Tuesday, June 07, 2011

Révolutions arabes: Les lions en papier maché !

Jusqu'où iront nos dictateurs dans l'ignominie pour s'éterniser au pouvoir?
HAfed el Assad (lion en papier), père de l'assassin Bachar, était lui-même un sanguinaire de l'envergure de George W. Bush et Netanyahu. Il a marqué l'histoire de son pays en exterminant les habitants d'une ville moyenne pour se débarrasser définitivement d'une farouche opposition à son régime.
C'était un crime contre l'humanité inscrit dans le rôle du Tribunal pénal international mais celui-ci était instrumentalisé par la Maison Blanche comme toutes les institutions de l'ONU.
Hafed el Assad était soumis à un ignoble chantage par les Américains:
Soit il ferme les yeux sur l'occupation et la colonisation du Golan jusqu'au règlement de la question palestinienne pour éviter aux sionistes de se battre sur deux fronts à la fois soit être poursuivi par le T.P.I.
C'était dans les années 1980/1990.
Imaginons que Washington ait autorisé les magistrats du T.P.I. de faire leur travail comme pour la Serbie.
Aujourd'hui Bachar el Assad ne serait pas le bourreau de la jeunesse syrienne qui revendique un Etat de droit. Il serait à Londres ou à Paris, exerçant tranquillement son métier de médecin. Le Golan aurait été décolonisé comme la Palestine et le Sud du Liban. Nous n'aurions pas assisté en direct au génocide de Gaza sans pouvoir rien faire contre. La paix, la prospérité et la justice régneraient dans le monde Arabe et les sionistes ne seraient plus une puissance coloniale qui piétine impunément toutes les lois universelles grâce à la protection diplomatique de l'Europe et des USA.
Jusqu'où iront nos dictateurs dans l'ignominie pour s'éterniser au pouvoir ?
Il n'y a que Barack Obama et Hillary Clinton qui détiennent la réponse à cette question car tous les dictateurs arabes sont soit leurs "amis" soit leurs protégés et serviteurs dévoués.
Voyez ce qui se passe en Egypte et au Yémem.
Les successeurs de Moubarak et de Abdallah Saleh ont d'abord demandé l'onction de Barack Obama avant de confisquer la victoire des jeunes insurgés.

Mahdi Hocine

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