Comme le proxénétisme, le viol n'a ni nationalité ni religion.
Le violeur est l'homme dans toute sa laideur intérieure :
L'Américain, l'Africain, l'Arabe, l'Asiatique, l'Européen, le Maghrébin...
Il est l'homme de toutes les contrées et de tous les métiers.
Il est imam, prêtre, journaliste, ministre, enseignant, médecin, juge, chef d'entreprise, artiste, patron, ouvrier, chômeur, truand, universitaire, maire, préfet, et même président d'un Etat de droit légalement élu par des dizaines de millions de citoyens honnêtes.
Il est marié, veuf, célibataire.
Il est de tous les âges.
Comme la prostitution, le viol est à tous les échelons de la société, qu'elle soit civilisée ou arriérée.
Le viol est un crime odieux qui est couvert et demeure impuni quand l'auteur appartient à la caste d'en haut.
Il sera lourdement sanctionné, jusqu'à dix ans de prison, quand l'auteur appartient à la caste d'en bas.
Il fait le beurre des médias, scandalise l'opinion.
L'autre crime odieux est la manipulation politique et médiatique qui cible une communauté ou une religion en vue d'attiser la haine de l'autre.
Le viol collectif de Cologne a engendré un ignoble lynchage médiatique à l'encontre des réfugiés syriens alors que les premiers résultats des enquêtes de la police allemande démontrent que les violeurs sont de toutes les couleurs, de toutes les religions mais surtout des extrémistes qui mènent une guerre meurtrière contre les réfugiés (agressions, camps d'hébergement incendiés, manifestations violentes).
Des chaînes de télévisions européennes auraient escamoté des documents vidéo parce qu'ils montrent des jeunes hommes Blancs agressant des femmes Blanches en cette horrible nuit en Allemagne.
Le viol collectif de Cologne n'a pas livré tous ses secrets.
Peut-être ne le fera-t-il jamais.
Mais il a donné lieu au viol des consciences par le biais de la désinformation et de la manipulation de l'opinion publique en pointant du doigt les réfugiés syriens en particulier.
Les journalistes manipulateurs ne sont pas moins criminels que les violeurs.
C'est notre intime conviction.
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Hocine Mahdi.
...............Le 15 février 2016
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