Fin octobre, le successeur du criminel Djamel Abbès au ministère de la santé a annoncé son intention d'engager une course contre la montre en faveur des cancéreux.
Elle vient bien tardivement cette course dont le gouvernement Ouyahia ne voyait ni la nécessité ni l'urgence.
En confiant la santé des "Algé-riens" au sénile Ould Abbès, l'ancien premier ministrre devait avoir un mystérieux objectif.
Au final ce sont des dizaines de morts qu'il a sur la conscience* faute de prise en charge sérieuse des malades par les hôpitaux.
Pénurie des médicaments, matériel neuf en pannes fréquentes, vieux matériel fonctionnant cahin-caha, le bon matériel réservé aux pistonnés, gestionnaires inhumains et jusqu'à certains médecins fonctionnaires qui s'enrichissent sans honte sur la détresse des malades pris en charge par le service public.
Le comble !
Il n'y a pas que les cancéreux qui souffrent atrocement des dysfonctionnements des hôpitaux et des services annexes.
Si nous insistons sur ce cas précis c'est parce que le cancer ronge très rapidement le malade qui n'est pas sérieusement traité dès le début du dépistage.
Et cela se voit nettement d'autant plus que les souffrances sont indescrptibles. Au point qu'aucun médicament ne parvient à calmer les terribles douleurs.
Vingt mille cancéreux sont inscrits sur la liste d'attente à Alger à cause des médicaments en pénurie et de l'insuffisance des appareils de radiothérapie.
Les morts sont nombreux à cause de la gestion bordélique** du sénile Djamel Ould Abbès parce que les métastases n'attendent pas le bon plaisir des bureaucrates.
Djamel Ould Abbès a toujours nié les pénuries des médicaments en ne faisant rien pour moraliser la gestion des hôpitaux.
Car qui dit pénurie de médicaments et insuffisance d'équipement dit désordre, passe-droit, corruption.
Des morts ?
Il y en aura encore à cause de lui et du premier ministre Ahmed Ouyahia qui l'avait maintenu contre toute logique à un poste au dessus de ses compétences.
Vu l'état de déliquescence dans lequel les deux comparses ont laissé les hôpitaux tout reste à craindre.
A Constantine huit mille malades figurent sur la liste d'attente.
Selon une responsable du Centre Anticancéreux du CHU Benbadis, le nouveau matériel est sur place mais il n'est pas encore fonctionnel.
Il y a quelques semaines, un autre médecin*** avait déclaré que le même matériel était bloqué à Skikda et que, s'il arrivera à l'hôpital en octobre ou novembre, il faudra six ou huit mois pour le mettre en marche.
Cacophonie !
Le problème est d'ordre interne.
Une question de gestion au coup par coup, sans respect de la planification.
Gestionnaires inhumains.
Nous insistons sur l'inhumanité des gestionnaires après 30 ans d'observation et la parenthèse du directeur général Hocine Benkadri qui nous a démontré que c'est la volonté, le savoir-faire, la compétence et l'honnêté des gestionnaires qui donnent de bons résultats dans tous les domaines.
Et ce n'est pas son successeur le docteur Obira qui viendra nous contredire. Lui qui semble avoir d'autres chats à fouetter que d'améliorer le fonctionnement des hôpitaux dont il a la charge.
Nous avons appris à nos dépends ce que valent les engagements des ministres et les promesses des "élus".
Restons sur nos gardes.
L'hôpital est fait pour soigner les malades, pas pour les assassiner.
----------
Hocine Mahdi
--------Le 2 novembre 2012
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*) Voir l'article intitulé "Un médecin : nous sommes des assassins".
**) Je n'ai pas trouvé un qualifiant plus adéquat. Pardon mes amis.
***) Déclaration faite au quotidien El Watan.
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Elle vient bien tardivement cette course dont le gouvernement Ouyahia ne voyait ni la nécessité ni l'urgence.
En confiant la santé des "Algé-riens" au sénile Ould Abbès, l'ancien premier ministrre devait avoir un mystérieux objectif.
Au final ce sont des dizaines de morts qu'il a sur la conscience* faute de prise en charge sérieuse des malades par les hôpitaux.
Pénurie des médicaments, matériel neuf en pannes fréquentes, vieux matériel fonctionnant cahin-caha, le bon matériel réservé aux pistonnés, gestionnaires inhumains et jusqu'à certains médecins fonctionnaires qui s'enrichissent sans honte sur la détresse des malades pris en charge par le service public.
Le comble !
Il n'y a pas que les cancéreux qui souffrent atrocement des dysfonctionnements des hôpitaux et des services annexes.
Si nous insistons sur ce cas précis c'est parce que le cancer ronge très rapidement le malade qui n'est pas sérieusement traité dès le début du dépistage.
Et cela se voit nettement d'autant plus que les souffrances sont indescrptibles. Au point qu'aucun médicament ne parvient à calmer les terribles douleurs.
Vingt mille cancéreux sont inscrits sur la liste d'attente à Alger à cause des médicaments en pénurie et de l'insuffisance des appareils de radiothérapie.
Les morts sont nombreux à cause de la gestion bordélique** du sénile Djamel Ould Abbès parce que les métastases n'attendent pas le bon plaisir des bureaucrates.
Djamel Ould Abbès a toujours nié les pénuries des médicaments en ne faisant rien pour moraliser la gestion des hôpitaux.
Car qui dit pénurie de médicaments et insuffisance d'équipement dit désordre, passe-droit, corruption.
Des morts ?
Il y en aura encore à cause de lui et du premier ministre Ahmed Ouyahia qui l'avait maintenu contre toute logique à un poste au dessus de ses compétences.
Vu l'état de déliquescence dans lequel les deux comparses ont laissé les hôpitaux tout reste à craindre.
A Constantine huit mille malades figurent sur la liste d'attente.
Selon une responsable du Centre Anticancéreux du CHU Benbadis, le nouveau matériel est sur place mais il n'est pas encore fonctionnel.
Il y a quelques semaines, un autre médecin*** avait déclaré que le même matériel était bloqué à Skikda et que, s'il arrivera à l'hôpital en octobre ou novembre, il faudra six ou huit mois pour le mettre en marche.
Cacophonie !
Le problème est d'ordre interne.
Une question de gestion au coup par coup, sans respect de la planification.
Gestionnaires inhumains.
Nous insistons sur l'inhumanité des gestionnaires après 30 ans d'observation et la parenthèse du directeur général Hocine Benkadri qui nous a démontré que c'est la volonté, le savoir-faire, la compétence et l'honnêté des gestionnaires qui donnent de bons résultats dans tous les domaines.
Et ce n'est pas son successeur le docteur Obira qui viendra nous contredire. Lui qui semble avoir d'autres chats à fouetter que d'améliorer le fonctionnement des hôpitaux dont il a la charge.
Nous avons appris à nos dépends ce que valent les engagements des ministres et les promesses des "élus".
Restons sur nos gardes.
L'hôpital est fait pour soigner les malades, pas pour les assassiner.
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Hocine Mahdi
--------Le 2 novembre 2012
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*) Voir l'article intitulé "Un médecin : nous sommes des assassins".
**) Je n'ai pas trouvé un qualifiant plus adéquat. Pardon mes amis.
***) Déclaration faite au quotidien El Watan.
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