Massu, Bigeard, Le Pen, Aussaresses, de Gaulle au cours de la bataille d'Alger :
C'était l'horreur absolue en vue d'anéantir tous les Algériens et les Français qui revendiquaient l'indépendance de l'Algérie et avaient pris les armés contre l'une des armées les plus puissantes du monde.
Le médecin Chaulet, l'ouvrier Iveton, le mathématicien Audin...
Des centaines de Français, du professeur à l'ouvrier (y compris des militaires) avaient pris les armes contre le système colonial en Algérie face aux exterminateurs Massu, Bigeard, Le Pen, Aussaresses dont la mission était de liquider tous les insurgés ainsi que tous leurs sympathisants. L'Etat Français avait mis tous les moyens de destruction massive à leur disposition, y compris le napalm et des lois d'exception qui furent votées par un gouvernement socialiste qui ne voulait plus entendre parler de l'indépendance de l'Algérie.
Les pleins pouvoirs... Tous les pouvoirs policiers et judiciaires furent transférés à une armée de revanchards français qui venaient de subir une humiliante défaite au Vietnam. Dès lors, il fallait s'attendre à toutes les espèces d'exactions contre un peuple qui luttait contre l'occupation de son pays pendant plus d'un siècle.
Torture, exécutions sommaires, liquidations extra-judiciaires, destruction de plusieurs centaines de villages, usage d'armes de destruction massive qui étaient interdites par toutes les Conventions internationales.
Hideux visage du colonialisme français.
Maurice Audin s'était engagé contre le système colonial avec la conviction de servir une cause juste.
Soixante ans après sa disparition la présidence Française reconnait qu'il a été torturé et assassiné par l'armée française sur ordre du pouvoir politique de la république française. Elle savait cela mais elle voulait la reconnaissance officielle de ce crime par l'Etat Français.
Madame Audin a dit qu'elle avait écrit à tous les présidents de la république Français. Aucun ne lui a répondu.
Enfin elle vient d'arracher les aveux de l'Etat.
A présent elle pense à toutes les femmes et à tous les hommes qui ont disparu dans les mêmes conditions que son mari à cause de leur engagement pour l'indépendance de l'Algérie.
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Hocine Mahdi
Le 13 septembre 2014
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Une confession posthume du général Aussaresses, enregistrée par le journaliste Jean-Charles Deniau et diffusée en 2014, un an après la mort du général.
"-On a tué Audin, y affirme-t-il d’une voix nerveuse. On l’a tué au couteau pour faire croire que c’était les Arabes qui l’avaient tué. Voilà.
"- Qui c’est qui a décidé de ça ?
- C’est moi."
A présent elle pense à toutes les femmes et à tous les hommes qui ont disparu dans les mêmes conditions que son mari à cause de leur engagement pour l'indépendance de l'Algérie.
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Hocine Mahdi
Le 13 septembre 2014
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Une confession posthume du général Aussaresses, enregistrée par le journaliste Jean-Charles Deniau et diffusée en 2014, un an après la mort du général.
"-On a tué Audin, y affirme-t-il d’une voix nerveuse. On l’a tué au couteau pour faire croire que c’était les Arabes qui l’avaient tué. Voilà.
"- Qui c’est qui a décidé de ça ?
- C’est moi."