Lundi le 19 août 2013, vers 10 heures d'un matin qui s'annonce très chaud.
Dans un bus bondé les trois quarts des places assises sont occupéés par des jeunes aux oreilles bouchées par des écouteurs. Le trajet est long. Plus de 20 kilomètres. Jeunes et vieux désirent une place assise. Pour les femmes et les jeunes filles cela s'explique par les obsédés sexuels qui savent profiter de la situation. Théoriquement, la réglementation est stricte sur le nombre des passagers debout. Mais qui respecte la réglementation dans un pays où toutes les lois sont bafouées par ceux qui ont la charge de veiller à leur application.
Ne parlons pas de la vétusté du matériel, de la saleté répugnante et du comportement peu amène de beaucoup de chauffeurs et de receveurs. Les transporteurs n'investissent presque aucun effort pour le minimum du confort des passagers et l'administration compétente ferme les yeux. Dans ce secteur "saturé" la tchipa est de rigueur, dit-on.
Nous sommes à la moitié du trajet. Le bus s'arrête à une station facultative. Un septuagénaire monte. Il trouve difficilement une place debout juste derrière le chauffeur. Il lui était impossible d'avancer plus loin. Personne ne fait attention à lui avant qu'il ne s'écroule entre les pieds des passagers. Ce n'est qu'à ce moment là qu'un solide gaillard daigne se lever de son siège pour lui céder la place.
Mais il était trop tard..
Le vieillard n'avait plus la foce de tenir en position assise. Il fallait le caler ou l'étendre.
A qui la faute ?
Que l'on ne nous dise pas que tout le monde est responsable quand les transporteurs considèrent leurs clients comme du bétail en profitant du laxisme de l'admnistration compétente. Car le matériel est vétuste et insuffisant mais le ministère des transports ne délivre plus des licences aux jeunes qui désirent investir dans le créneau. Plus d'une fois les transporteurs patentés ont menacé de faire grève parce que l'administration les a habituer à ne pas assurer le service minimum aux usagers qui n'ont pas les moyens de se déplacer en taxi. Ils s'opposent à l'ouverture du créneau à de nouveaux opérateurs par crainte d'une conccurence saine car leurs bus ont été récupérés de la casse des veilles entreprises de l'Etat. Pour presque rien.
C'est souvent que des jeunes étudiantes et des femmes tombent en hypoglycémie dans des bus bondés de passagers voyageant en position debout et serrée sur plus de 10 kilomètres. L'administration des tranports connait très bien ce problème et ses causes mais elle ne bouge pas.
Le voyage sur un long trajet en position debout, serrés les uns contre les autres en restant immobile est une grande souffrance pour les passagers âgés de plus de quarante ans ou malades. C'est pour cela que des normes universelles existent. Chez nous les transporteurs les piétinent, encouragés en cela par le laxisme de l'administration qui ne montre aucun respect à l'égard des citoyens.
En conclusion nous signalons un nouveau phénomène qui prend de l'ampleur chez nous.
De plus en plus de jeunes âgés entre 18 ans et 30 ans n'ont plus le réflexe humain de céder leurs places à des femmes et à des hommes d'un certain âge.
Il y a quelques jours seulement j'ai demandé gentiment à un jeune de 22 ans environ de laisser sa place à une vieille dame. Sans me regarder il m'a répondu :-''Je la connais, c'est une voisine''.
Comment réagir à cette réponse ? Cela fait très longtemps que je n'ai pas eu envie de gifler un mal élevé. Je me suis très difficilement retenu en me disant que ce sont ses parents, ses enseignants de l'école primaire et les ministres de l'éducation qui méritent une raclée.
Quand on n'inculque pas à l'enfant les bonnes mananières avant l'âge de 10 ans il ne sert à rien d'essayer de le remettre sur le droit chemin en le frappant. Or dans cette tranche d'âge ce sont la mère, le père et les enseignants de l'école primaire qui ont la responsabilité de lui inculquer le respect de l'autre.
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Hocine Mahdi
----Le 25 août 2013
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Dans un bus bondé les trois quarts des places assises sont occupéés par des jeunes aux oreilles bouchées par des écouteurs. Le trajet est long. Plus de 20 kilomètres. Jeunes et vieux désirent une place assise. Pour les femmes et les jeunes filles cela s'explique par les obsédés sexuels qui savent profiter de la situation. Théoriquement, la réglementation est stricte sur le nombre des passagers debout. Mais qui respecte la réglementation dans un pays où toutes les lois sont bafouées par ceux qui ont la charge de veiller à leur application.
Ne parlons pas de la vétusté du matériel, de la saleté répugnante et du comportement peu amène de beaucoup de chauffeurs et de receveurs. Les transporteurs n'investissent presque aucun effort pour le minimum du confort des passagers et l'administration compétente ferme les yeux. Dans ce secteur "saturé" la tchipa est de rigueur, dit-on.
Nous sommes à la moitié du trajet. Le bus s'arrête à une station facultative. Un septuagénaire monte. Il trouve difficilement une place debout juste derrière le chauffeur. Il lui était impossible d'avancer plus loin. Personne ne fait attention à lui avant qu'il ne s'écroule entre les pieds des passagers. Ce n'est qu'à ce moment là qu'un solide gaillard daigne se lever de son siège pour lui céder la place.
Mais il était trop tard..
Le vieillard n'avait plus la foce de tenir en position assise. Il fallait le caler ou l'étendre.
A qui la faute ?
Que l'on ne nous dise pas que tout le monde est responsable quand les transporteurs considèrent leurs clients comme du bétail en profitant du laxisme de l'admnistration compétente. Car le matériel est vétuste et insuffisant mais le ministère des transports ne délivre plus des licences aux jeunes qui désirent investir dans le créneau. Plus d'une fois les transporteurs patentés ont menacé de faire grève parce que l'administration les a habituer à ne pas assurer le service minimum aux usagers qui n'ont pas les moyens de se déplacer en taxi. Ils s'opposent à l'ouverture du créneau à de nouveaux opérateurs par crainte d'une conccurence saine car leurs bus ont été récupérés de la casse des veilles entreprises de l'Etat. Pour presque rien.
C'est souvent que des jeunes étudiantes et des femmes tombent en hypoglycémie dans des bus bondés de passagers voyageant en position debout et serrée sur plus de 10 kilomètres. L'administration des tranports connait très bien ce problème et ses causes mais elle ne bouge pas.
Le voyage sur un long trajet en position debout, serrés les uns contre les autres en restant immobile est une grande souffrance pour les passagers âgés de plus de quarante ans ou malades. C'est pour cela que des normes universelles existent. Chez nous les transporteurs les piétinent, encouragés en cela par le laxisme de l'administration qui ne montre aucun respect à l'égard des citoyens.
En conclusion nous signalons un nouveau phénomène qui prend de l'ampleur chez nous.
De plus en plus de jeunes âgés entre 18 ans et 30 ans n'ont plus le réflexe humain de céder leurs places à des femmes et à des hommes d'un certain âge.
Il y a quelques jours seulement j'ai demandé gentiment à un jeune de 22 ans environ de laisser sa place à une vieille dame. Sans me regarder il m'a répondu :-''Je la connais, c'est une voisine''.
Comment réagir à cette réponse ? Cela fait très longtemps que je n'ai pas eu envie de gifler un mal élevé. Je me suis très difficilement retenu en me disant que ce sont ses parents, ses enseignants de l'école primaire et les ministres de l'éducation qui méritent une raclée.
Quand on n'inculque pas à l'enfant les bonnes mananières avant l'âge de 10 ans il ne sert à rien d'essayer de le remettre sur le droit chemin en le frappant. Or dans cette tranche d'âge ce sont la mère, le père et les enseignants de l'école primaire qui ont la responsabilité de lui inculquer le respect de l'autre.
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Hocine Mahdi
----Le 25 août 2013
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