Les hôpitaux impuissants face à la grippe.
En France les médecins urgentistes avouent qu'ils ont honte de ne pas être en mesure de soigner les malades après la suppression de cent quarante mille lits par le ministère de la santé pour raison économique. Ils manifestent, impliquent les médias, toutes les autorités et jusqu'à la ministre de tutelle qui descend immédiatement vers eux pour prendre les décisions qu'il faut.
En Algérie il y a invasion des services d'urgence où des stagiaires pleurent de ne pas pouvoir soigner des enfants parce que les médecins sont absents.
Le silence est total.
C'est à l'hôpital Ben Badis de Constantine qu'un enfant, avec 40° de fièvre, s'est complètement tordu entre les mains de deux stagiaires qui l'examinaient. Elles s'étaient mises à pleurer parce que dépassées dans leurs compétences.
Panique.
Où était le médecin de garde ?
Ce n'est pas en Algérie que les médecins avoueront qu'ils ont honte de ne pouvoir soigner les malades et forceront le ministre de la santé de se déplacer sur le terrain pour chercher une solution avec eux.
En Algérie des médecins abandonnent les malades dans des situations critiques pour aller à leurs affaires et même pour préparer le f'tour du ramadhan (1).
La santé des citoyens toujours première victime des restrictions budgétaires, de la mauvaise organisation et de la mauvaise gestion.
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En France les médecins urgentistes avouent qu'ils ont honte de ne pas être en mesure de soigner les malades après la suppression de cent quarante mille lits par le ministère de la santé pour raison économique. Ils manifestent, impliquent les médias, toutes les autorités et jusqu'à la ministre de tutelle qui descend immédiatement vers eux pour prendre les décisions qu'il faut.
En Algérie il y a invasion des services d'urgence où des stagiaires pleurent de ne pas pouvoir soigner des enfants parce que les médecins sont absents.
Le silence est total.
C'est à l'hôpital Ben Badis de Constantine qu'un enfant, avec 40° de fièvre, s'est complètement tordu entre les mains de deux stagiaires qui l'examinaient. Elles s'étaient mises à pleurer parce que dépassées dans leurs compétences.
Panique.
Où était le médecin de garde ?
Ce n'est pas en Algérie que les médecins avoueront qu'ils ont honte de ne pouvoir soigner les malades et forceront le ministre de la santé de se déplacer sur le terrain pour chercher une solution avec eux.
En Algérie des médecins abandonnent les malades dans des situations critiques pour aller à leurs affaires et même pour préparer le f'tour du ramadhan (1).
La santé des citoyens toujours première victime des restrictions budgétaires, de la mauvaise organisation et de la mauvaise gestion.
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Hocine Mahdi
.........Le 19 février 2015
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1) Les parents du malade ont dû faire appel à un député pour forcer le médecin à revenir à l'hôpital pour faire son travail.
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