Friday, April 27, 2012

Algérie : Le Duo Ouyahya Babès, Pas Labès*...

Ouyahia, l'éternel satisfait, a prononcé un discours suréaliste en début de semaine à Ali Menjli. 
C'était dans une salle omnisport remplie par des gens amorphes
Réunis grâce aux anciennes méthodes du parti unique de plusieurs villages :
Déplacement rémunéré pour des jeunes qui s'ennuient
Dans leur petit coin perdu et ignoré entre deux élections tape-à-l'oeil.
Ouyahia a affirmé que l'Algérie n'a pas besoin de changement,
Qu'elle ne veut pas de changement
Et qu'elle se porte parfaitement bien comme elle est.
De l'autre côté son ami Babès**, successeur de Mentouri à la tête du CNES,
Lui a enfoncé un poignard dans le dos en écrivant crûment la vérité.
Depuis la "démission" de Mentouri c'est bien la première fois que Babès
A réalisé une analyse en penseur libre et que nous pouvons résumer en une phrase :
L'Algérie a besoin d'un changement radical, dans tous les domaines
Et surtout de changer tous les ministres, tous les sénateurs,
Tous les députés, tous les walis, tous les directeurs régionaux
Et tous les "élus" locaux.
Elle a besoin de se libérer de toute urgence du règne
De la médiocrité, de l'incompétence, du tribalisme
Du régionalisme, du benamisme et des parasites.
Et dire que le chef du gouvernement Ouyahia avait destitué Mentouri
Pour ne plus lire des rapports qui contredisent son discours "tout va bien"
Sur la situation du pays.
Mais cette fois Babès, l'obligé de Ouuyahia, a travaillé directement
Sous les ordres de Bouteflika à qui les ministres
N''arrêtent pas de mentir sur tout
Et de présenter une Algérie  "- tout - va - bien"  à  99,99 % .
Alerté par les manifs qui éclatent chaque jour
Du nord au sud et de l'est à l'ouest du pays
Bouteflika ne pouvait plus faire comme si rien de grave ne se passe
Sous sa présidence qui a fait le plus de mal à la nation
Parce qu'il croyait
Et il continue de croire
Que la distribution de l'argent et des coups de baton
Restera toujours une bonne manière de gouverner.
Pour ne pas régler les problèmes de fond.
Trop de misères morales et matérielles,
Trop de drames,
Trop de manifs,
Trop d'immolations,
Trop de hagra.
Trop de prédations,
Trop d'injustices,
Ce que relevait tous les six mois dans ses rappports Mentouri,
L'ancien président du CNES,
Cela dérangeait nos gouvernants qui l'avaient chassé
Et remplacé par son adjoint Babès.
Aujourd'hui c'est leur docile serviteur Babès
Qui s'aligne sur son ancien patron.
Tant mieux !
Mais que de temps perdu !
Que de souffrances ! 
Et toujours un Ouyahia super satisfait
De sa double gouvernance noire,
De ses lourds échecs,
De Benbouzid, Barkat, Medelci, Ould Abbès  
Et les autres ministres qui ont démontré leur inutilité 
En oubliant qu'un pays c'est d'abord un peuple qui aspire
A construire et à se recontruire
Dans la dignité,
Dans la liberté,
Dans le respect 
Dans l'honneur.
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Hocine Mahdi

Le 27 avril 2012
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*) Pas labès : ça ne va pas.
**) Voir l' article  " A quoi joue Babès" octobre 2011, hocineculture blogpost. com et facebook          

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