Sarkozy était l'homme qui croyait au mariage de la politique et des affaires à gros sous.
Son élection de 2007, il l'a doit à un programme de haine contre les étrangers qui avait mobilisé derrière lui la racaille lepéniste, les nostalgiques de la colonisation et des ouvriers de gauche qui, crise oblige, commençent à penser qu'il suffirait de renvoyer les Africains chez eux pour tuer le chômage et la pauvreté en France.
Il trainait déjà quelques derrière lui des casseroles dont la retentissante affaire du financement occulte de la campagne électotarale de 2002. Sarkozy était le directeur de campagne du rival de Chirac dans la famille politique de droite RPR.
Il trainait déjà quelques derrière lui des casseroles dont la retentissante affaire du financement occulte de la campagne électotarale de 2002. Sarkozy était le directeur de campagne du rival de Chirac dans la famille politique de droite RPR.
Pour sa propre campagne de 2007 Sarkozy fera personnellement du porte-à-porte chez les milliardaires français, les dictateurs africains et les monarques du Golfe. La générosité d'el Ghadafi, d'Omar Bongo et du monarque du Qatar deviennent très vite des secrets de polichinelle dans les rédactions parisiennes . Et ce qui n'arrangeait rien, les juges travaillaient d'arrache-pied sur l'affaire de corruption de Karachi aggravée par la mort d'un agent français.
Est-ce une idée de son brillant conseiller Guaino ?
Toujours est-il, qu'une fois élu président de la république française, Sarkozy imagine une justice amputée des juges d'instruction qu'il exècre en raison de l'indépendance qu'un bon nombre de magistrats s'attribue à l'égard de l'exécutif tout en respectant la loi et dont certains commençaient à fouiner dans ses propres affaires.
Arrogant et mal éduquée il agressait verbalement les magistrats, les dénigrait. Il avait introduit des réformes plus pour les décridibiliser que pour améliorer la fonction de la justice.
Le Juge d'instruction Jean-Michel Gentil planche depuis 2006 sur le dossier Bettencourt avec la collabarotion de deux magistrats qui s'étaient autosaisis de l'affaire. Il n'est pas adhèrent au syndicat de la magistrature taxé de rouge. Son défaut : il applique scrupuleusement la règle qui dit que nul n'est au dessus de la loi.
Quant à Sarkozy il se considérait Roi, donc immunisé contre toutes les lois de la république.
Il est significatif que Henri Guaino, l'un des deux hommes les plus importants du premier cercle sarkazyste, ait été le plus virulent et le plus grotesque dans ses critiques contre le juge Gentil qu'il a accusé d'avoir déshonoré la justice, la France et la république en mettant en examen son ami et ex président Sarkozy. Venant d'un homme de son expérience et de sa vaste culture c'est inqualifiable.
Nous avons appris en fin de soirée que c'était une stratègie de l'UMP pour fixer l'attention de la presse et de l'opinion sur le juge en présentant Sarkozy comme une victime d'un archarnement judiciaire prémédité. Toutes les têtes dites pensantes de l'UMP ont crié au scandale en se relayant sur tous les plateaux TV et radiophoniques.
Arrogant et mal éduquée il agressait verbalement les magistrats, les dénigrait. Il avait introduit des réformes plus pour les décridibiliser que pour améliorer la fonction de la justice.
Le Juge d'instruction Jean-Michel Gentil planche depuis 2006 sur le dossier Bettencourt avec la collabarotion de deux magistrats qui s'étaient autosaisis de l'affaire. Il n'est pas adhèrent au syndicat de la magistrature taxé de rouge. Son défaut : il applique scrupuleusement la règle qui dit que nul n'est au dessus de la loi.
Quant à Sarkozy il se considérait Roi, donc immunisé contre toutes les lois de la république.
Il est significatif que Henri Guaino, l'un des deux hommes les plus importants du premier cercle sarkazyste, ait été le plus virulent et le plus grotesque dans ses critiques contre le juge Gentil qu'il a accusé d'avoir déshonoré la justice, la France et la république en mettant en examen son ami et ex président Sarkozy. Venant d'un homme de son expérience et de sa vaste culture c'est inqualifiable.
Nous avons appris en fin de soirée que c'était une stratègie de l'UMP pour fixer l'attention de la presse et de l'opinion sur le juge en présentant Sarkozy comme une victime d'un archarnement judiciaire prémédité. Toutes les têtes dites pensantes de l'UMP ont crié au scandale en se relayant sur tous les plateaux TV et radiophoniques.
Un mot d'ordre lancé en prremier par Nicolas Sarkozy qui s'estime victime d'un procédé scandaleux.
Maitrisant parfaitement la communication Guaino a réagi comme si l'affaire avait surgi après l'élection de Sarkozy (2007) en insistant sur le fait qu'un président de la république ne s'abaisserait jamais à abuser d'une vieille déficiente mentale pour lui soutirer de l'argent. Or, c'était avant l'élection que Sarkozy avait obtenu de l'argent de la dame Bettencourt pour sa campagne électorale. Et une fois élu, sans doute pour la remercier, il lui fera un beau cadeau fiscale qui scandalisera l'opinion française. Guaino s'est tu sur cet épisode.
Berlusconi a eu le même comportement indigne à l'égard des juges italiens. Insultes, intimidations, menaces. Finalement il a été reconnu coupable et condamné en 2013. S'il est revenu à la politique ce n'est que pour jouir de l'immunité qui lui évite d'aller en prison et d'autres procès.
Revenir à la politique pour les mêmes raisons que Berlusconi, c'est le projet de Nicolas Sarkozy. L'immunité d'un mandat électoral lui épargnera les tracasseries des magistrats indociles à qui la Constitution française garantit l'indépendance dans l'exercice de leurs fonctions.
Prenez les cas les plus célébres de cette décennie.
Jacques Chirac vient seulement d'être condamné (2013) pour des délits qu'il avait commis quand il était jeune maire de Paris. Alain Juppé aussi.
L'immunité place des élus malhonnêtes au dessus de la loi tant qu'ils jouiront d'un mandat électoral. C'est sûrement ce qui fait le plus de mal dans les pays où les élections sont gagnées par la puissance de l'argent comme sous le régime de la démocratie où par la fraude massive comme sous le régime de la dictature.
C'est sans doute ce qui éloigne les citoyens ordinaires de politiciens que d'aucuns qualifient d'indignes de confiance et de truands à col blanc.
Berlusconi et Nicolas Sarkozy en sont l'actuelle illustration.
Moralité :
L'mmunité est immorale, injuste, antipatriotique...
A bannir de toute urgence.
---------
Hocine Mahdi
----Le 23 mars 2013
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Maitrisant parfaitement la communication Guaino a réagi comme si l'affaire avait surgi après l'élection de Sarkozy (2007) en insistant sur le fait qu'un président de la république ne s'abaisserait jamais à abuser d'une vieille déficiente mentale pour lui soutirer de l'argent. Or, c'était avant l'élection que Sarkozy avait obtenu de l'argent de la dame Bettencourt pour sa campagne électorale. Et une fois élu, sans doute pour la remercier, il lui fera un beau cadeau fiscale qui scandalisera l'opinion française. Guaino s'est tu sur cet épisode.
Berlusconi a eu le même comportement indigne à l'égard des juges italiens. Insultes, intimidations, menaces. Finalement il a été reconnu coupable et condamné en 2013. S'il est revenu à la politique ce n'est que pour jouir de l'immunité qui lui évite d'aller en prison et d'autres procès.
Revenir à la politique pour les mêmes raisons que Berlusconi, c'est le projet de Nicolas Sarkozy. L'immunité d'un mandat électoral lui épargnera les tracasseries des magistrats indociles à qui la Constitution française garantit l'indépendance dans l'exercice de leurs fonctions.
Prenez les cas les plus célébres de cette décennie.
Jacques Chirac vient seulement d'être condamné (2013) pour des délits qu'il avait commis quand il était jeune maire de Paris. Alain Juppé aussi.
L'immunité place des élus malhonnêtes au dessus de la loi tant qu'ils jouiront d'un mandat électoral. C'est sûrement ce qui fait le plus de mal dans les pays où les élections sont gagnées par la puissance de l'argent comme sous le régime de la démocratie où par la fraude massive comme sous le régime de la dictature.
C'est sans doute ce qui éloigne les citoyens ordinaires de politiciens que d'aucuns qualifient d'indignes de confiance et de truands à col blanc.
Berlusconi et Nicolas Sarkozy en sont l'actuelle illustration.
Moralité :
L'mmunité est immorale, injuste, antipatriotique...
A bannir de toute urgence.
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Hocine Mahdi
----Le 23 mars 2013
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