J'ai reçu tôt le matin cette nouvelle sidérante
En écoutant la revue radiophonique de la presse algérienne.
Ai-je bien entendu 51 tonnes ou 51 mille tonnes de médicaments avariés ?
J'ai dû sortir très tôt pour voir de mes propres yeux ce qu'ont écrit les journaux*.
Les centaines de millions de dollars qu'ont coûtés ces médicaments ?
Tout le matériel de radiothérapie que l'Algérie aurait pu acheter avec cet argent ?
Tous les malades qui auraient pu être soignés ?
Qui peut imaginer ce que représentent 51 mille tonnes de médicaments ?
Dix mille camions de quarante tonnes en file indienne...
C'est une énormité inimaginable au niveau mondial !
Que de fois nous avons écrit que les entreprises de l'import-import
Ne sont que des tunnels de l'évasion fiscale comme l'était El Khalifa Bank ?
Les barons du régime de la rente interdisent les bilans annuels par ministère,
Ils interdisent le contrôle des dépenses en amont et en aval,
Ils interdisent la sanction pénale contre les gens des dix premiers cercles
Qui se dressent entre les clans du pouvoir et le peuple,
Ils interdisent la décentralisation et la transparence.
Alors chacun en fait à sa tête...
Que veulent ceux qui appellent et oeuvrent pour un quatrième mandat de Bouteflika ?
Tout juste l'assurance de conserver leurs postes et les privilèges qui en découlent.
C'est-à-dire continuer d'en faire à leur tête sans rendre des comptes.
A mal gérer,
A dilapider les deniers de l'Etat,
A détourner les biens publics,
A laisser mourrir les malades,
En restant au dessus des lois.
Tous les scandales qui nous révulsent viennent de là.
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*) La Une du journal arabophone El khabar du 9 janvier 2013.
Nos ports sont pleins de contenaires de marchandises qui y séjournent pendant des années sans contrôle. Les importateurs achètent des produits en voie de péremption pour une bouchée de pain.
Un système qui durent depuis les années 1970.
Ce qui leur permet d'exporter légalement la devise qu'ils stockent dans les comptes en banque secrets où dans l'immobilier en Europe.
Dans ce cas particulier, nos hôpitaux se lamentent des pénuries de médicaments et obligent les malades de presque tout acheter et de s'adresser au secteur privé pour les analyses et la radiographie.
Et nos ministres qui nous servent toujours du " Tout va bien ".
51 mille tonnes de médicaments aux ordures c'est un crime contre l'humanité. Said Barkat et Djamel Ould Abbès nous doivent des explications.
En écoutant la revue radiophonique de la presse algérienne.
Ai-je bien entendu 51 tonnes ou 51 mille tonnes de médicaments avariés ?
J'ai dû sortir très tôt pour voir de mes propres yeux ce qu'ont écrit les journaux*.
Les centaines de millions de dollars qu'ont coûtés ces médicaments ?
Tout le matériel de radiothérapie que l'Algérie aurait pu acheter avec cet argent ?
Tous les malades qui auraient pu être soignés ?
Qui peut imaginer ce que représentent 51 mille tonnes de médicaments ?
Dix mille camions de quarante tonnes en file indienne...
C'est une énormité inimaginable au niveau mondial !
Que de fois nous avons écrit que les entreprises de l'import-import
Ne sont que des tunnels de l'évasion fiscale comme l'était El Khalifa Bank ?
Les barons du régime de la rente interdisent les bilans annuels par ministère,
Ils interdisent le contrôle des dépenses en amont et en aval,
Ils interdisent la sanction pénale contre les gens des dix premiers cercles
Qui se dressent entre les clans du pouvoir et le peuple,
Ils interdisent la décentralisation et la transparence.
Alors chacun en fait à sa tête...
Que veulent ceux qui appellent et oeuvrent pour un quatrième mandat de Bouteflika ?
Tout juste l'assurance de conserver leurs postes et les privilèges qui en découlent.
C'est-à-dire continuer d'en faire à leur tête sans rendre des comptes.
A mal gérer,
A dilapider les deniers de l'Etat,
A détourner les biens publics,
A laisser mourrir les malades,
En restant au dessus des lois.
Tous les scandales qui nous révulsent viennent de là.
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Hocine Mahdi
--------Le 9 Janvier 2013---------------------------------------
*) La Une du journal arabophone El khabar du 9 janvier 2013.
Nos ports sont pleins de contenaires de marchandises qui y séjournent pendant des années sans contrôle. Les importateurs achètent des produits en voie de péremption pour une bouchée de pain.
Un système qui durent depuis les années 1970.
Ce qui leur permet d'exporter légalement la devise qu'ils stockent dans les comptes en banque secrets où dans l'immobilier en Europe.
Dans ce cas particulier, nos hôpitaux se lamentent des pénuries de médicaments et obligent les malades de presque tout acheter et de s'adresser au secteur privé pour les analyses et la radiographie.
Et nos ministres qui nous servent toujours du " Tout va bien ".
51 mille tonnes de médicaments aux ordures c'est un crime contre l'humanité. Said Barkat et Djamel Ould Abbès nous doivent des explications.
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