L'Indigence des Arguments

Quand nous parlons d'Abert Camus
On nous traite de tous les noms déplaisants.
Nous lui reconnaissons un grand talent de narrateur.
Mais pourquoi nous taire sur ses positions Algérie-Française ?
Après son discours du Prix Nobel
Il avait assumé ses choix politiques
Contre l'indépendance de l'Algérie.
Autre chose de vraiment incompréhensible :
Il était fils d'un Espagnol naturalisé français
Comme tous les européens qui avaient envahi notre pays.
Pourquoi, quand les médias français évoquent sa vie,
Ils le désignent en fils d'une femme de ménage ?
Cette femme l'a t-elle fabriqué toute seule
Ou avec le Saint Esprit au fond d'une grange ?
Mieux que Sartre et tous les intellectuels de l'époque
Qui avaient milité contre la guerre d'Algérie,
Albert Camus (pas l'écrivain mais le journaliste)
Avait plongé dans les profondeurs nauséabondes
Des misères dans lesquelles croupissaient les indigènes.
Ses reportages sont bouleversants de vérité.
Il avait vraiment posé le regard sans complaisance
De l'humaniste universaliste sur cette misère.
Mais il était resté colonialiste et fils de colonialiste dans l'âme.
Comme est sioniste et colonialiste Bernard Henri Lévy en 2012
Contre la logique,
Contre la raison
Contre le droit.
Car la Palestine de 1948 à ce jour
C'était l'Algérie de 1830 à 1962
Avec plus de 56 ans de recul qui peut comprendre
Qu'un homme aussi lucide que Camus
Se soit tu sur les exactions de sa Mère Patrie la France
Et combattu contre l'indépendance de l'Algérie ?
C'était à contre courant de ses idées.
Ce n'était pas un citoyen ordinaire.
Car c'était un Prix Nobel.
Ses discours et ses positions illogiques
Influençaient une partie de l'opinion française.
Mais il avait tourné le dos à la justice
Pour caresser dans le sens des poils
Sa Mère patrie adoptive la France.
En cela la simple militante Rachel Corrie
Est pour nous plus respectable que lui. 
Broyée par un char pour avoir manifesté
Contre la barbarie du régime sioniste
Qui est armé, financé et protégé
Par sa mère patrie la super puissante Amérique,
Rachel Corrie nous a imposé la comparaison.
Nous refusons les insultes imbéciles
Qui masquent l'indigence des arguments
Mais nous acceptons le libre débat sur la question.
Nous condamnons le colonialisme et ses propagandistes
Où qu'ils soient dans l'espace et le temps.
Nous sublimons les femmes et les hommes
Qui préfèrent la Justice à leur Mère patrie*.
C'est un choix que nous assumons
Envers et contre tous.
-------------

Hocine Mahdi

------------------Le 29 Août 2012
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*) Les anticolonialistes comme Jean Paul Sartre n'avaient pas trahi leur pays. Ils s'étaient dressés contre leurs gouvernants qui piétinaient les valeurs républicaines en torturant et massacrant les Algériens qui revendiquaient l'indépendance. De même Rachel Corrie. Elle n'a pas trahi son pays. Elle s'était dressée contre les gouvernants de son pays qui financent la déportation et les massacre des Palestiniens qui revendiiquent, en toute légitimité,  l'indépendance.    

Les Dictateurs Et L'Argent Du Peuple

Acheter une belle image à la presse française

C'est une manie chez nos dirigeants.

Que de journaux domiciliés en France

Ont été sauvés de la faillite

Rien qu'en publiant des louanges

A la gloire de dictateurs sanguinaires !

Jeune Afrique, le Monde,

Afrique Asie et que sais-je encore ?

L'argent du pétrole sert à tout

Sauf à combattre

La pauvreté,

L'ignorance,

Le sous-développement,

Chez nous.

Pas de problème de conscience

Pour les intellectuels démocrates

Qui dirigent les grands journaux

Et intoxiquent l'opinion 

Dans les super démocraties occidentales.

Ils se proclament tous humanistes.

Maid l'argent n'a pas d'odeur, dit-on...

Même quand il pue le charnier

A mille kilomètres à la ronde.

Et comme il n'y a que les dictateurs

De notre pauvre continent

Qui jettent l'argent par les fenêtres

Sans le contrôle des "élus" du peuple

Qui n'existent pas encore, 

La saignée ne va pas cesser.

Mais l'histoire ne s'écrit pas avec l'argent.

Et la pub mensongère

Elle s'écrit par les actes des justes.

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Hocine Mahdi

Le 3 juillet 2012

____________________

Une magnifique Journée

Une magnifique journée avec un ami !

Cela fait plus de 2 mois que je ne l'ai pas vu.

Hier on m'avait informé qu'il était à l'hôpital,

Gravement malade.

Mensonge gratuit et méchant.

Aujourd'hui je l'ai cherché partout

Et je l'ai retrouvé.

Quel soulagement !

Il avait seulement changé de point de chute.

A l'âge de 82 ans il n'a rien perdu de sa verve.

Ancien journaliste,

Ami de Kateb Yacine et Issiakhem,

Révolté de la première heure,

Interdit d'écriture,

Privé de passeport et de ses droits civiques

Depuis les années 1970

Pour des écrits dits subversifs,

Il vivote dignement du métier d'écrivain public.

Six heures pleines de discussion,

On dirait que nous n'avions passé

Que quelques minutes ensemble.

C'est fou comme le temps passe

Avec les personnes qui ont une cervelle !

Magnifique journée avec un octogénaire

Qui demeure révolté avec la même fougue

Du jeune qu'il était à l'âge de 18 ans.

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Hocine Mahdi

-------------------Le 30 Aout 2012  

D'Albert Camus à Rachel Corrie

Quand nous parlons d'Abert Camus on nous traite de tous les noms déplaisants.

Nous lui reconnaissons un grand talent. Mais pourquoi nous taire sur ses positions Algérie-Française ? Après son discours du Prix Nobel il avait assumé ses choix politiques contre l'indépendance de l'Algérie.

Autre chose : il était fils d'un colon espagnol naturalisé français comme tous les européens qui ont colonisé les terres algériennes.

Pourquoi, quand les médias français évoque sa vie, ils le désignent en fils d'une femme de ménage ?

Pour faire larmoyer les chaumières ?

Parce que cela fait plus romantique ?

Cette femme l'a t-elle fabriqué toute seule ou avec le Saint Esprit au fond d'une grange ?

Mieux que Sartre et tous les intellectuels de l'époque qui avaient milité contre la guerre d'Algérie, Albert Camus (pas l'écrivain mais le journaliste) avait plongé au plus profond  DES MISERES dans lesquels croupissaient les indigènes colonisés. Ses reportages sont bouleversants. Il a vraiment eu le regard de l'humaniste universaliste.

Mais il était resté colon et fils de colon dans l'âme.

Avec plus de 56 ans de recul nous ne parvenons pas à comprendre qu'un homme aussi lucide se soit tu sur les exactions de sa Mère Patrie la France, ait combattu contre l'indépendance de l'Algérie.

Ce n'était pas un citoyen ordinaire.

C'était un Prix Nobel.

Ses discours et ses positions influençaient une partie de l'opinion française. Mais il avait tourné le dos à la justice pour caresser dans le sens des poils sa Mère patrie adoptive la France.

En cela, la simple militante Rachel Corrie est plus respectable que lui.

Broyée par un char pour avoir manifesté contre la barbarie sioniste qui est armée, financée et protégée par sa mère patrie la super puissante Amérique, Rachel Corrie nous a imposé la comparaison.

Nous refusons les insultes mais nous sommes ouverts au libre débat.

Nous condamnons le colonialisme et ses propagandistes où qu'ils soient dans l'espace et le temps.

Nous sublimons les femmes et les hommes qui préfèrent la Justice à leur Mère patrie.

C'est un choix que nous assumons envers et contre tous.

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Hocine Mahdi

------------------Le 29 Août 2012

T R A H I S O N

T r a h i s o n

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Dieu protégez moi

Je ne sais plus

Qui est l'ennemi

Qui est l'ami

Qui est le faux

Qui est le sincère

Ils portent tous

Un masque souriant

Ils disent tous

La bonne parole

Qui fuir ?

Vers qui aller ?

Tout es brouillé

La solitude

Est la plus dure

Mais la plus sincère

De tous les amis

En attendant

Un vrai ami

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Hocine Mahdi

Le 27 août 2012

Histoire : Les Colons, Victimes De Quoi ?

Les colons sont des hommes et des femmes qui envahissent un pays et s'installent sur les terres des indigènes qui ont été soit exterminés soit dépossédés de leurs biens fonciers, mobiliers, immobiliers par la force des armes,  

Les colons sont des hommes et des femmes qui exploitent les terres spoliées en mettant en esclavage les propriétaires qui ont été dépossédés, leurs enfants, leurs parents.

Les colons sont des arrivistes qui, souvent clochards dans leurs pays, se retrouvent soudainement seigneurs dans un pays colonisé et se retrouvent immunisés contre les lois républicaines.

Ils mourront seigneurs et esclavagistes. 

Leurs descendants nés en pays colonisé hériteront des mêmes privilèges, continueront d'exploiter les terres spoliées avec les mêmes méthodes d'esclavagistes en jouissant de l'immunité pénale quand  ils torturent, assassinent et violent des indigènes.

C'est le système colonial qui veut cela car il considère les indigènes au même titre qu'une bête de somme corvéable à merci.

Mais plus la colonisation se prolonge plus les héritiers oublient qu'ils sont des spoliateurs, qu'un jour ou l'autre ils devront rendre la terre à ses propriétaires légitimes.

Ils ne voudront jamais admettre qu'être nés sur une terre, avoir exploitée cette terre de père en fils pendant 132 ans, ne leur donnera pas la légitimité du possédant originel.

Le voleur et ses héritiers ne deviendront jamais les propriétaires du produit volé quand la victime du vol le réclame.

Ce sont les lois universelles : morales, juridiques, religieuses.

Pourtant l'Algérie n'a pas chassé tous les colons et tous les pieds-noirs*.
Ils ont eu peur d'être massacrés par l'OAS.
Ils ont pris la fuite.
Aucune force ne pouvait les retenir.

En 2012** des intellectuels français bien pensants (ils avaient applaudi la loi du colonialisme positif) pleurent sur le sort des colons.

Or, ceux-ci sont redevables aux Algériens de 132 ans de spoliation, d'exploitation esclavagiste, de torture, de viol, d'assassinat qu'ils n'ont jamais voulu reconnaitre.

La guerre des mémoires prend une mauvaise tournure tant la falsification de l'Histoire est profonde.

Le colonialisme est un crime contre l'humanité.

Voyez comme fut colonisée l'Amérique par les européens.

Voyez comment, en 2012, des Européens et des Américains colonisent les territoires palestiniens sous les yeux de l'ONU ! 

On extermine, on déporte, on exile l'indigène et on offre ses biens fonciers, mobiliers et immobiliers à des personnes importés de l'Occident civilisé.

Montrez moi une seule loi de l'ONU, du TPI, de la Convention de Genève qui ne condamne pas ce crime contre l'humanité.

Mais qui peut appliquer les lois universelles tant que  les USA disposeront du droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU, pour protéger les criminels en piétinant les lois de l'ONU ? 

Nous demeurons encore dans le cercle vicieux où c'est toujours la force qui fait la loi et écrit l'histoire à sa convenance.

Comme au Moyen Âge. 

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Hocine Mahdi

----------------Le 24 Août 2012    

*) Des colons et des pieds noirs de la dernière génération ont soutenu et participé à la guerre anticoloniale et contre l'OAS.
**) La célébration du 50ème anniversaire de l'indépendance de l'Algérie ( les médias et autres journaux nostalgiques de l'Algérie Française).      

     

Barack Obama, un abruti ?

A en croire la presse sioniste enragée
Barack Obama ne serait qu'un triste abruti.
Que lui reproche t-on chez Netanyahu ?
Avoir autorisé sa marionnette Morsi
D'écarter le Maréchal Hussein Tantaoui
Qui tenait l'Egypte d'une main d'acier
Et désirait renforcer les relations
Avec le régime d'apartheid sioniste.
Selon eux le civil Morsi et le militaire Tantaoui
Seraient téléguidés de la Maison Blanche.
Surprenant n'est-ce pas ?
Car en cette période pré électorale Barack ferait n'importe quoi
Sauf déplaire aux lobbies sionistes qui désirent investir
Sur sa candidature pour un deuxième mandat.
Mais voilà, les sionistes sont pris au dépourvu
Par le sursaut du président virtuel et sans pouvoir Morsi
Qui a rempli hier de joie la place Tahrir.
Où les Egyptiens ont fêté la chute du maréchal Tantaoui.
La machine sioniste de propagande est prise de folie.
Elle dénigre Obama qui est lui-même pris de court
Par la destitution de ses hommes de main militaires.
Qu'il croyait indétrônables en Egypte.
Nous ne sommes pas naïfs au point de croire
Que la contre révolution est vaincue 
Mais tous les espoirs sont permis.
Car là où les militaires dirigent à l'abri des civils
C'est le règne de l'injustice et de la misère,
De la corruption et du crime organisé.
Sans Tantaoui les Egyptiens poursuivront
Plus facilement leur longue marche
Sur le chemin de la souveraineté citoyenne.
C'est le rêve de tous les peuples arabes
D'accéder à ce bonheur pacifiquement,
Sans verser une goutte de ssang.
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Hocine Mahdi

--------------------Le 14 Août 2012
    

C'est quoi un homme d'honneur ?

Patriotisme, intégrité morale, honneur...

Toutes ces notions qui disent la noblesse de l'âme prennent une tournure écoeurante quand elles sont touillées à toutes les sauces infectes des caciques et de nos "personnalités" de la scène politique, économique, sociale et parfois même culturelle.  

Prenons le cas pendable de Abdelmadjid S. Saïd, inamovible patron de la centrale syndicale des travailleurs algériens, sous perfusion constante car sans base militante qui justifierait sa position auprès des gouvernants comme principale force représentative et incontournable partenaire social éligible aux négociations sur l'avenir des travailleurs.

Le sigle UGTA avait un contenu révolutionnaire avant l'indépendance. Après 1962 il a subi le même triste sort  que celui du FLN, devenant simple instrument de propagande entre les mains du pouvoir à plusieurs têtes.

Abdelmadjid S. Saïd est l'ami intime du premier ministre Ouyahia et se vante de ses bonnes relations avec le président de la république qui verrait en lui un grand patriote, un citoyen d'une intégrité morale irréprochable et un homme d'honneur.

Comme Chakib Khalil et Djamel Ould Abbès, quoi !

Nous ne donnerons qu'une brève séquence de son parcours  pour illustrer sa carrière d'honnête. militant de l'UGTA.

A la parodie de procès d'un  des nombreux volets de l'affaire El Khalifa la présidente de la Cour criminelle l'appelle à la barre pour s'expliquer sur ses crimes de faux et usage de faux et de détounement de fonds.

Très grave...

Il avait falsifié un procès verbal de réunion du Conseil d'administration de la caisse nationale de retraite pour pouvoir transférer les avoirs de la CNR à la banque de Moumen Khalifa. Des dizaines de milliards de perdus pour l'Etat provoquant des émeutes parmi les retraités qui ne touchaient leurs pensions qu'avec un grand retard.

C'est la tête haute que Abdelmadjid S. Said avance comme un ours vers la barre des accusés. La magistrate est presque amusée par l'allure nonchalante du gras et grand bonhomme (de taille). Elle n'aura pas de mal à lui arracher des aveux dont le tarif pénal minimum est de 20 ans de prison. Mais son statut de patron de l'UGTA l'a immunisé contre les lois de notre pays. 

Comme Chakib Khalil, Djamel Ould Abbès et consorts.

Abdelmadjid S. Saïd est ressorti tranquillement du tribunal. La magistrate aurait reçu des instructions d'en haut de le laisser en liberté.

Quel sens donne t-il aux mots patriotisme, intégrité moral et honneur qui reviennent dans toutes ses discussions et tous ses discours ?

Vraiment, j'aimerais bien le savoir.

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Hocine Mahdi

-------------------Le 13 Aout 2012 

       

   

Les Agressions en Algérie: Complaisance ou Complicité ?

Depuis le début de cette semaine Constantine* vie dans une grosse panique.
Les coupures intempestives et sélectives de l'électricité**, sans préavis,
Sont à l'origine d'un désordre inouï que les truands exploitent à fond.
Oui, des citoyens excédés du délestage pratiqué par Sonelgaz
Sont sortis en divers point de la ville manifester leur colère
En brûlant des pneus et en barrant des axes routiers à la circulation.
Mais, profitant de l'absence d'un encadrement sécuritaire
Des "chébihas" à l'algérienne rançonnent les automobilstes.
Des témoignages concordants recueillis ce matin le confirment
Des personnes auraient  été arrêtées à un barrage au niveau de Daksi.
Les chébihas ont fixé le tarif du passage à mille dinars.
Faute de paiement le pare brise explose d'un coup de barre de fer.
Pourquoi cette hogra caractérisée ?
Sur cet axe routier très fréquenté durant le Ramadhan.
Une dame a payé par crainte d'une agression physique,
D'un viol collectif...
Les agents de l'ordre public et autres services de sécurité
Auraient reçu l'ordre d'en haut de ne pas intervenir.
L'information circule*** mais auprès de qui la vérifier ?
Ainsi l'Etat s'efface, se replie des ses luxieux quartiers
En abandonnant les honnêtes citoyennes à la loi des truands.
Est-ce pour les punir de manifester leur légitime mécontentement
Contre les défaillances des organismes de l'Etat dont la gestion
Est confiée par les gouvernants à des médiocres et des affairistes ?
Nous avons beau cherché une explication à la liberté avec laquelle
Agissent les chébihas qui détroussent les honnêtes citoyens.
En vain.
Ce qui se passe n'est pa normal.
Ni moral d'ailleurs.
Mais qui ne le sait pas dans la sphère du pouvoir ???
Des pouvoirs, devrais-je dire ?
Comme il n'y a plus en Algérie de gouvernement
Qui devons nous accuser du chaos qui déchire l'Algérie ?
Bouteflika ou Ouyahia ?
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Hocine Mahdi

------------------- Le 10 août 2012

*) Ce désordre a touché plusieurs villes de toutes les wilayas.

**)  Les quartiers résidentiels de la nomenckatura ne subissent pas de coupures, ni de l'eau ni d'électricité, sauf en cas d'incident technique imprévisible.

***) L'information ou rumeur a été reprise par un journal arabophone dont certains correspondants écrivent ce qui se dit dans les cafés sans vérifier.      

Les Barons du sport bloquaient Mékhloufi

Selon le manager de l'unique médaillé d'or arabe des jeux olympiques 2012 de Londres, les barons de la fédération algérienne d'athlétisme ont dressé une barrière infranchissable entre Mékhloufi et sa participation aux jeux de Londres malgré ses chances certaines de remporter une médaille.

Pourquoi ?

Il faut poser la question aux barons qui ont fêté aujourd'hui sa victoire avec lui sans avoir rien fait pour lui faciliter les choses.

Une honte.

Aujourd'hui ils sont très fiers de la médaille d'or qui sera portée à l'actif de leur bilan catastrophique et leur vaudra de grosses primes alors qu'ils méritent d'être chassés de la fédération à coups de pied aux fesses.

Les révélations du manager de Mékhloufi font très mal au coeur.

Aucun domaine n'est épargné par les parasites et les magouilleurs en Algérie.

Au lieu de soutenir les valeurs sûres la fédération algérienne d'athlétisme dilapide les deniers publics n'importe comment.

Nous en avons des valeures sûres. Il suffit de les chercher.

Mais est-ce le souci des magouilleurs de FAA ?

Mékhloufi a remporté le 1500 avec l'élégance des grands champions. Il ne faudra pas que les parasites de la FAA en tirent profit.

Ce serait ignoble.

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Hocine Mahdi

-------------------Le 8 Août 2012 à 1h 39 mn.  

Les Larmes De l'Enfance

Gamin en larmes, le visage fripé

Pareil à celui d'un vieillard

Comme je voudrais dessiner

Un sourire d'enfant dans tes yeux

Et sur tes lèvres d'enfant

Qui fut spolié de son enfance

Mais dans notre pays déchiré

Les enfants naissent adultes

Avec les préoccupations des adultes

Que faire contre ce malheur ?

Des enfants ne connaissant pas

Le merveilleux cycle de l'enfance

Fait de pureté, de joie, d'insouciance.

Nous-mêmes étions nés l'arme à la main

Les yeux saturés d'images de violence

Le coeur meurtri par la violence.

Mais les enfants qui naissent adultes

Reflêtent les cuisants échecs

De nos combats multiples

Pour que le sourire et l'insouciance

Reviennent pour toujours illuminer

Le doux visage de nos enfants.

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Hocine Mahdi

-------LE 7 Août 2012

Palestine : La Paix Interdite

Sur le tard, mais mieux vaut tard que jamais, l'Autorité palestinienne suprême s'est mise à bouger pour arracher son droit à la reconnaissance par l'ONU de sa qualité d'Etat nation colonisé.

Au nom des USA en qualité de champions toutes catégories des droits de l'homme, de la démocratie et des libertés, Barack Obama s'oppose de toute sa puissance à la démarche politiquement correcte et indispensable à toute avancée de Mahmoud Abbas.

Barack Obama, dont l'esprit est obnubilé par les élections de novembre prochain, a aliéné sa liberté d'action. Il est plus que jamais convaincu que sans le parrainages des lobbies sionistes regroupés sous la casquette de l'AIPAC il perdra son prestigieux fauteuil à la Maison Blanche. Ce qui ne lui laisse que l'unique alternative de ne pas déplaire à l'électorat d'obédience sioniste lequel, bien que minoritaire, occupe une position stratégique sur le plan électoral en Amérique. En cas de forte abstention les voix influencées par l'AIPAC seront décisives sur les résultats finals des élections.

Etre équitable à l'égard du peuple palestinien pour mériter le titre de l'homme providentiel de la paix au Moyen Orient sera un acte politiquement suicidaire pour Barack Obama qui n'a vraiment pas envie de céder le fauteuil présidentiel au candidat républicain, lequel candidat a placé très haut la barre des surenchères en proclamant El Qods (Jérusalem) capitale indivisble de l'Etat sionite.

Obama est mis automatiquement dans l'inconfortable position de promettre mieux que son rival le mite (Mitt Romney).

Pauvre peuple palestinien !

A son corps défendant il occupe le thème central de la campagne électorale de la plus grande puissance technologique et militaire de la planète terre, de la lune et de la planète Mars.

Un grand honneur dont il se passerait bien car il ne désire que l'indépendance de son pays.

Plus anecdotique, le criminel Netanyahu a proposé hier à Mahmoud Abbas la libération de 50 prisonniers palestiniens contre son engagement de ne rien demander à l'ONU.

Quel mépris à l'égard d'un peuple et de ses représentants écrasés par le système colonial.

Tout le monde connait la tactique immonde du régime sioniste d'apartheid : remplir les prisons et les camps de concentration de palestiniens innocents destinés à servir de monnaie d'échange dès que des groupes de la résistance armée palestinienne capturent des soldats sionistes pendant une embuscade. Des centaines de femmes, d'enfants, de vieillards, innocents de tout acte violent, croupissent dans les geôles sionistes sans jugement pendant des années rien que pour servir de monnaie d'échange.

La libération de 1100 prisonniers palestiniens contre un seul prisonnier sioniste sous la couverture médiatique mondiale ce n'est qu'une action de propagande. Mais moins d'une semaine après ce coup de pub des centaines de palestiniens seront jetés, sans raison, en prison pour remplacer ceux qui ont été libérés.

L'arbitraire dans toute son horreur.

Une puissance coloniale peut tout se permettre pour sa sécurité.

Si elle estime qu'un colonisé pourrait un jour agresser un soldat ou un colon, elle l'embarque par anticipation. Il ne verra ni avocat ni juge ni procureur. 

A fortiori quand elle est armée, financée, et diplomatiquement protégée par les USA, la France, l'Angleterre, l'Allemagne etc.

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Hocine Mahdi

------------------ Le 7 Août 2012             

Afrique: La Nouvelle Proie des Grandes Puissances

L'Europe non communiste et les USA s'étaient pacifiquement partagés la planète terre quelques mois avant la fin de la deuxième guerre mondiale en se jurant de régler leurs conflits futurs, s'il y en aura, sans jamais plus recourir aux armes entre eux, quelle que sera la gravité des contentieux.

A l'époque la Chine était un nain sur l'échiquier international. Elle végétait avec ses problèmes de survie et son immense retard technologique.

La France avait ses colonies africaines et asiatiques. L'Angleterre possédait le Proche Orient, le Moyen Orient, la moitié de l'Asie et quelques colonies en Afrique et en Amérique Latine. Quant aux USA ils partageaient l'Asie et l'Amérique latine avec les deux puissances européennes. Mais un jour l'oncle Sam a eu le coup de foudre pour l'Arabie Saoudite et l'Iran. Après quelques escarmouches sans trop de pertes humaines et de courtes négociations l'Angleterre lui a cédé les plus riches territoires en pétrole du monde. Pas de bon coeur comme vous l'aurez deviné.

L'Occident conquérant pouvait alors oeuvrer pour sa prospérité en réduisant à l'esclavage et à la famine les habitants des autres Continents.

Au nom de la civilisation et de la démocratie !

Difficile à comprendre de nos jours mais il faut se mettre à l'évidence : après les carnages d'Hitler en Europe au nom de la supériorité de la race aryenne, les victimes du nazisme se sont partagés le monde avec les principes et les méthodes hitlériens :
Au nom de la supériorité de la race blanche.

La Chine était encore un nain auquel personne ne faisait attention.

Mais un jour, sans le moindre signe avant coureur, le nain est devenu un géant qu'aucune force ne peut contenir. Plus insatiable mais moins sanguinaire que les USA et les puissances européennes. Sa marche résolue écrase tout sur son passage, fausse toutes les projections et tous les calculs des puissants de ce monde. A telle enseigne que l'oncle Sam est obligé de mendier sa mansuétude pour ne pas tomber sous les mesures assassines du FMI et de la Banque Mondiale comme la Grèce, le Portugal, l'Espagne, l'Egypte, l'Algérie, l'Argentine dont les dettes ne représentent pas le 1/100.000ème de celles des USA qui jouissent de la possiblité d'user sans limite de la planche à billets.

Ce qui est interdit pour tous les pays et évite au peuple américain de manquer de pain, de lait, de médicaments comme les pays endettés Tiers Monde.

C'est la loi à deux vitesses du FMI qui se couche devant les puissants et punit sévèrement les faibles.

Sans tapage médiatique le nouveau géant chinois pénétre le Continent africain que les puissances occidentales  -les USA en tête- méprisent royalement. Aux yeux des Américains les sous-humains africains ne méritent même pas un coup d'oeil par simple curiosité.

Suffisance et mépris à l'égard des pauvres et des faibles. C'est la marque déposée US.

Que se passe t-il actuellement ?

Hillary Clinton a pris sa besace pleine de promesses mirobolantes de démocraties, d'aides militaires et alimentaires et a débarqué au Sénégal. Tout simplement parce que les Chinois semblent avoir réussi un bon coup en Afrique sans proposer la démocratie mais en construisant des routes, des ponts, des hôpitaux, des écoles, des usines.
Ce que les grandes puissances n'ont jamais envisagé de faire, tout en continuant de piller les précieuses matières premières et le pétrole du Continent à moindre frais.
Comme à l'âge d'or de la coloniale mais sans pertes humaines et avec la complicité des dictateurs.

Nous avons entendu Hillary Clinton divaguer, à Dakar, sur les bienfaits de la démocratie et du désir des USA d'accompagner les africains sur le chemin du développement économique.

Comme ils l'ont fait en Irak, dans les pays du Golfe, au Soudan...

La dislocation, le démenbrement des pays et leur placement sous la tutelle de féodalités locales, elles-mêmes télécommandées de Washington. Des pays appauvris à l'extrême où les citoyens se massacrent les uns les autres en découvrant soudainement qu'ils sont ennemis à cause de leurs croyances religieuses, de leur apartenance tribale, des dialects, de la couleur des yeux, de la manière de manger et de s'habiller. Une kyrielle de faux problèmes qui ne se sont jamais posés et qui surgissent d'un seul coup  en provoquant haine, carnages et fratricides à grande échelle.
Les USA excellent dans l'exploitation sournoise des rivalités cultuelles et éthniques en jouant sur les égocentrismes, la cupidité, l'ignorance et l'inculture des uns et des autres.

Hillary Clinton a tout bêtement repris le même langage hypocrite dont usa Condaleezza Rice quand George W. Bush avait décidé de ramener l'Irak au niveau de vie de l'âge de pierre parce qu'il avait des comptes personnels à régler avec Saddam Hussein, grand ami de la famille Bush.

Condaleezza Rice avait joué sur la cupidité et la servilité des potentats arabes pour les engager dans l'oeuvre dévastatrice de la nation irakienne. Au nom de la civilisation, des droits de l'homme et de la démocratie version américaine.

Posons une question.

Pourquoi les stratèges US ciblent t-ils aujourd'hui le Continent AFRICAIN après leurs cuisants échecs en Irak et en Afghanistan qu'ils ont abandonnés en ruines, socialement éclatés, économiquement en faillite et en état de guerre civile ?

Là où ils avaient promis de promouvoir la démocratie, le développement économique et la paix sociale, les USA ont semé la misère, la discorde et promu une dictature plus féroce que celle qu'ils ont destituée.

Même scénario en Egypte où ils ont exploité la révolte des citoyens. Obama s'est résigné à sacrifier Hosni Moubarak mais il a confié le pouvoir à son bras droit et ami des sionistes, le Maréchal Hussein Tantaoui.

Ce n'est un secret pour personne puisque le maréchal s'est rendu à Washington la veille de la destitution du dictateur. Il a rencontré en urgence Barack Obama et son conseil de sécurité pour prendre sa feuille de route.

Aujourd'hui Tataoui est le ministre de la défense du premier gouverment de la deuxième république égyptienne.
Autrement dit il est le président réel de l'Egypte. C'est ce que désirait les sionistes.
Morsi n'est que le costume civile que le régime militaire égyptien exhibe pour la galerie. 

Notre souci vient de ceci :

Quand les USA s'intéressent à un pays dans un esprit de concurrence avec la Russie et la Chine  se sont toujours les citoyens qui souffrent le martyre. 

Voyez la Syrie :

D'un côté les USA et leurs larbins arabes, notemment les Qataris et les Saoudiens, arment et financent les insurgés. De l'autre côté les Russes arment le dictateur et ses bandes d'assassins. De ce fait les pacifistes se trouvent pris entre deux feux. Tous les deuils et les malheurs tombent sur les citoyens ordinaires qui croyaient possible un changement de régime sans tuerie.

Il est vrai que Bachar le lion en papier hygiènique a eu la diabolique cruauté d'inciter les manifestants pacifiques à se défendre en prenant les armes. Infiltrées par les chébihas et les polices parallèles, les marches citoyennes ne pouvaient que dégénérer en combat de rues que l'armée et l'Etat de Syrie se voyaient en droit de réprimer sauvagement sans scandaliser l'Occident et les peuples arabes, peuples qui ont tous été victimes de cette tactique sanguinaire des dictateurs.
Mais Bachar et ses bandes de tueurs auraient-ils pris ce risque s'ils n'avaient pas l'assurance que la Chine et la Russie lui fourniront le parapluie diplomatique et le soutien logistique pour briser la révolte populaire ?

C'est la logique de l'escalade dans la mesure où les USA, Israël, l'Angleterre et la France ont sournoisement manoeuvré de telle sorte que les manifestations aboutissent à la guerre civile et à la partition de la Syrie.

Ils ont bien réussi le coup au Soudan, en Libye et en Irak à cause de la courte vue des dictateurs. L'objectif étant de multiplier les mini Etats sans consistance, hétérogènes, instables comme le Liban, plus faciles à dominer mais en écartant la Russie et la Chine du partage géostratégique.

Le cas du Darfour nous démontre les dessous de la concurrence entre puissants.

Né de la partition du Soudan sur la base de la religion (chrétiens contre musulmans) le Darfour contient les 3/4 des champs pétrolifères en exploitation du Soudan unifié. Les USA et Israël ont pénétré en force dans ce nouveau pays où tout est à faire.

A partir de là l'on peut définir la nature mercantile de la concurrence archarnée que se livrent les USA, la Russie et la Chine sur le dos des peuples qui ne demandent que la liberté et la paix pour pouvoir construire leurs pays.

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Hocine Mahdi

Le 5 août 2012

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Histoire : Un borgne Au Royaume Des Aveugles

Le père des historiens algériens, Mohamed Harbi, a toujours sacralisé la rigueur scientifique en matière d'écriture de l'histoire. Problème : parfois il donne l'impression d'inventer, d'écrire sans réfléchir et sans recouper ses informations ou de manipuler les faits historiques sans raison. Nous ne parlerons pas de ses omissions volontaires sur une période où il a joué un rôle très important au sein du pouvoir algérien sans craindre le jour où des historiens revisiterons ses biographies en respectant les règles de la rigueur scientifique et la déontologie qu'il a pendant si longtemps enseignées à l'université.

Pour l'instant il écrit, proclame impérativement comme s'il était l'unique historien à savoir, à être dans les secrets des Dieux. Comme les archives algériennes, pré coloniales et coloniales, sont prisonnières en France et le resteront encore pendant au moins un siècle parce que très dangereuses pour beaucoup de faux moudjahidine et pseudo révolutionnaires qui ont participé à la mauvaise gouvernance de notre pays pendant ce maudit premier demi siècle de l'indépendance, Harbi se sent bien tranquille. Il s'offre quelques libertés peu déontologiques avec des vérités en tombant rarement sur des contradicteurs mieux informés que lui. D'où sa position de référence incontournable, ses dérives critiquables, ses mensonges très faciles à éventer mais qui sont acceptés comme des vérités évangéliques par des intellectuels algériens "éclairés"...

Un borgne au royaume des aveugles, des aveugles volontaires, des faux aveugles par complaisance.

Par exemple: Il pouvait proclamer que les fours à chaux des environs de Guelma n'ont pas servi à brûler des êtres humains vivants en 1945. Ils n'auraient servi, selon lui, qu'à éliminer des centaines de cadavres en putréfaction. Or des témoins oculaires, encore en vie, affirment avoir vu des camions militaires chargés de prisonniers algériens se diriger vers Hélioppolis et en revenir vides. L'odeur de la viande grillée empestait Guelma et ses environs.  

Il pouvait également écrire que ni la France coloniale en Algérie ni le régime sioniste en Palestine n'ont fait comme Hitler. Or des témoins oculaire français (chrétiens et juifs) ont décrit, avant 1950, des atrocités dépassant en horreur celle des nazis dans toutes les colonies françaises et particulièrement en Algérie. Quant au régime sioniste; le monde entier a assisté en direct au Génocide de Gaza en 2008/2009. Et qui de nos comtemporains a oublié Sabra, Chatila, Jéricho, Bethléem : massacres perpétrés sur la base d'appartenance éthnique et religieuse ?   

Hitler n'a occupé une partie de l'Europe que pendant 5 ans. La France a colonisé l'Algérie, une partie de l'Afrique et des pays arabes et d'Asie pendant plus d'un siècle.

Hier j'ai lu un démenti* immédiat de l'excellent avocat Amar Bentoumi en réaction d'une affirmation farfelue de Mohamed Harbi qui prétend que le premier code algérien de la nationalité a été composé avec la collaboration d'un juriste égyptien.

Faux, répond Amar Bentoumi qui était ministre de la justice et corédacteur (avec deux Algériens) du code en question.

Mohamed Harbi s'est fait gentiment taper sur les doigts par l'Avocat et ancien ministre qui ne cherche nullement à briller ni à polémiquer.

L'historien n'a pas encore démenti le démenti cinglant de Bentoumi.

Qui croire ?

Pour ma part je parie un copieux ftour que c'est Mohamed Harbi qui s'est emmêlé les méninges.

Bien entendu je souhaite m'être trompé.

Nous verront bien.

En attendant Saha f'tourkem.

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Hocine Mahdi  

 Le 3 Août 2012

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*)El Watan du 31 juillet 2012.      

Un cancérologue du CHU :" Nous Sommes Des Criminels"

Dans ma chronique intitulée  "Algérie : Silence Tout Va Bien" j'ai parlé d'un cancéreux, mort dans d'atroces souffrances, qui était de son vivant terrorisé quand sa famille lui proposait de le ramener à l'hôpital pour des soins ou un contrôle. Il répondait à ses parents que les médecins du CAC laissent mourir les malades.

Ce matin j'ai lu une enquête de Farida Hamidou sur le centre anticancéreux de Constantine. J'ai relevé deux déclarations émanant l'une d'un malade, l'autre d'un médecin.
Voici un extrait de l'article :
-"... C'est une clameur de révolte unanime. Un homme, la cinquante, venu de Guelma s'écrie :
"Dites-nous,
Sommes nous des êtres humains ou du bétail ?
Pourquoi les responsables ne bougent pas ?
Cela les arrange peut-être qu'on meurt tous, même si Dieu lui même ne l'a pas décidé"-.
Un autre extrait :
Un cancérologue s'accuse : "Nous sommes des criminels".

Voici ce qui confirme les déclarations de nombreux malades et de leurs parents accusant les médecins du Centre anticancéreux de Constantine de ne rien faire pour sauvegarder leur vie.

Moi même j'ai beaucoup écrit sur le grand désodre du CHU de Constantine, sa mauvaise gestion, sa faramineuse consommation budgétaire, le matériel neuf ou vieux toujours en panne souvent provoquée, le banditisme de certains de ses médecins en double fonction dans des cliniques et des laboratoires du secteur privé et qui font attendre longtemps les malades pour les contraindre à se faire opérer hors du secteur public.
Nous connaissons des malades qui sont morts avant d'avoir eu le temps de réunir la somme d'argent nécessaire demandée par la clinique.

Il y a deux mois je m'étais présenté au bureau local d'El Watan pour y déposer une lettre sur le CAC que je voulais voir insérée dans la rubrique "courrier des lecteurs". C'était Farida Hamidou qui m'avait reçu en qualité d'intérimaire du responsable. Coïncidence, elle était en train de préparer un reportage sur le même sujet. Ce qui a facilité grandement le contact entre nous. Nos observations et analyses convergeaient, se complétaient. J'ai senti chez cette jeune femme la volonté de sauver des malades qui pouvaient guérir avec une prise en charge correcte par les médecins et il y en avait des centaines dans ce cas.
Dans ma lettre j'accusais une infirmière d'avoir administré des médicaments à un malade sans attendre les ordres du médecin traitant. Je prévoyais des conséquences très graves sur le malade qui n'avait plus la force de bouger du lit et de se nourrir. Certes l'infirmière a été sévèrement réprimandée par le médecin pour une faute qui pourrait tuer le malade à brève échéance mais c'était insuffisant de mon point de vue tant la faute est grave, inadmissible.
Ma lettre d'un lecteur adressées aux lecteurs du journal était une dénonciation, un SOS, pour que des fautes aussi graves ne se produisent pas impunément dans nos hôpitaux.
Je cherchais un soutien auprès de journalistes amis. 

Farida Hamidou ne me connaissait pas mais elle avait compris ma démarche. Malheureusement la décision de publication ne lui appartenait pas, surtout que ma lettre contenait des accusations claires.

Il y a une semaine je me suis rendue encore au bureau local d'El Watan. Cette fois spécialement pour informer Farida Hamidou de la MORT du malade qui selon moi, a été empoisonné par l'infirmière qui était pressée de rentrer chez elle. Comme la première fois je lui ai remis un courrier. De son côté elle m'a informé qu'elle préparait un autre reportage sur le CAC "pour secouer les consciences assoupies".
En somme, nous avions le même objectif et le courant passait très bien grâce à un ami commun  qu'elle a reçu en même temps que moi, lors de notre première rencontre, et qui lui avait appris que je suis poète. 

Son article mérite toute l'attention. C'est un travail tout ce qu'il y a de correct pour une journaliste tenue à une certaine prudence langagière. 

Des malades poussés prématurément au cimetière par un ministre qui joue au pompier sans éteindre l'incendie qui ravage l'hôpital, une administration qui fait trainer les choses sans tenir compte du fait gravissime que chaque jour qui passe des cancéreux voient désespèrément leur chance de guérison diminuer. C'est une torture morale insupportable qui les incite à la résignation, à se négliger au lieu de combattre la maladie. J'en ai vu beaucoup dans cet état de totale démission à cause de la démission visible des équipes médicales et paramédicales. Sous d'autres cieux le personnel médical et paramédical fait l'impossible pour gagner la confiance et l'estime du malade.
Pas chez nous. 

Par conséquent quand un cancérologue s'accuse d'être un "criminel" il sait parfaitement qu'un retard de quelques jours dans le traitement d'un cancéreux se solde parfois par un décés qui est assimilable à un acte de non assistance à personne en danger de mort.
Il sait que son travail est de préserver la vie mais l'exercice  de son métier est perturbé par l'irresponsabilité du ministre de tutelle, une administration déshumanisée, la bureaucratie et l'immoralité de certains intervenants en amont et en aval du secteur de la santé.

Vu l'importance du sujet j'ai décidé de reprendre quelques passages de l'article de Farida Hamidou sans l'autorisation d'El Watan car j'estime que l'enquête mérite d'être reprise par tous les journaux algériens parce qu'il y a mort d'enfants, de femmes et d'hommes qui n'ont pas les moyens d'aller se faire soigner au frais de la CNAS à l'étranger mais qui, une fois morts, sont inscrits sur le registre des décés naturels.

Ce qui est scandaleux, horriblement injuste.

Parlant de l'équipement Farida Hamidou. écrit :

-" Notre médecin cancérologue nous guide vers le bunker, un espace lugubre où se font les séances de radiothérapie. Des mastodontes effrayants, faisant penser à des animaux préhistoriques, trônent  dans un espace en RUINE. Une femme, atteinte d'une tumeur au sein, était allongée sur l'une d'elles, comme pour une séance de torture.
-"Nous utilisons un appareillage complètement obsolète. Ces deux machines qui tombent tout le temps en panne datent de 1986, elles sont hors normes, elles représentent un danger certain pour les malades et pour les manipulateurs, martèle notre guide".

Paradoxalement le nouveau matériel commandé depuis 5 ans est prêt. Il a coûté 4 millions de dollars mais cela représente quoi pour toutes ces vies humaines à sauver !
3 caisses contenant les socles des nouvelles machines sont déjà arrivées et le reste des équipements est au port de Skikda, en attente de dédouanement. Tout sera livré la semaine prochaine, nous dit-on.

Mais qu'a-t-on fait pour accueillir ce nouveau matériel avec lequel les malades seront traités en 10 minutes au lieu de 45 minutes avec le colbat ? Rien.

Les entrepreneurs et les architectes ayant déjà effectué quelques travaux au CHU refusent de continuer parce que, nous fait-on savoir, ils n'ont pas été  payés. L'hôpital leur doit 700 millions de centimes.

En supposant que les travaux au niveau des bunkers démarrent aujourd'hui même, il faut compter globalement 8 à 12 mois entre la pose du matériel, les essais, l'initiation du personnel...
Et je certifie que d'ici là, la presque totalité des malades feront des métastases, développe notre interlocuteur.

Depuis la visite éclair du ministre de la santé, le 11 juin dernier, rien n'a bougé. Il avait pourtant donné instruction aux autorités locales concernées pour débloquer la situation. En vain ! Les rapports exhaustifs rédigés par plusieurs médecins sur la situation catastrophique et adressées à l'administration sont restées lettres mortes.

De notre côté nous avons tenté de voir le directeur du CHU, le Pr. Oubira, mais la secrêtaire nous  informe qu'il est absent*. 

"Nous sommes des criminels", s'accuse, en désespoir de cause, un cancérologue.
Un silence assourdissant, c'est toute la riposte opposée à tout ce désespoir, à toutes cette détresse. Les malades sont là, en sursis, face aux consciences assoupies.

Ce qui est très grave  c'est que le ministre de la santé, les autorités locales et nationales savent très bien que leur inertie entraine la mort des patients qui sont obligés à un traitement décalé par rapport au calendrier médical. En outre elle aggrave l'état de santé des malades qui doivent attendre (combien de temps ?) pour accéder aux soins du CAC à cause des pénuries de médicaments, des places disponibles, de la vétusté des équipements.

En début juillet je m'étais présenté au CAC avec une lettre de recommandation pour rencontrer un cancérologue. L'appariteur m'a informé que le CAC ne recevait plus de nouveaux malades jusqu'à nouvel ordre. Il croyait que j'en été un.

Voici le drame !

Des malades présentant de gros risques de développer des métastases mortels et qui doivent être pris en charge de toute urgence ne sont même pas inscrits sur une liste d'attente.

N'est-ce pas un assassinat prémédité ?

Djamel Ould Abbas et sa bande d'irresponsables seraient en prison si nous étions dans un Etat droit. 

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Hocine Mahdi         

Le 30 juillet 2012

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*) Le directeur ne reçoit pas les journalites et les parents de malades. Avant de publier mes chroniques sur le centre anticéreux j'ai voulu lui poser des questions. Trois fois de suite on m'a informé qu'il était absent. C'était faux. Il était enfermé dans son bureau/bunker. Je lui ai fait remettre un courrier qu'il a transmis au médecin chef du centre anticancéreux. 
- NB. La partie du texte en rouge est extraite de l'article de Farida Hamidou (El Watan) intitulé "Détresse des malades au service de radiothérapie" publié le 29 juillet 2012.            

Algérie : Silence, Tout Va Bien !

Le 16 et le 17 juillet 2012 les habitants de la commune de Hamma Bouziane, à dix kilomètres de Constantine en allant vers Skikda, ont enterré deux personnees de sexe masculin.

Le premier était âgé de moins de 40 ans, marié, père d'une fille et d'un garçon.

Le deuxième était âgé de 8 (huit) ans.

La consternation se lisait sur tous les visages car le passage de la vie à trépas des défunts est lié à des fautes impardonnables d'hommes et de femmes qui n'ont pas fait correctement leur travail.

Concernant le premier cité :

Si j'était procureur de la république ma première action serait de placer sous mandat de depôt le ministre de la santé Djamel Ould Abbas.

Motif :

Non assistance à personne en danger de mort car il a souvent menti sans honte en niant la pénurie de médicaments de première importance pour le traitement des maladies lourdes. De ce fait de nombreux cancéreux en phase primaire ont eu d'énormes difficultés pour accéder à des soins réguliers et ont vu leur état de santé décliner rapidement et irrémédiablement.

Pourquoi ?

Les pénuries des médicaments prolongent les intervalles entre deux séances de chiméothérapie, les pénibles trajets sur des centaines de kilomètres entre le domicile et l'hôpital en aller-retour, jusqu'à dix heures d'attente dans des conditions intenables pour arriver au médecin, n'y a t-il pas de quoi user la patience et les capacités de résistance d'un être humain fragilisé par une grave maladie ? Certains malades sont morts dans une grande souffrance et le désespoir parce que les médecins se montrent impussants devant la puissance dévastatrice de la bureaucratie et de l'intouchable ministre de la santé Djamel Ould Abbas.

Ma deuxième action serait de mettre en examen l'équipe médicale qui était chargée de soigner le malade pour essayer de comprendre les raisons qui font de l'hôpital une salle d'attente du cimetière pour beaucoup de patients guérissables s'ils sont sérieusement traités.

Ma troisième action serait d'inculper d'homicide l'infirmière qui a empoisonné le malade en lui administrant de son propre chef un traitement. Sans attendre l'ordonnance du médecin. Circonstance aggravante : l'infirmière était pressée de rentrer chez elle ou de faire des commissions. Pour gagner du temps elle n'a pas craint de tuer le malade qui était sous sa responsabilité.

Conséquence de son acte : Depuis ce jour le malade n'a plus eu la force de bouger du lit ni de se nourrir. Deux mois d'atroces souffrances. Les dernières 48 heures de son agonie ont été terribles tant il criait en serrant les poings car les injections de morphine n'avaient plus d'effet sur la douleur.

Pendant ces deux mois d'insoutenables douleurs il suppliait ses parents de ne pas le ramener à l'hôpital. Il avait pris en haine l'équipe médicale et l'infirmière du centre anticancéreux qui, selon lui, laissent mourir les malades.

Il était terrorisé quand sa famille décidait de l'amener au centre anticancéreux pour un contrôle  médical.

C'est ce qui me frappait quand je lui rendait visite. C'est tellement rare de voir un malade adulte et sain d'esprit craindre ses médecins et ses infirmières à ce point.
En tout cas cela démontre la déliquescence des services de la santé publique en Algérie où le citoyen ordinaire a très peu de chance d'être traité en Humain.

En ce qui concerne l'enfant :

Il jouait dans son quartier. Il était tombé dans une fosse de 8 (huit) mètres de profondeur remplie d'eau.

Cette fosse a été creusée par un voisin qui était en train de se construire une maison. Elle devait contenir un pilier en béton des fondations mais une grande quantité d'eau sourdait du fond. Au lieu de la combler ou de l'entourer d'un grillage le voisin avait décidé d'exploiter la source d'eau pour son chantier sans respecter la réglementation en matière de sécurité. Il semblerait que le maire, en pré campagne électorale pour un second mandat, l'aurait autorisé à le faire.

Nous relevons ceci :

Quelques mètres de grillage et trois piquets en bois ou en fer à béton, pour un coût dérisoire, aurait évité à l'enfant  de mourir en jouant près de la maison de ses parents.

C'est trop bête...

C'est trop con...

Le propriètaire de la maison en chantier a exprimé des regrets.

Mais après quoi ?

Selon lui cette mort était le fait du Destin.

Admettons !

Mais en quoi cela diminue sa responsabilité morale, matérielle et pénale dans l'infanticide par négligence qui est loin d'être un acte involontaire ?

C'est tellement commode d'imputer au Destin les conséquences désastreuses de nos fautes graves, de nos bêtises, de nos conneries...

Nous soulevons ces questions parce que, avant ce drame, en divers endroits du pays des enfants et des adultes sont morts dans les mêmes conditions inadmissibles;

Des entreprises publiques et privées creusent des trous et repartent tranquillement sans les reboucher. Elles sécurisent rarement les chantiers sans penser aux suites dramatiques de leurs négligences.

S'il y aura des morts ou des blessés graves le coupable est très vite désigné : le Destin, le Mektoub...

Tous accusent le Destin quand des hommes et des femmes n'accomplissent pas correctement leur travail et provoquent la mort d'innocentes personnes.

Mais que font les maires, les walis, les services de voieries, les fonctionnaires qui ont la mission de veiller au respect des réglementations et des lois en vigueur ?

Que chacun fasse correctement son travail au lieu d'incriminer le Destin quand des citoyens meurent à cause des négligences et des conneries des êtres humains sans conscience citoyenne.

Hocine Mahdi

Le 23 Juillet 2012   

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MERCI NELSON MANDELA !

En plus d'un demi siècle d'indépendance des pays africains et maghrébins colonisés un seul dirigeant bien élu par ses concitoyens s'est humblement contenté d'un seul mandat présidentiel.

C'était un grand révolutionnaire.

27 ans de prison avec toutes les souffrances et les humiliations d'une incarcération d'un Nègre sous le régime d'apartheid.

C'était l'enfer sur terre.

Nelson Mandela pouvait obtenir, de gré ou de force, jusqu'à 5 mandats présidentiels et même la présidence à vie.

Mais il aime trop son pays et respecte ses concitoyens qui l'aiment, le respectent, le vénèrent.

Il a en plus les principes des grands hommes qui ont fait avancer l'histoire de l'humanité vers toujours plus de lumière, plus de liberté, plus de justice.

Et, pour vivre en harmonie avec les principes qui ont guidé ses actes de révolutionnaire il ne pouvait pas confisquer la souveraineté citoyenne au prétexte qu'il avait libéré son pays du joug colonial.

Quel est le zaïm, le raïs, le guide africain et Maghrébin qui a donné 27 ans de sa plus belle jeunesse à la libération de son pays sans se faire payer comme un vulgaire mercenaire, sur la misère de ses concitoyens, en s'imposant à la magistrature suprême par la force, la fraude et des tueries ?

Aucun, à ma connaissance.

A l'exception de quelques uns dont l'assassinat fut commandité par les anciennes puissances coloniales dès les premiers mois de leur magistrature, il n'y a que Nelson Mandela qui a cédé pacifiquement la présidence au bout d'un unique mandat sans jamais fermer la scène pollitique et les espaces publics au débat libre.

Sans exiler, persécuter, faire assassiner ni corrompre ses opposants politiques.

Sans s'entourer d'une mafia rentière et pillarde qui affame les citoyens en se construisant des palais dans son pays et en Europe.

Merci Nelson Mandela.

Tu nous a démontré qu'un vrai révolutionnaire africain peut, si telle est sa volonté, construire son pays sans jouer au tyran.

Qu'il peut faire de son pays un Etat de droit et se soumettre sans complexe au système de l'alternance à la direction du pays.

Qu'il peut diriger son pays sans s'entourer d'une opposition d'opérette et d'une nuée de services sécuritaires pour le protéger de ses concitoyens.

Qu'il peut aimer son pays et se faire aimer par ses concitoyens.

Il lui suffit de ne pas brader les principes qui l'ont engagé dans le noble combat contre l'occupation de son pays par des puissances étrangères.

Merci Nelson Mandela.

Tu resteras le plus bel exemple de la fidélité à des principes révolutionnaires et aux martyrs qui sont morts pour les mêmes principes de liberté, de dignité et de justice.

Car tu as écrit l'une des plus belles pages de l'Afrique en lutte pour une réelle indépendance. 

Mes respects, monsieur Nelson Mandela.

Hocine Mahdi

Le 19 juillet 2012

      

  

Syrie : A quoi jouent les grandes puissances ?

A Quoi jouent les grandes puissances ?

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Chaque jour des citoyens sont massacrés par dizaines.

Chaque jour les obus pulvérisent les maisons.

Chaque jour le sang coule à flot

 Le sang des innocents...

 Parce que deux prétendus géants

 Continuent à se faire la guerre.

 Russes et Américains...

 Guerre froide,

  Rideau de fer,

  Est-Ouest...

  C'est toujours l'actualité.

  Les cadavres syriens ne sont qu'un nouveau dossier

  Qui s'ajoute aux dossiers litigieux

   Entre les puissants qui ont déchiqueté la planète

   Pendant près d'un siècle

   Semant la haine, la misère,

   La mort, la division

   Sur tous les continents.

    Le droit de veto n'est plus

    Qu'un instrument de la mort

    Dont usent et abusent

    Américains, Russes, Anglais, Français

    Pendant que les armes sophistiquées 

    Américaines, Russes, Anglaises, Françaises,

    Vendues à prix d'or 

    Tuent par dizaines de milliers

     Palestiniens, Irakiens, Syriens, Afghans.

     Bachar le lion en papier hygiènique

     A encore le temps de tuer des citoyens désarmés

     Russes et Américains ne sont guère pressés

     De refermer les dossiers du passé.

Hocine Mahdi

Le 13 juillet 2012.

La mort de Yasser Arafat : Bush et Sharon coupables

Nous ne comprenons pas une chose :

Quand des politiciens, des analystes, des observateurs et des journalistes évoquent le décès de Yasser Arafat ils continuent d'employer le conditionnel pour parler de son empoisonnement.

Excès de prudence que rien ne justifie car tout le monde avait constaté la détermination d'Ariel Sharon et de George W. Bush d'éliminer physiquement Yasser Arafat qui n'avait plus la possibilité de leur consentir des concessions (retour des réfugiés, démantèlement des colonies).

L'oubli s'est installé dans les mémoires sur les scènes de destruction de la moitié de la Moukata et de l'isolement du président palestinien qui, dans un sursaut de patriotisme, avait choisi de mourir en martyr plutôt que de brader la Cisjordanie et le droit du retour des réfugiés en Palestine.

Un chef d'Etat encerclé par l'armée sioniste dans sa résidence !

Du jamais vu dans l'histoire contempraine.

C'était l'Amérique de George Bush qui voyait en Yasser Arafat le seul obstacle à son projet de régler à sa convenance la question palestinienne. 

Ariel Sharon et le président américain avaient déjà préparé son successeur, Mahmoud Abbas, qui était disposé à des concessions politiquement suicidaires.

Et Sharon n'en était pas à sa première entourloupette dans un pays arabe.

N'avait-il pas imposé Gémayel à la présidence  du Liban avant de le faire assassiner parce que son harki libanais avait un peu tardé à respecter un accord* tacite entre eux ?

Nous n'avons jamais employé le conditionnel pour parler de l'assassinat de Yasser Arafat.

Ariel Sharon et George W. Bush avaient cherché à l'enterrer vivant sous les décombres de sa résidence avant de l'empoisonner.

C'était trop flagrant.

Le dernier discours de Arafat était un appel au secours que la communauté internationale n'a pas voulu entendre.   

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Hocine Mahdi

Le 5 juillet 2012

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*) L'accord secrêt entre Gémayel et Sharon consistait en une paix entre le Liban et Israël en violation d'une résolution de la ligue arabe. Sharon était le premier dirigeant sioniste à apprendre l'assassinat de Gémayel mais il n'avait pas communiqué l'information.  

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Journal "le Monde" : Un torchon, pour quelques dollars de plus ?

Hier j'avais exprimé mon indignation de voir le journal "Le Monde" vendre des pages de pub au plus fort prix en sachant que l'argent vient du pillage d'un pays où le chômage et la pauvreté font des ravages.

Jusque là nous espérions que la férocité du marché dans le domaine des médias épargnerait des journaux qui semblaient avoir des principes et un minimum de moralité tant leur ligne éditoriale nous séduisait grâce à la probité intellectuelle d'un bon nombre de leurs journalistes et collaborateurs.

Quand j'avais écrit hier ma chronique* je n'avais pas encore eu l'information que les journalistes-actionnaires du journal  "Le Monde" avaient exprimé leur indignation contre leur direction pour avoir publié le dossier sur l'Algérie sans indiquer qu'il ne s'agit que d'un publireportage d'une entreprise commerciale de communication. 

Naturellement, je ne peux que prendre acte de la saine réaction des journalistes-actionnaires du journal "le Monde" qui n'admettent que le prestige de leur média soit comparable à la réputation d'un torchon dont les gestionnaires ne se posent pas de problème de conscience pour gagner de l'argent.

Je les salue au passage.  

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Hocine Mahdi

Le 4 juillet 2012

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*) Lire  "les dictateurs et le peuple" (Hocine Mahdi, 3 juillet 2012, sur facebook)