Des élections ni libres ni honnêtes, des résultats annoncés longtemps à l'avance en ce qui concerne le FLN, le RND et les partis de la coalition du palais...
Rien de nouveau dans cette fraude massive sous le regard complaisant des "observateurs" de l'Union des dictateurs africains, de la ligue des dictateurs arabes et ceux de l'Union européenne qui est championne de la défense des droits humains et de la démocratie qu'elle ne protège qu'en Europe.
Rien de nouveau dans cette fraude massive sous le regard complaisant des "observateurs" de l'Union des dictateurs africains, de la ligue des dictateurs arabes et ceux de l'Union européenne qui est championne de la défense des droits humains et de la démocratie qu'elle ne protège qu'en Europe.
C'est même devenue une tradition depuis que le FLN a été écrasé, vomi par les citoyens à l'issue d'élections sans fraude en 1991 alors qu'il se croyait aimé par la majorité écrasante des algériens. En vérité il y avait bien longtemps que les électeurs désiraient le voir disparaître en tant qu'appareil entre les mains du Pouvoir mais l'armée l'impose sans pitié pour le peuple et pour le pays.
En 2016 tous les partis de l'opposition ont été informés, d'une manière ou d'une autre, que la majorité des sièges de l'Assemblée nationale était réservée au FLN et au RND tandis qu'il leur sera appliqué le système inique des quotas pour une partie des sièges qui resteront à pourvoir. A prendre ou à laisser.
Presque tous avaient accepté en renonçant à leurs revendications dont la plus importante aurait pu engager pacifiquement notre pays sur le chemin de l'alternance et la bonne gouvernance.
Presque tous avaient accepté en renonçant à leurs revendications dont la plus importante aurait pu engager pacifiquement notre pays sur le chemin de l'alternance et la bonne gouvernance.
Leurs excuses sont irrecevables. Leur crainte de disparaître sur le plan légal est risible(*) puisque le respect de la Constitution et des lois en Algérie n'existe que sur le papier.
Ce que nous voyons quotidiennement :
Les ministres de l'intérieur et de l'information les cloisonnent illégalement dans des espaces réduits et réducteurs, leur interdisant le contact régulier et mobilisateur avec les citoyens. Les médias publics ne leur sont accessibles qu'occasionnellement. Entre deux campagnes électorales il leur est impossible d'organiser des activités légales qui soient de nature à élargir leur audience auprès de l'électorat.
Toutes ces restrictions sont appliquées illégalement par le pouvoir contre eux et eux se soumettent docilement. Au lieu de protester énergiquement ils s'engagent dans des négociations compromettantes qui les discréditent aux yeux des militants. Ils se contentent d'exister par le biais d'un document administratif qui ne leur sert qu'à obtenir des subventions et quelques privilèges mesquins, honteux, immoraux.
En Algérie le député n'a pas le droit d'accomplir les missions pour lesquelles il a été élu par les citoyens comme, par exemple, contrôler l'action du gouvernement et proposer des projets de loi. Il est au service des ministres.
Aussi, quand nous entendons les lamentations de Makri, Hanoune, Touati et autres vieux tocards de la scène "boulitique" nous avons envie de VOMIR.
Ce sont eux qui ont renoncé à la revendication porteuse d'espoir : l'organisation des élections par une entité qui soit réellement indépendante du pouvoir.
Ce sont eux qui se sont docilement soumis au système humiliant des quotas.
Ce sont eux qui ont relayé l'appel que le Pouvoir a lancé aux citoyens de voter massivement sans parvenir à les convaincre de l'utilité des élections.
Louisa Hanoune pleure parce que le truand Ghoul a obtenu un quota plus rentable que le sien.
Makri se lamente parce qu'on lui a offert moins de cinquante sièges et les avantages qui vont avec.
Qu'ils me contredisent s'ils ont une raison plus noble que d'ignobles calculs au moment où le pays est exposé à tous les risques imaginables.
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Hocine MAHDI
Le 10 avril 2017
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*)- Le pouvoir aurait menacé de retirer l'agrément aux partis qui boycottent les élections.
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