Tout juste quelques lignes sur une cynique stratégie de la puissance coloniale française.
Le service militaire était obligatoire pour les indigènes africains
A qui la république française ne reconnaissait pas la qualité de citoyens français.
La loi étant faite par les puissants il n'était pas possible de s'y soustraire.
Les Algériens, les marocains et les tunisiens étaient envoyés au Vietnam.
Et les Noirs africains étaient "utilisés" dans les pays du Maghreb.
En Algérie ce sont les sénégalais qui se sont taillés la réputation
D'affreux et méchants avec les harkis et les "bérêts rouges" du général Bigeard.
On effrayait les garçons et les filles turbulents
Avec les sénégalais, les harkis et les "bêrets rouges"
Qui se faisaient toujours plus cruels que les autres
Pendant les rafles et les fouilles des maisons :
Casseurs, braqueurs, voleurs, violeurs. tortionnaires...
Sans pitié pour les vieillards, les malades et les handicpés.
Mais c'était sur instruction de la hiérarchie militaire et politique
Pour que les indigènes comprennent de quel côté était la force..
En Mai 1945, mois de massacre à Sétif, Guelma, Kherrata,
Le commandement militaire français avait envoyé dan un village de Béni Yala
Une brigade de sénégalais pour sauver ou venger les deux seuls citoyens français qui y vivaient :
Le directeur de l'unique école et la responsable du bureau des P.T.T.
Fort heureusement le village, Guenzet*, n'avait pas connu de lynchage.
C'était pourtant tout près de Setif.ou le massacre a eu lieu.
Les villageois découvrirent pour la première fois avec stupefaction
Des dizaines de soldats Français "Noirs" prêts à tout brûler
Et à massacrer tout ce qui bougeait pour venger deux Français Blancs.
C'est de cette manière que la puissance coloniale française avait cultivé
Le virus de la haine entre les colonisés Africains et Asiatiques?
En mettant en première ligne et en dressant les indigènes
De toutes ses colonies africaines et asiatiques les uns contre les autres
Lors d'opérations de répression barbare
Ou de nettoyage ethnique cyclique (extermination à petite dose).
Aujourd'hui encore quand on parle des horreurs de la colonisation et des massacres
Les sénégalais, les harkis et les "bérêrts rouges" de Bigeard sont cités
En référence en matière de violence débridée.
Il y a tellement d'histoires écoeurantes à raconter
Sur le colonialisme positif chanté par l'UMP et Sarkozy.
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*) Village décrit par Moh Clichy, ancien Moudjahed de la fédération de France, acteur et auteur d'un livre sur le carnage du 17 octobre 1961. Il avait 9 ans pendant les masscres du 8 mai 1945 de Sétif, Kherrata, Guekma.
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Le service militaire était obligatoire pour les indigènes africains
A qui la république française ne reconnaissait pas la qualité de citoyens français.
La loi étant faite par les puissants il n'était pas possible de s'y soustraire.
Les Algériens, les marocains et les tunisiens étaient envoyés au Vietnam.
Et les Noirs africains étaient "utilisés" dans les pays du Maghreb.
En Algérie ce sont les sénégalais qui se sont taillés la réputation
D'affreux et méchants avec les harkis et les "bérêts rouges" du général Bigeard.
On effrayait les garçons et les filles turbulents
Avec les sénégalais, les harkis et les "bêrets rouges"
Qui se faisaient toujours plus cruels que les autres
Pendant les rafles et les fouilles des maisons :
Casseurs, braqueurs, voleurs, violeurs. tortionnaires...
Sans pitié pour les vieillards, les malades et les handicpés.
Mais c'était sur instruction de la hiérarchie militaire et politique
Pour que les indigènes comprennent de quel côté était la force..
En Mai 1945, mois de massacre à Sétif, Guelma, Kherrata,
Le commandement militaire français avait envoyé dan un village de Béni Yala
Une brigade de sénégalais pour sauver ou venger les deux seuls citoyens français qui y vivaient :
Le directeur de l'unique école et la responsable du bureau des P.T.T.
Fort heureusement le village, Guenzet*, n'avait pas connu de lynchage.
C'était pourtant tout près de Setif.ou le massacre a eu lieu.
Les villageois découvrirent pour la première fois avec stupefaction
Des dizaines de soldats Français "Noirs" prêts à tout brûler
Et à massacrer tout ce qui bougeait pour venger deux Français Blancs.
C'est de cette manière que la puissance coloniale française avait cultivé
Le virus de la haine entre les colonisés Africains et Asiatiques?
En mettant en première ligne et en dressant les indigènes
De toutes ses colonies africaines et asiatiques les uns contre les autres
Lors d'opérations de répression barbare
Ou de nettoyage ethnique cyclique (extermination à petite dose).
Aujourd'hui encore quand on parle des horreurs de la colonisation et des massacres
Les sénégalais, les harkis et les "bérêrts rouges" de Bigeard sont cités
En référence en matière de violence débridée.
Il y a tellement d'histoires écoeurantes à raconter
Sur le colonialisme positif chanté par l'UMP et Sarkozy.
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Hocine Mahdi
------Le 10 Novembre 2012---------------------------------------
*) Village décrit par Moh Clichy, ancien Moudjahed de la fédération de France, acteur et auteur d'un livre sur le carnage du 17 octobre 1961. Il avait 9 ans pendant les masscres du 8 mai 1945 de Sétif, Kherrata, Guekma.
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