Depuis combien d'années la presse nationale n'a cessé de dévoiler les crimes économiques de Chakib Khalil sans provoquer un froncement des sourcils de la famille révolutionnaire.
Des centaines d'articles de presse révélant le pillage du pays par les meilleurs amis de notre monarque et les meilleurs "serviteurs" de la nation ont laissé de marbre la famille révolutionnaire qui s'est partagé le butin Algérie et se vautre dans l'insouciance des princes qataris. Etant assurée de prendre sa part faramineuse de la rente pétrolière elle n'arrête pas de nous chanter du "Tout va Bien" en boucle et avec force conviction.
Soudain un journal italien consacre sa "Une" aux magouilles du maroco-algéro-américain Chakib Khalil, ministre des hydrocarbures algériens. Aussitôt tout le sérail est paniqué.
Jusqu'à Abdelaziz Bouteflika qui feint d'avoir tout ignoré sur tout ce qui s'est passé (et se passe) dans son giron.
Il a donc fallu les "Unes" fracassantes du journal italien et d'un journal canadien pour arracher une déclaration écrite à Bouteflika contre les magouilles de son ami maroco-algéro-américain Chakib Khalil.
Qui a "démissionné" Chakib Khalil de son prestigieux poste de ministre des hydrocarbures et l'a laissé repartir tranquillement chez lui en Amérique quand les affaires louches de ce gangster commençaient à remplir les pages de la presse nationale ?
A ce moment déjà toutes les enquêtes judiciaires sur la mafia de Sonatrach convergeaient vers Chakib Khalil mais, comme toujours en pareil cas, les magistrats sont forcés de limiter leurs investigations à des sous-fifres. Les fusibles ayant pour rôle d'épargnner aux gros coupables de tomber dans les filets de la Justice tout en contentant le petit peuple.
Si seulement il n'y avait que cette sale affaire du maroco-algéro-américain.
Il y a des centaines de dossiers qui sont bloqués (par qui?).
Personne ne le saura jamais.
Les magistrats ne sont pas autorisés de les traiter en toute indépendance.Mais la famille révolutionnaire reste de marbre et n'arrête pas de chanter du "Tout va bien" en boucle et avec force conviction en se partageant le butin Algérie.
Puisque le peuple n'existe pas.
Devons-nous remercier les journaux italiens et canadiens d'avoir forcé Bouteflika de s'indigner contre des comportements ignobles de l'un de ses ministres malhonnêtes ?
Ce n'est qu'un feu de paille, à notre humble avis.
Pire.
Aux yeux du sérail Chakib Khalil est lui-même devenu un fusible qu'ill faut griller en urgence pour épargner de plus gros coupables que lui. Surtout, qu'en Amérique, il n'est plus à la portée des magistrats algériens.
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Hocine Mahdi
-----Le 24 février 2013
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