu toutes les misères, toutes les souffrances que tu as endurées avec moi à causes de mes rêves fous d'adolescents qui résistent toujours à l'usure du temps?
Voici le poème en question :
D O U L E U R
Dans cet hôpital triste
De tous abandonné
Car je suis anarchiste
Un jour à mon chevet
Tu es venue t'asseoir
Toute bonté, toute délicatesse
Moi qui n'espérait plus avoir
De personne aucune largesse
Je t'ai regardé avec étonnement
Comme on regarde l'inattendu
Subjugué et de bonheur débordant
Remerciant les cieux de cet imprévu
Mes chagrins s'étaient envolés
Soufflés par ton radieux sourire
A présent j'ai envie de pleurer
Ton absence me fait souffrir.
Puisse Dieu t'accueillir dans son paradis pour te faire oublier l'enfer que tu as vécu avec moi par amour.
le 23 Août 2011
Mahdi Hocine
Friday, August 12, 2011
La bande à Pérès : La Jordanie est un Etat Palestinien
Septembre 2011 sera t-il un autre septembre noir pour le peuple Palestinien ? Oui si Barack Hussein Obama se couchera aux pieds des lobbies et sortira son veto contre la résolution de l'ONU qui reconnaîtra le mois prochain l'Etat Palestinien dans ses frontières de 1967. Oui si l'Europe restera spectatrice pendant que les colons sionistes continueront de dévorer goûliment Jérusalem Est et la Cisjordanie.
Nous craignons fortement la reprise de la violence que les va t-en guerre sionistes ont l'art de provoquer en s'attirant la sympathie et la solidarité des gouvernements occidentaux qui ont unilatéralement décrété que le patriotisme est le plus abdject des terrorismes quand il s'attaque aux usurpateurs de la Palestine.
Aussi, dans l'unique but de contribuer à la prévention d'un bain de sang où les Palestiniens seront les seuls victimes et en même temps accusés d'avoir déclenché la mécanique répressive barbare de Tsahal comme pour Gaza, il nous est apparu très utile de déterrer et de commenter d'anciennes déclarations des fondateurs de l'Igourne. Car celles-ci sont appliquées à la lettre sur le terrain depuis 1956 à ce jour comme si elles étaient inscrites dans une annexe secrète du programme de politique générale sioniste et reconduites automatiquement par les nouveaux élus.
Voici la quatrième (1) déclaration :
-"Il ne peut y avoir aucun Etat Palestinien supplémentaire, la Jordanie étant un Etat Palestinien"-.
Si vous analysez de 1948-1956 à ce jour les prétextes des génocides perpétrés au Moyen Orient vous conclurez fatalement que tous les gouvernants qui se sont succédés à Tel Aviv, toutes tendances confondues, n'ont fait qu'appliquer ce programme secret.
-"Il ne peut y avoir aucun Etat Palestinien supplémentaire, la Jordanie étant un Etat Palestinien"-.
C'est donc par cette sentence saugrenue que les indétrônables barons du régime sioniste ont toujours cherché à régler le sort du peuple Palestinien: soit le départ sans retour vers la Jordanie ou ailleurs, soit l'extermination par étape.
Pérès, Shamir, Begin, Sharon, Golda Meïr, pour ne citer que les plus arrogants criminels de guerre de l'histoire contemporaine, étaient bien à l'aise en défendant cette option auprès de leurs amis et néanmoins sponsors et protecteurs occidentaux. En vérité ceux-ci voyaient et continuent de voir d'un mauvais oeil la prétention de la bande à Pérès mais ne prenaient le risque de la critiquer timidement que dans les salons calfeutrés des chancelleries occidentales. Car si la majorité écrasante des pays membres de la Ligue Arabe made in english se cantonnaient dans une position de vaincus il y en avait quelques uns, pro soviétiques, qui revendiquaient la stricte application des résolutions onusiennes (242 et suivantes) en soutenant ouvertement la lutte armée contre la puissance spoliatrice.
En Occident un seul chef d'Etat américain a eu le cran de se dresser résolument contre le projet sioniste d'offrir la Jordanie aux Palestiniens en guise de Patrie de rechange. Ce projet n'était qu'une nouvelle tentative de spoliation pure et simple. Il était de nature à embraser tout le Moyen Orient et à permettre à l'Union Soviétique de s'implanter plus en profondeur dans la région que les USA convoitaient et ne voulaient partager avec aucune autre puissance militaire. La concurrence était rude entre l'Est et l'Ouest dans le monde Arabe, en Aise et en Amérique Latine.
Contre vent et marée le chef d'Etat américain s'en tenait strictement aux résolutions de l'ONU qui étaient plus réalistes quoi qu'inéquitables. A plus forte raison qu'elles étaient revendiquées par les dictateurs arabes anti américains.
L'homme d'Etat américain en question se nommait Jimmy Carter. Il était armée d'un courage politique hors du commun. Il en fallait beaucoup pour défendre les droits d'un peuple opprimé. Même sans dépasser les limites des résolutions de l'ONU.
Même quand les droits en question étaient reconnus par la communauté internationale.
C'est alors que les meutes de chiens de tous les Murdoch européens et américains se lancèrent à ses trousses et le déchiquetèrent.
Deux corporations et des lobbies font la pluie et le beau temps dans les milieux politiques occidentaux. Ils ont fini par s'imposer en maîtres incontournables des joutes électorales. Il s'agit des groupes financiers, des magnats des médias et des lobbies sionistes. Ils sont omniprésents. L es candidats à n'importe quel mandat qui veulent faire carrière doivent leur vendre leurs âmes et aliéner volontairement leur liberté de pensée. Ils ont un cahier des charges à respecter et des lignes rouges à ne franchir sous aucun prétexte. Parmi les lignes rouges figure en tête de liste la "sécurité d'Israël" dans le sens très compliqué que donne au terme "sécurité" Washington, Londres, Berlin et Paris.
Par exemple: quand pour des raisons inavouables Ariel Sharon décide d'envahir Beyrouth et de faire massacrer des centaines de civils palestiniens bien que ceux-ci soient sous la protection de l'ONU, de l'Europe et des USA, cela veut dire quoi ?
Pour les juristes du monde entier c'est un crime contre l'humanité.
Pour les gouvernants américains et européens ce n'est qu'une opération de maintien de l'ordre entachée de quelques dépassements tout à fait excusables quand on veut assurer la sécurité des paisibles citoyens.
Les camps de réfugiés palestiniens au Liban, qui s'en souvient ?
Sabra et Chatila c'était Guernica, Oradour-sur-Glane, Kherrata, Guelma.
Pogromes réduit par les grandes puissances de ce monde à une simple opération de maintien de l'ordre !!! Comme le 8 mai I945 en Algérie.
Pourtant l'ONU, Washington, Londres, Rome, Berlin, étaient tenus de protéger les Palestiniens vivant au Liban. Elles s'y étaient engagées en vertu d'un accord en bonne et due forme signé avec l'Autorité Palestinienne et la Ligue Arabe avant l'expulsion de Yasser Arafat et de ses troupes du Liban. Et, surtout, pendant les trois jours de carnage les représentants de Regaen étaient au Liban pour supplier Ariel Sharon de quitter Beyrouth avec son armée. Il s'agit de Philip Habib et Morris Drapper.
Défiant la communauté internationale Ariel Sharon avait envahi et occupé la capitale d'un pays souverain et membre de l'ONU, le Liban, pour superviser l'extermination de centaines de femmes, d'enfants et de vieillards sans arme. Des civils qui étaient, répétons le, sous la protection de l'ONU, des USA et de l'Union européenne.
Mais à ce jour ce génocide, suivant la qualification de la convention de Genève, est considéré comme une simple bavure par Washington qui avait brandit la menace de l'usage du veto pour interdire à la Cour internationale de Justice d'engager des poursuites contre Ariel Sharon et ses généraux. Comme toujours quand il devient indispensable pour la paix de condamner les dirigeants sionistes.
Voici de quoi sont capables les lobbies sionistes (une très puissante minorité) en Amérique et ce n'est qu'un insignifiant exemple entre des milliers.
Jimmy Carter n'avait pas le charisme d'un J.F. Kennedy mais se cabrait face aux injonctions immorales des lobbies sionistes. A partir de là il devint l'homme à abattre. Les médias lourds et la presse populiste de caniveau le prirent pour cible. Ce fut un terrible harcèlement. Les chiens enragés des Murdoch américains et européen lui fabriquèrent l'image d'un imbécile qui était incapable de mâcher du chewingum et de marcher en même temps. Que de mensonges, que de propos malveillants et orduriers furent déversés sur sa personne. Hélas l'opinion américaine gobe tout sans prendre le temps de réfléchir, se laissent facilement entraîner là où désirent la mener les professionnels de la désinformation qui maîtrisent parfaitement la science de la manipulation médiatique des foules.
Une autre illustration de la puissance des lobbies:
En 2009 Barack Hussein Obama avait pris le pouvoir avec la louable volonté d'effacer de la mémoire collective la sinistre image de l'Amérique engendrée par huit années de règne sanguinaire de George W. Bush. L'Etat américain était vu, ressenti, craint, détesté en tant qu'Etat voyou assoiffé de pétrole et de sang, aveuglé par sa super puissance, écrasant cruellement tous ceux qui se dresse sur son chemin d'invincible spoliateur.
Le discours de main tendue prononcé par Barack Obama au Caire demeurera dans les annales pour la qualité des intentions déclarées. Le nouveau président US avait furieusement dénoncé le système colonial sioniste qui mettrait en danger la sécurité des citoyens américains dans tous les pays où ils travaillent. Il s'était engagé de concrétiser le projet d'un Etat palestinien viable sur ses frontières d'avant 1967. Le délai annoncé était raisonnable: au cour de son premier mandat. Il tenait les sionistes pour ce qu'ils étaient réellement: des spoliateurs. C'était aussi courageux que Jimmy Carter. D'un certain point de vue c'était même suicidaire mais il le faisait pour l'honneur du peuple Américain qui l'avait élu pour fermer la longue parenthèse criminelle de George W. Bush.
Nous ne parlerons pas de toutes les tensions entre Washington et Tel-Aviv que provoqua indéniablement le discours du Caire. Nous n'évoqueront que la phase la plus marquante de ces tensions.
Bientôt les négociations israëlo-palestiniennes marquèrent le pas à cause de l'entêtement de la bande à Pérès-Netanyahu à accélérer le rythme des constructions coloniales avec l'arrière pensée de mettre la communauté internationale devant le fait accompli au moment inéluctable de l'échange injustes des territoires que les Américains désirent imposer aux Palestiniens. Lesquels Palestiniens n'en veulent pas malgré le chantage de Washington. L'intensification de la colonisation de Jérusalem Est étant une nouvelle épine dans le pied de Barack Obama. En plus Mahmoud Abbas avait le dos au mur. Il avait tellement fait de concessions aux sionistes sans contrepartie notable que les Palestiniens ont fini par ne voir en lui qu'une poupée désarticulée entre les mains de Washington et de Tel-Aviv, un vendu, un traitre, surtout après la divulgation par les médias de documents des négociations secrètes où l'équipe de Mahmoud Abbas s'était montrée disposée à dire oui à toutes les demandes des sionistes que Yasser Arafat avait rejetées sans appel. Spécialement sur l'échange des territoires, le non retour des réfugiés, un nouveau tracé des frontières, l'eau...Ce qui réduisait à néant la souveraineté du futur Etat.
En qualité d'arbitre des négociations, de modérateur et de troisième larron Barack Obama tança quelque peu Netanyahu trop exigeant mais qui avait l'habitude d'être choyé par Washington. Une autre fois Barack Obama réserva un accueil humiliant au même Netanyahu pour tempérer son arrogance et lui montrer qu'il n'était pas chez Moubarak, Mahmoud Abbas, Abdallah de Jordanie ou Mohamed VI.
La réaction des lobbies et des chiens de Murdoch fut immédiate mais très peu brutale. Un avertissement bien amical mais ferme... Au point que Barack Obama s'empressera d'inviter Netanyahu, lui réservera un accueil digne d'un prince de haut rang et s'humiliera devant lui. Car à la fin de leur tête à tête il l'accompagnera jusqu'à la voiture et le qualifiera d'ami et d'homme de paix.
Scène ridicule filmée par les caméras des chaînes TV du monde entier qui ont été invitées spécialement pour immortaliser ces derniers instants d'une visite dont l'incroyable protocole fut préparé sous la pression de l'AIPAC.
Ce que tout le monde sait c'est que jamais, au grand jamais, Barack Hussein Obama n'a vu en l'extrémiste Netanyahu un homme de paix. En effet un premier ministre sioniste qui ordonne l'accélération et l'extension des colonies dans une phase cruciale des négociations ne peut-être qu'un va-t-en-guerre de la pire espèce.
C'est que dans la tête de Netanyahu le peuple Palestinien n'a jamais existé et la Jordanie sera bien obligée d'absorber tous les Arabes dont la présence en Israël contrarie le projet sioniste.
En conclusion:
Nous reconnaîssons qu'en apparence, en apparence seulement, le fait de lier d'anciennes déclarations de dirigeants sionistes avec la sinistre situation actuelle du peuple Palestinien semble un amalgame.
Qui nous dira pourquoi, en quelques mois de pratique du pouvoir, Barack Hussein Obama a renié tous ses engagements de 2009 en avouant publiquement qu'il n'était pas en capacité d'exercer des pressions sur Netanyahu ?
Qui nous dira pourquoi George W. Buch n'a pas tenu ses engagements de créer un Etat palestinien avant la fin de l'année 2005 ?
Qui nous dira pourquoi en 2011 le Congrès Américain (dont tous les membres ne sont pas que des imbéciles) a ovationné debout plus de 24 fois le discours mensonger, provocateur, débile de Netanyahu ?
C'était un spectacle de cirque où les élus de la plus grande puissance de la planète se sont ridiculisés comme des patins pour faire plaisir à un criminel de guerre de tendance nazillonne.
Nous livrons notre point de vue :
Le congrès américain a lancé le message suivant aux Etats membres de l'ONU et aux Arabes :
-"Tous ce que feront les sionistes en Palestine, en Syrie, en Jordanie et au Liban sera sous notre
parapluie diplomatique, morale, militaire et financier"-.
Que ceux qui nous reprochent de broder dans l'amalgame daignent nous éclairer de leur précieux Savoir.
Nous en demandons et redemandons car nous n'avons soif que de Savoir d'où qu'il vienne.
Bien entendu nous assumons notre subjectivité.
Que le débat commence !
Le 13 août 2011
Mahdi Hocine
Nous craignons fortement la reprise de la violence que les va t-en guerre sionistes ont l'art de provoquer en s'attirant la sympathie et la solidarité des gouvernements occidentaux qui ont unilatéralement décrété que le patriotisme est le plus abdject des terrorismes quand il s'attaque aux usurpateurs de la Palestine.
Aussi, dans l'unique but de contribuer à la prévention d'un bain de sang où les Palestiniens seront les seuls victimes et en même temps accusés d'avoir déclenché la mécanique répressive barbare de Tsahal comme pour Gaza, il nous est apparu très utile de déterrer et de commenter d'anciennes déclarations des fondateurs de l'Igourne. Car celles-ci sont appliquées à la lettre sur le terrain depuis 1956 à ce jour comme si elles étaient inscrites dans une annexe secrète du programme de politique générale sioniste et reconduites automatiquement par les nouveaux élus.
Voici la quatrième (1) déclaration :
-"Il ne peut y avoir aucun Etat Palestinien supplémentaire, la Jordanie étant un Etat Palestinien"-.
Si vous analysez de 1948-1956 à ce jour les prétextes des génocides perpétrés au Moyen Orient vous conclurez fatalement que tous les gouvernants qui se sont succédés à Tel Aviv, toutes tendances confondues, n'ont fait qu'appliquer ce programme secret.
-"Il ne peut y avoir aucun Etat Palestinien supplémentaire, la Jordanie étant un Etat Palestinien"-.
C'est donc par cette sentence saugrenue que les indétrônables barons du régime sioniste ont toujours cherché à régler le sort du peuple Palestinien: soit le départ sans retour vers la Jordanie ou ailleurs, soit l'extermination par étape.
Pérès, Shamir, Begin, Sharon, Golda Meïr, pour ne citer que les plus arrogants criminels de guerre de l'histoire contemporaine, étaient bien à l'aise en défendant cette option auprès de leurs amis et néanmoins sponsors et protecteurs occidentaux. En vérité ceux-ci voyaient et continuent de voir d'un mauvais oeil la prétention de la bande à Pérès mais ne prenaient le risque de la critiquer timidement que dans les salons calfeutrés des chancelleries occidentales. Car si la majorité écrasante des pays membres de la Ligue Arabe made in english se cantonnaient dans une position de vaincus il y en avait quelques uns, pro soviétiques, qui revendiquaient la stricte application des résolutions onusiennes (242 et suivantes) en soutenant ouvertement la lutte armée contre la puissance spoliatrice.
En Occident un seul chef d'Etat américain a eu le cran de se dresser résolument contre le projet sioniste d'offrir la Jordanie aux Palestiniens en guise de Patrie de rechange. Ce projet n'était qu'une nouvelle tentative de spoliation pure et simple. Il était de nature à embraser tout le Moyen Orient et à permettre à l'Union Soviétique de s'implanter plus en profondeur dans la région que les USA convoitaient et ne voulaient partager avec aucune autre puissance militaire. La concurrence était rude entre l'Est et l'Ouest dans le monde Arabe, en Aise et en Amérique Latine.
Contre vent et marée le chef d'Etat américain s'en tenait strictement aux résolutions de l'ONU qui étaient plus réalistes quoi qu'inéquitables. A plus forte raison qu'elles étaient revendiquées par les dictateurs arabes anti américains.
L'homme d'Etat américain en question se nommait Jimmy Carter. Il était armée d'un courage politique hors du commun. Il en fallait beaucoup pour défendre les droits d'un peuple opprimé. Même sans dépasser les limites des résolutions de l'ONU.
Même quand les droits en question étaient reconnus par la communauté internationale.
C'est alors que les meutes de chiens de tous les Murdoch européens et américains se lancèrent à ses trousses et le déchiquetèrent.
Deux corporations et des lobbies font la pluie et le beau temps dans les milieux politiques occidentaux. Ils ont fini par s'imposer en maîtres incontournables des joutes électorales. Il s'agit des groupes financiers, des magnats des médias et des lobbies sionistes. Ils sont omniprésents. L es candidats à n'importe quel mandat qui veulent faire carrière doivent leur vendre leurs âmes et aliéner volontairement leur liberté de pensée. Ils ont un cahier des charges à respecter et des lignes rouges à ne franchir sous aucun prétexte. Parmi les lignes rouges figure en tête de liste la "sécurité d'Israël" dans le sens très compliqué que donne au terme "sécurité" Washington, Londres, Berlin et Paris.
Par exemple: quand pour des raisons inavouables Ariel Sharon décide d'envahir Beyrouth et de faire massacrer des centaines de civils palestiniens bien que ceux-ci soient sous la protection de l'ONU, de l'Europe et des USA, cela veut dire quoi ?
Pour les juristes du monde entier c'est un crime contre l'humanité.
Pour les gouvernants américains et européens ce n'est qu'une opération de maintien de l'ordre entachée de quelques dépassements tout à fait excusables quand on veut assurer la sécurité des paisibles citoyens.
Les camps de réfugiés palestiniens au Liban, qui s'en souvient ?
Sabra et Chatila c'était Guernica, Oradour-sur-Glane, Kherrata, Guelma.
Pogromes réduit par les grandes puissances de ce monde à une simple opération de maintien de l'ordre !!! Comme le 8 mai I945 en Algérie.
Pourtant l'ONU, Washington, Londres, Rome, Berlin, étaient tenus de protéger les Palestiniens vivant au Liban. Elles s'y étaient engagées en vertu d'un accord en bonne et due forme signé avec l'Autorité Palestinienne et la Ligue Arabe avant l'expulsion de Yasser Arafat et de ses troupes du Liban. Et, surtout, pendant les trois jours de carnage les représentants de Regaen étaient au Liban pour supplier Ariel Sharon de quitter Beyrouth avec son armée. Il s'agit de Philip Habib et Morris Drapper.
Défiant la communauté internationale Ariel Sharon avait envahi et occupé la capitale d'un pays souverain et membre de l'ONU, le Liban, pour superviser l'extermination de centaines de femmes, d'enfants et de vieillards sans arme. Des civils qui étaient, répétons le, sous la protection de l'ONU, des USA et de l'Union européenne.
Mais à ce jour ce génocide, suivant la qualification de la convention de Genève, est considéré comme une simple bavure par Washington qui avait brandit la menace de l'usage du veto pour interdire à la Cour internationale de Justice d'engager des poursuites contre Ariel Sharon et ses généraux. Comme toujours quand il devient indispensable pour la paix de condamner les dirigeants sionistes.
Voici de quoi sont capables les lobbies sionistes (une très puissante minorité) en Amérique et ce n'est qu'un insignifiant exemple entre des milliers.
Jimmy Carter n'avait pas le charisme d'un J.F. Kennedy mais se cabrait face aux injonctions immorales des lobbies sionistes. A partir de là il devint l'homme à abattre. Les médias lourds et la presse populiste de caniveau le prirent pour cible. Ce fut un terrible harcèlement. Les chiens enragés des Murdoch américains et européen lui fabriquèrent l'image d'un imbécile qui était incapable de mâcher du chewingum et de marcher en même temps. Que de mensonges, que de propos malveillants et orduriers furent déversés sur sa personne. Hélas l'opinion américaine gobe tout sans prendre le temps de réfléchir, se laissent facilement entraîner là où désirent la mener les professionnels de la désinformation qui maîtrisent parfaitement la science de la manipulation médiatique des foules.
Une autre illustration de la puissance des lobbies:
En 2009 Barack Hussein Obama avait pris le pouvoir avec la louable volonté d'effacer de la mémoire collective la sinistre image de l'Amérique engendrée par huit années de règne sanguinaire de George W. Bush. L'Etat américain était vu, ressenti, craint, détesté en tant qu'Etat voyou assoiffé de pétrole et de sang, aveuglé par sa super puissance, écrasant cruellement tous ceux qui se dresse sur son chemin d'invincible spoliateur.
Le discours de main tendue prononcé par Barack Obama au Caire demeurera dans les annales pour la qualité des intentions déclarées. Le nouveau président US avait furieusement dénoncé le système colonial sioniste qui mettrait en danger la sécurité des citoyens américains dans tous les pays où ils travaillent. Il s'était engagé de concrétiser le projet d'un Etat palestinien viable sur ses frontières d'avant 1967. Le délai annoncé était raisonnable: au cour de son premier mandat. Il tenait les sionistes pour ce qu'ils étaient réellement: des spoliateurs. C'était aussi courageux que Jimmy Carter. D'un certain point de vue c'était même suicidaire mais il le faisait pour l'honneur du peuple Américain qui l'avait élu pour fermer la longue parenthèse criminelle de George W. Bush.
Nous ne parlerons pas de toutes les tensions entre Washington et Tel-Aviv que provoqua indéniablement le discours du Caire. Nous n'évoqueront que la phase la plus marquante de ces tensions.
Bientôt les négociations israëlo-palestiniennes marquèrent le pas à cause de l'entêtement de la bande à Pérès-Netanyahu à accélérer le rythme des constructions coloniales avec l'arrière pensée de mettre la communauté internationale devant le fait accompli au moment inéluctable de l'échange injustes des territoires que les Américains désirent imposer aux Palestiniens. Lesquels Palestiniens n'en veulent pas malgré le chantage de Washington. L'intensification de la colonisation de Jérusalem Est étant une nouvelle épine dans le pied de Barack Obama. En plus Mahmoud Abbas avait le dos au mur. Il avait tellement fait de concessions aux sionistes sans contrepartie notable que les Palestiniens ont fini par ne voir en lui qu'une poupée désarticulée entre les mains de Washington et de Tel-Aviv, un vendu, un traitre, surtout après la divulgation par les médias de documents des négociations secrètes où l'équipe de Mahmoud Abbas s'était montrée disposée à dire oui à toutes les demandes des sionistes que Yasser Arafat avait rejetées sans appel. Spécialement sur l'échange des territoires, le non retour des réfugiés, un nouveau tracé des frontières, l'eau...Ce qui réduisait à néant la souveraineté du futur Etat.
En qualité d'arbitre des négociations, de modérateur et de troisième larron Barack Obama tança quelque peu Netanyahu trop exigeant mais qui avait l'habitude d'être choyé par Washington. Une autre fois Barack Obama réserva un accueil humiliant au même Netanyahu pour tempérer son arrogance et lui montrer qu'il n'était pas chez Moubarak, Mahmoud Abbas, Abdallah de Jordanie ou Mohamed VI.
La réaction des lobbies et des chiens de Murdoch fut immédiate mais très peu brutale. Un avertissement bien amical mais ferme... Au point que Barack Obama s'empressera d'inviter Netanyahu, lui réservera un accueil digne d'un prince de haut rang et s'humiliera devant lui. Car à la fin de leur tête à tête il l'accompagnera jusqu'à la voiture et le qualifiera d'ami et d'homme de paix.
Scène ridicule filmée par les caméras des chaînes TV du monde entier qui ont été invitées spécialement pour immortaliser ces derniers instants d'une visite dont l'incroyable protocole fut préparé sous la pression de l'AIPAC.
Ce que tout le monde sait c'est que jamais, au grand jamais, Barack Hussein Obama n'a vu en l'extrémiste Netanyahu un homme de paix. En effet un premier ministre sioniste qui ordonne l'accélération et l'extension des colonies dans une phase cruciale des négociations ne peut-être qu'un va-t-en-guerre de la pire espèce.
C'est que dans la tête de Netanyahu le peuple Palestinien n'a jamais existé et la Jordanie sera bien obligée d'absorber tous les Arabes dont la présence en Israël contrarie le projet sioniste.
En conclusion:
Nous reconnaîssons qu'en apparence, en apparence seulement, le fait de lier d'anciennes déclarations de dirigeants sionistes avec la sinistre situation actuelle du peuple Palestinien semble un amalgame.
Qui nous dira pourquoi, en quelques mois de pratique du pouvoir, Barack Hussein Obama a renié tous ses engagements de 2009 en avouant publiquement qu'il n'était pas en capacité d'exercer des pressions sur Netanyahu ?
Qui nous dira pourquoi George W. Buch n'a pas tenu ses engagements de créer un Etat palestinien avant la fin de l'année 2005 ?
Qui nous dira pourquoi en 2011 le Congrès Américain (dont tous les membres ne sont pas que des imbéciles) a ovationné debout plus de 24 fois le discours mensonger, provocateur, débile de Netanyahu ?
C'était un spectacle de cirque où les élus de la plus grande puissance de la planète se sont ridiculisés comme des patins pour faire plaisir à un criminel de guerre de tendance nazillonne.
Nous livrons notre point de vue :
Le congrès américain a lancé le message suivant aux Etats membres de l'ONU et aux Arabes :
-"Tous ce que feront les sionistes en Palestine, en Syrie, en Jordanie et au Liban sera sous notre
parapluie diplomatique, morale, militaire et financier"-.
Que ceux qui nous reprochent de broder dans l'amalgame daignent nous éclairer de leur précieux Savoir.
Nous en demandons et redemandons car nous n'avons soif que de Savoir d'où qu'il vienne.
Bien entendu nous assumons notre subjectivité.
Que le débat commence !
Le 13 août 2011
Mahdi Hocine
Tuesday, August 09, 2011
Le drame d'une mère : Justice immanente !
Les grandes révolutions humaines commencent par des idées généreuses presque irréalisables et des rêves fous mais elles sont alimentées par la convergence de drames insoupçonnables secrètement vécus par des individus isolés, des couples, des familles qui composent ce que nous appelons ordinairement la majorité silencieuse laquelle n'en pense pas moins et n'attend qu'un déclic pour grossir la vague rebelle qui emporte tout sur son passage.
Ecoutons l'histoire tragique d'Oum Ahmed qui avait rejoint les insurgés de la place Tahrir dès les premières heures avec la ferme volonté de ne retourner chez elle qu'après la destitution de Hosni Moubarrak et le démantèlement de son régime.
Le drame de cette femme-courage est exceptionnel dans son ampleur car, encore une fois, c'est le zèle des services de sécurité (des policiers enfants du peuple, nos enfants), un zèle imbécile qui jette le voile du malheur sur le devenir de familles paisibles.
Agée de 50 ans Oum Ahmed est entrée à l'aurore sur la place Tahrir en tenant contre sa poitrine une feuille de papier de format A3 sur laquelle elle avait inscrit son unique revendication "Va t'en" à l'intention du bourreau du peuple égyptien...
Tout un programme contenu dans une simple injonction exprimée sur le ton de la colère.
Oum Ahmed raconte son drame de la plus simple manière qui soit mais celui qui l'écoute en est bouleversé:
-"J'étais mariée depuis 20 ans. Un jour, suite à un malaise, je suis allée voir un médecin. J'étais stérile. Du moins je me croyais stérile mais voici que le docteur m'annonce une nouvelle stupéfiante. A l'âge de 40 ans la vie aurait commencé à germer en moi. Je n'y avait pas cru bien que le médecin jurait par tous ses Dieux que j'attendais un bébé...Après plus de 20 ans de mariage et de prière... C'était difficile à admettre. Mais au cours des mois suivants j'ai senti à l'intérieur de mon corps le bourgeon qui se développait. La réalisation de mon plus beau rêve. J'avais tant et tant prié... Et le miracle s'était bien produit. Il n'y a pas de mots assez forts, assez justes pour décrire ce que j'avais ressenti pendant les neuf mois de gestation. C'était comme si le bon Dieu m'avait ouvert toutes les portes de son paradis avant l'Heure des comptes.
Et vinrent les premières douleurs de la délivrance. Heureux comme un enfant un jour de l'Aïd mon mari loua un taxi. Nous voilà en route en direction de l'Hôpital. Une fois parvenus au niveau du Palais de la Nation nous fûmes stoppés par un barrage de policiers. Je souffrais atrocement mais j'avais supplié mon mari de patienter. Au bout de trois interminables heures d'attente il descendit du taxi pour expliquer aux policiers l'urgence de la situation. On le rabroua. Il insista. On le bouscula et on l'humilia. A la quatrième heure d'attente le bébé s'éjecta de mon corps. Ce n'est qu'à ce moment là que les policiers daignèrent libérer la route.
Tout cela parce que Moubarak tenait un discours fleuve au Palais de la Nation.
Mon bébé mourut dans mes bras avant que nous n'arrivions à l'hôpital. Mon mari mourût de chagrin quelques temps plus tard. Il se sentait coupable de la mort du bébé qu'il avait espéré ardemment pendant près de vingt ans. Il n'avait jamais digéré l'humiliation que lui avait infligée les policiers en ma présence.
Ma vie s'était écroulée ce jour là.
A cause d'un discours de Moubarak qui avait ordonné de bloquer toutes les rues autour du Palais des Nation parce qu'il avait peur de son peuple qui l'accuse de haute trahison.
Depuis j'ai participé à toutes les manifestation contre Moubarak et son régime. C'était devenu ma raison de vivre...
Le voir tombé de son piédestal et finir sa vie en chien errant comme le Chah d'Iran, c'est mon rêve.
Mais au lendemain de la chute de Moubarak la rebelle Oum Ahmed a refusé de retourner chez elle. Questionnée par des révolutionnaires qui avaient fêté avec elle la chute du dictateur, elle leur répondit calmement:
-"A présent que nous nous libérés de Moubarak et de son régime notre devoir est de libérer El Qods"-.
Au verso de sa feuille de format A3 elle avait déjà inscrit sa nouvelle revendication:"Libérons la Palestine".
Moralité de ce drame bouleversant :
C'est dans la majorité silencieuse que se concentrent les raisons (raisins) de la colère.
Il suffit d'une étincelle pour que le peuple devienne ouragan.
Le 9 Aout 2011
Mahdi Hocine
Ecoutons l'histoire tragique d'Oum Ahmed qui avait rejoint les insurgés de la place Tahrir dès les premières heures avec la ferme volonté de ne retourner chez elle qu'après la destitution de Hosni Moubarrak et le démantèlement de son régime.
Le drame de cette femme-courage est exceptionnel dans son ampleur car, encore une fois, c'est le zèle des services de sécurité (des policiers enfants du peuple, nos enfants), un zèle imbécile qui jette le voile du malheur sur le devenir de familles paisibles.
Agée de 50 ans Oum Ahmed est entrée à l'aurore sur la place Tahrir en tenant contre sa poitrine une feuille de papier de format A3 sur laquelle elle avait inscrit son unique revendication "Va t'en" à l'intention du bourreau du peuple égyptien...
Tout un programme contenu dans une simple injonction exprimée sur le ton de la colère.
Oum Ahmed raconte son drame de la plus simple manière qui soit mais celui qui l'écoute en est bouleversé:
-"J'étais mariée depuis 20 ans. Un jour, suite à un malaise, je suis allée voir un médecin. J'étais stérile. Du moins je me croyais stérile mais voici que le docteur m'annonce une nouvelle stupéfiante. A l'âge de 40 ans la vie aurait commencé à germer en moi. Je n'y avait pas cru bien que le médecin jurait par tous ses Dieux que j'attendais un bébé...Après plus de 20 ans de mariage et de prière... C'était difficile à admettre. Mais au cours des mois suivants j'ai senti à l'intérieur de mon corps le bourgeon qui se développait. La réalisation de mon plus beau rêve. J'avais tant et tant prié... Et le miracle s'était bien produit. Il n'y a pas de mots assez forts, assez justes pour décrire ce que j'avais ressenti pendant les neuf mois de gestation. C'était comme si le bon Dieu m'avait ouvert toutes les portes de son paradis avant l'Heure des comptes.
Et vinrent les premières douleurs de la délivrance. Heureux comme un enfant un jour de l'Aïd mon mari loua un taxi. Nous voilà en route en direction de l'Hôpital. Une fois parvenus au niveau du Palais de la Nation nous fûmes stoppés par un barrage de policiers. Je souffrais atrocement mais j'avais supplié mon mari de patienter. Au bout de trois interminables heures d'attente il descendit du taxi pour expliquer aux policiers l'urgence de la situation. On le rabroua. Il insista. On le bouscula et on l'humilia. A la quatrième heure d'attente le bébé s'éjecta de mon corps. Ce n'est qu'à ce moment là que les policiers daignèrent libérer la route.
Tout cela parce que Moubarak tenait un discours fleuve au Palais de la Nation.
Mon bébé mourut dans mes bras avant que nous n'arrivions à l'hôpital. Mon mari mourût de chagrin quelques temps plus tard. Il se sentait coupable de la mort du bébé qu'il avait espéré ardemment pendant près de vingt ans. Il n'avait jamais digéré l'humiliation que lui avait infligée les policiers en ma présence.
Ma vie s'était écroulée ce jour là.
A cause d'un discours de Moubarak qui avait ordonné de bloquer toutes les rues autour du Palais des Nation parce qu'il avait peur de son peuple qui l'accuse de haute trahison.
Depuis j'ai participé à toutes les manifestation contre Moubarak et son régime. C'était devenu ma raison de vivre...
Le voir tombé de son piédestal et finir sa vie en chien errant comme le Chah d'Iran, c'est mon rêve.
Mais au lendemain de la chute de Moubarak la rebelle Oum Ahmed a refusé de retourner chez elle. Questionnée par des révolutionnaires qui avaient fêté avec elle la chute du dictateur, elle leur répondit calmement:
-"A présent que nous nous libérés de Moubarak et de son régime notre devoir est de libérer El Qods"-.
Au verso de sa feuille de format A3 elle avait déjà inscrit sa nouvelle revendication:"Libérons la Palestine".
Moralité de ce drame bouleversant :
C'est dans la majorité silencieuse que se concentrent les raisons (raisins) de la colère.
Il suffit d'une étincelle pour que le peuple devienne ouragan.
Le 9 Aout 2011
Mahdi Hocine
Le drame d'une mère : Justice immanente !
Les grandes révolutions humaines commencent par des idées généreuses presque irréalisables et des rêves fous mais elles sont alimentées par la convergence de drames insoupçonnables secrètement vécus par des individus isolés, des couples, des familles qui composent ce que nous appelons ordinairement la majorité silencieuse laquelle n'en pense pas moins et n'attend qu'un déclic pour grossir la vague rebelle qui emporte tout sur son passage.
Ecoutons l'histoire tragique d'Oum Ahmed qui avait rejoint les insurgés de la place Tahrir dès les premières heures avec la ferme volonté de ne retourner chez elle qu'après la destitution de Hosni Moubarrak et le démantèlement de son régime.
Le drame de cette femme-courage est exceptionnel dans son ampleur car, encore une fois, c'est le zèle des services de sécurité (des policiers enfants du peuple, nos enfants), un zèle imbécile qui jette le voile du malheur sur le devenir de familles paisibles.
Agée de 50 ans Oum Ahmed est entrée à l'aurore sur la place Tahrir en tenant contre sa poitrine une feuille de papier de format A3 sur laquelle elle avait inscrit son unique revendication "Va t'en" à l'intention du bourreau du peuple égyptien...
Tout un programme contenu dans une simple injonction exprimée sur le ton de la colère.
Oum Ahmed raconte son drame de la plus simple manière qui soit mais celui qui l'écoute en est bouleversé:
-"J'étais mariée depuis 20 ans. Un jour, suite à un malaise, je suis allée voir un médecin. J'étais stérile. Du moins je me croyais stérile mais voici que le docteur m'annonce une nouvelle stupéfiante. A l'âge de 40 ans la vie aurait commencé à germer en moi. Je n'y avait pas cru bien que le médecin jurait par tous ses Dieux que j'attendais un bébé...Après plus de 20 ans de mariage et de prière... C'était difficile à admettre. Mais au cours des mois suivants j'ai senti à l'intérieur de mon corps le bourgeon qui se développait. La réalisation de mon plus beau rêve. J'avais tant et tant prié... Et le miracle s'était bien produit. Il n'y a pas de mots assez forts, assez justes pour décrire ce que j'avais ressenti pendant les neuf mois de gestation. C'était comme si le bon Dieu m'avait ouvert toutes les portes de son paradis avant l'Heure des comptes.
Et vinrent les premières douleurs de la délivrance. Heureux comme un enfant un jour de l'Aïd mon mari loua un taxi. Nous voilà en route en direction de l'Hôpital. Une fois parvenus au niveau du Palais de la Nation nous fûmes stoppés par un barrage de policiers. Je souffrais atrocement mais j'avais supplié mon mari de patienter. Au bout de trois interminables heures d'attente il descendit du taxi pour expliquer aux policiers l'urgence de la situation. On le rabroua. Il insista. On le bouscula et on l'humilia. A la quatrième heure d'attente le bébé s'éjecta de mon corps. Ce n'est qu'à ce moment là que les policiers daignèrent libérer la route.
Tout cela parce que Moubarak tenait un discours fleuve au Palais de la Nation.
Mon bébé mourut dans mes bras avant que nous n'arrivions à l'hôpital. Mon mari mourût de chagrin quelques temps plus tard. Il se sentait coupable de la mort du bébé qu'il avait espéré ardemment pendant près de vingt ans. Il n'avait jamais digéré l'humiliation que lui avait infligée les policiers en ma présence.
Ma vie s'était écroulée ce jour là.
A cause d'un discours de Moubarak qui avait ordonné de bloquer toutes les rues autour du Palais des Nation parce qu'il avait peur de son peuple qui l'accuse de haute trahison.
Depuis j'ai participé à toutes les manifestation contre Moubarak et son régime. C'était devenu ma raison de vivre...
Le voir tombé de son piédestal et finir sa vie en chien errant comme le Chah d'Iran, c'est mon rêve.
Mais au lendemain de la chute de Moubarak la rebelle Oum Ahmed a refusé de retourner chez elle. Questionnée par des révolutionnaires qui avaient fêté avec elle la chute du dictateur, elle leur répondit calmement:
-"A présent que nous nous libérés de Moubarak et de son régime notre devoir est de libérer El Qods"-.
Au verso de sa feuille de format A3 elle avait déjà inscrit sa nouvelle revendication:"Libérons la Palestine".
Moralité de ce drame bouleversant :
C'est dans la majorité silencieuse que se concentrent les raisons (raisins) de la colère.
Il suffit d'une étincelle pour que le peuple devienne ouragan.
Le 9 Aout 2011
Mahdi Hocine
Ecoutons l'histoire tragique d'Oum Ahmed qui avait rejoint les insurgés de la place Tahrir dès les premières heures avec la ferme volonté de ne retourner chez elle qu'après la destitution de Hosni Moubarrak et le démantèlement de son régime.
Le drame de cette femme-courage est exceptionnel dans son ampleur car, encore une fois, c'est le zèle des services de sécurité (des policiers enfants du peuple, nos enfants), un zèle imbécile qui jette le voile du malheur sur le devenir de familles paisibles.
Agée de 50 ans Oum Ahmed est entrée à l'aurore sur la place Tahrir en tenant contre sa poitrine une feuille de papier de format A3 sur laquelle elle avait inscrit son unique revendication "Va t'en" à l'intention du bourreau du peuple égyptien...
Tout un programme contenu dans une simple injonction exprimée sur le ton de la colère.
Oum Ahmed raconte son drame de la plus simple manière qui soit mais celui qui l'écoute en est bouleversé:
-"J'étais mariée depuis 20 ans. Un jour, suite à un malaise, je suis allée voir un médecin. J'étais stérile. Du moins je me croyais stérile mais voici que le docteur m'annonce une nouvelle stupéfiante. A l'âge de 40 ans la vie aurait commencé à germer en moi. Je n'y avait pas cru bien que le médecin jurait par tous ses Dieux que j'attendais un bébé...Après plus de 20 ans de mariage et de prière... C'était difficile à admettre. Mais au cours des mois suivants j'ai senti à l'intérieur de mon corps le bourgeon qui se développait. La réalisation de mon plus beau rêve. J'avais tant et tant prié... Et le miracle s'était bien produit. Il n'y a pas de mots assez forts, assez justes pour décrire ce que j'avais ressenti pendant les neuf mois de gestation. C'était comme si le bon Dieu m'avait ouvert toutes les portes de son paradis avant l'Heure des comptes.
Et vinrent les premières douleurs de la délivrance. Heureux comme un enfant un jour de l'Aïd mon mari loua un taxi. Nous voilà en route en direction de l'Hôpital. Une fois parvenus au niveau du Palais de la Nation nous fûmes stoppés par un barrage de policiers. Je souffrais atrocement mais j'avais supplié mon mari de patienter. Au bout de trois interminables heures d'attente il descendit du taxi pour expliquer aux policiers l'urgence de la situation. On le rabroua. Il insista. On le bouscula et on l'humilia. A la quatrième heure d'attente le bébé s'éjecta de mon corps. Ce n'est qu'à ce moment là que les policiers daignèrent libérer la route.
Tout cela parce que Moubarak tenait un discours fleuve au Palais de la Nation.
Mon bébé mourut dans mes bras avant que nous n'arrivions à l'hôpital. Mon mari mourût de chagrin quelques temps plus tard. Il se sentait coupable de la mort du bébé qu'il avait espéré ardemment pendant près de vingt ans. Il n'avait jamais digéré l'humiliation que lui avait infligée les policiers en ma présence.
Ma vie s'était écroulée ce jour là.
A cause d'un discours de Moubarak qui avait ordonné de bloquer toutes les rues autour du Palais des Nation parce qu'il avait peur de son peuple qui l'accuse de haute trahison.
Depuis j'ai participé à toutes les manifestation contre Moubarak et son régime. C'était devenu ma raison de vivre...
Le voir tombé de son piédestal et finir sa vie en chien errant comme le Chah d'Iran, c'est mon rêve.
Mais au lendemain de la chute de Moubarak la rebelle Oum Ahmed a refusé de retourner chez elle. Questionnée par des révolutionnaires qui avaient fêté avec elle la chute du dictateur, elle leur répondit calmement:
-"A présent que nous nous libérés de Moubarak et de son régime notre devoir est de libérer El Qods"-.
Au verso de sa feuille de format A3 elle avait déjà inscrit sa nouvelle revendication:"Libérons la Palestine".
Moralité de ce drame bouleversant :
C'est dans la majorité silencieuse que se concentrent les raisons (raisins) de la colère.
Il suffit d'une étincelle pour que le peuple devienne ouragan.
Le 9 Aout 2011
Mahdi Hocine
Monday, August 08, 2011
Egypte: Une nouvelle victoire des insurgés
Après la piètre exhibition du comédien Mohamed Seyed Hosni Moubarak, en civière, dans la cage des accusés du tribunal, c'est autour de l'équivalent de l'UGTA chez nous qui pique du nez. Démantelé, le syndicat officiel rejoint le parti politique égyptien officiel dans la poubelle de l'Histoire.
Des révolutionnaires égyptiens auraient dit avoir tiré la leçon de l'échec de I988 en Algérie qui s'est soldé par près de deux cents mille morts tout en consolidant le régime des généraux et leurs relais: le FLN, l'UGTA et toutes les autres unions bidons qui se nourrissent de la rente en déshonorant les corporations qu'ils prétendent représenter.
Deux mouvements revendicatifs à près de 20 années d'intervalle dans deux pays différents.
Le premier s'étant retourné contre le peuple, le second s'étant mué en une belle révolution dont les fruits commencent à bourgeonner.
Dans les deux cas c'est l'armée, génitrice de tous les pouvoirs, qui a fait le résultat final.
En Algérie des généraux étaient, se disaient, disposés de massacrer trois à cinq millions de citoyens pour sauvegarder le régime de la rente.
En Egypte, les généraux étaient restés longtemps divisés sur la démarche à suivre. En fin de compte ils avaient eu la sagesse (pas tous) de sacrifier Moubarak et les piliers de son régime pour sauver le pays d'une catastrophe semblable à ce que nous voyons au Yémen, en Libye et en Syrie.
Les premiers servent des intérêts mercantiles, les seconds ont choisi de servir leur pays.
Voici ce qui explique l'échec sanglant de 1988 en Algérie et le succès, désormais assuré, de 2011 en Egypte.
Le 8 Aout 2011
Mahdi Hocine
Des révolutionnaires égyptiens auraient dit avoir tiré la leçon de l'échec de I988 en Algérie qui s'est soldé par près de deux cents mille morts tout en consolidant le régime des généraux et leurs relais: le FLN, l'UGTA et toutes les autres unions bidons qui se nourrissent de la rente en déshonorant les corporations qu'ils prétendent représenter.
Deux mouvements revendicatifs à près de 20 années d'intervalle dans deux pays différents.
Le premier s'étant retourné contre le peuple, le second s'étant mué en une belle révolution dont les fruits commencent à bourgeonner.
Dans les deux cas c'est l'armée, génitrice de tous les pouvoirs, qui a fait le résultat final.
En Algérie des généraux étaient, se disaient, disposés de massacrer trois à cinq millions de citoyens pour sauvegarder le régime de la rente.
En Egypte, les généraux étaient restés longtemps divisés sur la démarche à suivre. En fin de compte ils avaient eu la sagesse (pas tous) de sacrifier Moubarak et les piliers de son régime pour sauver le pays d'une catastrophe semblable à ce que nous voyons au Yémen, en Libye et en Syrie.
Les premiers servent des intérêts mercantiles, les seconds ont choisi de servir leur pays.
Voici ce qui explique l'échec sanglant de 1988 en Algérie et le succès, désormais assuré, de 2011 en Egypte.
Le 8 Aout 2011
Mahdi Hocine
Golda Meïr: Il n'y a jamais eu de peuple Palestinien
Plus exactement l'ancienne premier ministre sioniste affirmait d'un air faussement ingénu :
-"Ce n'est pas comme s'il y avait un peuple palestinien et que nous sommes venus pour le jeter dehors, que nous avions pris ses terres. Il (le peuple palestinien) n'existait pas"-.
Hitler et ses très proches collaborateurs avaient au moins le courage politique de ne pas nier l'existence des Tziganes, des handicapés, des Juifs, des Arabes, les homosexuels et des communistes. Ils voyaient en eux des créatures malfaisantes et avaient décidé de les exterminer ou de les exiler d'une Europe aryenne.
Alors qu'il n'était qu'un obscur caporal de l'armée allemande Hitler rêvait intensément d'une Europe purifiée des parasites: entendez les communistes, les homosexuels, les handicapés, les Juifs, les Tziganes et les Arabes.
Vingt millions de communistes avaient péri entre 1939 et 1945.
Personne ne peut donner le nombre exact des Tziganes, des Européens de confession juive (pas tous forcément sionistes) homosexels et des Handicapés qui furent exterminer par la volonté d'un régime raciste.
Personne ne peut non plus donner le nombre d'Européens de confession juive traqués par les nazis et leurs nervis pétainistes français et sauvés par des musulmans en Algérie.
Et c'est là où une question doit interpeller tous les humanistes:
Pourquoi les sionistes nient-ils farouchement qu'ait pu existé un peuple palestinien avant 1948 ?
Cela malgré les faits historiquement prouvés comme l'extermination des habitants de Dear Yacine, Kafr Kacem et de dizaines de villages.
Et cela malgré le fait que des centaines de milliers de Palestiniens fussent exilés vers la Jordanie, le Liban, la Syrie, l'Egypte, l'Irak et jusqu'en Europe.
D'où venaient toutes ces femmes, tous ces enfants, tous ces vieillards, tous ces hommes que les sionistes avaient massacrés et chassés de leurs maisons, de leurs terres, de leurs villages ?
D'un orage d'été ?
D'une tempête hivernale ?
Des entrailles de la terre, sortis subitement commes les escargots après une forte pluie ?
Avant et après Golda Meïr les sionistes se répétaient et continuent de se répéter ce mensonge absurde comme pour se convaincre que le peuple Palestinien n'a jamais existé.
Depuis soixante ans c'est le fondement du régime sioniste qui a été soutenu inconditionnellement par les gouvernants européens parce que de 1939 à 1945 ces mêmes gouvernants avaient livré des dizaines de milliers de leurs concitoyens de confession juive à Hitler et ils voulaient se racheter au prix de n'importe quelle félonie.
Ils l'ont fait sur le dos des Palestiniens.
Cela ne leur a même pas coûté leur honneur puisqu'ils n'en avaient pas.
Ils l'avaient bradé avec forces courbettes à un obscur caporal de l'armée allemande : Hitler.
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Le 8 Août 2011
Mahdi Hocine
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Thursday, August 04, 2011
Egypte: L'hirondelle qui fera le printemps arabe
Hussein Barack Obama, Pérès, Netanyahu, Nicolas Sarkozy et la marionnette Abdallah ibn Abdelaziz ont dépensé des mégatonnes d'énergie pour épargner à leur vassal Mohamed Hosni Sayed Moubarak un procès. Mais la perspicacité des jeunes révolutionnaires de la place Tahir a eu le dernier mot. Cette jeunesse d'une ténacité extraordinaire respecte ainsi scrupuleusement son programme d'action tracé au tout début du mouvement en prenant le risque d'un bras de fer avec l'armée dont le chef suprême, Tantaoui, est en osmose avec le président américain.
Libérer complètement l'Egypte du régime, de tous ses démembrements, ses relais, ses symboles est le principal chapitre de ce programme. Pour eux la famille Moubarak n'était que l'un des symboles. Certes, le plus apparent car constituant le noyau central autour duquel gravitent tous les mécanismes du régime.
Terrifiant régime qui épouse la configuration d'un broyeur de la souveraineté citoyenne.
En effet qu'auraient pu faire Hosni Moubarak, sa famille et sa tribu sans les Tantaoui, les Omar Souleimane, les El Adli, les Abou el Gheit avec leurs armées composées de millions de femmes et d'hommes qui contrôlaient, opprimaient, réprimaient, torturaient, assassinaient, abrutissaient, corrompaient, terrorisaient la société égyptienne ?
Qu'aurait fait Hosni Moubarek dans ses actes de haute trahison s'il n'avait pas été protégé pendant trente ans par des "amis" comme Tantaoui et Omar Souleimane? Il aurait subi le triste sort de son promoteur Anouar Sadate dès les premiers mois de son cruel règne.
Ce sont des dizaines de milliers de citoyens qui avaient disparu pour avoir dénoncé sa servilité vis à vis des sionistes et de Washington.
Nous avons vu et entendu d'anciens prisonniers affirmant qu'ils sont restés entre 9 ans et 15 ans dans les geôles sans connaître le motif de leur incarcération, sans autorisation de voir un avocat ni un juge et encore moins leurs parents. Ceux-ci les croyaient morts mais grâce à la révolution de la place Tahrir ils sont revenus à la vie et ont pu de nouveau respirer l'air de la liberté.
D'un autre côté personne ne peut risquer un chiffre de ceux qui sont morts sous la torture ou dans des conditions de détention du Moyen Âge et dont les parents ne sauront jamais où et quand ils ont été assassinés et enterrés parce que les services de Omar Souleimane et d'El Adli ont brûlé des tonnes d'archives concernant les enlèvements, les interrogatoires, les disparitions, les assassinats politiques après la chute du dictateur.
Hier nous avons vu le lamentable spectacle du dictateur qui se prenait pour un Dieu. Jouant la comédie du malade imaginaire, étendue sur une civière. Sans doute pour mendier la pitié d'un peuple qu'il a trahi et humilié pendant 33 ans. Par contre il a eu l'outrecuidance de nier toutes les accusations lue d'une voix monocorde par un procureur qui, peut-être, ne s'est jamais senti aussi indépendant dans un tribunal.
C'est cette scène inimaginable qui nous amène à affirmer que l'Egypte est l'hirondelle qui donnera un sens au printemps arabe... Le plus beau des printemps car le citoyen arabe est désormais décidé de vivre souverain ou de mourir debout envers et contre tous ses ennemis de l'intérieur et de l'extérieur.
Je ne sais pas pourquoi en ce moment précis m'est revenu à l'esprit l'image d'un autre dictateur arabe: debout face à ses juges et marchant fièrement vers la potence, s'offrant le luxe de mépriser ses bourreaux et de refuser que ses yeux soient bandés avant qu'on lui passe la corde au cou.
Le O4 Août 2011
Mahdi Hocine
Libérer complètement l'Egypte du régime, de tous ses démembrements, ses relais, ses symboles est le principal chapitre de ce programme. Pour eux la famille Moubarak n'était que l'un des symboles. Certes, le plus apparent car constituant le noyau central autour duquel gravitent tous les mécanismes du régime.
Terrifiant régime qui épouse la configuration d'un broyeur de la souveraineté citoyenne.
En effet qu'auraient pu faire Hosni Moubarak, sa famille et sa tribu sans les Tantaoui, les Omar Souleimane, les El Adli, les Abou el Gheit avec leurs armées composées de millions de femmes et d'hommes qui contrôlaient, opprimaient, réprimaient, torturaient, assassinaient, abrutissaient, corrompaient, terrorisaient la société égyptienne ?
Qu'aurait fait Hosni Moubarek dans ses actes de haute trahison s'il n'avait pas été protégé pendant trente ans par des "amis" comme Tantaoui et Omar Souleimane? Il aurait subi le triste sort de son promoteur Anouar Sadate dès les premiers mois de son cruel règne.
Ce sont des dizaines de milliers de citoyens qui avaient disparu pour avoir dénoncé sa servilité vis à vis des sionistes et de Washington.
Nous avons vu et entendu d'anciens prisonniers affirmant qu'ils sont restés entre 9 ans et 15 ans dans les geôles sans connaître le motif de leur incarcération, sans autorisation de voir un avocat ni un juge et encore moins leurs parents. Ceux-ci les croyaient morts mais grâce à la révolution de la place Tahrir ils sont revenus à la vie et ont pu de nouveau respirer l'air de la liberté.
D'un autre côté personne ne peut risquer un chiffre de ceux qui sont morts sous la torture ou dans des conditions de détention du Moyen Âge et dont les parents ne sauront jamais où et quand ils ont été assassinés et enterrés parce que les services de Omar Souleimane et d'El Adli ont brûlé des tonnes d'archives concernant les enlèvements, les interrogatoires, les disparitions, les assassinats politiques après la chute du dictateur.
Hier nous avons vu le lamentable spectacle du dictateur qui se prenait pour un Dieu. Jouant la comédie du malade imaginaire, étendue sur une civière. Sans doute pour mendier la pitié d'un peuple qu'il a trahi et humilié pendant 33 ans. Par contre il a eu l'outrecuidance de nier toutes les accusations lue d'une voix monocorde par un procureur qui, peut-être, ne s'est jamais senti aussi indépendant dans un tribunal.
C'est cette scène inimaginable qui nous amène à affirmer que l'Egypte est l'hirondelle qui donnera un sens au printemps arabe... Le plus beau des printemps car le citoyen arabe est désormais décidé de vivre souverain ou de mourir debout envers et contre tous ses ennemis de l'intérieur et de l'extérieur.
Je ne sais pas pourquoi en ce moment précis m'est revenu à l'esprit l'image d'un autre dictateur arabe: debout face à ses juges et marchant fièrement vers la potence, s'offrant le luxe de mépriser ses bourreaux et de refuser que ses yeux soient bandés avant qu'on lui passe la corde au cou.
Le O4 Août 2011
Mahdi Hocine
Tuesday, August 02, 2011
Terrorisme :A propos de " mettons les points là où il faut"
Me voici, par correction, contraint de revenir sur ma chronique intitulée "Terrorisme et Islamophobie, mettons les points là où il faut".
Répondre aux amies et amis de l'Europe et du Canada qui ont réagi à cette chronique en m'assurant qu'ils défendent les mêmes valeurs est un devoir.
Je n'ai jamais douté de leurs valeurs. Car, je le dis en toute franchise et avec reconnaissance, ce sont des femmes et des hommes comme vous qui ont mis fin à la guerre du Vietnam et au régime de l'apartheid en Afrique du Sud.
Par des manifestations massives vous aviez contraint Washington de retirer ses tueurs du Vietnam.
Par des manifestations massives vous aviez obligé vos gouvernants à boycotter, contre leur gré, le régime raciste de Botha pour la liberation de Nelson Mandela et le démantèlement de l'apartheid.
Vos manifestations massives ont indéniablement contribué à la décolonisation du continent africain. Hélas, celle-ci est encore inachevée car les puissances coloniales avaient trouvé l'astuce de fabriquer des Houphouêt Boigny, des Mobotu, des Omar Bongo pour "indigéniser" le système colonial. C'est-à-dire transférer la machine répressive et ses démembrements (armée, police, milices) à des indigènes sélectionnés (1), formés, équipés, rémunérés sur le budget de Paris, Londres, Madrid, Rome, Lisbonne, Washington pour pouvoir continuer à piller, à moindre coût en vie humaine, les fabuleuses richesses minières contenues dans les entrailles du continent.
Mieux encore, j'ai le sentiment profond que vous n'allez pas laisser l'ogre américain chasser définitivement les Palestiniens de leur patrie. Vous allez massivement manifester pour que le problème Palestinien soit réglé par l'ONU contre le plan pré établi par Washington qui a tout donné à la puissance coloniale sioniste sans la moindre contrepartie.
Parti-pris et arbitraire qui commencent à géner quelques gouvernants de l'Union Européenne mais qui vous scandalisent au plus haut point malgré l'intense propagande en Europe et en Amérique qui présente toujours Pérès et Netanyahu comme des hommes obligés de faire la guerre pour obtenir la paix.
Par conséquent j'affirme que toutes les saletés qu'on colporte sur l'Islam en Europe et en Amérique ne sont que des manupilations politiciennes. Quand une religion (n'importe quelle religion) est exploitée à des fins bassement politiciennes il est facile d'en faire une arme de destruction massive. Bush père et fils, n'ont t-il pas exploité la fibre évangéliste judéo-chrétienne pour exterminer plus de 600.000 (six cents mille) enfants irakiens avant de raser une partie de l'Irak?(2)
Voici pourquoi j'ai crié très fort "assez...assez...assez..." dans ma Chronique!
Bruno, Cyril, Josiane, Lucienne, Françoise, Marie...Hélas je ne peux citer tous ceux et toutes celles qui ont réagi... Je n'ai jamais douté de vos valeurs qui tendent à l'universalité. Je n'ai jamais douté de votre désir de voir la Paix régner sur cette planète. Je n'ai jamais douté de votre volonté de contribuer à l'éradication de la famine en Afrique, en Asie et en Amérique Latine.
Ce sont vos gouvernants qui font tout depuis des siècles pour que la planète terre soit un enfer pour les peuples africains, asiatiques, latino-américains et arabes. Les raisons de vos gouvernants sont de nature crapuleuse. Car tout ce qui les intéresse dans le Tiers Monde c'est l'exploitation à vil prix des gisements de pétrole, d'uranium, de diamant, d'or, de platine, des forêts et plusieurs matières premières indispensable à la grosse industrie. Selon eux le Tiers Monde est peuplé par des infra humains qu'il faut traité comme des animaux domestiques. Ils ont fait cela pendant des siècles. Lisez l'Histoire avec un esprit critique.
La main dans la main oeuvrons pour effacer cette image de l'esprit de vos gouvernants.
Oeuvrons ensemble pour que, où qu'il se trouve, l'être humain ait les mêmes devoirs et les mêmes droits à la dignité, à la liberté, à la paix, au respect de ses convictions cultuelles, culturelles, philosophique.
Je pense que la religion, pour ceux qui y croient, est une relation intime entre la personne et Dieu.
Pourquoi en faire un instrument de guerre entre des peuples qui rêvent de Paix et de convivialité?
Pourquoi en faire un prétexte de repli sur soi, de haine, de peur, de rejet du différent qui est source d'échange donc de richesse matérielle et immatérielle ?
NOUS FINIRONS TOUS DE LA MEME MANIERE: en tas de poussière... Comme nous avons tous commencé: nus, avec les mêmes cris, les mêmes larmes, les mêmes gestes désordonnés et impatients pour sucer le doux sein d'une maman épuisée et si heureuse d'avoir donné la vie.
Mes chères amies, mes chers amis, je n'ai jamais douté de vos valeurs de Paix et de convivialité. Vos textes en vers et en proses appellent à l'amour, à la fraternité, à l'amitié au delà des frontières, des croyances religieuses, des grilles sociales.
Le fait est qu'à chaque campagne électorale vos politiciens cultivent la haine du différent et remportent des victoires inespérées. Pour gagner les élections de 2007 le président français avait courtisé pendant des années les électeurs de le Pen en attaquant les immigrés et l'Islam comme jamais un candidat n'a osé le faire.
Je cherche des explications à ce décalage.
Pour le reste: je suis croyant mais mauvais pratiquant.
Voici ce que me commande l'Islam tel que vécu par mes ascendants qui étaient illettrés pour la seule raison que le système colonial leur interdisait d'aller à l'école et d'apprendre l'arabe.
- Qui tue un innocent c'est comme s'il a tué toute l'humanité
- ne vole pas
- ne ment pas
- fais correctement ton travail
- N'abuse jamais des pouvoirs que te confère ta fonction
- ne brime pas les plus faibles que toi
- traite tes voisins comme tes frères
- la propreté est un acte de foi
- l'équité et la justice sont des actes de foi
- respecte la femme
- les veuves, les orphelins, les démunis, les handicapés doivent trouvé soutien et protection auprès de toi, dans la mesure de tes moyens.
- aime ton prochain
- ne condamne pas si tu as un doute tu risques de condamner un innocent
- cherche le Savoir jusqu'en Chine
- Combat l'injustice, les brimades, la dictature, le mal autour de toi par les actes. Si tu es impuissant fait le par la prière.
- Défends ta patrie, ta terre, ta vie, ton honneur, ta dignité par tous les moyens
- à chacun sa religion
Ceux qui disent que cet Islam là fabrique le terrorisme sont, selon moi, injustes.
Le 2 Août 2011
Mahdi Hocine
1) Presque tous étaient des sous officiers dans les armées coloniales
2) Boycott alimentaire et médical pendant plusieurs années. Ce sont les enfants, les femmes et les vieillards qui ont le plus souffert.
Répondre aux amies et amis de l'Europe et du Canada qui ont réagi à cette chronique en m'assurant qu'ils défendent les mêmes valeurs est un devoir.
Je n'ai jamais douté de leurs valeurs. Car, je le dis en toute franchise et avec reconnaissance, ce sont des femmes et des hommes comme vous qui ont mis fin à la guerre du Vietnam et au régime de l'apartheid en Afrique du Sud.
Par des manifestations massives vous aviez contraint Washington de retirer ses tueurs du Vietnam.
Par des manifestations massives vous aviez obligé vos gouvernants à boycotter, contre leur gré, le régime raciste de Botha pour la liberation de Nelson Mandela et le démantèlement de l'apartheid.
Vos manifestations massives ont indéniablement contribué à la décolonisation du continent africain. Hélas, celle-ci est encore inachevée car les puissances coloniales avaient trouvé l'astuce de fabriquer des Houphouêt Boigny, des Mobotu, des Omar Bongo pour "indigéniser" le système colonial. C'est-à-dire transférer la machine répressive et ses démembrements (armée, police, milices) à des indigènes sélectionnés (1), formés, équipés, rémunérés sur le budget de Paris, Londres, Madrid, Rome, Lisbonne, Washington pour pouvoir continuer à piller, à moindre coût en vie humaine, les fabuleuses richesses minières contenues dans les entrailles du continent.
Mieux encore, j'ai le sentiment profond que vous n'allez pas laisser l'ogre américain chasser définitivement les Palestiniens de leur patrie. Vous allez massivement manifester pour que le problème Palestinien soit réglé par l'ONU contre le plan pré établi par Washington qui a tout donné à la puissance coloniale sioniste sans la moindre contrepartie.
Parti-pris et arbitraire qui commencent à géner quelques gouvernants de l'Union Européenne mais qui vous scandalisent au plus haut point malgré l'intense propagande en Europe et en Amérique qui présente toujours Pérès et Netanyahu comme des hommes obligés de faire la guerre pour obtenir la paix.
Par conséquent j'affirme que toutes les saletés qu'on colporte sur l'Islam en Europe et en Amérique ne sont que des manupilations politiciennes. Quand une religion (n'importe quelle religion) est exploitée à des fins bassement politiciennes il est facile d'en faire une arme de destruction massive. Bush père et fils, n'ont t-il pas exploité la fibre évangéliste judéo-chrétienne pour exterminer plus de 600.000 (six cents mille) enfants irakiens avant de raser une partie de l'Irak?(2)
Voici pourquoi j'ai crié très fort "assez...assez...assez..." dans ma Chronique!
Bruno, Cyril, Josiane, Lucienne, Françoise, Marie...Hélas je ne peux citer tous ceux et toutes celles qui ont réagi... Je n'ai jamais douté de vos valeurs qui tendent à l'universalité. Je n'ai jamais douté de votre désir de voir la Paix régner sur cette planète. Je n'ai jamais douté de votre volonté de contribuer à l'éradication de la famine en Afrique, en Asie et en Amérique Latine.
Ce sont vos gouvernants qui font tout depuis des siècles pour que la planète terre soit un enfer pour les peuples africains, asiatiques, latino-américains et arabes. Les raisons de vos gouvernants sont de nature crapuleuse. Car tout ce qui les intéresse dans le Tiers Monde c'est l'exploitation à vil prix des gisements de pétrole, d'uranium, de diamant, d'or, de platine, des forêts et plusieurs matières premières indispensable à la grosse industrie. Selon eux le Tiers Monde est peuplé par des infra humains qu'il faut traité comme des animaux domestiques. Ils ont fait cela pendant des siècles. Lisez l'Histoire avec un esprit critique.
La main dans la main oeuvrons pour effacer cette image de l'esprit de vos gouvernants.
Oeuvrons ensemble pour que, où qu'il se trouve, l'être humain ait les mêmes devoirs et les mêmes droits à la dignité, à la liberté, à la paix, au respect de ses convictions cultuelles, culturelles, philosophique.
Je pense que la religion, pour ceux qui y croient, est une relation intime entre la personne et Dieu.
Pourquoi en faire un instrument de guerre entre des peuples qui rêvent de Paix et de convivialité?
Pourquoi en faire un prétexte de repli sur soi, de haine, de peur, de rejet du différent qui est source d'échange donc de richesse matérielle et immatérielle ?
NOUS FINIRONS TOUS DE LA MEME MANIERE: en tas de poussière... Comme nous avons tous commencé: nus, avec les mêmes cris, les mêmes larmes, les mêmes gestes désordonnés et impatients pour sucer le doux sein d'une maman épuisée et si heureuse d'avoir donné la vie.
Mes chères amies, mes chers amis, je n'ai jamais douté de vos valeurs de Paix et de convivialité. Vos textes en vers et en proses appellent à l'amour, à la fraternité, à l'amitié au delà des frontières, des croyances religieuses, des grilles sociales.
Le fait est qu'à chaque campagne électorale vos politiciens cultivent la haine du différent et remportent des victoires inespérées. Pour gagner les élections de 2007 le président français avait courtisé pendant des années les électeurs de le Pen en attaquant les immigrés et l'Islam comme jamais un candidat n'a osé le faire.
Je cherche des explications à ce décalage.
Pour le reste: je suis croyant mais mauvais pratiquant.
Voici ce que me commande l'Islam tel que vécu par mes ascendants qui étaient illettrés pour la seule raison que le système colonial leur interdisait d'aller à l'école et d'apprendre l'arabe.
- Qui tue un innocent c'est comme s'il a tué toute l'humanité
- ne vole pas
- ne ment pas
- fais correctement ton travail
- N'abuse jamais des pouvoirs que te confère ta fonction
- ne brime pas les plus faibles que toi
- traite tes voisins comme tes frères
- la propreté est un acte de foi
- l'équité et la justice sont des actes de foi
- respecte la femme
- les veuves, les orphelins, les démunis, les handicapés doivent trouvé soutien et protection auprès de toi, dans la mesure de tes moyens.
- aime ton prochain
- ne condamne pas si tu as un doute tu risques de condamner un innocent
- cherche le Savoir jusqu'en Chine
- Combat l'injustice, les brimades, la dictature, le mal autour de toi par les actes. Si tu es impuissant fait le par la prière.
- Défends ta patrie, ta terre, ta vie, ton honneur, ta dignité par tous les moyens
- à chacun sa religion
Ceux qui disent que cet Islam là fabrique le terrorisme sont, selon moi, injustes.
Le 2 Août 2011
Mahdi Hocine
1) Presque tous étaient des sous officiers dans les armées coloniales
2) Boycott alimentaire et médical pendant plusieurs années. Ce sont les enfants, les femmes et les vieillards qui ont le plus souffert.
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