Désaveux cinglant pour le maréchal Fatah Al-Sissi que les sondages donnaient pour un militaire très populaires.
37% de votants ont été enregistrés à l'heure réglementaire de la fermeture des bureaux de vote. Mais, mécontentes de ce résultat catastrophique, les autorités égyptiennes ont prolongé d'une journée les élections. Cela n'arrive que dans les dictatures arabes, africaines et maghrébines de procéder à des prolongations illégales pour faciliter la fraude et la manipulation.
De toute façon, avec 37 ou 47 % de votants le Maréchal Al-Sissi sera crédité de plus de 90 % des suffrages exprimés et écrasera son adversaire.
C'est la logique des dictateurs qui n'organisent des élections que pour recevoir l'onction des dirigeants Occidentaux.
Ils n'ont que faire du choix majoritaire des citoyens.
Ils ont les armes, l'administration, la police, les milices et une importante clientèle de prédateurs à leur service.
Est-ce le début de la véritable révolution ou d'une dérive répressive qui remettra sur selle le régime Moubarak sans Moubarak ?
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Hocine MAHDI
----------- Le 29 mai 2014
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