Un sans domicile fixe arraché de justesse des griffes de la mort par hypothermie dans la rue parce qu'il évite, autant que possible, de passer les nuits glaciales de l'hiver dans les centres d'hébergement publics.
Il avait perdu son travail et ne pouvait plus payer le loyer et les charges annexes de son appartement.
Il avait perdu son travail et ne pouvait plus payer le loyer et les charges annexes de son appartement.
Quoi de plus banal dans un contexte de pauvreté mondialisée sous le règne de la finance spéculative ?
Mais parfois se produit un coup de pouce du destin qui transforme un simple acte de solidarité humaine en une belle histoire d'amour que nous essayerons de raconter brièvement, avec notre subjectivité et notre sensibilité à fleur de peau.
Voici trois ans un chômeur du deuxième âge dormait dans une rue par une nuit de très basse température. S'il était resté une heure de plus dehors il serait mort.
Par chance une âme charitable passait par là et avait réussi, on ne sait comment, à le persuader de se laisser conduire à l'hôpital.
C'est ainsi qu'il fut sauvé de la rue et de la mort.
Hier nous avons revu le bonhomme ragaillardi.
Toujours chômeur mais plein de volonté de se reconstruire.
L'amour de la femme qui l'avait soustrait à une mort certaine est à la base de ce véritable miracle.
Car généralement les S.D.F. choisissent de crever de froid et de faim dans la rue plutôt que de retourner aux grosses tracasseries de la vie domestique.
Car généralement les S.D.F. choisissent de crever de froid et de faim dans la rue plutôt que de retourner aux grosses tracasseries de la vie domestique.
Mais dans le cas, assez rare d'ailleurs de notre bonhomme, les choses se sont magnifiquement passées. D'autant plus qu'après une cure de désintoxication il a définitivement cessé de boire et repris goût au travail.
Moralité :
Quand elle ouvre son coeur à quelqu'un la femme possède assez de ressources en elle pour lui insuffler la volonté de se battre et de gagner sa place dans ce bas monde qui est sans pitié pour les faibles.
Il y a tellement de petits miracles semblables mais auxquels nous n'accordons pas d'importance.
Nous avons bien envie d'en faire un beau conte de fée.
Il était une fois une princesse qui trouva un homme au fond d'un gouffre en train d'agoniser. Elle l'en tira et le soigna. A force de patience et d'abnégation elle lui réapprit à s'aimer et à rester toujours debout malgré l'adversité.
Car la vie est d'abord un combat de toutes les heures, de tous les jours.
D'abord contre soi même.
Contre ses propres faiblesses,
Contre ses peurs irraisonnées,
Contre ses lâchetés,
Contre son égoïsme.
Pour avoir la force de résister aux coups durs qui mènent vers la drogue, l'alcollisme, la déchéance et l'autodestruction.
Hocine Mahdi
le 4 février 2012
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