Faux emplois contre vrai chômage !

Quand on a du pétrole et pas d'idée ni la volonté politique de sortir le pays des bas-fonds on bricole. Surtout quand on n'est pas soumis à l'obligation de présenter le bilan moral et financier d'activité du gouvernement aux "élus" du peuple.

On entasse les jeunes diplômés dans des administrations déjà étouffées par la pléthore. On leur verse un pré salaire minable pour ne rien faire et on nous annonce avoir créé des millions d'emplois.

Où sont les usines, où est la formation, où est la technologie qui sont les véritables vecteurs d'emplois générateurs de richesses, de développement et de paix sociale.

On le sait bien (Bouteflika l'a reconnu en 1999); l'économie algérienne est entre les mains d'une poignée de barons de l'import-import qui s'opposent farouchement à l'industrialisation du pays car ils s'engraissent comme des ogres de notre dépendance de l'étranger pour l'essentiel de ce que nous consommons. 

Abdelmalek Sellal occulte délibérément ce point noir de la gouvernance sous les trois premiers mandats du président le plus gaspilleur que nous ayons connu qui, pour notre malheur, s'est entouré d'une faune d'opportunistes et d'affairistes sans scrupule et sans compétence. En nous promettant paix et prospérité.

L'Algérie va continuer de glisser vers le fond des bas-fonds de l'humanité parce que la rente pétrolière masque les défaillances et la mauvaise gouvernance.
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Hocine MAHDI
---------Le 8 jun 2014
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