Bouteflika président à vie
Avec un troupeau de béni oui oui qui représente à peine 16 % du suffrage exprimé sur un nombre de votants qui n’a atteint que 36 % du corps électoral le génial Bouteflika a eu ce 12 novembre 2OO8 son troisième mandat sur un plateau de diamant. Et certainement les quatrième et cinquième mandats (pourquoi pas ?) comme l’avait dit la transfuge transfigurée Khalida Messaoudi Bentoumi ex égérie de l’opposition au régime de la hogra, de la fraude, des héritiers spirituels de Bokassa. C’est ce qu’elle disait de ses pairs d’aujourd’hui avant d’avoir été retournée par le général Toufik.
Cinq cents bras levés (500) pour une oûuda talita, rabiaâ oua khamisa et les trente millions de centimes de salaire mensuel.
Vingt et un bras levés (21) contre la mascarade en gros et en détail.
Huit bras (08) en position intermédiaire : oui et non pour la oûuda talita, rabiaâ oua khamissa. Oui pour les trente millions de centimes avec quelques primes en rallonge pour contrer la chute libre du pouvoir d’achat.
Vote express, sans débat, à mains levées et suivi d’une longue ovation. Ce qui est une tradition depuis le coup d’Etat de Ben Bella contre Benkhedda.
Pour tailler les « gros » partis politiques à sa mesure Bouteflika les a bourrés de paille. C’était le passage obligé pour donner une apparence de légalité au tripatouillage de la constitution qui équivaut à un bond d’un demi siècle en arrière (Ben Bella disait à l’époque : si je ne serai pas président je brûlerai le pays). Par chance Bouteflika n’a guère besoin de menacer d’incendier l’Algérie puisqu’il dispose d’une grosse cagnotte noire de pétrodollars pour satisfaire l’appétit carnassier de la famille révolutionnaire. Entendez le FLN de I963, l’UGTA du faussaire Sidi Saïd, les moudjahidine de Chérif Abbas, les faux moudjahidine, les enfants de chouhada tendance Bounedjma qui ont monnayé le noble sacrifice de leurs parents sans autorisation paternelle, toutes les unions nationales de l’écurie Belkhadem (unions des écrivains, des femmes, des journalistes, des artistes, des sportifs, des chouafates, des applaudisseurs, des paysans etc.), les faiseurs d’amulettes de Bouguera Soltani. Cela fait peu et beaucoup de monde à la fois puisque, en vertu des restrictions de l’Etat d’urgence, la minorité est plus présente sur le terrain que la majorité qui est limité de mouvement et interdite de parole à la
Télé, à la bibliothèque nationale, à la radio et à el Mouradia.
A peine 8% du corps électoral représenté par 500 députés qui n’ont pas levé le bras et applaudi gratuitement. Trois cents soixante millions de centimes par an pour dire oui. Quel est l’opportuniste, le médiocre, le coopté de la tribu béni oui oui qui n’applaudira pas 24 heures sur 24.
Bouteflika est désormais le président à vie de dix huit millions de citoyens algériens qu’il a eu peur de consulter sur son tripatouillage de la constitution. Dix huit millions d’Algériens qui rêvent de libérer l’Algérie du régime de la pensée unique, de l’iniquité, de la hogra et qui estiment que la coalition FLN-RND-MSP fera marcher le pays à reculons jusqu’à l’âge de pierre. Mais consolons-nous. A 71 ans Bouteflika ne sera pas un deuxième Moubarek qui fut élu président à vie à l’âge de 5O ans ou un deuxième El Ghaddafi qui le fut à l’âge de 28 ans.
L’important est de ne pas baisser les bras.
Contre les faiseurs d’amulettes, les faussaires, les carnassiers ce seront les patriotes sincères, les vrais moudjahidine, les enfants de chouhada qui n’ont pas fait du sacrifice de leurs parents un fonds de commerce que l’Algérie choisira et aimera à vie.
vendredi 14 novembre 2008
Mahdi Hocine
Les crimes du nazi sionisme
Prisonnier cherche pays d’accueil
Mahmoud Azem n’est pas un cas exceptionnel dans l’univers carcéral de la horde sioniste. Loin s’en faut. Le camp de Guantanamo n’est pas seulement à Cuba. Les nazis sionistes détiennent le triste record avec l’Allemagne nazie, les puissances colonialistes et l’Amérique de Bush du crime contre l’humanité et des incarcérations sans cause. Au bout de 17 ans de détention c’est un procureur qui avoue à Mahmoud Azem que rien ne justifie sa présence en prison mais qu’il doit se débrouiller de trouver un pays d’accueil pour recouvrer sa liberté.
L’épouse et les enfants du prisonnier vivent en Palestine.
Pourquoi les geôliers de Mahmoud Azem désirent-ils l’éloigner à tout prix de sa famille tout en reconnaissant qu’il ne mérite pas la prison ?
Serions-nous dans l’erreur si nous déduirions qu’il a passé dix sept ans en prison pour le crime d’habiter en Palestine ?
Pour une puissance colonialiste n’est-ce pas une priorité d’évacuer et d’exterminer les « indigènes » pour faire de la place aux colons ?
Tous les historiens libres et honnêtes ont répondu oui à la deuxième question. Donc le procureur nazi sioniste joue seulement avec les mots. Une évidence : Shimon Pérez et Tzipi Livni mettraient tous les Palestiniens en prison et les libéreraient hors des frontières palestiniennes s’ils auraient la possibilité de le faire.
Quel est le pays arabe qui ouvrira ses frontières à un prisonnier à qui la horde sioniste interdit de rejoindre sa famille en Palestine ?
Mais Mahmoud Azem, comme des millions de ses compatriotes, ne se sentira plus un homme libre s’il vivra loin de la Palestine.
Ses geôliers nazis sionistes ne comprendront jamais cela.
Le 14 novembre 2008
Mahdi Hocine
