Enfin !
Il y a seulement quelques mois le premier ministrre de tous les reniements et des virages en tête d'épingle établissait un bilan éblouissant de sa lamentable gouvernance.
A ses contradicteurs il exhibait des chiffres étourdissants...
Mais qui n'existaient que dans son imagination.
Comme ceux des élections truquées que ses ministres de l'intérieur avaient organisées.
Le plus crancre des économistes du monde vous dira qu'avec l'argent dilapidé par Belkhadem et son successeur Ouyahia, sous le règne de Bouteflika, l'Algérie pouvait facilement sortir la tête de la vase et atteindre l'autosuffisance dans divers domaines et surtout en agriculture et en produits de premières nécessités qui dévorent plus de la moitié de la rente pétrolière déclarée.
Ce qui aurait réduit le chômage et la pauvreté dans une grande proportion.
Que s'est-il passé après les législatives de mai 2012 ???
Ouyahia avoue l'échec de son gouvernement.
En même temps il accuse Bouteflika, sans le nommer, de lui avoir donné un rôle de figurant sans aucun pouvoir de décision.
Un vrai politicien qui dirige un grand parti politique aurait refusé de servir de faire-valoir.
Pas Ouyahia...
Et il a le toupet de se plaindre.
Première question :
En (re)devenant premier ministre Ouyahia avait accepté de réaliser le programme de Boutef, oui ou non ?
Deuxième question :
Pourquoi n'a t-il pas respecté ses engagements qu'il savait impossible à tenir avec des ministres qui réfléchissent avec le ventre et la plante des pieds ?
Troisième question :
Pourquoi a t-il menti aux citoyens à chaque fois qu'une échéance lui avait imposé de présenter un bilan d'activité (questions des députés et fin de l'année) ?
Personnellement rien, venant de lui, ne nous surprend.
Voici pourquoi :
En qualité de premier ministre dans les années 1990 il avait déclenché l'opération "mains propres" ciblant les cadres des entreprises publiques qu'il voulait démanteler (plus de cinq cents mille chômeurs) pour livrer le pays à la mafia de l'import-import sortie directement du sérail.
Au cour du procès il a été entendu en tant que témoin mais il n'était plus chef du gouvernement.
En conclusion de son témoignage il avait prononcé une très courte phrase qui résume l'arrestation arbitraire de centaines de gestionnaires et la mascarade judiciaire.
- Hada dolme* ! s'était-il exclamé.
Et c'était lui l'auteur de la chasse aux "sorcières".
Parmi les victimes du "dolme", un cadre gestionnaire était mort en prison avant le procès.
Nous ne disons pas que tous les embastillés avaient les mains propres mais leur incarcération fut décidée par le fait du "prince" sans une seule preuve judiciairement recevable.
Grâce à des magistrats entièrement soumis.
C'est cela Ahmed Ouyahia.
Et il a l'outrecuidance de reconnaitre que c'est la mafia de l'import qui dirige le pays
Toujours des virages en tête d'épingle.
Toujours des revirements suicidaires.
Ce dont nous sommes certains c'est que malgré tout le mal qu'il a fait au pays sous les pressions de la mafia de l'import il ne quittera pas la scène politique et sera candidat à la succession de Boutef.
Hocine Mahdi
Le 4 Juin 2012
---------------------------------------
*) C'est une brimade, c'est injuste...
Il y a seulement quelques mois le premier ministrre de tous les reniements et des virages en tête d'épingle établissait un bilan éblouissant de sa lamentable gouvernance.
A ses contradicteurs il exhibait des chiffres étourdissants...
Mais qui n'existaient que dans son imagination.
Comme ceux des élections truquées que ses ministres de l'intérieur avaient organisées.
Le plus crancre des économistes du monde vous dira qu'avec l'argent dilapidé par Belkhadem et son successeur Ouyahia, sous le règne de Bouteflika, l'Algérie pouvait facilement sortir la tête de la vase et atteindre l'autosuffisance dans divers domaines et surtout en agriculture et en produits de premières nécessités qui dévorent plus de la moitié de la rente pétrolière déclarée.
Ce qui aurait réduit le chômage et la pauvreté dans une grande proportion.
Que s'est-il passé après les législatives de mai 2012 ???
Ouyahia avoue l'échec de son gouvernement.
En même temps il accuse Bouteflika, sans le nommer, de lui avoir donné un rôle de figurant sans aucun pouvoir de décision.
Un vrai politicien qui dirige un grand parti politique aurait refusé de servir de faire-valoir.
Pas Ouyahia...
Et il a le toupet de se plaindre.
Première question :
En (re)devenant premier ministre Ouyahia avait accepté de réaliser le programme de Boutef, oui ou non ?
Deuxième question :
Pourquoi n'a t-il pas respecté ses engagements qu'il savait impossible à tenir avec des ministres qui réfléchissent avec le ventre et la plante des pieds ?
Troisième question :
Pourquoi a t-il menti aux citoyens à chaque fois qu'une échéance lui avait imposé de présenter un bilan d'activité (questions des députés et fin de l'année) ?
Personnellement rien, venant de lui, ne nous surprend.
Voici pourquoi :
En qualité de premier ministre dans les années 1990 il avait déclenché l'opération "mains propres" ciblant les cadres des entreprises publiques qu'il voulait démanteler (plus de cinq cents mille chômeurs) pour livrer le pays à la mafia de l'import-import sortie directement du sérail.
Au cour du procès il a été entendu en tant que témoin mais il n'était plus chef du gouvernement.
En conclusion de son témoignage il avait prononcé une très courte phrase qui résume l'arrestation arbitraire de centaines de gestionnaires et la mascarade judiciaire.
- Hada dolme* ! s'était-il exclamé.
Et c'était lui l'auteur de la chasse aux "sorcières".
Parmi les victimes du "dolme", un cadre gestionnaire était mort en prison avant le procès.
Nous ne disons pas que tous les embastillés avaient les mains propres mais leur incarcération fut décidée par le fait du "prince" sans une seule preuve judiciairement recevable.
Grâce à des magistrats entièrement soumis.
C'est cela Ahmed Ouyahia.
Et il a l'outrecuidance de reconnaitre que c'est la mafia de l'import qui dirige le pays
Toujours des virages en tête d'épingle.
Toujours des revirements suicidaires.
Ce dont nous sommes certains c'est que malgré tout le mal qu'il a fait au pays sous les pressions de la mafia de l'import il ne quittera pas la scène politique et sera candidat à la succession de Boutef.
Hocine Mahdi
Le 4 Juin 2012
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*) C'est une brimade, c'est injuste...
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