Barack Obama se positionne déjà sur la ligne de départ d'un second mandat.
Première victime, principale victime devrions-nous dire: le peuple palestinien.
Dans son discours pas un mot sur la colonisation à outrance et sur le fait accompli qui est la stratégie du couple Pères Nétanyahu depuis la nuit des temps.
Pas un mot non plus sur le retour des réfugiés.
Les sionistes ordonnent, Obama exécute.
Peut-il faire autrement?
Absolument pas.
Demain il sera face au lobby sioniste le plus puissant du monde: l'AIPAC.
Celui-ci est en mesure de le renvoyer chez lui avec un bonnet d'âne sur la tête.
Pauvre Obama!
Que ne ferait-il pour décrocher un prolongement de son séjour à la maison blanche?
Hier Nétanyahu, plus arrogant que jamais, lui a montré le chemin:
taper sur Mahmoud Abbas,
fermer les yeux sur la colonisation,
appeler les palestiniens à d'autres parodies de négociations qui dureront une éternité, brandir le veto américain contre reconnaissance d'un Etat Palestinien par l'ONU,
rejeter la réconciliation entre le Hamas et le Fatah,
trouver n'importe quel prétexte pour éloigner l'Europe et la Russie du processus de paix au Moyen Orient.
Barack Obama n'a fait que cela depuis 2009.
Demain il saura si l'AIPAC lui donnera une bonne note.
Mahdi Hocine
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