Au lendemain de la réaction d'Angela Merkel en faveur de l'accueil des migrants qui fuient les guerres, les persécutions, la torture et les dictatures, la France s'est alignée avec un zèle déconcertant derrière la chancelière allemande.
Cela a commencé au Jury RTL-le Monde avec Laurent Fabius. Manuel Valls lui emboitera le pas en effectuant une visite à Calais où des centaines de migrants squattent sauvagement une forêt en attendant l'occasion d'embarquer clandestinement vers l'Angleterre. Et, cerise sur le gâteau, voici le sieur Bernard Caseneuve qui a l'outrecuidance d'embrasser trois réfugiés (pour les caméras tv et les photographes de presse) lui qui les a fait tabasser massivement par sa police pendant des mois.
Devons-nous dire : mieux vaut tard que jamais ?
D'autant plus que la France a accueilli douze fois moins de réfugiés que l'Allemagne.
Dans ses discours à la Rochelle et à Calais, le premier ministre Manuel Valls a repris les phrases percutantes d'Angéla Merkel en stigmatisant les dirigeants hongrois qui ferment leur pays en érigeant un mur qui ne servira à rien.
Va-t-il tenir ses engagements de protéger les migrants qui fuient la guerre et les dictatures ?
La France étant l'un des pays qui se sont spécialisés dans l'hébergement des dictateurs déchus et leurs ministres qui ont pillé l'Afrique et le Maghreb, nous sommes en droit de douter.
Le déplacement de Valls à Calais en compagnie de deux commissaires de l'Union Européenne ne serait qu'une opération de communication, selon des observateurs de la scène politique française.
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Hocine Mahdi
...............Le 1 septembre 2015
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