Elections présidentielles en Algérie (9 Avril 2009)
Surprenants résultats
INSCRITS : 2O.595683
VOTANTS : 15.351.3O5
Bulletins nuls : 1.O42.727
Suffrages exprimés : 14.378.578
Taux : 74,54 %
Bouteflika : 12.911.7O5 / 90,24 %
Louisa Hanoune : 6O4.258 / 4,22 %
Moussa Touati : 33O.57O / 2.31 %
Mohamed Djahid Younsi : 196.674 / 1,37 %
Faouzi Rébaïne : 133.129 / 0,93 %
Mohamed Saïd : 132.242 / O,92 %
Ceux qui croyaient que les régimes autocratiques Africains, Arabes et Maghrébins n’oseraient pas annoncer les scores risibles de 90% et plus en sont pour leur frais.
La conférence de presse tenue ce matin avec plus d’une heure de retard par le ministre de l’intérieur algérien est un retour de trente ans en arrière. En effet les résultats lus sur un ton hésitant en langue arabe mais plus fluide en langue française se passeraient de tout commentaire mais les esprits tordus ont vite pensé à une plaisanterie.
Chiffres imaginaires ? Irréalistes ? Préfabriqués ? Chacun y allait de son qualificatif. Et pour cause ! Voici moins d’une semaine le président sortant avait scandé haut et fort que le candidat qui ne sera pas élu à une majorité écrasante ne sera pas digne de diriger l’Algérie. C’était un message destiné aux maîtres du jeu électoral qui a été reçu cinq sur cinq.
Sur 15 millions de votants Bouteflika a obtenu la confiance de près de 13 millions, soit 90,24% des suffrages exprimés. Louisa Hanoune, deuxième au classement n’a eu que 4,22%, soit moins de 6O5.OOO malheureuses voix.
Bouteflika aurait pu se contenter du respectable score de 58% ou celui de 65%. C’eut été plus vraisemblable, plus crédible dans les circonstances actuelles marquées par un mécontentement sourd et quasi général (chômage, pouvoir d’achat laminé, fermeture politique). Les maîtres du jeu électoral l’ont écouté. Par contre ils n’ont pas eu l’élégance de ne pas ridiculiser les autres candidats qui ont justifié l’organisation du scrutin en acceptant le rôle de faire valoir (lièvres). Au cours de la dernière semaine de la terne campagne électorale qui était à sens unique Louisa Hanoune avait crié au scandale quand le sondage approximatif d’un journal l’a créditée de 9% des intentions de vote en sa faveur. Contre qui criera t-elle demain à cause d’un résultat officiel si ridiculement bas alors que son discours accroche visiblement l’attention des chômeurs, des jeunes et de la classe moyenne paupérisée par l’économie de bazar et la démolition du secteur productif au profit de la mafia du tout l’import.
Surprenants résultats
INSCRITS : 2O.595683
VOTANTS : 15.351.3O5
Bulletins nuls : 1.O42.727
Suffrages exprimés : 14.378.578
Taux : 74,54 %
Bouteflika : 12.911.7O5 / 90,24 %
Louisa Hanoune : 6O4.258 / 4,22 %
Moussa Touati : 33O.57O / 2.31 %
Mohamed Djahid Younsi : 196.674 / 1,37 %
Faouzi Rébaïne : 133.129 / 0,93 %
Mohamed Saïd : 132.242 / O,92 %
Ceux qui croyaient que les régimes autocratiques Africains, Arabes et Maghrébins n’oseraient pas annoncer les scores risibles de 90% et plus en sont pour leur frais.
La conférence de presse tenue ce matin avec plus d’une heure de retard par le ministre de l’intérieur algérien est un retour de trente ans en arrière. En effet les résultats lus sur un ton hésitant en langue arabe mais plus fluide en langue française se passeraient de tout commentaire mais les esprits tordus ont vite pensé à une plaisanterie.
Chiffres imaginaires ? Irréalistes ? Préfabriqués ? Chacun y allait de son qualificatif. Et pour cause ! Voici moins d’une semaine le président sortant avait scandé haut et fort que le candidat qui ne sera pas élu à une majorité écrasante ne sera pas digne de diriger l’Algérie. C’était un message destiné aux maîtres du jeu électoral qui a été reçu cinq sur cinq.
Sur 15 millions de votants Bouteflika a obtenu la confiance de près de 13 millions, soit 90,24% des suffrages exprimés. Louisa Hanoune, deuxième au classement n’a eu que 4,22%, soit moins de 6O5.OOO malheureuses voix.
Bouteflika aurait pu se contenter du respectable score de 58% ou celui de 65%. C’eut été plus vraisemblable, plus crédible dans les circonstances actuelles marquées par un mécontentement sourd et quasi général (chômage, pouvoir d’achat laminé, fermeture politique). Les maîtres du jeu électoral l’ont écouté. Par contre ils n’ont pas eu l’élégance de ne pas ridiculiser les autres candidats qui ont justifié l’organisation du scrutin en acceptant le rôle de faire valoir (lièvres). Au cours de la dernière semaine de la terne campagne électorale qui était à sens unique Louisa Hanoune avait crié au scandale quand le sondage approximatif d’un journal l’a créditée de 9% des intentions de vote en sa faveur. Contre qui criera t-elle demain à cause d’un résultat officiel si ridiculement bas alors que son discours accroche visiblement l’attention des chômeurs, des jeunes et de la classe moyenne paupérisée par l’économie de bazar et la démolition du secteur productif au profit de la mafia du tout l’import.
Mahdi hocine
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