Tuesday, June 27, 2006

L'humanisme sélectif d'Elie Wiesel

Face à la dégringolade vertigineuse de sa popularité à travers le monde et chez lui surtout, le terroriste Bush a fait appel à son ami Elie Wiesel, le sioniste à tout faire de la Maison Blanche. La mission confiée au prix Nobel, sous des apparences louables, cache très mal une décision crapuleuse de fabriquer un Etat fantôche (comme pour les kurdes en Irak) dans l'une des régions les plus riches encore inexploitées du Soudan.

Au Nobel prostitué, il a été demandé d'user de son inusable prestige à effet de sensibiliser l'Amérique profonde sur la situation catastrophique des chrétiens du Darfour que les islamistes envisageraient d'exterminer en douce. Premier volet du programme d'action : des marches de dénonciation dans toutes les villes américaines jusqu'au jour où le dictateur soudanais abdiquera sa souveraineté sur une partie du Soudan qui est convoitée pour ses considérables richesses minérales que les pillards coloniaux n'avaient pas eu le temps d'extraire quand le pays leur appartenait au nom de la loi du plus fort.

Sans surprise, Elie Wiesel ne s'est pas fait prier. Car, engager son prestige "moral" au service d'un Etat terroriste qui a décider de « démo_khra_tiser » le monde Arabo_islamique par le napalm, les missiles patriotes, la famine et la bible …, C'était œuvrer à la consolidation des fondations d'un autre Etat fantôche qui fut conçu de toutes pièces au cœur du monde Arabe par la coalition Euro_américaine.

Une fois n'est pas coutume, nous n'avons pu résister à la tentation de demander à Elie Wiesel d'user de son inusable prestige auprès de son ami conjoncturel Bush de telle sorte que celui-ci et ses tueurs comprennent et admettent que la Palestine n'a jamais été un pays sans peuple que les alliés Euro_américains, sans consulter leurs amis arabes, avaient généreusement offert à un peuple sans pays. Au nom de la loi du plus fort, bien entendu.

Que soixante ans après cette forfaiture Bush et ses pairs anglais et français s'obstinent de nier que, à cause d'eux, la Palestine est tombée sous les bottes d'un nazisme qui se signale chaque minute par des atrocités comparables à celles commises par les esclavagistes de l'Afrique du Sud, à celles de la Gestapo et à celles du colonialisme français…

Que soixante ans après cette forfaiture Bush et ses pairs anglais et français continuent à s'indigner parce que les enfants Palestiniens n'ont trouvé qu'un seul moyen de revendiquer l'indépendance et d'attirer l'attention de l'O.N.U sur leur calvaire : se faire exploser au milieu d'une foule de colons et assimilés sionistes…

Que penser ?

Ils jouent aux sourds, aux aveugles, aux idiots pour ne pas prendre leurs responsabilités à l'égard d'un peuple qu'ils avaient condamné en 1919 (pas en 1948) à l'errance, à la mort lente, à l'inexistence identitaire, à l'orphelinat. C'est la barbarie du système colonialiste nazi sioniste qui pousse le désespoir des opprimés à l'extrême de l'extrême: l'action kamikaze.

Cette évolution vers le pire est normale si nous reprenons toutes les étapes des négociations et des échecs.

Qu'ont obtenu les Palestiniens à Camp David malgré les concessions inimaginables faites par Arafat aux américains ?

Qu'ont obtenu les palestiniens à Oslo, à Madrid, à Charm Echeikh ?

Rien. des promesses jamais tenues…

Rien, le génocide de Sabra et Chatila voulu par Sharon et exécuté par ses harkis libanais sous l'œil vigilant de la soldatesque sioniste. L'opération fut planifiée et suivie par le cabinet de Sharon de telle sorte qu'il n'y aurait pas de survivant, jusqu'aux bébés qui sont en gestation dans les ventres de leurs mères.

Rien, les carnages de Jéricho et de Bethléem.

Rien, l'intensification des implantations coloniales…

Rien, le cloisonnement de Gaza et de la Cisjordanie…

Rien, les tueries d'El Quods…

Rien, l'assassinat des enfants …

Rien, les bombardements des quartiers résidentiels…

Rien, les démolitions des maisons…

Rien, l'isolement et l'empoisonnement de Arafat après des années d'humiliation en résidence surveillée dans son palais à moitié rasé. Situation sans précédent dans l'histoire de l'humanité… Arafat qui n'avait plus rien à donner aux sionistes parce qu'il avait été mis à genoux par les américains après les multiples trahisons des Européens et des dictateurs Arabes qui, eux mêmes, étaient des obligés des maîtres de Washington.

Non, ne croyez pas que nous ayons perdu de vue que le «grand» Elie Wiesel se comporte comme si le peuple palestinien et la Palestine n'étaient que des fictions inventées par Jacques Vergés, Mourad Bourboune, Noam Chomsky, Roger Garaudy, l'Abbé Pierre, ces hommes qui rejettent toutes les formes de racisme et d'injustice. Ces hommes que les lobbies sionistes .malgré leur puissance, n'ont pu dompter ni par la terreur ni par la corruption.

Nous avons tout juste pensé, dans un moment d'optimisme béat, qu'un lauréat du prix Nobel est susceptible d'un sursaut d'honneur surtout quand il doit sa situation à un discret travail de coulisses à la faveur d'une conjoncture politique donnée (des tortionnaires et des criminels de guerre ont obtenu cette distinction) .

Quand des enfants souffrent et meurent dans les mêmes conditions qu'a connues l'enfant Elie Wiesel sous les bottes d'une force barbare d'occupation, il n'est pas impossible que les douloureux souvenirs du passé (1939-1945) aient l'effet salvateur d'un électrochoc sur les amnésiques qui sont devenus des bourreaux ou complices de bourreaux ou panégyriste de bourreaux. Parfois il suffit d'une légère secousse.

Wiesel pourrait orienter le boucher de l'Irak qui ne sait plus ni ce qu'il veut ni ce qu'il fait dans le monde Arabe à cause de ses conseillers sionistes, comme Perle, qui le tournent en bourrique.

Quand Bush ordonne à Mahmoud Abbas d'organiser des élections honnêtes tout en commandant aux électeurs palestiniens de boycotter les candidats de Hamas, en brandissant la menace de les affamer si les résultats du vote ne seront pas conformes à ses désirs (la reconduction des corrompus), quel genre de démocratie applique t-il ?

Quand Bush interdit à Moubarak de trafiquer les résultats du scrutin puis l'autorise de faire comme il veut pour se maintenir au pouvoir, quel genre de démocratie défend t-il ?

En Palestine, à l'issue d'élections transparentes reconnues par tous les observateurs internationaux, les candidats de Hamas ont gagné. Aussitôt Bush bloque l'aumône que le trésor américain versait à l'Etat palestinien. En même temps il ordonne à ses harkis, les dictateurs arabes, de diaboliser le gouvernement démocratiquement élu qui s'oppose au bradage du pays… Bradage qui était imposé à Mahmoud Abbas.

Que veut-il nous dire ?

Où est le respect du libre choix des peuples d'élire leurs représentants ?

Libre choix qui est inviolable, voire sacré en Europe occidentale et en Amérique où la seule possibilité de frauder est d'acheter les voix avant le déroulement du vote.

Ne sont démocrates que les arabes cautionnés par les sionistes et les arabes qui broutent dans les mangeoires de l'oncle Sam.

La stratégie de Bush et de sa coalition Euro_australienne est archiconnue dans tous les pays du tiers monde : allumer des guerres, affamer, appauvrir.

La précarité provoquera de graves désordres sociaux économiques. Les désordres sociaux économiques engendreront la répression. Et la répression déstabilisera les gouvernements non désirés par les crimes maîtres de Washington qui usent de toutes les crapuleries et de tous les crimes imaginables (voir l'Irak) pour dominer le monde.

Nous ne nous étonnerons pas si Wiesel restera insensible à notre appel volontariste. C'est le contraire qui nous surprendra.

Des centaines de fois il a été prouvé qu'Elie Wiesel est aussi raciste que Sharon, Netannyahou, Hitler, Sarkozy, Rumsfeild, Bush aux yeux de qui les palestiniens resteront éternellement une fiction et les arabes des infrahumains contre toute morale et toute logique, il a été nobélisé. C’est là la grande force des lobbies sionistes.



Hocine Mahdi.Le 10 Mai 200

1 comment:

mahdi said...

merci