Tuesday, February 04, 2014

Algérie 2014 : Que veulent les prédateurs ?


Dans quelle république bananière avez-vous entendu un ministre appeler à voter pour le président sortant "mort ou vivant" ?

Dans quelle république bananière avez-vous vu des pillards, des rongeurs, des détrousseurs de cadavres tenir les premiers rôles dans tous les rouages de la gouvernance ?
De Saadani à Benyounes, de Ammar Ghoul à Abdelmadjid S. Said c'est l'odeur nauséabonde des égouts qui étouffe le citoyen qui aspire à sortir des ténèbres du régime de la rente.
Personne n'est dupe.
Que ce soit Bouteflika ou un autre, le prochain président ne sera pas élu par le peuple, comme depuis 1963.
Ce qui me fait rager c'est d'entendre dire que le FLN de 1963/2014 et le digne hériter du FLN cuvé 1954/1961 et que l'on ose mêler les noms de Ben M'hidi et de Abane à ceux qui ont confisqué l'indépendance et la souveraineté    citoyenne en usant des méthodes de Massu et Bigeard contre les révolutionnaires qui voulaient associer le peuple à la gouvernance du pays afin d'instaurer un Etat de droit.
Quelle décadence !
Pourquoi ne pas le dire ?
Bouteflika est presque dans l'état végétatif où se trouvait Bourguiba au moment où des médecins l'avait déclaré inapte à gouverner.
Que veulent donc les prédateurs en l'incitant à accomplir un quatrième mandat au lieu  de lui ménager une sortie honorable ?
Cela fait des années que l'Algérie est à l'arrêt.
N'a-t-il pas dit lui-même ceci :
"Nous sommes finis. Laissons la place aux autres (Tab j'nanena)".
Les prédateurs ne respectent pas ses dernières volontés.
Ils ne veulent pas laisser l'Algérie se reconstruire sur des fondations solides.
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HOCINE MAHDI
----------Le 4 février 2014
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