Le journaliste El Qeeq a mis fin à sa grève de la faim contre la détention administrative qui peut durer plus de dix ans sans jugement et dont 700 PALESTINIENS sont victimes en ce moment.
95 jours de jeûne.
Refusant les soins autant que la nourriture.
Résistant à toutes les formes de chantage et de marchandage.
Il était au bord de l'agonie.
Les hommes de main de Netanyahu se sont finalement agenouillés de peur que la mort du gréviste ne noircisse plus encore l'image du régime d'apartheid sioniste en Europe et au USA où la majorité des citoyens demande la fin de la colonisation de la Palestine alors que leurs gouvernants évitent de se frotter aux lobbys sionistes qui partagent avec eux tous les pouvoirs.
La victoire de Mohamed El Qeeq est double.
1)- Grâce à lui le monde entier a appris que la justice "civilisée" du régime sioniste fonctionne à l'envers : Au dessus des magistrats ce sont des policiers, des soldats, des agents du renseignement et leurs indicateurs qui décident du maintien en détention ou de la libération d'un innocent contre qui ils ne disposent d'aucune charge ni motif d'inculpation.
2)- Il a posé une question que tous les humanistes ne cessent de poser depuis des lustres :
A quoi servent la Convention de Genève, le Tribunal Pénal International et l'Onu qui réagissent avec fermeté contre les Allemands, les Serbes et les Rwandais et se couchent quand les USA et le régime d'apartheid commettent les mêmes crimes contre des peuples désarmés au Moyen Orient ?
Attention, rien n'est acquis.
De très nombreux prisonniers Palestiniens ont été libérés suite à des accords internationaux avec Netanyahu puis ont été remis en prison (détention administrative) sans inculpation.
Le régime d'apartheid sioniste a l'habitude d'emprisonner des milliers d'innocents en vue de les échanger au cas où la résistance palestinienne capturerait un soldat sioniste au cours d'un accrochage (mille prisonniers palestiniens échangés contre un seul prisonnier sioniste).
Une puissance coloniale peut tout se permettre contre un peuple vaincu quand la communauté internationale ferme les yeux.