La mort est notre métier.
C'est ce que semblent vouloir nous faire comprendre le nouveau ministre de la santé et son armée de bureaucrates-bourreaucrates héritée des précédents gouvernements .
Un nouveau cancéreux doit faire la queue jusqu'à l'an de grâce 2014 pour espérer une prise en charge par les centres anticancéreux du pays.
Il a largement le temps de voir tous ses organes vitaux et ses os rognés par les métastases et la mort l'achever dans d'atroces douleurs.
L'Algérie est très riche quand il s'agit de faire la noce et d'importer n'importe quoi.
Mais elle est très pauvre quand il s'agit de transférer à l'étranger des malades qui ont toutes les chances de guérir là où personne ne se plaint de pénurie de médicaments et de panne du matériel radiographique.
Oui. Cela coûte un peu cher de soigner nos concitoyens à l'étranger. Mais cela coûte dix mille fois moins cher que toutes les saletés que nous importons et qui restent pourrir dans nos ports ou provoquent des drames quand ils sont commercialisés chez nous.
Oui, équiper nos hôpitaux pour soigner les cancéreux sans piston coûte très cher.
Mais combien nous coûtent les sénateurs, les députés, les assemblées communales, les assemblées de willayas, les Conseils de tout et de rien qui ne font qu'applaudir pour avoir le droit de s'engraisser de nos malheurs ?
En principe c'est aux "élus" qu'incombe le devoir de faire pression sur les gouvernants pour arracher aux griffes de la mort des malades qui, pris correctement en charge ici ou à l'étranger, ont 99 % de chance de guérir avec un minimun de risque de récidive.
En principe, mais à condition qu'ils appartiennent à l'espèce humaine, se sont les députés et les sénateurs qui sont tenus de casser la bureaucratie qui assassine les cancéreux, particulièrement ceux qui n'ont pas de relation haut placée pour décrocher une prise en charge de soin à Val de Grâce.
N'ont-ils pas honte d'apprendre que des ONG algériennes projettent de lancer un appel à la solidarité internationale pour sauver nos malades que l'Etat peut et doit soigner mais traine inexplicablement les pieds pour le faire ?
Combien nous coûtent les orgies des députés et des sénateurs dans les palaces ?
Combien nous coûte leur entretien quotidien en plus des faramineux salaires et autres privilèges immérités ?
Et que donnent-ils en retour à la nation ?
S'ils avaient une Conscience nous aurions fait appel à eux pour régler ce problème. il l'auraient réglé très rapidement sans attendre nos prières et suppliques.
Pouvons-nous attendre du bien d'opportunistes qui ont acheté leur "élection" pour pouvoir régler leurs propres affaires ?
Il ne nous reste qu'à nous mobiliser pour casser la bureaucratie qui laisse mourir nos concitoyens malades sans soin.
Voici un exemple à méditer.
En juillet 2012 une information fut reprise par la presse : "Dans huit mois la radiothérapie commencera à fonctionner à l'hôpital de Constantine".
En janvier 2013 la presse nous informe avec les mêmes termes : "Dans huit mois la radiothérapie commencera à fonctionner à l'hôpital de Constantine."
En septembre 2013 ils nous informeront encore que dans huit mois bla bla bla...
Combien y a t-il eu de morts depuis la première information mensongère et combien y aura t-il de morts d'ici à l'installation effective des équipements et à la formation du personnel ?
C'est de la non-assistance à personne en danger.
Acte conscient et délibéré dont les coupables sont les ministres de la santé et l'armée de bureaucrates qui gère nos hôpitaux et nos centres anticancéreux. Car tous savent que certaines formes du cancer évoluent très vite. Elles n'attendront pas le bon vouloir du ministre et des directeurs des hôpitaux pour tuer le malade.
Dans l'un de mes textes* sur le même thème j'avais écrit que Ziari ne fera pas mieux que Djamel Ould Abbes.
Tous les deux sont sortis du même moule éféléniste "tout va bien" et de l'école "tab j'nanhoum".
Des tonnes de promesses et de discours vaseux mais rien derrière...
Normal !
Ils vivent sur notre dos en refusant de voir en nous des citoyens avec qui il faut compter.
Cela fait cinquante ans qu'ils empoisonnent notre vie.
Trop...
C'est trop !
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*)Lire mon texte intitulé " Un cancérologue du CHU : nous sommes des criminels" publié le 30 juillet 2012.
C'est ce que semblent vouloir nous faire comprendre le nouveau ministre de la santé et son armée de bureaucrates-bourreaucrates héritée des précédents gouvernements .
Un nouveau cancéreux doit faire la queue jusqu'à l'an de grâce 2014 pour espérer une prise en charge par les centres anticancéreux du pays.
Il a largement le temps de voir tous ses organes vitaux et ses os rognés par les métastases et la mort l'achever dans d'atroces douleurs.
L'Algérie est très riche quand il s'agit de faire la noce et d'importer n'importe quoi.
Mais elle est très pauvre quand il s'agit de transférer à l'étranger des malades qui ont toutes les chances de guérir là où personne ne se plaint de pénurie de médicaments et de panne du matériel radiographique.
Oui. Cela coûte un peu cher de soigner nos concitoyens à l'étranger. Mais cela coûte dix mille fois moins cher que toutes les saletés que nous importons et qui restent pourrir dans nos ports ou provoquent des drames quand ils sont commercialisés chez nous.
Oui, équiper nos hôpitaux pour soigner les cancéreux sans piston coûte très cher.
Mais combien nous coûtent les sénateurs, les députés, les assemblées communales, les assemblées de willayas, les Conseils de tout et de rien qui ne font qu'applaudir pour avoir le droit de s'engraisser de nos malheurs ?
En principe c'est aux "élus" qu'incombe le devoir de faire pression sur les gouvernants pour arracher aux griffes de la mort des malades qui, pris correctement en charge ici ou à l'étranger, ont 99 % de chance de guérir avec un minimun de risque de récidive.
En principe, mais à condition qu'ils appartiennent à l'espèce humaine, se sont les députés et les sénateurs qui sont tenus de casser la bureaucratie qui assassine les cancéreux, particulièrement ceux qui n'ont pas de relation haut placée pour décrocher une prise en charge de soin à Val de Grâce.
N'ont-ils pas honte d'apprendre que des ONG algériennes projettent de lancer un appel à la solidarité internationale pour sauver nos malades que l'Etat peut et doit soigner mais traine inexplicablement les pieds pour le faire ?
Combien nous coûtent les orgies des députés et des sénateurs dans les palaces ?
Combien nous coûte leur entretien quotidien en plus des faramineux salaires et autres privilèges immérités ?
Et que donnent-ils en retour à la nation ?
S'ils avaient une Conscience nous aurions fait appel à eux pour régler ce problème. il l'auraient réglé très rapidement sans attendre nos prières et suppliques.
Pouvons-nous attendre du bien d'opportunistes qui ont acheté leur "élection" pour pouvoir régler leurs propres affaires ?
Il ne nous reste qu'à nous mobiliser pour casser la bureaucratie qui laisse mourir nos concitoyens malades sans soin.
Voici un exemple à méditer.
En juillet 2012 une information fut reprise par la presse : "Dans huit mois la radiothérapie commencera à fonctionner à l'hôpital de Constantine".
En janvier 2013 la presse nous informe avec les mêmes termes : "Dans huit mois la radiothérapie commencera à fonctionner à l'hôpital de Constantine."
En septembre 2013 ils nous informeront encore que dans huit mois bla bla bla...
Combien y a t-il eu de morts depuis la première information mensongère et combien y aura t-il de morts d'ici à l'installation effective des équipements et à la formation du personnel ?
C'est de la non-assistance à personne en danger.
Acte conscient et délibéré dont les coupables sont les ministres de la santé et l'armée de bureaucrates qui gère nos hôpitaux et nos centres anticancéreux. Car tous savent que certaines formes du cancer évoluent très vite. Elles n'attendront pas le bon vouloir du ministre et des directeurs des hôpitaux pour tuer le malade.
Dans l'un de mes textes* sur le même thème j'avais écrit que Ziari ne fera pas mieux que Djamel Ould Abbes.
Tous les deux sont sortis du même moule éféléniste "tout va bien" et de l'école "tab j'nanhoum".
Des tonnes de promesses et de discours vaseux mais rien derrière...
Normal !
Ils vivent sur notre dos en refusant de voir en nous des citoyens avec qui il faut compter.
Cela fait cinquante ans qu'ils empoisonnent notre vie.
Trop...
C'est trop !
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Hocine Mahdi
----Le 31 janvier 2013----------------------------
*)Lire mon texte intitulé " Un cancérologue du CHU : nous sommes des criminels" publié le 30 juillet 2012.