Vérification hier sur le terrain :
Une grève banale de l'administration et des ouvriers polyvalents de l'hôpital de Constantine. Mon attention est attirée par la virulence des discutions.
Les grévistes, adhérents de l'UGTA, perdent la tête.
Spectacle écoeurant d'une action où l'on sent que ni les objectifs ni les intérêts ne convergent entre les grévistes et les membres de la section syndicale qui a appelé à la grève.
J'ai cherché un interlocuteur, pas un membre du bureau de l'UGTA n'a voulu discuter avec moi.
Je me présente en qualité de collaborateur indépendant du quotidien d'Algérie, me voici aussitôt entouré d'un bon nombre de travailleurs qui se lâchent. Pour m'expliquer la discorde entre les grévites un travailleur qui nous observait de loin me lance :
-"Il y a trois UGTA. Une qui a appelé à la grève, une autre qui tente de saboter la grève et une troisième qui attend de voir la direction que prendra le vent pour choisir son camp".
Cela a toujours été la marque de fabrique du syndicat officiel : béquille du gouvernement en place pour canaliser la colère des travailleurs et l'étoufffer au besoin.
Je note que les ouvriers polyvalents sont confrontés à des risques permanents dans leur travail. Chargé des travaux d'hygiène, ils sont obligés de seconder les infirmiers dans des activités par lesquels ils mettraient la vie des malades en danger. Ceci parce que les infirmiers éprouvent un dégoût à accomplir certaines tâches qui relèvent de leurs compétences.
Une ouvrière polyvalente m'apprend d'une voix amère :
-"L'infirmier touche cinquante mille dinars par mois. Mois je ne perçois que seize mille dinars après 23 ans de service et quand je ne fais pas la partie de son travail qu'il juge pénible et salissante je suis sanctionnée".
Tout est dit dans cette phrase.
Dans ce mouvement de grève que l'on pourrait dire légitime c'est la division du bureau d'une UGTA à trois têtes qui discrêdite la mobilisation des travailleurs autour d'une plateforme de revendication qui a été examinée et votée en assemblée générale.
Pour qui roule donc l'UGTA du faussaire Abdelmadjid S. Said ?
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Hocine Mahdi
-----Le 10 avril 2013
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Une grève banale de l'administration et des ouvriers polyvalents de l'hôpital de Constantine. Mon attention est attirée par la virulence des discutions.
Les grévistes, adhérents de l'UGTA, perdent la tête.
Spectacle écoeurant d'une action où l'on sent que ni les objectifs ni les intérêts ne convergent entre les grévistes et les membres de la section syndicale qui a appelé à la grève.
J'ai cherché un interlocuteur, pas un membre du bureau de l'UGTA n'a voulu discuter avec moi.
Je me présente en qualité de collaborateur indépendant du quotidien d'Algérie, me voici aussitôt entouré d'un bon nombre de travailleurs qui se lâchent. Pour m'expliquer la discorde entre les grévites un travailleur qui nous observait de loin me lance :
-"Il y a trois UGTA. Une qui a appelé à la grève, une autre qui tente de saboter la grève et une troisième qui attend de voir la direction que prendra le vent pour choisir son camp".
Cela a toujours été la marque de fabrique du syndicat officiel : béquille du gouvernement en place pour canaliser la colère des travailleurs et l'étoufffer au besoin.
Je note que les ouvriers polyvalents sont confrontés à des risques permanents dans leur travail. Chargé des travaux d'hygiène, ils sont obligés de seconder les infirmiers dans des activités par lesquels ils mettraient la vie des malades en danger. Ceci parce que les infirmiers éprouvent un dégoût à accomplir certaines tâches qui relèvent de leurs compétences.
Une ouvrière polyvalente m'apprend d'une voix amère :
-"L'infirmier touche cinquante mille dinars par mois. Mois je ne perçois que seize mille dinars après 23 ans de service et quand je ne fais pas la partie de son travail qu'il juge pénible et salissante je suis sanctionnée".
Tout est dit dans cette phrase.
Dans ce mouvement de grève que l'on pourrait dire légitime c'est la division du bureau d'une UGTA à trois têtes qui discrêdite la mobilisation des travailleurs autour d'une plateforme de revendication qui a été examinée et votée en assemblée générale.
Pour qui roule donc l'UGTA du faussaire Abdelmadjid S. Said ?
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Hocine Mahdi
-----Le 10 avril 2013
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