Ahmed Ouyahia qui se qualifie d'homme des basses besognes du régime algérien est en passe de réussir son pari de réunir assez de monde pour le semblant de consultations qu'il préside sur la nouvelle constitution.
Il ne fera pas mieux que Ghozaly ni Abdelkader Salah, c'est certain. Mais au dernier virage 50 partis politiques ont répondu à son invitation. D'où sortent-ils ? Invisibles et muets, ils ne se montrent que lorsque le régime cherche à remplir les chaises vides. Le FLN les a fabriqués en 1989 pour contrer les partis réellement opposés au système de la rente. En vérité ils ne sortent de leur trou que sur commande pour servir de décor.
Avec les associations caporalisées de la société dite civile qui ne rassemblent que quelques individus Ouyahia va donner l'impression de faire le plein autour de lui et de mobiliser tout ce que compte le pays de patriotes.
L'important pour lui n'est pas de recueillir des avis pour enrichir la constitution. C'est surtout d'initier un mouvement de foule qui sera remarqué. Quant aux textes ils ont été conçus et écrits à huis-clos sur indications précises du monarque. Pas une virgule ne sera changée.
Et vive la démo-khra-tie spécifique.
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HOCINE MAHDI
-------Le 31 mai 2014
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