Tartuferie
Les avatars d’un sénateur
Larry Graig trône au Congrès américain. Dix huit ans de présence ininterrompue. Bon père de famille, mari exemplaire, fidèle serviteur de son pays, évangéliste convaincu, moralisateur de la lignée des plus rigides…
Il jouissait d’une bonne réputation parmi les plus virulents pourfendeurs des homosexuels et des pédophiles…
Jusqu’au jour où, dans les toilettes d’un aéroport, il sera épinglé la main dans le sac (pour ne pas dire à la braguette) d’un quidam, à la recherche du fruit défendu.
Il a soixante deux ans mais les démons du midi n’épargnent guère les vieux papys qui ont tendance à s’abandonner à la tentation de la chair fraiche et à leurs impulsions.
Par malchance le quidam ciblé est un flic en civil qui avait la charge de débusquer les racoleurs en chaleur ‘’embusqués ’’ dans les toilettes des services publics. Pris en flagrant délit, le sénateur Larry Graig aura l’outrecuidance d’inventer mille mensonges pour expliquer pourquoi sa main se baladait sur le bas ventre de son voisin de pissotière. Toute l’Amérique (sauf son épouse) ne l’a pas cru.
Ce qui a aggravé son cas c’est qu’il était de toutes les manifestations homophobes et anti pédophilie. Confondu par ses contradictions contenues dans le rapport de son audition au commissariat, il a présenté sa démission du poste de sénateur en demandant la faveur de rester jusqu’à fin Septembre pour partir avec une bonne retraite. Il n’a pas manqué à la tradition de
présenter publiquement ses excuses à ses électeurs pour leur avoir menti.
Chez nous certains sénateurs, députés et ministres nous mentent. Jamais il ne leur viendra à l’esprit de demander pardon ou de démissionner après avoir été pris en flagrant délit.
De nos jours la tartuferie est une mode.
Mahdi Hocine
Bush indésirable en Australie
Une manifestation bien pacifique
L’homme le plus exécré de la planète c’est incontestablement le maître de Washington, bourreaux de l’Irak et du Liban, financier de la colonisation de la Palestine, porteur du germe d’une troisième guerre mondiale, vecteur de haine raciale et religieuse entre Arabes et anglo - saxons , semeur de cadavres et de famine au Moyen Orient et en Amérique latine mais ce prenant pour l’incarnation de Jésus revenue pour instaurer la civilisation judéo chrétienne sur la planète terre (nous ne plaisantons pas).
Dans n’importe quel pays qu’il visite en qualité de chef d’Etat de la plus grande puissance de l’univers il est reçu comme la peste. Si les gouvernants déroulent sous ses pieds le tapis rouge et l’accueillent avec les fleurs par traditions protocolaires, les citoyens le reçoivent avec des banderoles, des masques et des caricatures qui expriment haine, mépris, rejet, sarcasme.
Nous avons beau cherché dans les annales de l’histoire contemporaine, nous n’avons pas trouvé un seul cas semblable. Hitler était détesté dans une partie de l’Europe mais, ailleurs, beaucoup de peuples admiraient son audace parce qu’il avait écrasé des puissances colonialistes qui EXPLOITAIENT des nations arriérées du Tiers Monde. Involontairement il leur avait déblayé le terrain de la guerre d’indépendance.
Le 8 Septembre en Australie, un pays faisant partie de la coalition des assassins en Irak, Bush a été reçu avec des pancartes haineuses qui lui souhaitaient tout le mal que l’on peut souhaiter à un tyran aux mains dégoulinantes du sang de millions d’innocents.
La manifestation était pacifique et bon enfant. Mais les services d’ordre voulaient en profiter pour se dégourdir les muscles et user de la matraque. Pour leur résister les manifestants eurent l’astuce de former une haie, de tourner le dos aux matraqueurs et de se dénuder le postérieur.
Signe du grand mépris que leur inspire le Busher.
Mahdi Hocine
Bush s’emmêle les pédalesUne manifestation bien pacifique
L’homme le plus exécré de la planète c’est incontestablement le maître de Washington, bourreaux de l’Irak et du Liban, financier de la colonisation de la Palestine, porteur du germe d’une troisième guerre mondiale, vecteur de haine raciale et religieuse entre Arabes et anglo - saxons , semeur de cadavres et de famine au Moyen Orient et en Amérique latine mais ce prenant pour l’incarnation de Jésus revenue pour instaurer la civilisation judéo chrétienne sur la planète terre (nous ne plaisantons pas).
Dans n’importe quel pays qu’il visite en qualité de chef d’Etat de la plus grande puissance de l’univers il est reçu comme la peste. Si les gouvernants déroulent sous ses pieds le tapis rouge et l’accueillent avec les fleurs par traditions protocolaires, les citoyens le reçoivent avec des banderoles, des masques et des caricatures qui expriment haine, mépris, rejet, sarcasme.
Nous avons beau cherché dans les annales de l’histoire contemporaine, nous n’avons pas trouvé un seul cas semblable. Hitler était détesté dans une partie de l’Europe mais, ailleurs, beaucoup de peuples admiraient son audace parce qu’il avait écrasé des puissances colonialistes qui EXPLOITAIENT des nations arriérées du Tiers Monde. Involontairement il leur avait déblayé le terrain de la guerre d’indépendance.
Le 8 Septembre en Australie, un pays faisant partie de la coalition des assassins en Irak, Bush a été reçu avec des pancartes haineuses qui lui souhaitaient tout le mal que l’on peut souhaiter à un tyran aux mains dégoulinantes du sang de millions d’innocents.
La manifestation était pacifique et bon enfant. Mais les services d’ordre voulaient en profiter pour se dégourdir les muscles et user de la matraque. Pour leur résister les manifestants eurent l’astuce de former une haie, de tourner le dos aux matraqueurs et de se dénuder le postérieur.
Signe du grand mépris que leur inspire le Busher.
Mahdi Hocine
L’Irak à toutes les sauces
Dans son discours du 22 Aout 2OO7 Bush nous rappelle le va-t-en-guerre qui, en Mars 2OO3, nous annonçait triomphalement la fin des opérations militaires et le début de la démocratie et de la prospérité dans un Irak enfin libéré de la tyrannie saddamiste.
C’est remarquable dans sa gestuelle.
Il se croit encore et toujours en mission divine pour nettoyer l’Orient des barbares et pour semer les germes de la civilisation.
Il répète, il ressasse que, malgré des erreurs, l’Irak est entré en démocratie, que les irakiens ont librement choisi leurs gouvernants et qu’il leur appartient de révoquer El Maliki si celui-ci ne s’est pas montré capable d’instaurer la Paix, la stabilité et la prospérité (ce qu’il a refusé aux Palestiniens qui avaient mal voté).
A qui s’adressait-il ?
Et là nous ouvrons une parenthèse.
La vielle, au Canada, répondant à un journaliste plus insolent que les autres, Bush avait appelé ouvertement à la destitution du gouvernement El Maliki accusé de sectarisme et de tribalisme suite à la démission massive de dix sept ministres sunnites.
Ainsi, au sommet des hiérarchies militaires et politiques de la plus puissante et la plus barbare force colonialiste du vingt et unième siècle, l’empereur dit une chose et son contraire en moins de vingt quatre heures d’intervalle.
Il devait avoir sur les épaules des cham’ raouch de toutes les couleurs pour déblatérer de la sorte en martelant avec force que l’Amérique est forcée de combattre et de vaincre le terrorisme en Irak pour assurer sa sécurité à l’intérieur de ses frontières.
Nous ne nous attarderons pas sur son évocation de la guerre du Vietnam. Son regret est que les troupes américaines fussent forcées d’abandonner le combat avant le nettoyage intégral des troupes ennemies. Il se taira volontairement sur le fait que l’opinion mondiale, l’Europe et l’Amérique citoyennes aient été révulsées par l’usage des armes de destruction massive contre des millions de civils vietnamiens et que des milliers de soldats américains avaient brûlé leurs uniformes sur le parvis de la Maison Blanche parce qu’ils avaient honte de massacrer des innocents dans les rizières asiatiques (ce que font aujourd’hui les mercenaires du Pentagone en Irak et en Palestine).
En attendant le rapport qui sera soumis à l’examen du Congrès le 15 Septembre 2OO7 Bush multiplie les discours d’autosatisfaction pour poursuivre les massacres en Irak. Massacres qu’il estime indispensables à l’instauration de ‘’sa’’ démocratie en Irak. Il réclame toujours plus de soldats, de dollars et d’armes.
Il nous renvoie constamment l’image d’un Folamour prisonnier du rêve de jouer de la planète comme d’un vulgaire ballon de football.
Mahdi Hocine
Bourbier irakien
Les British ont-ils compris ?
Chez la perfide Albion les experts militaires multiplient les pressions sur le successeur de la ‘’caniche ‘’ du busher pour retirer les troupes britanniques d’une sale guerre de spoliation qui déshonore l’Europe et l’O.N.U.
Avec Tony Blair aucune pression n’avait eu d’effet. Ni le suicide et encore moins la démission de certains de ses ministres. Il avait fait de la croisade de Bush contre Saddam sa propre croisade. Il ne réfléchissait et n’agissait qu’en fonction des lubies de son ami Walker le semeur du désordre ‘’fécond’’ de misère et de tueries, le protecteur des monarques et des dictateurs arabes à plat ventristes, le pollueur, le destructeur du Liban et de la Palestine, le pilleur du pétrole, le tueur d’enfants, l’évangéliste d’obédience nazi-sioniste qui a décidé que les Arabes, du Maghreb au Golfe persique, ne doivent jouir que de la seule liberté et du seul droit de végéter sous la botte américano sioniste et dans une situation constante de ni guerre ni paix pour ne jamais pouvoir penser à investir dans le progrès économique et du Savoir, pour ne jamais pouvoir se libérer de la dépendance alimentaire.
Blair avait un soutien des plus puissants : le magnat des médias, Murdoch, qui pétrit l’opinion anglo saxonne selon les objectifs des conservateurs. A la chambre des Lords et autour de lui on pouvait discuter de tout mais on craignait les crocs acérés des chiens du roi de la presse qui avait imposé la pensée unique sur les questions du nazi sionisme, de la Palestine, de la Syrie, de l’Irak et du pillage du pétrole arabe. Blair était donc en état de grâce et avait les coudées franches en s’engageant sans la moindre prudence, sans un soupçon d’éthique morale ou politique en Irak et dans la destruction du Liban en 2OO6. Ceci jusqu’au jour où les bouledogues et les pitbulls de Murdoch, en Amérique et en Angleterre, avaient compris qu’ils ne pouvaient pas mentir éternellement sur une guerre menée de la manière la plus barbare parce que Bush désirait assurer la sécurité de ses pions au Moyen Orient et replacer l’Iran au poste de deuxième gendarme du Pentagone qu’il occupait dans la géostratégie américaine avant la lamentable déchéance du Chah Réda Pahlawi.
En négociant la ‘’démission’’ du premier ministre Blair le parti travailliste avait la volonté de fixer un calendrier du désengagement des troupes britanniques embourbées dans la barbarie au Moyen Orient sous la bannière de Washington. Dans cette décision, il n’était pas tenu compte des centaines de milliers de victimes civiles innocentes irakiennes ni du drame des Palestiniens massacrés comme des Sioux parce que l’ONU assimile la guerre de libération à du terrorisme.
C’était avant tout la série de scandales à répétition, les mensonges de Bush et de Colin Powel livrés à l’opinion mondiale comme parole d’évangile, la torture, le pillage, les viols, Guantanamo, les mercenaires recrutés à coup de milliards en vue d’épargner à l’armée américaine les foudres du tribunal pénal international, l’agression du Liban, le bilan catastrophique d’une razzia qui a des relents d’une croisade judéo-chrétienne inacceptable aux yeux des musulmans dits ‘’modérés’’ qui s’étaient mis sous les ordres de Con(ne) doleezza machin avec l’espoir de voir enfin la création d’un Etat Palestinien fantoche se réaliser.
George Brown avait accéléré le processus de destitution de Blair pour sortir le Royaume Uni d’une sale guerre déjà perdue et qui nuit énormément aux relations arabo britanniques à cause de l’entêtement d’un seul homme : Blair surnommé à bon escient la ‘’caniche’’ du tueur Bush.
Les British ont-ils enfin compris où sont leurs intérêts ?
Nous le pensons d’autant plus que des ‘’bouledogues’’ de l’écurie Murdoch, qui avaient soutenu à fond l’invasion de l’Irak, ont fini par présenter leur mea culpa et parmi eux, des signatures de gros calibre de la presse anglo saxonne.
Mahdi Hocine
Les British ont-ils compris ?
Chez la perfide Albion les experts militaires multiplient les pressions sur le successeur de la ‘’caniche ‘’ du busher pour retirer les troupes britanniques d’une sale guerre de spoliation qui déshonore l’Europe et l’O.N.U.
Avec Tony Blair aucune pression n’avait eu d’effet. Ni le suicide et encore moins la démission de certains de ses ministres. Il avait fait de la croisade de Bush contre Saddam sa propre croisade. Il ne réfléchissait et n’agissait qu’en fonction des lubies de son ami Walker le semeur du désordre ‘’fécond’’ de misère et de tueries, le protecteur des monarques et des dictateurs arabes à plat ventristes, le pollueur, le destructeur du Liban et de la Palestine, le pilleur du pétrole, le tueur d’enfants, l’évangéliste d’obédience nazi-sioniste qui a décidé que les Arabes, du Maghreb au Golfe persique, ne doivent jouir que de la seule liberté et du seul droit de végéter sous la botte américano sioniste et dans une situation constante de ni guerre ni paix pour ne jamais pouvoir penser à investir dans le progrès économique et du Savoir, pour ne jamais pouvoir se libérer de la dépendance alimentaire.
Blair avait un soutien des plus puissants : le magnat des médias, Murdoch, qui pétrit l’opinion anglo saxonne selon les objectifs des conservateurs. A la chambre des Lords et autour de lui on pouvait discuter de tout mais on craignait les crocs acérés des chiens du roi de la presse qui avait imposé la pensée unique sur les questions du nazi sionisme, de la Palestine, de la Syrie, de l’Irak et du pillage du pétrole arabe. Blair était donc en état de grâce et avait les coudées franches en s’engageant sans la moindre prudence, sans un soupçon d’éthique morale ou politique en Irak et dans la destruction du Liban en 2OO6. Ceci jusqu’au jour où les bouledogues et les pitbulls de Murdoch, en Amérique et en Angleterre, avaient compris qu’ils ne pouvaient pas mentir éternellement sur une guerre menée de la manière la plus barbare parce que Bush désirait assurer la sécurité de ses pions au Moyen Orient et replacer l’Iran au poste de deuxième gendarme du Pentagone qu’il occupait dans la géostratégie américaine avant la lamentable déchéance du Chah Réda Pahlawi.
En négociant la ‘’démission’’ du premier ministre Blair le parti travailliste avait la volonté de fixer un calendrier du désengagement des troupes britanniques embourbées dans la barbarie au Moyen Orient sous la bannière de Washington. Dans cette décision, il n’était pas tenu compte des centaines de milliers de victimes civiles innocentes irakiennes ni du drame des Palestiniens massacrés comme des Sioux parce que l’ONU assimile la guerre de libération à du terrorisme.
C’était avant tout la série de scandales à répétition, les mensonges de Bush et de Colin Powel livrés à l’opinion mondiale comme parole d’évangile, la torture, le pillage, les viols, Guantanamo, les mercenaires recrutés à coup de milliards en vue d’épargner à l’armée américaine les foudres du tribunal pénal international, l’agression du Liban, le bilan catastrophique d’une razzia qui a des relents d’une croisade judéo-chrétienne inacceptable aux yeux des musulmans dits ‘’modérés’’ qui s’étaient mis sous les ordres de Con(ne) doleezza machin avec l’espoir de voir enfin la création d’un Etat Palestinien fantoche se réaliser.
George Brown avait accéléré le processus de destitution de Blair pour sortir le Royaume Uni d’une sale guerre déjà perdue et qui nuit énormément aux relations arabo britanniques à cause de l’entêtement d’un seul homme : Blair surnommé à bon escient la ‘’caniche’’ du tueur Bush.
Les British ont-ils enfin compris où sont leurs intérêts ?
Nous le pensons d’autant plus que des ‘’bouledogues’’ de l’écurie Murdoch, qui avaient soutenu à fond l’invasion de l’Irak, ont fini par présenter leur mea culpa et parmi eux, des signatures de gros calibre de la presse anglo saxonne.
Mahdi Hocine
Drogue
Le Serpent à sept têtes
Les stupéfiants ! Que dire sur ce fléau qui n‘ait été dit et ressassé des milliers de fois ? Tout et rien sans se lasser dans l’espoir de réduire ses nuisances sur une frange de la jeunesse prise dans les rets de la névrose et qui trouve un refuge dans la consommation de l’insidieux poison. Nous nous trouvons face au serpent à sept têtes de la légende. Comment et où frapper pour l’anéantir ? Mais qui peut avoir la prétention d’effacer les légendes ? Surtout celles qui meublent les nuits des parents de visions cauchemardesques.
De nos jours c’est cela la drogue.
Dans les années 8O les institutions chargées du narco – trafic minimisaient le problème. Elles pensaient que l’Algérie restera éternellement un lieu de transit vers l’Europe pour les passeurs de cannabis, tandis que le mal était profond et se posait plus gravement à l’intérieur du pays.
C’était contre l’inertie incompréhensible des autorités que nous écrivions à l’époque ceci : -‘’Dès que l’on sort du milieu hétéroclite mais pas toujours hermétique des drogués on se heurte à un mur de silence. Essayez donc d’aborder le sujet avec la police. On vous claquera la porte au nez. Ne vous étonnez pas si vous entendrez le chargé de communication de la police tempêter contre votre présence dans la salle d’attente et venir ensuite vous voir, sourire aux lèvres, pour vous informer qu’il ne lui sera pas possible de vous obtenir une rencontre avec le responsable du service des stupéfiants. Du côté des magistrats aussi vous tomberez sur le même manège. C’était la dérobade derrière la sacro sainte voie hiérarchique (autorisation du ministre)…Normal. Car vous cherchez à mettre le doigt sur une plaie douloureuse et purulente que beaucoup n’aiment pas regarder et dont personne n’est disposée de parler pour conserver intacte l’illusion que chez nous, en Algérie, le mal n’existe pas encore et que nous avons le temps de réagir ‘’.
Bien entendu, il n’est pas question de prévention mais de guérison.
Que pouvait-on guérir, d’ailleurs ?
A l’époque déjà le phénomène était bien ancré en Algérie. Les drogues douces avaient leurs filières bien organisées. Les revendeurs se partageaient confraternellement la clientèle. Le narco dépendant savait où aller à n’importe quel moment, de nuit et de jour, pour sa dose urgente. En plein centre de la ville le marché des psychotropes et autres substances chimiques de substitution était florissant.
Aujourd’hui la nouveauté pour l’observateur attentif réside dans le fait que, de plus en plus, des adolescents (filles et garçons) de 15 – 16 ans se laissent entraîner par mimétisme sur cette voie sordide. Lycéens, adolescents exclus du système éducatif, chômeurs, titulaires d’emplois précaires dévalorisant au regard de leurs diplômes, apprentis, glissent dans le tunnel de la déchéance morale et physique avec la lassitude de ceux qui considèrent qu’ils n’ont plus rien à attendre de la vie et, faute de mieux ou de pécule, se défoncent au diluant cellulosique, à l’alcool industriel, à un mélange d’herbes toxiques etc...
Le fléau s’est implanté progressivement en prenant des proportions alarmantes dans une société qui n’a jamais eu la volonté et le courage de le regarder en face, de l’affronter par d’autres moyens que la répression sélective contre les consommateurs ce qui, dans bien des cas, complique les problèmes au lieu de les atténuer.
Ne le nions pas. Le développement du commerce de la drogue en direction des lycéens traduit le grand malaise socio éducatif qui ronge notre pays. Il démontre également la vision réductrice des adultes sur une jeunesse malaxée dans le tourbillon des concepts dévalorisants et du vide ambiant qui prédisposent à toutes les espèces de déviances.
Chez nous, c’est moins la recherche d’un paradis hypothétique qu’un désir d’autodestruction qui pousse à la drogue.
Un garçon de 15 ans avale l’Artane avec de l’alcool à brûler. Un apprenti d’une entreprise publique mélange du diluant cellulosique qui est hautement toxique à de la limonade. Un groupe d’ados coupe l’alcool pharmaceutique avec de l’eau stagnante d’un jardin public et des psychotropes broyés.
Est-ce se droguer ou s’empoisonner ?
Il y a très longtemps que le serpent à sept têtes a fait son trou en Algérie parce que nous avons la mauvaise habitude de regarder la bosse du voisin en oubliant nos difformités. Il a fallu que la drogue pénètre en force nos lycées pour que les autorités décident de ‘’sentir’’ le danger.
Sauront-elles combattre le fléau intelligemment ?
C’est à dire offrir aux jeunes les conditions qui leur donneront l’espoir de sortir du tunnel.
mahdi hocine
Nos gouvernants se réveillent
Tout ira bien ???
La proximité des élections donne des ailes aux promesses de nos gouvernants qui, après un long sommeil, se rendent enfin compte que personne ne peut gouverner un pays sans peuple.
Auraient-ils retenu la leçon du 17 Mai ?
Ce serait un miracle…
Ils se démènent dans une course effrénée contre la montre. La rentrée scolaire, c’est demain.
Le ramadhan, c’est demain. Et c’est tout juste quelques semaines avant le scrutin.
Ils vont réaliser des miracles…
Parole de Belkhadem !
Il n’y aura pas de flambée des prix, promis juré.
Les fournitures scolaires seront accessibles à tous.
Les bijoutiers et les commerçants ne mendieront pas les deux mille dinars dont Ould Abbas fera l’aumône aux démunis pour les cahiers des écoliers, ils se désisteront en faveur des travailleurs qui n’ont pas été payés.
Les emplois de jeunes seront réservés aux plus méritants.
Les chômeurs percevront une indemnité et auront la possibilité de se recycler en fonction des capacités d’absorption du marché du travail.
Le casse-tête de la patate sera un très mauvais souvenir et les fruits et légumes seront cédés à prix symboliques.
Parole de Belkhadem qui ne s’était pas rendu compte que c’est pendant toute l’année que le petit peuple ne parvient pas à remplir son couffin pour se nourrir correctement et reconstituer ses forces parce que les affameurs occupent le haut du pavé.
Soyons patients et votons massivement en faveur des faiseurs d’amulettes et des illusionnistes qui nous promettront le paradis mais qui, une fois élus, oublieront que nous existons. Ils n’auront plus le temps de penser qu’à leurs comptes en banque et à leurs petites affaires.
Mahdi Hocine
Tout ira bien ???
La proximité des élections donne des ailes aux promesses de nos gouvernants qui, après un long sommeil, se rendent enfin compte que personne ne peut gouverner un pays sans peuple.
Auraient-ils retenu la leçon du 17 Mai ?
Ce serait un miracle…
Ils se démènent dans une course effrénée contre la montre. La rentrée scolaire, c’est demain.
Le ramadhan, c’est demain. Et c’est tout juste quelques semaines avant le scrutin.
Ils vont réaliser des miracles…
Parole de Belkhadem !
Il n’y aura pas de flambée des prix, promis juré.
Les fournitures scolaires seront accessibles à tous.
Les bijoutiers et les commerçants ne mendieront pas les deux mille dinars dont Ould Abbas fera l’aumône aux démunis pour les cahiers des écoliers, ils se désisteront en faveur des travailleurs qui n’ont pas été payés.
Les emplois de jeunes seront réservés aux plus méritants.
Les chômeurs percevront une indemnité et auront la possibilité de se recycler en fonction des capacités d’absorption du marché du travail.
Le casse-tête de la patate sera un très mauvais souvenir et les fruits et légumes seront cédés à prix symboliques.
Parole de Belkhadem qui ne s’était pas rendu compte que c’est pendant toute l’année que le petit peuple ne parvient pas à remplir son couffin pour se nourrir correctement et reconstituer ses forces parce que les affameurs occupent le haut du pavé.
Soyons patients et votons massivement en faveur des faiseurs d’amulettes et des illusionnistes qui nous promettront le paradis mais qui, une fois élus, oublieront que nous existons. Ils n’auront plus le temps de penser qu’à leurs comptes en banque et à leurs petites affaires.
Mahdi Hocine
Scoop
A propos des quatre millions de lettres adressées
aux abstentionnistes de Mai 2OO7
Zerhouni aurait-il oublié que les citoyens
lui avaient répondu par anticipation
le 3O Octobre 2OOO...???
El Moudjahid est le journal de Bouteflika et de Zerhouni. Il fait plus dans la propagande que dans l’information quand il couvre les activités de la présidence et des ministres. Mais, parfois quand la gravité de la situation le nécessite, il nous surprend par des initiatives où le professionnalisme journalistique pur prend le dessus sur la routine du fonctionnariat et du propagandiste.
Le 3O Octobre 2OOO il avait publié en page 24 un sondage d’opinion qui annonçait la forte abstention du 17 MAI 2007.
Nous sommes surpris que nos confrères aient négligé les résultats prophétiques de ce sondage dont la relecture et l’analyse à tête reposée aurait certainement évité à notre étourdi ministre de l’intérieur de lourdes dépenses en temps et en argent car la préparation et l’expédition de 4 millions de lettres nécessitent la mobilisation d’un nombreux personnel et d’un lourd matériel qui auraient été plus rentables s’ils avaient utilisés à des tâches plus urgentes et mieux ciblées dans l’intérêt général.
Nous reprenons ici les principales questions du sondage d’opinion d’El Moudjahid.
1°) Etes-vous bien représentés et vos droits (sont-ils) bien défendus par les assemblées populaires (APC-APW-APN) ?
OUI…………. 13,1O % (treize)
NON………….74, 5O % (soixante quatorze)
Sans opinion………….12, 4O % (douze)
2°) Craignez-vous des risques d’explosion sociale ?
OUI…………….. 47,4O % (quarante sept)
NON……………. 4O, 5O % (quarante)
Sans opinion…………….. 12,1O % (douze)
3°) Etes-vous pour la dissolution des assemblées ?
OUI………………. 58,5O % (cinquante huit)
NON……………… 16,8O % (seize)
Sans opinion………………24,7O % (vingt quatre)
Existe-t-il une opposition politique depuis l’arrivée
de Bouteflika ?
OUI………………. 31,90 % (trente deux)
NON………………46,9O % (quarante sept)
Sans opinion……………. 21,2O % (vingt et un)
Faut-il être expert pour déchiffrer les résultats de ce message ? Absolument pas puisque la première lecture livrait l’image exacte du comportement traditionnel des électeurs algériens
avant 1988 et après 1992 où le parti unique bourrait les urnes et nous sortait des résultats
carnavalesques ne craignant pas le ridicule qu’il y avait à afficher des 99,99 %. Le joueur c’était H’mida, le pointeur c’était H’mida, il n’y avait rien à discuter.
Le plus intéressant dans ce sondage c’est que les projections qu’il dessinait se sont réalisées avec une très faible marge d’erreur.
En ce qui concerne la première question : la forte abstention du 17 Mai 2OO7 confirme le déficit de confiance entre les citoyens et les assemblées populaires qui sont sensées les représenter et défendre leurs droits. De toute manière les candidats n’avaient nullement besoin de leurs voix. Ils étaient cooptés suivant des critères d’alliance ou d’allégeance à des cercles d’influence qui manœuvraient au sein et à la périphérie du pouvoir. Le mandat obtenu frauduleusement par l’élu est une récompense pour service rendu ou un placement en prévision d’un projet du généreux tuteur : du donnant -donnant sur toute la ligne.
74, 5O % de réponses négatives,
13, 1O % seulement de réponses positives,
Ces chiffres livrés par un outil du pouvoir (El Moudjahid) auraient dû mobiliser le gouvernement en vue d’effacer la mauvaise image que donnent d’elles mêmes les
Assemblées prétendument élues mais qui, dans les faits, sont le fruit d’âpres négociations en coulisses entre des groupes d’intérêts souvent antinomiques.
La réponse à la deuxième question est aussi pertinente.
Entre 2OOO et 2OO7 nous avons eu de nombreux mouvements de protestation. Etarf, Djelfa, Oran, Annaba, El Oued, Ch’lef, El Harrouch etc… Le chômage, les salaires impayés, la chute dramatique du pouvoir d’achat, le logement, l’injustice, la mal vie et jusqu’aux retraités qui craignaient de ne pas percevoir leurs pensions parce que l’argent de la CNR fut offert à Moumen Khalifa par le tyran de l’UGTA, Sidi Said.
Hélas, à chaque fois, ce sont les forces de sécurité qui étouffent les cris de détresse des citoyens. Le gouvernement préfère frapper et embastiller les manifestants que de les écouter et de les aider à mieux vivre en protégeant leur dignité.
Nous sommes certains que Zerhouni fut parmi les premiers responsables de la République à avoir eu en main les résultats et l’analyse des sondages d’El Moudjahid du 3O Octobre 2OOO, car la direction de journal est en contact permanent avec les services de la présidence et des ministères de souveraineté (défense, intérieur, information).
Reste à savoir pourquoi il n’en a pas tenu compte dans son programme d’action pour les sept dernières années (entre 2OOO et 2OO7).
MAIS PREVENIR LA DEGRADATION GENERALE ACTUELLE QUI LAISSE PRESSENTIR D’AUTRES DESORDRES NE FIGURAIT PAS DANS LA LISTE DE SES PROPRIETES.
Il avait la presse et les libres penseurs à mater, toute affaire cessante…Le reste, tout le reste pouvait attendre.
Mahdi Hocine
Dossier Police
Les malheurs d’un haut responsable
Mr. Benmahammed mohamed Séghir était un cadre des services généraux de la wilaya de Annaba. Il est en détention préventive depuis quatorze mois. Le 22 Juillet 2007 il avait décidé une grève de la faim pour se faire entendre dans sa traversée du désert. Il n’a qu’une seule revendication qu’il a exprimée dans des correspondances adressées à plusieurs personnalités politiques et au président de la république algérienne : que la DRS ou la gendarmerie prenne son dossier en main et enquête sur les véritables raisons de son incarcération.
Revendication raisonnable dans la mesure où, selon son avocate, sa détention serait injustifiée au vu du dossier.
Dans la lettre qu’il a adressée à Mr Tounsi et au Président de la république le cadre des services généraux livre des détails hallucinants et affirme que sa détention servirait à protéger quelques uns de ses pairs dont il aurait révélé les trafics en tous genres, suite à de longues enquêtes de son service sur plusieurs affaires :
‘’- DLEP Annaba (pôle universitaire), Holding Est Annaba, APC Annaba et Berrahal, Club Rotary international, fausses déclarations concernant des étudiants tunisiens, fausses déclarations de la franchise fiscale.
Assisterions-nous à un remake de la détention arbitraire du haut cadre ministériel Mellouk. Ce fonctionnaire irréprochable qui a eu l’indicible courage de briser le silence des anciens moudjahidine sur le trafic juteux des attestations communales au profit de traitres et de personnalités qui n’ont jamais participé à la guerre de libération ? Personne ne peut imaginer les malheurs qu’a subi ce patriote sincère : révocation, cabale judiciaire, emprisonnement, menaces de mort, tentatives de corruption… Et ce n’est que dix ans après son acte de salubrité publique qu’un ministre a avoué que dix mille faux moudjahidine ont mieux profité de l’indépendance de l’Algérie que les veuves et les enfants de nos chouhada.
Si nous évoquons ici le cas de l’honorable Mellouk c’est qu’au sein de nos institutions publiques les hauts fonctionnaires consciencieux sont écartés et maltraités dès qu’ils commencent à se distinguer par leur solide attachement à des valeurs morales qui les tiennent éloignés de l’affairisme et du trafic d’influence dont l’effet désastreux est visible sur le noir quotidien de notre nation. A ce jour Mellouk est en train de payer et les faux moudjahidine sont assurés par le ministre Cherif Abbas que les magistrats n’auront pas le droit de les inquiéter.
Bemmahamed Mohammed Séghir dit peut-être vrai. Il ne demande pas la lune. Il veut tout juste que le président de la république diligente une enquête de la DRS ou de la gendarmerie sur son dossier.
Si la vérité pourrait surgir d’investigations ordonnées d’en haut pour venir à bout des puissantes mafias de la région de Annaba, pourquoi laisser moisir un présumé innocent en prison ?
La formation et la carrière du détenu plaident en faveur de l’ouverture des dossiers qui lui ont valu la déchéance.
Malheur à celui par qui le scandale arrive, dit un vieux proverbe.
Mahdi Hocine
Itinéraire :
1991-1995 : Enseignant EPS
1995-I996 : Chef de section judiciaire SD Berrahal (W. Annaba)
1996-I998 : Chef BEF SW Annaba
1998-2002 : Chef SWPJ Annaba
2002-2005 : Chef SD El Bouni
2005-2006 : Chef SWRG Annaba
L’intérêt manifesté par certains journaux à cette affaire a eu pour effet immédiat la visite au prisonnier d’une délégation de l’association de défense des droits de l’homme et de magistrats du parquet de Annaba. Le détenu poursuit la grève de la faim après trois tentatives de suicide. Il est sous surveillance médicale H 24.
MAHDI Hocine
Le règne des imposteurs
Voici une fin d’année sanglante. Tous les signaux sont au rouge et nous annoncent la continuité des horreurs bien au-delà de la deuxième décennie de ce vingt et unième siècle.
Nous attendions de cette période charnière l’éradication des conflits armés, de la famine, de l’ignorance, des injustices.
Nous attendions une réelle coopération Nord-Sud pour la résorption des retards en matière d’infrastructures, d’équipement, de santé…
Rêvons tant qu’il nous sera possible de la faire car nous sommes très loin de voir les pogrés des sciences et de la technologie au service de l’humanité sans discrimination. Nous sommes, hélas, dans un monde où c’est la puissance de l’argent qui gouverne.
Et l’argent n’a pas de sentiment. Il en tue les plus nobles chez l’homme.
Nous sommes sous le règne des imposteurs.
Dernière imposture de la mi-décembre 2OO6 :
Monsieur propre, le bouillant Blair que la presse anglaise a affublé d’un sobriquet au dessus de ce qu’il vaut… Le même Blair qui s’est distingué lors de sa première campagne électorale par un slogan de lessiveuse : « je laverai plus blanc que blanc »…
Le même Blair qui mène une guerre impitoyable contre la mauvaise gouvernance et la Tchipa dans les républiques sous développées… le civilisé moralement correct et brillant premier ministre britannique nous a donné une magistrale leçon de patriotisme.
Il a décidé de bloquer une enquête sur une affaire de corruption dans laquelle des membres de la famille royale saoudienne sont impliqués.
Et il assume publiquement.
C’est tellement rare à ce haut niveau de responsabilité. Il explique froidement au peuple anglais, à la tribune de la chambre des lords :
- Si nous poursuivons l’enquête les Saoudiens iront s’approvisionner auprès des Français et des Américains. Ce sera un coup très dur pour notre industrie. Nous aurons des milliers de chômeurs nouveaux à la rue.
Première leçon :
En s’adonnant à la corruption, les dirigeants des pays arabes et africains sèment la misère chez eux.
En versant la Tchipa à nos opérateurs 10% ces Occidentaux ‘’ouled familia’’ ont le souci de sauver leurs usines et de protéger des milliers d’emplois.
Comme les Saoudiens prévoient de dilapider cent milliards de dollars en armement sophistiqué qui ne leur servira à rien et qui rouillera dans le désert, vous devez deviner la rude concurrence que se livrent les trois grandes puissances industrielles en équipement militaire.
Pour notre part nous aurions souhaité un investissement plus rentable, plus intelligent. Par exemple : une ville des sciences où nos inventeurs expérimenteront les produits de leurs recherches au lieu de fuir en Europe, en Australie, au Canada et en Amérique où ils disposeront de tous les moyens et jouiront de tout le respect qu’ils méritent et de toutes les libertés de création.
Mais ce ne seront pas des monarques féodaux et des dictateurs incultes arabes et africains qui penseront à se libérer de la dépendance vis-à-vis des puissances industrielles tant que leurs comptes en banque secrets domiciliés à l’étranger se gonfleront un peu plus à chaque contrat commercial avec l’Occident.
Où est donc l’imposture du premier ministre anglais, nous diriez-vous, puis qu’il défend la compétitivité de l’industrie de son pays contre la rude concurrence des Français et des Américains ?
Mais nous savons à quel point les grandes puissances respectent les chartes et les conventions et les lois de portée universelle qu’ils nous inventent. Blair a ratifié la charte anti-corruption qui engage les Etats à combattre ce fléaux quelque soit l’effet chez eux. C’est ce que stipule cette charte.
Les crimes crapuleux n’étant pas défendables.
Or blair s’invente des excuses, des circonstances atténuantes en faisant semblant d’ignorer que les conséquences de sa complaisance à l’égard des corrompus saoudiens fera le malheur de dizaines de millions de citoyens arabes qui vivent sous le seuil de la pauvreté et qui n’auront aucune chance de trouver un travail chez eux alors que leur pays a les capacités de construire des usines et de s’auto suffire dans une très large mesure. L’importation de l’utile et du futile étant surtout motivée par la Tchipa et l’évasion fiscale.
Dans le but de nous civiliser ils seront toujours les premiers et les seuls à violer lois et morale.
Avant dernière imposture :
Fatalement le sang, le pétrole et les mensonges politiques occuperont encore l’essentiel des espaces médiatiques qui dominent le monde en risque d’implosion.
La paix, les droits de l’homme, la justice, la démocratie, qui n’en parle pas aujourd’hui ? En même temps les grandes démocraties manifestent une complaisance inouïe envers les raisons colonialistes des carnages en Irak, au Liban et en Palestine. Le silence assourdissant des médias en Europe quand le régime sioniste, sous protection de la Maison Blanche, bombarde, rase des maisons, assassine des enfants en Palestine occupée, nous en dit assez sur la liberté de la presse et le respect du droit à l’information du citoyen en Europe et en Amérique.
On relativise, on justifie, on soutient.
Israël a le droit de se défendre.
Israël se défend en assassinant des enfants. Israël se défend en massacrant les habitants de villages pour y installer des colons importés de Russie, de Pologne, de Hollande, de France pour inverser la donne démographique dans le pays usurpé. Israël se défend en rasant des quartiers à Gaza pour arrêter un résistant. Israël se défend en rasant Beyrouth et en colonisant le Golan.
On relativise, on justifie, on soutient.
Nous ne répéterons jamais assez, qu’en plus de milliers d’intellectuels bien pensants, il s’est trouvé un prix Nobel pour défendre les massacres de Chatila et Sabra et de les revendiquer en clamant que tout ce que font les sionistes, ils le font en son nom.
Un prix Nobel de littérature, jouissant d’une réputation d’humaniste, qui revendique un crime contre l’humanité dépassant en horreur mille fois Oradour-sur-Glane. Une victime du nazisme s’identifiant aux nazi – sionistes, au « Sharognard » quand Sharon perpètre des exactions de nature nazie en répétant les même arguments que la Gestapo (lorsqu’ils grandiront les bébés palestiniens deviendront des terroristes, il faut les tuer tous).
Ceux qui ont décrété un jour que la Palestine était une patrie sans peuple qu’il fallait offrir à un peuple, aux sionistes, pas aux juifs sans patrie…Que font-ils aujourd’hui ?
Ils continuent de ne pas voir que Netanyahou, , Pères, Barak, Livni, Olmert pratiquent la méthode américaine de colonisation : massacres, exil, dépossession, faits accomplis.
Un scoop a été passé sous silence par les grosses pointures des médias euro américains qui sont redevables aux lobbies sionistes.
Filmés à leur insu dans un beau palais italien, le sinistre Olmert dictant au lisse Romano Prodi ce qu’il doit dire à la conférence de presse qui marquera la fin de leur rencontre.
Nous avons vu le premier ministre de l’Italie souveraine dans une posture d’imposteur, de valet…
Romano Prodi, nous l’avons vu attentif, transcrivant servilement les ordres d’Olmert… Le même Romano Prodi membre du quartet qui «travaillerait » pour une paix juste et durable au Proche Orient.
Nous comprenons à présent pourquoi Sharon a violé impunément les résolutions de l’ONU, les accords de Madrid, ceux d’OSLO, le verdict du TPI.
Nous comprenons à présent pourquoi Arafat a été assiégé dans sa résidence en ruine puis empoisonné sans que l’Europe s’en émeuve.
Le quartet n’est en vérité qu’un Alibi dans le projet Américain de remodelage de la carte géopolitique du Moyen Orient.
Il offre une légalité de façade à la Maison qui a paralysé l’ONU pour asseoir son hégémonie.
La paix à la sauce américano sioniste consistant à exiger toujours plus de concessions des Palestiniens et des Arabes. Concessions qui ont pour finalité de faire de l’Etat sioniste un poste avancé de la civilisation occidentale sur les terres de l’Orient barbare. C’était le rêve de Herzl, le fondateur du mouvement le plus barbare, le plus raciste de l’histoire contemporaine.
Les séquences du scoop sont d’une telle force. Elles ont mis à nu l’hypocrisie de l’Europe moralisatrice… l’Europe complice de tous les carnages commis au Liban et en Palestine par les hordes sionistes.
Les séquences du scoop sont la preuve que la Palestine ne sera indépendante que lorsque la Maison Blanche le décidera.
L’autre imposture.
La mort tranquille d’un sanguinaire dictateur qui a échappé à la justice : Auguste Pinochet.
Tout a été dit sur ses crimes, sauf que c’est grâce à la CIA qu’il s’est emparé du pouvoir au Chili en assassinant Salvator Allende, président démocratiquement élu.
Dans les années soixante dix la Maison Blanche avait plongé l’Amérique latine dans la violence des coups d’Etat militaires pour y semer la ‘’démocratie et la prospérité’’ comme aujourd’hui en Irak. Elle avait ses harkis comme au Moyen Orient.
Pinochet au Chili, Vidéla en Argentine, de même au Pérou, au Mexique, en Bolivie…
Point de démocratie…
Point de prospérité…
Il y a eu des milliers de torturés, de disparus, des millions de morts, l’aggravation de la misère, le pillage des richesses naturelles par les entreprises américaines, la déforestation, puis l’endettement et les mesures asphyxiantes du F.M.I.
Le dictateur Pinochet est mort de vieillesse et les présidents américains savourent une retraite dorée.
Tandis que les citoyens latino américains croulent sous une indicible misère.
C’est cela la démocratie américaine.
C’est cela le règne des imposteurs.
Le règne de l’imposture c’est le rapport de Septembre 2OO7 lu au Congrès américain par le général Pétraeus et l’ambassadeur – gouverneur – dey de Baghdad Crookers où les désirs de Bush apparaissent comme un programme politique et sont défendus avec acharnement (poursuite de l’occupation de l’Irak).
Selon ce rapport, ce n’est pas la présence de l’armée américaine qui a créé les conditions de la guerre civile en Irak.
Arrêtons-nous là car la suite est pire.
MAHDI HOCINE
Voici une fin d’année sanglante. Tous les signaux sont au rouge et nous annoncent la continuité des horreurs bien au-delà de la deuxième décennie de ce vingt et unième siècle.
Nous attendions de cette période charnière l’éradication des conflits armés, de la famine, de l’ignorance, des injustices.
Nous attendions une réelle coopération Nord-Sud pour la résorption des retards en matière d’infrastructures, d’équipement, de santé…
Rêvons tant qu’il nous sera possible de la faire car nous sommes très loin de voir les pogrés des sciences et de la technologie au service de l’humanité sans discrimination. Nous sommes, hélas, dans un monde où c’est la puissance de l’argent qui gouverne.
Et l’argent n’a pas de sentiment. Il en tue les plus nobles chez l’homme.
Nous sommes sous le règne des imposteurs.
Dernière imposture de la mi-décembre 2OO6 :
Monsieur propre, le bouillant Blair que la presse anglaise a affublé d’un sobriquet au dessus de ce qu’il vaut… Le même Blair qui s’est distingué lors de sa première campagne électorale par un slogan de lessiveuse : « je laverai plus blanc que blanc »…
Le même Blair qui mène une guerre impitoyable contre la mauvaise gouvernance et la Tchipa dans les républiques sous développées… le civilisé moralement correct et brillant premier ministre britannique nous a donné une magistrale leçon de patriotisme.
Il a décidé de bloquer une enquête sur une affaire de corruption dans laquelle des membres de la famille royale saoudienne sont impliqués.
Et il assume publiquement.
C’est tellement rare à ce haut niveau de responsabilité. Il explique froidement au peuple anglais, à la tribune de la chambre des lords :
- Si nous poursuivons l’enquête les Saoudiens iront s’approvisionner auprès des Français et des Américains. Ce sera un coup très dur pour notre industrie. Nous aurons des milliers de chômeurs nouveaux à la rue.
Première leçon :
En s’adonnant à la corruption, les dirigeants des pays arabes et africains sèment la misère chez eux.
En versant la Tchipa à nos opérateurs 10% ces Occidentaux ‘’ouled familia’’ ont le souci de sauver leurs usines et de protéger des milliers d’emplois.
Comme les Saoudiens prévoient de dilapider cent milliards de dollars en armement sophistiqué qui ne leur servira à rien et qui rouillera dans le désert, vous devez deviner la rude concurrence que se livrent les trois grandes puissances industrielles en équipement militaire.
Pour notre part nous aurions souhaité un investissement plus rentable, plus intelligent. Par exemple : une ville des sciences où nos inventeurs expérimenteront les produits de leurs recherches au lieu de fuir en Europe, en Australie, au Canada et en Amérique où ils disposeront de tous les moyens et jouiront de tout le respect qu’ils méritent et de toutes les libertés de création.
Mais ce ne seront pas des monarques féodaux et des dictateurs incultes arabes et africains qui penseront à se libérer de la dépendance vis-à-vis des puissances industrielles tant que leurs comptes en banque secrets domiciliés à l’étranger se gonfleront un peu plus à chaque contrat commercial avec l’Occident.
Où est donc l’imposture du premier ministre anglais, nous diriez-vous, puis qu’il défend la compétitivité de l’industrie de son pays contre la rude concurrence des Français et des Américains ?
Mais nous savons à quel point les grandes puissances respectent les chartes et les conventions et les lois de portée universelle qu’ils nous inventent. Blair a ratifié la charte anti-corruption qui engage les Etats à combattre ce fléaux quelque soit l’effet chez eux. C’est ce que stipule cette charte.
Les crimes crapuleux n’étant pas défendables.
Or blair s’invente des excuses, des circonstances atténuantes en faisant semblant d’ignorer que les conséquences de sa complaisance à l’égard des corrompus saoudiens fera le malheur de dizaines de millions de citoyens arabes qui vivent sous le seuil de la pauvreté et qui n’auront aucune chance de trouver un travail chez eux alors que leur pays a les capacités de construire des usines et de s’auto suffire dans une très large mesure. L’importation de l’utile et du futile étant surtout motivée par la Tchipa et l’évasion fiscale.
Dans le but de nous civiliser ils seront toujours les premiers et les seuls à violer lois et morale.
Avant dernière imposture :
Fatalement le sang, le pétrole et les mensonges politiques occuperont encore l’essentiel des espaces médiatiques qui dominent le monde en risque d’implosion.
La paix, les droits de l’homme, la justice, la démocratie, qui n’en parle pas aujourd’hui ? En même temps les grandes démocraties manifestent une complaisance inouïe envers les raisons colonialistes des carnages en Irak, au Liban et en Palestine. Le silence assourdissant des médias en Europe quand le régime sioniste, sous protection de la Maison Blanche, bombarde, rase des maisons, assassine des enfants en Palestine occupée, nous en dit assez sur la liberté de la presse et le respect du droit à l’information du citoyen en Europe et en Amérique.
On relativise, on justifie, on soutient.
Israël a le droit de se défendre.
Israël se défend en assassinant des enfants. Israël se défend en massacrant les habitants de villages pour y installer des colons importés de Russie, de Pologne, de Hollande, de France pour inverser la donne démographique dans le pays usurpé. Israël se défend en rasant des quartiers à Gaza pour arrêter un résistant. Israël se défend en rasant Beyrouth et en colonisant le Golan.
On relativise, on justifie, on soutient.
Nous ne répéterons jamais assez, qu’en plus de milliers d’intellectuels bien pensants, il s’est trouvé un prix Nobel pour défendre les massacres de Chatila et Sabra et de les revendiquer en clamant que tout ce que font les sionistes, ils le font en son nom.
Un prix Nobel de littérature, jouissant d’une réputation d’humaniste, qui revendique un crime contre l’humanité dépassant en horreur mille fois Oradour-sur-Glane. Une victime du nazisme s’identifiant aux nazi – sionistes, au « Sharognard » quand Sharon perpètre des exactions de nature nazie en répétant les même arguments que la Gestapo (lorsqu’ils grandiront les bébés palestiniens deviendront des terroristes, il faut les tuer tous).
Ceux qui ont décrété un jour que la Palestine était une patrie sans peuple qu’il fallait offrir à un peuple, aux sionistes, pas aux juifs sans patrie…Que font-ils aujourd’hui ?
Ils continuent de ne pas voir que Netanyahou, , Pères, Barak, Livni, Olmert pratiquent la méthode américaine de colonisation : massacres, exil, dépossession, faits accomplis.
Un scoop a été passé sous silence par les grosses pointures des médias euro américains qui sont redevables aux lobbies sionistes.
Filmés à leur insu dans un beau palais italien, le sinistre Olmert dictant au lisse Romano Prodi ce qu’il doit dire à la conférence de presse qui marquera la fin de leur rencontre.
Nous avons vu le premier ministre de l’Italie souveraine dans une posture d’imposteur, de valet…
Romano Prodi, nous l’avons vu attentif, transcrivant servilement les ordres d’Olmert… Le même Romano Prodi membre du quartet qui «travaillerait » pour une paix juste et durable au Proche Orient.
Nous comprenons à présent pourquoi Sharon a violé impunément les résolutions de l’ONU, les accords de Madrid, ceux d’OSLO, le verdict du TPI.
Nous comprenons à présent pourquoi Arafat a été assiégé dans sa résidence en ruine puis empoisonné sans que l’Europe s’en émeuve.
Le quartet n’est en vérité qu’un Alibi dans le projet Américain de remodelage de la carte géopolitique du Moyen Orient.
Il offre une légalité de façade à la Maison qui a paralysé l’ONU pour asseoir son hégémonie.
La paix à la sauce américano sioniste consistant à exiger toujours plus de concessions des Palestiniens et des Arabes. Concessions qui ont pour finalité de faire de l’Etat sioniste un poste avancé de la civilisation occidentale sur les terres de l’Orient barbare. C’était le rêve de Herzl, le fondateur du mouvement le plus barbare, le plus raciste de l’histoire contemporaine.
Les séquences du scoop sont d’une telle force. Elles ont mis à nu l’hypocrisie de l’Europe moralisatrice… l’Europe complice de tous les carnages commis au Liban et en Palestine par les hordes sionistes.
Les séquences du scoop sont la preuve que la Palestine ne sera indépendante que lorsque la Maison Blanche le décidera.
L’autre imposture.
La mort tranquille d’un sanguinaire dictateur qui a échappé à la justice : Auguste Pinochet.
Tout a été dit sur ses crimes, sauf que c’est grâce à la CIA qu’il s’est emparé du pouvoir au Chili en assassinant Salvator Allende, président démocratiquement élu.
Dans les années soixante dix la Maison Blanche avait plongé l’Amérique latine dans la violence des coups d’Etat militaires pour y semer la ‘’démocratie et la prospérité’’ comme aujourd’hui en Irak. Elle avait ses harkis comme au Moyen Orient.
Pinochet au Chili, Vidéla en Argentine, de même au Pérou, au Mexique, en Bolivie…
Point de démocratie…
Point de prospérité…
Il y a eu des milliers de torturés, de disparus, des millions de morts, l’aggravation de la misère, le pillage des richesses naturelles par les entreprises américaines, la déforestation, puis l’endettement et les mesures asphyxiantes du F.M.I.
Le dictateur Pinochet est mort de vieillesse et les présidents américains savourent une retraite dorée.
Tandis que les citoyens latino américains croulent sous une indicible misère.
C’est cela la démocratie américaine.
C’est cela le règne des imposteurs.
Le règne de l’imposture c’est le rapport de Septembre 2OO7 lu au Congrès américain par le général Pétraeus et l’ambassadeur – gouverneur – dey de Baghdad Crookers où les désirs de Bush apparaissent comme un programme politique et sont défendus avec acharnement (poursuite de l’occupation de l’Irak).
Selon ce rapport, ce n’est pas la présence de l’armée américaine qui a créé les conditions de la guerre civile en Irak.
Arrêtons-nous là car la suite est pire.
MAHDI HOCINE
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