Et moi qui croyais que le soleil ne brillait que pour
les autres !
J’avais l’habitude de fuir très tôt Constantine
où les
espaces de détente ne sont plus que lieux bruyants
fréquentés par la
fripouille.
Au bord de la
mer, entre Jijel et Bejaia, il y a mille
et un espaces où la beauté de la
nature vous réconcilie
avec vous-même.
En car le voyage est long mais les paysages
qui
défilent sous vos yeux
sont agréables et vous donnent envie
de ne penser qu’aux
bonnes choses.
Voici pourquoi après chaque accrochage avec
le
rédacteur en chef je m’évade
vers la mer en car, sans bagage,
rempli d’une
grosse colère contre moi
et contre tout le monde.
Il est trop prudent, trop frileux le rédac en chef.
Toujours à supprimer les mots qui font mouche
et les phrases clés.
Il a peur des magistrats,
de l’imprimeur,
de perdre
son quota quotidien
de la manne publicitaire qui fait vivre le journal.
Insupportable !
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Hocine Mahdi
Texte écrit en Mars 2006
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